Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Roseaux
11 abonnés
55 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 22 décembre 2013
Très bon film. Très bien réalisé, et qui montre la réalité dans des pays dont on n'entend pas ou peu parler. De plus, le réalisateur a choisi des acteurs sur place pour donner un aspect encore plus réaliste et c'est vraiment réussis !
Montage au hachoir. Scénario brouillon. Personnages et dialogues inconsistants. On ne parvient pas à s'attacher aux personnages ni à s'intéresser à l'histoire. Seul le personnage de Whitaker est intéressant mais mal dirigé et son histoire mal racontée... Vraiment tout est à revoir dans ce film, on a cette grosse impression de brouillon tout le long du film. J'ai trouvé curieux qu'un labo scientifique de la police soit habilité à mener des expériences narcotiques sur des rats. Qui plus est une expérience cruelle qui devrait être stoppée et les rats euthanasiés dans un souci d'éthique.
Nous sommes directement plongés dans une enquête intéressante, dans un univers sombre. Ames sensibles s'abstenir, pas mal de violence... Pas de chichi, le film va droit au but et est efficace.
Dynamique, prenant, intéressant. Plutôt bien mené et réalisé. On n' évite malheureusement pas certains clichés, mais la présence de Forrest Whitaker donne une puissance et un intérêt inespéré au film. Orlando Bloom est pas mal dans ce film.. ( par contre ce toc absurde de renifler ses doigts pour donner du caractere au personnage , on en parle??)
S’il existe un playbook pour série B, ce film les a toutes usées ! Chaque scène, réplique et même chaque personnage est caricaturé à l’extrême. J’ai encore joué mon rôle de pigeon à la perfection : participer et financer la mascarade de navets à gros budgets. PS : Un film certainement à regarder au second degré. Pour vous en convaincre, gardez à l'esprit ce court métrage : "The Horribly Slow Murderer with the Extremely Inefficient Weapon".
11 743 abonnés
12 116 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 18 septembre 2018
De la production française pure souche avec un metteur en scène français (Jèrôme Salle) et un scènariste français (Julien Rappeneau) qui ont des choses à dire! il est question ici de guerre de gangs, de guerre au sein de l'Afrique du Sud et d'enquête bien plus importante que tout ce qu'on dècouvre ensuite! Dans un paysage de carte postale, la tension y est presque permanente! En mode « non star » , Orlando Bloom trouve enfin un bon rôle! On n'a un peu peur au dèbut du rèsultat mais au final ce personnage de flic à la dèrive lui va super bien! Forest Whitaker est comme toujours excellent dans la peau du flic tourmentè et emplis (comme son partenaire) de dèmons intèrieurs! Un film original et intense sur le pardon au profit d'une enquête assez haletante et riche en rebondissements dans le milieu des narco-trafiquants où l'ordre n'est pas respectè! Quelques images chocs (la scène de la plage) nous clouent rèellement sur place! A noter que ce sont les gangsters sud-africains qui faisaient la sècuritè du tournage...
Une superbe surprise. Je ne m'attendais pas du tout à un film de cette qualité. L'ambiance est sombre, glauque et souvent très dure. Le duo d'acteur Bloom/Whitaker fonctionne à merveille. Leurs personnages sont fouillés et le déroulement du film franchement bien monté. De plus, l'Afrique du sud et ses quartiers défavorisés sont un décors plutôt "agréables" et collent vraiment bien à l'atmosphère du film. Un excellent policier qui est passé totalement inaperçu, en espérant que le Blu-Ray lui donne une seconde vraie vie. À voir sans hésiter.
L'ampleur du sujet, un thriller haletant sur fond d'Afrique du Sud post-apartheid des townships sordides peuplés de noirs pauvres aux belles villas des riches blancs, n'a pas fait peur à un réalisateur de talent. L'enquête policière, une jeune fille assassinée, un trafic de drogue, un méchant laboratoire pharmaceutique...fait certes un peu déjà vu. C'est la façon d'inclure ce sujet dans la toile de fond de la société sud-africaine pleine de haines recuites, de désirs de vengeance et de racisme qui nous intéresse ici. Les deux principaux personnages de policiers, portés avec beaucoup de finesse par Bloom et Whitaker, sont essentiels à la réussite de ce film. L'image, le montage sont dignes des meilleurs Américains. Une réussite!
Ébréché par les cicatrices encore fraîches de l'Apartheid, ZULU est un thriller d'une radicale et intense efficacité, sa dimension expansive et ses personnages forts amenant progressivement le film vers le haut. On reste de prime abord dubitatif face au travail du montage conduisant une narration un peu impersonnelle et pataude, mais la superbe climat de Desplat et les performances surprenantes de Whitaker & Bloom ramènent notre attention sur le potentiel du récit, et le dynamisme finalement évident dont Salle fait preuve pour le former. Les contradictions effrayantes du contexte font ressortir une mythologie sobre et palpable, menant alors à un puissant et crépusculaire dernier acte, dualité de spectres au sein d'une catharsis profondément incisive. Trop court, ZULU demeure incomplet mais convainc.
Une adaptation d'un livre géant par un film tout aussi géant. Crépusculaire, vénéneux, violent. Jérôme Salle fournit un excellent travail de réalisation. A la fois sèche et abrupte, comme un uppercut en pleine face. Ce constat dépressif d'une Afrique du Sud à la gueule de bois quelques années après l'abrogation de l'apartheid est encore plus intéressant à l'aune de la mort de Mandela célébré en grandes pompes par une classe politico-médiatique unanime et internationale ou internationalement unanime. Pourquoi ne les entendait donc pas ou si peu quand Madiba était en prison...?
Malheureusement, si Mandela a grandement contribué à démanteler l'apartheid, force est de constater qu'il n'a pas su gérer l'après. Et ses successeurs encore moins.
Violence, misère, drogues, meurtres, corruption, vols, le quotidien du Sud-Africain des ghettos et d'ailleurs n'est résolument pas simple ni joyeux. La lutte des classes ayant pris le pas sur l'apartheid. Créant autant d'inégalités sociales. Mais là, personne ne s'en émouvra.
Et c'est dans ce quotidien glauque et dangereux que nous convie "Zulu" à travers les yeux de 2 policiers, aux traumatismes latents et visibles, qui essaient de remettre sur les rails une société encore plus mal en point qu'eux. Il faudra qu'ils en paient le prix fort et les sacrifices seront nombreux.
Comme à chacun de ses rôles, Forest Whitaker fait des merveilles et ajoute toujours cette part merveilleuse d'humanité dans la construction de ses personnages.
Et surtout Orlando Bloom y est prodigieux. Oublié le bellâtre de "Pirates des Caraïbes". La chrysalide a donné naissance à un superbe papillon monarque. L'œil dur et fatigué, Bloom incarne avec brio ce policier alcoolique et désabusé revenu de tout et qui devra puiser en lui toute la force nécessaire pour se transcender. Une prestation remarquable pour un film qui l'est tout autant. L'un des derniers bons films avant la fin d'année. À voir d'urgence donc. 4/5
Zulu est un thriller sombre et grave qui prend place dans une Afrique du sud post apartheid où les plaies ne sont pas encore toutes guéries. Réalisé par un français mais avec un duo d'acteurs américains et des seconds rôles sud africains, l'alchimie n'était pas évidente mais le résultat est plus que correct et le film globalement une réussite. Zulu est une adaptation d'une œuvre littéraire et comme souvent dans ce genre de cas, de nombreux raccourcis sont pris dans le film ce qui dénature l'œuvre et laissent certaines questions en suspend. Coté acteurs, le duo fonctionne plutôt bien avec Forest Whitaker toujours aussi juste et un Orlando Bloom surprenant avec quelques airs de James Franco.
Pas mauvais. Les acteurs sont tous les deux très bons, la musique est belle. Le montage est peut-être un peu rapide. C'est une chose qui passerait si le rythme du film était rapide, ce n'est pas le cas. C'est un film social. Nous voyons des décors très variés, que ce soit les villas des riches blancs ou les townships des pauvres noirs. Certaines scènes sont très fortes, comme celle durant laquelle les trois flics sont sur la plage. Après, je trouve le film trop plat. Avant tout, le scénario manque d'épaisseur. L'idée d'un complot du lobby de la "santé" est une excellente idée mais elle est trop simplifiée. Les deux flics remontent trop facilement et trop rapidement jusqu'au sommet. La psychologie des personnages n'est pas suffisamment exploitée. Celle de Forest Wihtaker est lié à l'apartheid qu'il a connu dans sa jeunesse. L'intrigue se déroule dans un contexte post-apartheid et il a accordé son pardon aux Blancs. Il refuse de se venger afin qu'il n'y ait plus de violence et que Blancs et Noirs puissent vivre ensemble. Cependant, ce n'est pas tant présent dans le film. C'est vraiment à la fin du film quand on voit le destin qui lui est réservé que ça prend tout son sens. Donc voilà, ce film semble plus se rapprocher du genre policier mais ne prend pas assez de risques.