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    Laurence Anyways
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    Julien D
    Julien D

    1 099 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 octobre 2012
    Xavier Dolan réutilise ici la force d’évocation et la qualité plastique qui avaient fait de ses deux premiers films de pures réussites artistiques. Son scénario n’est cette fois pas basée sur sa propre expérience mais évoque un autre thème propre à la communauté gay dont il s’ait fait le porte-étendard dans le cinéma québécois, celui de la transsexualité, et en lui donnant une approche unique, celle de la relation amoureuse hétéro confronté au changement de sexe d’un des deux conjoints. En étirant son récit sur 10 ans, et son film sur 160 minutes, le scénario se devait de creuser la psychologie des personnages, et là encore il s’agit d’une réussite littéraire grâce à l'écriture de dialogues passionants. Outre la mise en scène utilisant un style visuel lyrique plein de couleurs vives et de splendides ralentis romanesques, l’usage ingénieux de la musique et les interprétations des acteurs participent à nous faire passer un très bon moment de romance agitée.
    Shékiinä .
    Shékiinä .

    43 abonnés 678 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 juin 2013
    Pour tous les marginaux incompris. Laurence Anyways est un drame qui a beaucoup de longueurs dans la dernière heure, par contre le reste se regarde sans broncher. Un joli film par sa sobriété de mise en image. Un film clipesque (pompeux et nombriliste ces nombreux ralentis, comme si Xavier Dolan ne sait pas de quelle manière exprimer ce qu'il veut mettre à l'écran, alors histoire de noyer il nous affiche des ralentis ainsi que de jolies musiques pop inadéquates avec les scènes). Melvil Poupaud se fond facilement dans la peau de ce personnage ambigu qu'il a à interpréter. On peut regretter que l'histoire d'amour entre Laurence et Fred ne soit pas suffisamment étoffée à l'écran... De la pudeur dans les sentiments et pas un seul baiser durant tout le film, à se demander s'ils sont vraiment un couple. On peut aussi regretter, et là c'est le plus grave : que la transsexualité de Laurence ne soit pas assez explicite. Il en ressort un travail inabouti, or c'est le thème dont il est question.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 800 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 janvier 2019
    Bon je crois que je n'en peux plus de Xavier Dolan, j'aime en général un film sur deux, mais là je commence à en détester plus que j'en apprécie. En fait je conseillerais à Dolan d'arrêter le cinéma et de ne faire que des clips car c'est la seule chose que j'ai aimée dans le film : les clips. Dolan met de la musique à fond, pousse le kitch a son paroxysme et franchement ça marche, c'est même beau. Mais le reste, c'est d'un ennui...

    Je veux dire que ça dure quasiment trois heures et en vrai une heure vingt pour raconter ça, ça aurait été pas mal du tout. Et pourtant le sujet m'intéressait, comment vivre une histoire d'amour lorsqu'on décide de devenir une femme. Le partenaire reste ? part ? reste amoureux ? Comment il le vit ?

    Mais là j'ai juste vu un film où ça gueule, avec des gens incapables de parler... franchement c'est du cinéma d'hystérique je déteste ça. Et puis je sais pas, mais Poupaud qui fait des clins d’œil, j'y crois pas, à aucun moment. Je me demande vraiment ce que c'est censé vouloir dire. J'ai juste l'impression qu'il a un tic.

    Et puis le discours pompeux sur Proust et Céline au début, ça apporte quoi ? C'est confus et c'est juste une manière gratuite de les tacler... Vraiment je n'en vois pas l'intérêt... Et je ne parle pas de tout le discours sur la norme et les marginaux qui ouvre le film, ça me désespère tant c'est stupide. Le mec s'interroge sur les droits et l'utilité des gens qui se disent normaux... (alors oui je comprends bien l'inversion pour provoquer), mais c'est tellement vide. Disons que ça me rappelle une interview de Vincent Cassel où on l'interroge sur la une des cahiers du cinéma où il y a marqué le vide politique du cinéma français avec une photo de lui en couverture pour le film un moment d'égarement et où il répond : le vide politique de la critique française... Inverser une phrase n'en fait pas tout à coup un truc pertinent.

    Vraiment c'était le calvaire ce film, alors qu'en vrai l'histoire d'amour aurait pu être très belle, j'aime notamment la lettre que Fred écrit pour dire à Laurence de la retrouver, c'est simple, c'est écrit en lettres flashy sur l'écran, ça pète... J'ai trouvé ça grandiose... et puis retour à l'ennui absolu...

    Disons que le film a l'intelligence de raconter une histoire ordinaire mais vécue par un transsexuel, sauf que vu qu'elle est ordinaire je l'ai déjà vue plein de fois cette histoire du couple qui se perd et se retrouve... chez Pialat, Bergman... et ça me semblait plus pertinent, plus juste... moins pompeux et plus vivant...

    Bref, Dolan, non merci.
    Backpacker
    Backpacker

    53 abonnés 780 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 juin 2015
    Un prodige génial en la personne de Xavier Dolan est né! Le jeune réalisateur québécois est l'auteur d'une oeuvre impressionnante de réalisme mais aussi d'onirisme, qui va complètement à l'encontre des clichés éculés sur la sexualité. Melvil Poupaud et Suzanne Clément, impressionnants dans leur réalisme, convainquent aisément en donnant corps à des personnages magnifiques d'une très grande humanité. En outre, l'excellent choix des musiques et la qualité exceptionnelle des images dont certains plans relèvent tout bonnement de l'art nous permettent d'oublier quelques longueurs. Une oeuvre essentielle et très brillante qui permet à Xavier Dolan d'accéder au rang des réalisateurs les plus prodigieux de sa génération en frisant le génie.
    Toutanix
    Toutanix

    15 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 décembre 2013
    Le dernier film de Xavier Dolan est remarquable et peut prétendre au titre de chef-d’œuvre pour plusieurs raisons.
    Tout d'abord, parce que les acteurs sont extraordinairement bien choisis et leur interprétation est magnifique : Melvil Poupaud incarne, dans toute sa complexité, un homme qui, justement, cherche ce qu'est l'homme, ce qu'est l'humain ; Suzanne Clément, déjà présente dans le précédent film de Dolan, interprète ici la compagne de cet homme à la recherche de soi et constitue son équilibre parfait, l'un ne peut pas exister sans l'autre (le film aurait d'ailleurs tout aussi bien pu s'appeler "Fred Anyways", prénom à la fois masculin et féminin, tout comme "Laurence"). Nathalie Baye incarne la mère de Laurence : il fallait bien que cette instance maternelle soit présente pour accompagner la transformation de l'enfant (car Laurence peut, à juste titre, être considéré comme un enfant, c'est-à-dire un être qui essaie de prendre une parole interdite et de se revendiquer comme sujet). On notera à ce titre une des scènes exceptionnelles du film, celle où la mère et le fils se retrouvent après des mois de tension, le tout accompagné par la cinquième symphonie de Beethoven.
    Ensuite parce que la fable du film (que de nombreuses critiques ont réduite à la transsexualité) n'est qu'un prétexte. On pourrait comprendre que la durée du film (trois heures) décourage de nombreux spectateurs : et pourtant, cette durée, on arrive à l'oublier. Car Xavier Dolan n'a pas réalisé un film "social" mais une véritable œuvre d'art : on oublie, durant ces trois heures, que nous regardons l'histoire d'un transsexuel (ce terme lui-même est extrêmement réducteur). On oublie jamais, en revanche, que nous sommes face à une histoire d'amour (impossible ?) car l'amour que se portent les deux principaux personnages est incommensurable : il s'agit d'un amour où principe masculin et principe féminin se trouvent réunis, où les deux amants ne font qu'un (car la femme que Laurence cherche à être, n'est dans le fond qu'une esquisse de la femme avec laquelle il partage sa vie). L'affiche en dit, à ce sujet, assez long...
    Enfin parce que le film est splendide d'un point de vue esthétique, que ce soit par ses plans, ses couleurs, ses costumes (qui, comme toujours dans les films de Dolan, semblent se situer à l'enchevêtrement de plusieurs temps et de plusieurs modes), le choix des musiques (on appréciera à ce titre la scène du bal, très kubrickienne, où Fred évolue sur une musique "kitsch" des années 80). On remarque également le traitement qui est fait du temps : le film fonctionne par ellipses et s'étale sur plusieurs années, comme pour signifier la recherche de la femme perdue, de la / du Laurence perdu(e).

    Un film d'une virtuosité exceptionnelle, révélatrice du talent de son jeune réalisateur (dont il peut paraître difficile d'attendre mieux désormais), et époustouflante par le jeu des acteurs : car, tout comme Laurence homme et Laurence femme ne font qu'un, acteurs et réalisateur ne font également qu'un.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 22 juillet 2012
    La chute de ce film est une véritable atteinte aux personnes qui entament une transformation, quelle moralité? abandonner ce qui est notre moi intérieur pour quelqu'un d'autre? c'est ridicule, insultant et dénigrant, ce n'est pas avec ce genre de film que les personnes qui entament une ré-assignation de genre seront acceptées. De plus, l'acteur n'est pas du tout crédible dans cette démarche, il est juste travesti tout simplement pas du tout dans un véritable changement identitaire.
    Vareche
    Vareche

    35 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 décembre 2012
    le cinéma de Dolan était d'un brillant verni, son incroyable J'ai tué ma mère, tenait sans trop mordre la poussière, à un académisme branchouille qui connectait dirctement au renouveau de la pop new wave et du clip bobos-clinquant-sentimental (que du bonheur) à un cinéma qui avait plutôt tendance à lui faire la gueule. Avec ses bottes de sept lieus pas besoin de dire que sa maman et la putain au fort relent chic et choc (les amours) et ce biopic au budget broshing remarquables, perdent peu à peu en insolence, se réduisant à du bavardage ou a une mise en scène qui "flirte" ,plutôt opportuniste, là dessus Dola pèse d'une lieue, surtout que 2h47, il les tient sans vriament beaucoup évoluer. ses idées s'amoncellent, cherchant peut être une veine opératique, il ne crée guère que de beaux dialogues, d'interminables moments, où tout est très clair bien que barbouillé de branchitude. Malheureusement l'audace du jeune Dolan, se couvre d'un conformisme bien triste et pèse une tonne.
    bschneid
    bschneid

    16 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 décembre 2012
    Bon, j'ai regardé ce film sur les conseils d'une copine un peu artiste et cultivée qui critique le fait que je n'apprécie que des navets à gros budget. Elle a effectivement raison, je n'ai même pas compris que le film devait se passer dans les années 90, j'aurais dû m'en apercevoir vu que dans 95% du film on ne voit que des déchêts tirer sur leurs clopes pour se donner un semblant d'existance. Heureusement pour moi j'ai bien compris le flash back de fin où les personnages de 1990 sont encore mieux habillés que durant tout le reste du film. Ma copine, elle, ne l'a pas compris... Bref, ce film est une merde, ma copine me trouve encore plus con, j'ai vraiment gagné ma soirée. Sincèrement, arrêtez de voir de l'intelligence dans des personnages inconsistants. En 1990 des connards finis comme les deux protagonistes du film n'existaient plus, Laurence serait mort d'une maladie sexuellement transmissible et Fred se serait suicidée comme toute personne normale l'aurait ferait.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 19 juillet 2012
    Un film à l'image de son réalisateur : incroyablement prétentieux. Dommage pour Suzanne Clément qui illumine le film (quand la musique ne vient pas nous bombarder les oreilles). Melvil Poupaud patauge, il essaye tant bien que mal d'imiter le petit Dolan qui s'agite derrière sa caméra. Des belles envolées lyriques par ci par là, mais sur 2h40 ça semble peu. Comme le personnage de Fred qui essaye de résonner Laurence, c'est à Xavier Dolan qu'on a envie de crier :"Redescends sur terre !"
    Yetcha
    Yetcha

    739 abonnés 4 268 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 mars 2017
    Le sujet m'inspirait, la durée beaucoup moins. Je me suis dit : "Ouh la la, ça va être long et ch...". Mais bon, le sujet est intéressant, je me lance. Et là, je suis littéralement happé par l'histoire, les acteurs, la réalisation, l'intérêt du sujet au travers du regard des autres, les barrières sociales etc... Tout est superbe et passionnant. Un film à découvrir sans aucune hésitation.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    908 abonnés 4 830 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 mai 2015
    Un homme mal dans sa peau à la recherche d'une identité sexuelle. Le style est atroce. Faut s'accrocher. C'est pourtant puissant et fort au niveau des émotions. Il y a aussi un lyrisme exacerbé qui nous bouleverse dans quelques scènes marquantes et profondes. Poupaud est exceptionnel
    selenie
    selenie

    5 416 abonnés 6 011 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juillet 2012
    Troisième long métrage d'une jeune homme de 23 ans qui a une confiance insolent en lui, et malgré cette présomption hautaine qu'on mettra sur le compte de la jeunesse Xavier Dolan prouve une fois de plus qu'il a un talent fou. Le jeune réalisateur a déclaré à l'AFP que ce film était son oeuvre "la plus aboutie, la plus complète, la plus accessible et la plus touchante"... Ceci n'est qu'à moitié vrai ! Effectivement l'ambitionde cette histoire prouve qu'il a encore muri mais ça reste bizzarement un film qui manque d'audace notamment dans la description du transgenre. Un style unique dans la mise en scène où Xavier Dolan offre au spectateur des instants de fulgurance et de grâce infinie bien servi par des acteurs prodigieux. Les 2h40 de cette histoire fleuve sont sans doute un peu long mais il est évident pourtant que le scénario a besoin de cette durée pour garder toute sa cohérence. Si certain crie à ceux qui veulent entendre qu'il pompe Almodovar moi je dis que c'est du Dolan pur jus ; juste le thème de la sexualité les rejoignent à part ça ?! Un film qui transpire la passion et l'envie, où la forme, aussi belle soit-elle, ne gâche pas un fond qui touche au coeur. Cependant, si c'est son oeuvre la plus accessible je lui préfére "Les amours imaginaires".
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    591 abonnés 1 402 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 juillet 2012
    Ayant pu considérer "Laurence Anyways" dans la filmographie complète de Xavier Dolan dont c'est la troisième production, je peux à la fois dire que je suis déçu mais que l'univers du réalisateur reste original et personnel. Au début des années 90, le quotidien d'un couple follement amoureux se voit chamboulé par la décision mûrement réfléchie de Laurence, professeur de lettres, de changer de sexe. Il va tenter de faire comprendre son choix à sa compagne Fred puis à sa mère. Xavier Dolan frappe fort et s'attaque à une narration complexe et à un sujet délicat ; le travestissement. Les sujets propres au réalisateurs sont toujours présents, à savoir la question de la normalité, la quête d'identité ou encore le rapport à la mère. Toujours maîtrisé avec fraîcheur, spontanéité et dynamisme, cette histoire invraisemblable mais pourtant si réaliste vient toucher là où on ne s'y attend pas, allant même jusqu'à mettre le spectateur dans un regard embarrassant (la première entrée en classe en costume de femme, l'annonce à sa mère,...). Il est très étonnant de s'apercevoir que le réalisateur québécois n'a que 23 ans et détient d'ores-et-déjà une maturité et un contrôle mesuré de la narration, de la direction d'acteur et des mouvements de caméra. Entre le soulagement du personnage de Laurence suite à cette annonce et le cataclysme renfermé de sa petite amie, Dolan pose sa signature grâce à la présence d'une Playlists des plus funky et rétro, des allures excentriques désormais démodés mais des émotions fortes et justement interprétés. La multitude de tableaux créée par le cadrage constitue la force de la narration et donne une forme expérimentale à l'ensemble : c'est magnifique et inattendu à la fois. Alors, malgré tous ces éloges, pourquoi être sorti déçu ? Déjà, 2 heures 39, c'est une longueur colossale, surtout pour un film de ce genre et même si l'originalité ne cesse jamais, beaucoup de scènes, notamment à la fin, paraissent redondantes et répétitives. Le jeu de Melvil Poupaud dans le rôle de Laurence m'a peu convaincu et manquait cruellement de sincérité : ses répliques et son interprétation m'ont parut peu engagées et globalement plates. Ce qui fait que le personnage n'est pas attachant mais plutôt indécis et insaisissable. En effet, les raisons profondes du personnages à avouer sa volonté de changer de sexe restent floues et la scène de l'aveu est selon moi trop brève, décevante et peu explicative quant aux volontés de Laurence : les mots ne sont pas convaincants ni justes et la suite du film n'apporte pas d'autres explications mise à part les éléments apportés par la mère (Nathalie Baye, pas mal) qui joue un rôle essentiel, décisif mais froid et retenu. J'ai trouvé que l'interprétation de Suzanne Clément (dans le rôle de Fred) est grandiose et elle mérite amplement sa récompense au festival de Cannes dans la catégorie "Un certain regard". Même si elle est foudroyé par ce changement radical, elle ne peut cesser de l'aimer et se doit d'être à ses côtés. Elle offre des scènes intenses et émotionnellement puissantes (celle dans le café est splendide et m'a donné des frissons), si bien que j'en ai oublié la présence aléatoire de Melvil Poupaud. Les émotions et les scènes sont chronologiques mais la pluralité des formes qu'empreinte l'image et la narration (lumières, prise de vue, musique,...) donne une impression générale brouillon manquant parfois d'homogénéité. Sa part dans tous les sens, tout comme les émotions qui jouent aux montagnes russes et c'est dans ces moments là qu'ont ressent toutes la fougue et la vitalité du réalisateur. C'est vrai qu'en y repensant, "Laurence Anyways" est un défi relevé et réalisé avec ambition et passion. Beaucoup de scènes sont très belles (celles du couple et de la mère) tandis que d'autres passent vite à la trappe (la cage aux folles, la famille de Fred,...). C'est un film qui a beaucoup de mérite vu tous les éléments improbables qui l'influent mais qui reste difficile et peu convaincant auprès de l'acteur principal. Mais il faut garder un oeil sur ce talent prometteur !
    Acidus
    Acidus

    611 abonnés 3 644 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 décembre 2016
    Troisième long métrage pour Xavier Dolan dont on retrouve indubitablement la patte stylistique dans les thèmes abordés et la mise en scène. Fort en émotions, "Laurence Anyways" nous prend aux tripes et cela malgré quelques longueurs. Le jeu des acteurs est excellent, à l'image de leurs nombreux échanges. Le scénario est original et évite les raccourcis faciles surtout pour un tel sujet (le changement de sexe). La transsexualité n'est pas, ici, synonyme d'homosexualité et c'est sur cette base que va se dérouler cette romance compliquée mais intense. Hymne à la différence et à la tolérance, ce film est une nouvelle réussite de Xavier Dolan.
    .
    Fritz L
    Fritz L

    162 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 juillet 2013
    Si Dolan s'apesentit quelquefois, avec certaines scènes par trop démonstratives notamment, il n'empêche que notre jeune réalisateur n'a rien perdu de sa verve et de son incroyable éloquence à filmer, il s'impose vraiment comme l'un des jeunes grands cinéastes du moment possédant un talent hors du commun à distiller des émotions contrastées d'une rare puissance. Porté par son trio d'acteurs (Poupaud, Clément, Baye) cette histoire racontée sur une décennie est déjà inoubliable... de même pour les images et certains plans d'une beauté irréelle.
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