Avis : Zulu - Page 4

Un thriller sans concession, rude, âpre et violent sur fond de relent d'apartheid qui passionne du début à la fin. Le scénario est tout à fait intéressant et les personnages d'une grande profondeur, portés de plus par de grands acteurs et notamment un Orlando Bloom plus qu'inspiré. Le réal met le doigt là où ça fait mal et ne prend pas de gant quand il s'agit de montrer la violence inouïe présente dans les townships sud-africains notamment, un pays rongé de l'intérieur et qui peine à se sortir de son lourd passif historique. Un métrage qui tient en haleine tout du long avec un savant mélange d'action, de dialogues et de drames, tous bien dosés, on ne s'ennuie pas une seconde et le fond ne peut laisser indifférent, une belle réussite.

Tout les ingrédients sont réunis dans ce film. C'est très bien réalisé et les 2 tête d'affiche nous transporte dans un suspens parfois insoutenable.

Très bon film policier sur la situation post-Apartheid en Afrique du Sud. L'histoire est vraiment prenante et on ne sait jamais sur quoi on va déboucher. Suspens et rebondissements sont au rendez-vous ! Orlando Bloom sort un peu de ses rôles fantastiques de Pirates des Caraïbes, Seigneur des anneaux, Troie, etc. On le voit sous un jour plus authentique, plus actuel, et ça change ! De même, Forest Whitaker est toujours aussi exceptionnel à mon goût. Rien à dire, c'est un film peu connu mais qui permet de lancer véritablement la carrière de Jérôme Salle.

En Afrique du Sud une femme est retrouvée morte, l’enquête qui commence alors de façon banal va aller plus loin que le simple homicide qui était prévu .

Sous la chaleur d'un pays encore en proie aux tensions ethniques nous voilà embarqué dans une enquête simple mais efficace grâce à son rythme et ses quelques scènes d'action rudement efficace dans une mise en scène nerveuse .

Globalement trop prévisible sur les bords mais prenant, on sent venir certaine chose à des kilomètres mais rien n’empêche la sauce de prendre et le gout et la saveur sont au rendez vous .

Qui dit Afrique du Sud dit Apartheid, donc oui on parle parfois des relations entre les blancs et les noirs, on met en avant les inégalités sociales et ethniques, la pauvreté, la violence qui gangrène le pays et la drogue mais rien n'est ajouté de façon grossière, ça ne met jamais en avant une chose pour sombrer dans le larmoyant, une bonne chose donc !

Coté acteur Forest Withaker charismatique et touchant flic qui forme un duo improbable avec Orlando Bloom, ici loin des chemins des terres du milieu en flic badass mais lui aussi charismatique .
Un rôle pour Orlando Bloom qui change et qui fait plaisir, un rôle qui lui colle bien au final .

Pas le thriller du siècle certes mais si vous êtes un minimum friand du genre je vous le recommanderai car l'Afrique du sud ça change de Los Angeles et des gangs de Mexicanos et que Legolas qui dégaine un flingue et a les cheveux frisés c'est sympa !

Assez bien rythmé, prenant, un peu trop simple et prévisible mais ça change, Zulu est donc une assez bonne pioche dans son genre !

Le spectre de l’Apartheid plane sur « Zulu », sombre et rude polar réalisé par Jérôme Salle dans lequel deux flics - l’un noir, l’autre blanc - enquête sur le meurtre sauvage d’une jeune étudiante. Continuellement sur le fil du rasoir et en proie aux (vieux) démons de leurs personnages respectifs, Forest Whitaker y est magistral et Orlando Bloom étonnamment bon. Entre villas luxuriantes, belles plages et quartiers défavorisés (township) gangrénés par une violence omniprésente, Capetown se partage également la vedette de ce solide et efficace film.

spoiler: Capetown, Afrique du Sud : le corps d'une jeune femme est découvert au jardin botanique, elle a été battue à mort. La Police démarre l'enquête, deux flics de couleurs différentes travaillent ensembles : le capitaine Ali Sokhela et l'enquêteur Brian Epkeen. Ils vont découvrir des choses surprenantes. Très vite, ils trouvent l'identité de la victime ; Nicole Weiss, fille de riche, qui était droguée au "TIC", nouvelle drogue de synthèse distribuée par Stanley, un dealer plus que dangereux. De belles images sur un fond d'apartheid encore présent, les investigations dans le ghetto, comme dans les luxueuses villas de la cote, vont se révéler périlleuses. Des images chocs, les combats sont cruels, et les balles sifflent.
Le scénario, réalisé par Jérôme Salle et Julien Rappeneau est solide ; le rythme est très soutenu, l'action ne manque pas. Les acteurs sont excellents : Forest Whitaker est extrêmement émouvant dans ce rôle de capitaine, spoiler: ancienne victime de l'apartheid qui a pardonné
, et Orlando Bloom est également très brillant dans le personnage de Brian le policier séducteur et jusqu'au-boutiste. La BOF, elle aussi intéressante, a été primée par la presse avec une "Etoile d'Or" au Compositeur de musique originale.

Très bonne réalisation de Jérôme Salle, un polar à ne pas manquer.

Alors que tous les yeux sont braqués sur l'Afrique du Sud suite à la mort de Nelson Mandela, le film de Jérôme Salle sort à point nommé. Un thriller policier post apartheid qui montre que si certains ont tourné la page de cette période et on choisit de pardonner, d'autres dans l'ombre garde une haine qui ne s'éteindra jamais.

Film de clôture du dernier Festival De Cannes, Zulu est l'adaptation d'un polar du romancier français Caryl Férey. Dans la lignée des livres de Jean-Christophe Grangé, l'auteur aime dépayser ses lecteurs en proposant des enquêtes sombre dans des univers secrets à travers le globe. Sorti en 2008, le livre a remporté de nombreux prix et intéressée de nombreux producteurs jusqu'à ce que Richard Grandpierre décroche les droits pour confier le projet à Jérôme Salle.

Se déroulant entièrement à proximité de Capetown avec un casting international constitué majoritairement d'acteurs sud africains ou américain, le réalisateur Jérôme Salle n'a cependant pas réussi à ne pas faire ressembler son film à un film français. C'est un gros ratage au niveau de la réalisation molle avec une photo sans saveur qui montre a quel point ce réalisateur manque d'influences. Alors que certains nouveaux metteurs en scènes français arrive à signer des œuvres noires et inspirées, Jérôme Salle signe une sorte de téléfilm indigne d'un budget de 16 millions d'euros foutu en l'air.

Alors que la bande annonce ne fait aucun suspens sur l'intrigue caché derrière le meurtre, le film met un temps incroyable à venir au fait. Présentation trop longue des personnages avec un héros queutard (Orlando Bloom) devenu un déchet après son divorce et son collègue au passé lourd. Pendant plus d'une heure l'enquête piétine, il ne se passe rien. Puis enfin le scénario se fait plus sombre et violent et donne finalement quelques frissons. L'ensemble parait cependant trop gros et par moment carrément ridicule avec une scène de poursuite dans le désert involontairement à mourir de rire.

D'habitude trop fade dans ses longs métrages hors Seigneur Des Anneaux, Orlando Bloom est cette fois ci un peu plus intéressante dans ce rôle d'un inspecteur incontrôlable capable de se mettre la terre entière à dos. Il faut dire que pour exister face à Forest Whitaker, il faut forcement donner de son mieux. Après Le Majordome il y a quelques mois, l'acteur donne une interprétation bien différente de vieux flic désabusé qui avait réussi à passer l'éponge sur les violences qu'il avait subit aux pires moments de l'Apartheid et qui vivre ici la pire de ses enquêtes.

Totalement raté au niveau de sa réalisation et de son scénario, le seul intérêt de Zulu est l'interprétation de ces deux acteurs principaux. L'ensemble sent malheureusement trop le réchauffé pour satisfaire les amateurs de thrillers nerveux.

Zulu est à la fois un bon polar, un bon film noir et une plongée sinistre dans l'Afrique du Sud post-apartheid. Faits rares, le film parvient à multiplier les sous-intrigues sans perdre le fil conducteur de l'intrigue principal. Bref, une belle réussite.

Excellent thriller. excellent scénario avec 2 acteurs trop rare sur grand écran. Forest égale à lui même crève l'écran. Orlando en contre emploi est génial.

À quelques semaines près de la disparition de Nelson Mandela,sortait cet enthousiasmant thriller noir tourné intégralement en Afrique du Sud. "Zulu" est le meilleur film de Jérôme Salle,qui n'avait rien signé de mémorable jusque-là. Son expérience pour les scènes d'action viriles et bien emballées l'aident pour crédibiliser cette plongée dans les eaux troubles d'un pays post-Apartheid où le pardon est un prix très lourd à payer,et la violence sordide malheureusement à tous les coins de rue. On suit l'enquête de deux policiers(l'un est désabusé de tout et n'arrive pas à faire la part des choses,l'autre est toxico et trop impulsif)à la suite de l'assassinat d'une gamine,qui les fait remonter jusqu'à un trafic de drogue,et pire encore... L'étude de caractère est particulièrement réussie,plus en tout cas que l'intrigue à proprement parler,noire mais si prévisible. Il est dommage que la portée politique soit réduite à sa portion congrue,mais il faut apprécier le film comme un bel exemple de cinéma de genre,filmé dans des endroits inédits,avec de vrais sud-africains. Un mot sur Forest Whitaker et Orlando Bloom,tous deux excellents et complémentaires.

Zulu est un bonne surprise venant du cinéma français. Jérôme Salle livre ici un polar (adapté d'un roman de Caryl Férey) sec,tendu, nerveux et efficace soutenu par une intrigue solide. Le film contient malgré tout quelques longueurs mais il reste assez captivant de bout en bout. L'intrigue sur fond d’Apartheid et de complot n'est pas très originale mais elle tient la route. Le point fort du film vient de la complémentarité entre Orlando Bloom ( personnage assez stéréotypé mais touchant) et Forest Whitaker tous deux excellents. De plus, le film contient quelques scènes très dures,marquantes et émouvantes spoiler: (le Guet-Apens sur la plage, la poursuite finale dans le désert)
. La fin est très réussie, le film se concluant même sur une note assez amère. Tout cela fait donc de Zulu un bon polar pas exempts de défauts mais qui vaut tout de même le coup d’œil au vu de sa qualité d'ensemble.

Situé en Afrique du Sud ( où tous les Blancs étaient racistes, à part Ted ), un thriller tendu, aux scènes d'action efficaces, remarquablement interprété par le toujours impeccable Whitaker et un Bloom surprenant et auquel la mort de Mandela donne une résonance particulière ( même si son message "On ne se fait pas justice soi-même, c'est très vilain " n'est ici guère respecté ).

Autant la violence débile de Snowpiercer me dérangeait, elle était juste source d'un minimum d'action dans un film où il y avait peu à penser... autant ici elle fait partie intégrante du film, c'est à cause d'elle, née de la ségrégation et du cloisonnement, que le climat est là, tout en pression...

Seule chose qui m'a tracassée : la relation père/fils d'Orlando avec son rejeton tête à claque spoiler: (je te braque en pleine nuit car j'emménage avec ma cops alors que je n'ai pas un rond..
.), pour le coup beaucoup trop en force/haine/culpabilité...
Ah si une autre : une épave qui a un corp de rêve... ???

Excellent polar, je me suis régalée... pas de clichés, des surprises, de la réflexion...
B.O. top !!
Je n'ai plus peur d'aller au ciné !!!!!!!!!! :-D

Film qui n'a aucun intérêt.
J'ai été trompé par le synopsis, et par les bonnes critiques postées ici, je me demande si on a vu le même film?
Le synopsis nous parle d'apartheid et d'un trouble pour les personnages principaux. Durant plus de 40 minutes je n'ai rien vu de tel, seulement une enquête d'une lenteur et d'un manque de consistance terrible, l'ennui est très vite présent et on redoute que le film va être comme ça tout le temps. Nous assistons à des scènes très violentes qui n'ont que le seul intérêt de démontrer que le cinéaste fait encore plus fort que la normale, le film à l'américaine avec soi disant du suspens (il n'y a rien pendant 40 minutes), de la violence affreuse à voir mais qui vous fait perdre du temps, et au final le personnage joué par Forest Whitaker, un flic d'un ennui digne d'une série B sans aucune exception.
Je suis très mécontent d'avoir été voir ce film.

Alors que Nelson Mandela vient de nous quitter, il y a pas mal de film se passant en Afrique du sud qui sorte, principalement le bio-pic consacré à Mandela lui même ("Un long chemin vers la liberté").

Ce "ZULU" avait un pitch plutôt bon : Un groupe de chercheur devait, pendant l'apartheid, développer une arme chimique pour se débarrasser des noirs et, bien des années plus tard, la drogue refait surface. L'occasion d'explorer cette mauvaise période sous un jour peu ou pas vu au cinéma.

Malheureusement, ce film est très loin de tenir ses promesses de suspense et d'émotions. D'une part, le scénario est très faible et mal écrit ; les personnages sont des caricatures qu'on croirait sortis tout droit du cinéma des années 80 et le spectateur a beaucoup de mal à s'y identifier....

Suite de la critique sur mon blog.