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    Summertime
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    Hastur64
    Hastur64

    190 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 mai 2013
    Avec « Summertime » Matthew Gordon, réalisateur de documentaires, s’essaye à la fiction et comme il arrive parfois pour une première réalisation nous sort une petite pépite pétrie d’humanité. Sélectionnée dans de nombreux festivals dont La Berminale, Les Independent Spirit Awards ou Le Festival du Cinéma Américain de Deauville (qui lui a décerné le Prix du Jury), ce film indépendant réalisée avec peu de moyens et des acteurs totalement amateurs trouvés dans les environs des lieux du tournage, montre qu’avec une bonne histoire et un réalisateur talentueux il n’est nul besoin de sommes faramineuses pour accoucher d’une œuvre forte. Les péripéties de ce jeune garçon, qui fait partie de cette minorité blanche pauvre du fond de l’Amérique oubliée du rêve américain, sont tout bonnement prenantes et avec une économie de moyens et sans tomber dans le misérabilisme ni dans le sentimentalisme lacrymal génère une empathie incroyable pour ce personnage de battant idéaliste. Le jeune acteur qui l’incarne, William Patrick Ruffin, possède un charisme incroyable et un talent bluffant lui permettant de littéralement habiter l’écran chaque fois qu’il apparaît à l’image. Le reste du casting est également surprenant de naturel et nous permet de croire sans difficulté aux personnages qu’ils incarnent. Bref « Summertime » est une vraie perle de sincérité et de sobriété qui nous donnerait presque l’envie de visiter ce Sud pauvre et méconnu, tant les habitants paraissent sympathiques malgré leur situation, et pour ces paysages vraiment lumineux. Un film peu connu, comme le sont souvent les productions indépendantes hors du circuit des grands studios, mais qui mérite amplement qu’on le découvre et je ne saurais trop insister pour vous convaincre de voir ce film qui mérite sans réserve qu’on lui consacre une heure dix de sa vie
    Myene
    Myene

    17 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 septembre 2013
    Dans la catégorie film américain d'auteur cette réalisation touche grâce à la justesse des jeunes qui s' approprient dans le Sud des petits blancs le thème l'enfance gâchée par les adultes inconscients La présence de la nature en résonance aux sentiments est traitée dans un registre élégiaque qui m'a plu.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 14 juillet 2012
    C'est un petit film d'1h30 très simple , et surtout très réaliste. Le réalisateur nous dépeint un côté de l'Amérique qui est méconnu du grand public, ceci avec justesse et sans tomber dans le pathos. Au niveau de l'histoire en elle même il n'y a rien à dire, par contre je regrette qu'elle ne soit pas un peu plus développer, certaines actions ou réactions du personnage de Robbie sont difficilement compréhensible ou alors c'est très implicite. Je ne sais pas si c'est à cause de l'argent qu'il a du coupé son film, mais si c'est cela c'est bien dommage. Les acteurs sont tous bon dans leur rôle, le jeune acteur William Ruffin est très prometteur, on le reverra sans doute quelque part ou du moins j'espère, car il est le cœur de ce film. J'ai bien l'impression que ce film a été tourné avec appareil photo Reflex mais je ne suis pas sur , car il y a beaucoup de plans généraux et de paysage ou la focal est longue, ce qui fait qu'il y a beaucoup de flou et on ne peut pas apprécier le paysage. Malgré ces petits problème technique au niveau de l'image et du récit, ce premier film de Matthew Gordon se laisse très bien regardé, et on a hâte de voir ses prochains films .
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 26 août 2012
    Remarquable petit film sur une adolescence américaine, mais côté retrait , côté marginalité, de cet endroit où l'on voit l'envahissement des règles d'une société. Où va Robbie, l'ado quasi sans racines, après avoir rompu les dernières amarres ? Nul ne peut le savoir... On mesure le chemin parcouru par le cinéma US en qlq années, avec la multiplication de nouveaux auteurs tous plus fins les uns que les autres. Probablement que ça peut se comprendre comme une jonction en train de s'opérer entre le ciné américain et cette belle littérature de la dénonciation qui s'est développée là-bas. Il n'y a que des gens hors des grosses ficelles propagandistes de Hollywood, des Debra Granick , Lee Daniels, Jeff Nichols, et qui sais-je encore (Matthew Gordon, donc) pour montrer avec le recul suffisant ce pays qui voit son rêve partir en lambeaux, et se révéler sa vraie réalité comme des résidus laissés sur la plage.
    ffred
    ffred

    1 499 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juillet 2012
    Une fois n'est pas coutume, je me suis laissé influencé par les accroches sur l'affiche. Vu totalement en aveugle donc. Je ne le regrette pas du tout. Voilà un petit film indé américain plein de qualités. On sent l'influence Sundance et compagnie et tous les canons du genre sont respectés. Nonobstant cela, voilà un moment que l'on était pas descendu chez les laissers pour compte de l'Amérique profonde comme cela. Le réalisateur Matthew Gordon, dont c'est le premier film, vient du documentaire et cela se sent. On a souvent l'impression de voir un reportage sur le parcours d'un jeune ado que la vie a toujours malmené...
    La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/article-summer-time-107820058.html
    velocio
    velocio

    1 164 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juillet 2012
    L'Amérique, ce n'est pas toujours ... l'Amérique. Que ce soit dans les villes ou dans certaines zones rurales, de nombreux habitants ont une vie difficile, faite de chômage ou de petits boulots. C'est vrai bien sûr dans les populations noires ou hispaniques, c'est vrai aussi dans une partie non négligeable de la population WASP, les blancs, si vous préférez, a priori plus favorisée. Pour son premier long métrage de fiction, le réalisateur de documentaires TV Matthew Gordon a choisi de planter ses caméras dans un des états les plus pauvres des USA, le Mississippi. Plus précisément du côté de Greenville et de Glen Allan, une région au bord du fleuve, entre Bâton Rouge et Memphis, une région dans laquelle le blues a pris naissance mais aussi dans laquelle la situation de certains blancs est loin, aujourd'hui, d'être mirobolante. La preuve : Matthew Gordon nous fait partager, le temps d'un été, la vie de Robbie, 15 ans, et de Fess, son demi-frère de 11 ans. La mère est partie, ils espèrent qu'elle ne tardera pas à revenir, les pères respectifs leur sont inconnus et ils ont à leur charge leur vieille grand-mère. Pour faire vivre ce petit monde, on peut soit commettre quelques larcins ou trouver un petit boulot d'été. Robbie pratique les deux. Un jour, Lucas, le frère ainé, débarque. Court (1 heure et 13 minutes), remarquablement filmé et interprété (par des amateurs !), "Summertime" fait partie des films qui marquent une année cinématographique. Prix du Jury au dernier Festival du Cinéma Américain de Deauville, "Summertime" marque certainement les débuts d'une belle carrière dans le cinéma pour Matthew Gordon. Un seul petit reproche : la musique de Casey Immoor et les chansons d'Animal Collective, même si, intrinsèquement, elles ne sont pas mauvaises du tout, ne paraissent pas bien en phase avec l'environnement dans lequel se déroule le film, une région qui a profondément marqué l'histoire de la musique américaine, qu'elle soit noire ou qu'elle soit blanche.
    vidalger
    vidalger

    291 abonnés 1 226 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 août 2012
    C'est quand Matthew Gordon se rapproche le plus de Terence Malick, de la suggestion des situations, de l'envoûtement de la nature, de la poésie des caractères qu'il nous émeut le plus. L'histoire du passage de l'enfance à l'adolescence, des rapports entre frères, des malheurs familiaux, des premières amours maladroites n'a rien en soi de très original. Le cadre moite du Mississippi, la présence d'adultes attentifs et plutôt bienveillants apportent un surplus d'âme à cette histoire à la fois sordide et édifiante, à la mode des romans d'apprentissage du 19 ème siècle.
    Le traitement cinématographique est classique avec une attention particulière pour les éclairages de cet été tristounet. L'accompagnement musical pertinent donne du rythme à un déroulé parfois un peu mollasson.
    Requiemovies
    Requiemovies

    185 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juillet 2012
    Depuis que Terrence Malick réalise plus régulièrement ses films, donc plus communément mis sur l’avant-scène média, tout metteur en scène qui ose filmer un couché de soleil, une feuille en contre-jour, une rivière, est forcément affilié au talent du réalisateur, comme simple copie. Or, on peut s’inscrire dans une forme de mise en scène sans être associé à du « sous » quelque chose. C’est le cas de Matthew Gordon, avec Summertime (The Dynamiter en VO).
    Même si proche de L’autre Rive (certes produit par Malick), le metteur en scène dessine sans clichés et complaisance la vie de cette fratrie dans le paysage rural de l’état du Mississippi. Cassant le mythe américain par un anti-rêve aux traits jamais forcé, Gordon place sa caméra de façon proche et discrète donnant l’espace nécessaire à ses comédiens (amateurs). Digne captation d’une crise internationale, qui touche au plus proche la population de cet état le plus pauvre des Etats-Unis, Summertime procure des moments de grâce, instants de vie d’adolescents et de contexte familial à la dérive que William Patrick Ruffin (Robbie) porte avec talent par une composition majestueuse de présence et de profondeur.
    Une voix-off, celle de Robbie, presque littéraire par le fond de ses intentions (on pense à Faulkner), et une musique relativement présente (bande son autant que les quelques titres d’Animal Collective), ajoutent une identité marquée au film, une douceur nécessaire, qui l’empêche constamment de tomber dans une noirceur sociale.
    Les fibres et le passé de premiers pas de Matthew Gordon dans le documentaire s’imprègnent comme par obligation dans sa mise en scène et donnent à son film une identité marquée, faisant de Summertime, un film juste, touchant sans misérabilisme. Un ressenti proche de celui vécu quand nous avions découvert Shotgun Stories de Jeff Nichols. Tout en gardant sa propre identité, on souhaite à Matthew Gordon le même avenir.
    http://requiemovies.over-blog.com/
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    83 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 juillet 2012
    Curiosité ô combien satisfaite et récompensée avec Summertime (titre français de The Dynamiter), film remarquablement tenu sans artifice ni pathos qui vous colle à la mémoire comme le tee-shirt poisseux de Robbie Hendrick lui colle à la peau. Pour l’adolescent qui va fêter ses quinze ans, c’est un été déterminant qui s’avance vers lui. En charge d’un demi-frère grassouillet et d’une grand-mère mutique, délaissé par une mère barrée en Californie et par un père inconnu, Robbie espère dans le retour de son aîné Lucas la perspective d’un redémarrage. La déveine reste évidemment toujours du même côté, celui où les miséreux, les travailleurs pauvres et les laissés-pour-compte entrevoient de manière de plus en plus floue et lointaine un rêve américain définitivement hors de portée. Summertime repose presque entièrement sur les épaules du jeune Robbie, qui admire et idéalise son grand frère dont il possède déjà le physique robuste et musclé, ce qui ne l’empêche pas d’endosser avec cran et résignation le rôle du chargé de famille, en protégeant et éduquant le fragile Fess et en acceptant un travail ingrat pour l’été. Une saison qui, au cœur de la nature luxuriante des rives du Mississippi, est synonyme d’extrême chaleur et de moiteur étouffante. Une sensation parfaitement perceptible à l’écran tant Matthew Gordon parvient en effet à capter et rendre une atmosphère de torpeur qui imprègne les mouvements syncopés des acteurs – au passage, tous de formidables non-professionnels au premier rang desquels le magnétique William Ruffin.



    Élève bagarreur, Robbie se voit confier la mission par le directeur de son école de rédiger une dissertation durant ses vacances. Cette pirouette scénaristique a le mérite de faire entendre en voix off les réflexions (et donc les écrits) teintés d’amertume et d’une triste lucidité de Robbie. Summertime parie sur la sobriété, la saisie au plus près des corps et des visages et montre dans une approche sensorielle la trajectoire d’un adolescent livré à lui-même et devant prendre son destin en main puisqu’aucun adulte n’est assez fiable pour le soutenir et le conseiller. Sans fioritures, avec une rugosité qui n’annule jamais la douceur réelle qui se dégage de l’ensemble, Matthew Gordon ne souffre aucunement de la comparaison avec Jeff Nichols, autre nouveau venu particulièrement doué dont la première œuvre Shotgun Stories empruntait aussi à la thématique des familles déchirées et belliqueuses. Moins violent, plus dépouillé et plus tendre, Summertime se révèle une vraie réussite, mélange subtil de documentaire et de romanesque dans un style élégiaque et organique.
    mazou31
    mazou31

    80 abonnés 1 263 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 août 2012
    L’histoire touchante d’un gamin courageux qui doit renoncer à ses rêves pour s’en sortir, au milieu d’un monde d’adultes plutôt conciliants mais pas vraiment d’un grand secours. Un film très beau, très sobre, très sincère et très moral (on y perçoit un regard discret mais encourageant vers les valeurs de travail, d’honnêteté et de solidarité familiale, même si la famille est en lambeau). Et bien évidemment le rêve américain (« riche et célèbre ») en prend un coup car qui, à part quelques abrutis du genre G. W. Bush, y croit encore ? L’interprétation des trois garçons, non professionnels, est époustouflante et la musique, omniprésente, tout autant que la photographie, splendide, accompagnent admirablement le déroulé des sentiments du jeune héros. Un film très réussi et qui marque l’esprit.
    nikolazh
    nikolazh

    52 abonnés 1 060 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 juillet 2012
    Un film de plus qui tourne autour de l’Amérique profonde, celle qui rame un peu pour survivre. Le temps d'un été on suit le parcours d'un jeune adolescent qui à décidé de s'en sortir et qui, malgré ses petits larcins, ne veut pas devenir un bon à rien comme son frère et son père qu'il n'a quasiment jamais vu. Du coup ce coté "lumineux" apporte une vision optimiste des évènements au lieu de sombrer dans le pathos facile. Agréable à défaut d’être vraiment passionnant ou innovant, et porté par un jeune acteur prometteur.
    Julien D
    Julien D

    1 102 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 octobre 2012
    Si, dans ce drame familial plein de sobriété, le jeu des deux jeunes acteurs et le travail du chef opérateur sont bluffants, c'est regrettant que la narration ait tant de mal à se mettre en place. Les personnages de cette peinture sociale se dessinent avec difficulté à travers une longue succession de non-dits alors que l’histoire de cette famille décomposée et l’évolution psychologique du jeune Robbie ne trouvent leur sens que les vingt dernières minutes. Beaucoup d’émotions donc et une image inattendue de l’Amérique rurale malgré un scénario mal huilé.
    Laurent C.
    Laurent C.

    237 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juillet 2012
    Un petit bijou de subtilité et de sensibilité. Le propos n'est jamais appuyé ni misérabiliste et pourtant il révèle avec une profonde acuité les torpeurs intérieures de ce jeune ado en quête de famille idéale.
    Thierry M
    Thierry M

    131 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 juillet 2012
    Voila un bon film , avec des comediens amateurs, l' histoire est prenante.
    scrabble
    scrabble

    34 abonnés 467 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 juillet 2012
    un film suoperbe de sobriété où la tendresse et la vie cabossée se rejoingnent. il y a peu de dialogue mais chaque mot à une importance qui refléte les méandres de la vie. c'est sensible, triste, réaliste mais jamais larmoyant. bref ça vaut le déplassement
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