Avis : Jusqu'à ce que la fin du monde nous sépare - Page 4

Un astèroïde de 110 kilomètres de diamètre s'apprête à percuter la Terre! Vivez les derniers jours du monde en compagnie de Steve Carell & Keira Knightley! Certains prèfèrent fumer le cigare le plus rare de tous les temps, d'autres choisissent de partir en vrille dans une chaîne de restauration à l'amèricaine (le RestoPotes). Scènariste et rèalisatrice de cette curieuse comèdie romantique, Lorene Scafaria, elle, s'intèresse plus aux gens « normaux » qui, tout à coup apprennent la nouvelle, et doivent affronter ça, sans la peur de perdre le contrôle de soi! Du coup, son film se veut ètrangement rèaliste! Tout est loin d'être parfait mais "Seeking a Friend for the End of the World" est visuellement parlant en jouant pas mal la carte de la nostalgie! Le dernier quart d'heure est le plus rèussi et c'est là que l'on comprend que les personnages tels que Dodge s'expriment souvent plus, en parlant peu! Bande son exaltante et en parfaite osmose avec l'ambiance mèlancolique de l'histoire où les F / X sont exclus...

Un film catastrophe (et même de fin du monde) intimiste et réfléchi, c’est peu banal. Voilà pourtant le tour de force que réussit Lorene Scafaria (déjà scénariste du très intéressant Une nuit à New York) avec des moyens très limités de cinéma indépendant. Steve Carell et Keir aKnightley forment un couple étonnant de charisme et d’émotion réunis. Le scénario est d’une rare intelligence et on en suit les méandres subtils avec délectation et une pointe d’angoisse légitime jusqu’à une fin poignante et sans effets spéciaux. Voilà un bon film à découvrir, sur un thème pourtant rabâché mais qui se trouve du coup totalement rénové.

Une bonne surprise pour le premier film de Lorene Scafaria, bien qu'il manque un petit quelque chose. Une nouvelle vision de la fin du monde avec de l'humour noir, c'est aussi plein d'optimisme et de tendresse. La dernière scène du film est forte, c'est à la fois beau et triste. Avec un duo improbable mais qui marche, les deux personnages sont attachants : Steve Carell dans le rôle de Dodge, un type ordinaire et Keira Knightley dans le rôle de Penny, la voisine excentrique. Et avec des guest stars excellents : Adam Brody, Rob Corddry, Melanie Lynskey, Derek Luke, Mark Moses, William Petersen et Martin Sheen.

Comme quoi, même l'apocalypse peut être traitée avec légèreté... Hollywood tente en effet le pari audacieux de traiter sous forme de comédie romantique la fin du monde, pour un résultat en définitive séduisant. Le ton peut parfois surprendre, mais on se laisse rapidement prendre par cet univers étrange et mélancolique, à mille lieues des films catastrophes classiques. C'est en effet le destin de deux personnages précis que l'on suit là, très différents sans être en opposition, se complétant au contraire harmonieusement pour former un couple émouvant et crédible. Du début à la fin c'est ainsi leurs rencontres qui sont filmées avec justesse et un certain talent, chacun ayant sa façon d'aborder le « jugement dernier », offrant ainsi plusieurs scènes savoureuses. Et puis il y a Keira Knightley, confirmant son état de grâce perpétuel depuis son départ de « Pirates des Caraïbes », donnant une certaine idée de la femme idéale, impeccablement épaulé par un Steve Carell étonnant de sobriété. Sans oublier une bande-originale délicieuse et un dénouement joliment réussi... « Jusqu'à ce que la fin du monde nous sépare » n'est pas un grand film, mais c'est un film charmant, tendre et sans la moindre leçon de morale : rarement la destruction de la planète aura fait autant de bien que cette fable originale et moderne.

Steve Carell confirme de film en film qu il est bien plus qu un simple comique. Ici encore, il m a bluffé par son potentiel dramatique bien accompagné, c'est vrai, par la toujours juste et charmante Keira Knightley. Leur couple fonctionne a merveille et dépasse même toutes mes espérances ! Surtout que je ne m attendais pas à un film aussi touchant et émouvant, sans pour autant négliger l humour(les différents personnages qu ils rencontrent sont tous tordants!) Le sujet du film est vraiment intéressant et vous amènera à vous mettre a la place des personnages et vous poser des questions existentielles qui vous feront, pt être, vous rendre compte de ce qui est essentiel dans la vie comme ce fit le cas pour moi. Autant dire que la p'tite larme n était pas loin et je ne m y attendais pas du tout ! D où mon agréable surprise .... Film plus que recommandable, rien que pour le charme du couple Carell/Knightley...

Il y a tout juste un an, on assistait à un Mélancholia qui nous laissait dans un état de choc, les pupilles dilatées, la bouche béante, le poux accéléré. En tout début 2012, on prenait une seconde claque en regardant le très bon Take Shelter.
Jusqu'à ce que la fin du monde nous sépare est le troisième film apocalyptique qui sort en un an, mais celui-ci propose un traitement très différent des deux précédents. Ceux-ci étaient fatalistes du début à la fin, très portés sur la forme, et avec une vision totalement pessimiste sur le comportement humain face à l’inévitable fin. Ici, on aborde le sujet par la comédie. Pas une comédie qui fait rire aux éclats, non, mais qui nous fait sourire et nous poser tout un tas de questions. Et tout dans ce film est crédible au plus haut point. Tout. C'est l'immense qualité du film. Son traitement nous laisse espérer une fin heureuse alors qu'on sait depuis le départ que la Terre vit ses dernières heures. Et pourtant, on se laisse avoir par cette légèreté. Que faire quand on sait que la Terre va disparaitre dans trois semaines ? Et bien, sensiblement la même chose ; tondre la pelouse, continuer d'aller au travail, faire le ménage... Car quoi faire sinon ? Nous serions perdus sans nos activités habituelles, semble nous dire Lorene Scafaria, la réalisatrice. Et je pense qu'elle a bien raison. Alors certes, les conneries se font un peu plus intensément ; on baise sans capotes, parce qu'à quoi bon se protéger quand on est certain de mourir dans la quinzaine ? Mais les gens restent attachés à leur mode de vie jusqu’à la fin. Le déroulement du film, du scénario, se fait avec une grande justesse. Le film prend son temps, comme pour laisser le spectateur penser que tout va bien. "There is no rush !" Il n'y rien à faire, juste à attendre l'inévitable. Il faut aussi parler de Steve Carrell absolument éblouissant dans ce rôle, le meilleur de sa carrière. Il devrait y avoir dans les Oscars une nomination pour l'homme qui a le plus progressé, comme en sport, et il serait sûr de gagner celui là. Il éblouit l'écran lors de la séquence finale qui est d'une force innommable. Et alors que le générique de fin défile à l'écran, le film continue dans votre tête. Vous vous repassez les images, vous rendez compte du cheminement, vous demandez ce qui valait la peine d’être fait, ce que vous auriez fait. Assurément un film qui marque.

Un film émouvant, drôle, tendre; cette vision de la fin du monde vu à travers 2 personnes et quelques autres secondaires est magnifique avec un final qui nous met les larmes aux yeux, très bon film à surtout ne pas voir si on est dépressif.

Très poignant comme film. On sent venir l'inexorable, et on a mal pour les personnages, on souffre avec eux... Ne pas regarder si vous avez un coup de blues, ça vous achèvera...

La fin du monde (ou du moins celle de l'humanité) ne viendra finalement pas de la folie des hommes (façon conflit nucléaire étendu), mais du cosmos (arrivée imminente d'une météorite gigantesque). Cette fin des temps annoncée a évidemment déjà été exploitée sur grand écran, par exemple par le cinéma catastrophe (on se souvient d’"Armageddon" en 1998, quand Bruce Willis réussit in extremis à infléchir le cours des choses), ou même sous forme de fable (ainsi 10 ans plus tard, le foutraque "Les Derniers jours du Monde", des Français Jean-Marie et Arnaud Larrieu, ou l’onirique "Melancholia" de Lars von Trier, sorti l'année dernière). Déjà connue comme scénariste (« Une Nuit à New York ») l’Américaine Lorene Scafaria écrit (bien sûr) et réalise quant à elle un premier film original, à la croisée du film d’apocalypse... et de la comédie romantique (avec un bon supplément de road-movie). L’hypothèse de départ est que le dernier essai à la « Armageddon » a échoué et qu’il ne reste que 3 semaines avant l’issue désormais tristement certaine. Alors qu’il se murmure que des « happy few », personnes importantes, pourraient s’échapper en navette spatiale (mais pour aller où ?), les terriens « ordinaires » (en tout cas les Américains) réagissent de manière variable : beaucoup se lancent à corps perdu dans le sexe, l’alcool et la drogue, les émeutes et les pillages dérisoires se multiplient, d’autres encore peaufinent leur préparation, sûrs de résister au pire (les « survivalistes », comme l’ex-caporal Speck), ou se tournent vers Dieu, voire préfèrent nier les choses en se comportant comme à l’ordinaire (la femme de ménage de Dodge ou l’agent de police Wally Johnson) ; d’autres enfin veulent avoir le dernier mot face à ce sort funeste (comme le chauffeur-routier qui choisit sa mort). Le timide Dodge, qui vient d’être largué par sa femme à un mois de ses 40 ans, employé besogneux et effacé dans une compagnie d’assurances, fait enfin la connaissance d’une de ses voisines, la fantasque Penny, 28 ans, que sa désinvolture a condamnée à rester loin de son Surrey natal pour attendre l’inéluctable (arrêt des vols commerciaux : elle est clouée aux E-U). Ces deux-là, que rien apparemment ne peut réunir, vont partir, accompagnés du craquant « Sorry », chien abandonné par ses maîtres, à la recherche d’un amour fantôme pour l’un et d’un avion privé pour l’autre. Couple amical (« A la recherche d’un ami pour la fin du monde », dit le titre original), ou plus, si affinités ?... Les codes de la « romance » sont malmenés à la fois par le côté improbable du couple potentiel, et par le contexte exceptionnel, mais le résultat est bluffant : mélange parfait d’humour et de tendresse pour une morale simple et percutante (et les acteurs, seconds rôles compris, sont à la hauteur – surtout le toujours étonnant Steve Carell/Dodge, car Miss Knightley/Penny est pour sa part un poil trop minaudière). Jolie surprise estivale.

Une comédie romantique originale sur la fin du monde qui réunit Keira Knightley et Steve Carell pour le pire et le meilleur . Martin Sheen est une légende tant qu'acteur. Avec la participation de Mark Morses dans le rôle du présentateur du journal télévisé qui a joué dans la série Desperate Housewives.

Encore un film sur le thême de la fin du monde, mais au lieu de jouer sur le côté catastrophe et spectaculaire comme par exemple "2012", le film traite le comportement des gens apprenant la fin du monde. Certains deviennent fou, certains se sucident, certains profitent à fond de la vie (quitte à être dans l'excès), d'autres continuent à vivre normalement comme si de rien n'était etc... Si le début du film est un peu bizarre, par la suite ça devient intéressant. Le film est drôle par moment et émouvant à d'autres moments (notamment la fin qui est triste). Ce road movie romantique est originale et réussi dans l'ensemble.

Amoureux complet de Keira Knightley, le scénario est super !!! J'ai adoré ce film !!!!

Pour continuer dans la lignée des films sur la fin du monde, Jusqu'à ce que la fin du monde nous sépare (dont le titre original prend bien plus de sens que celui-ci) prend le risque de faire de ce thème une comédie romantique, tout en restant dans le drame. Récemment, l'humour n'a pas vraiment eu sa place dans le cinéma apocalyptique (ce qui n'est pas un défaut lorsqu'on voit les merveilles qui sont sorties en salles). Ici, Lorene Scafaria a créé un magnifique film qui amuse sans lourdeurs, sans jamais oublier le fond dramatique de la situation. On a donc une trame plus légère que les films du même style, moins oppressante, mais tout aussi savoureuse. A vrai dire, j'avais un peu peur que le film ne soit trop centré sur l'humour et les mauvaises vannes, et je trouvais que l'idée manquait de cohérence. Mais lorsqu'on connait Steve Carell et ses talents d'acteur exemplaires, on ne peut que savourer ce mélange de drame et de rire. Le film alterne les situations cocasses et les situations plus tristes, grâce à des personnages très attachants. Les deux protagonistes sont seuls et paumés face à cette catastrophe et vont s'entraider, pour rattraper leur passé et tenter de chercher quelqu'un avec qui partager ses derniers instants. Steve Carell est comme toujours extrêmement efficace, que ce soit dans la comédie comme dans le tragique. Il est dommage que cet acteur de génie semble passer un peu à côté de sa carrière alors que son potentiel est colossal, mais ce film rattrape bien sa filmographie à mon goût. Quant à Keira Knightley, elle m'a fait un peu peur au début, la faute à son léger surjeu habituel qui se dissipe au fur et à mesure que le film passe. Lorsque l'histoire tourne au road-movie romantique, elle s'avère bien plus juste qu'au début, et de plus en plus touchante et crédible, devenant plus folle, se lâchant totalement. Les deux acteurs sont très complices, chose que je redoutais également avant de voir le film car ils ne paraissaient pas compatibles. Pourtant, le duo fonctionne à merveille, il s'avère cohérent et prenant jusqu'au bout. Grâce à leurs talents combinés, le film grouille de scènes mémorables. La scène d'ouverture place tout de suite le film dans une ambiance toute particulière, on sent que derrière les aspects humoristiques vont se cacher des enjeux dramatiques, et cette première scène plutôt tendue annonce d'ailleurs la couleur de la dernière. Autrement dit, le film s'ouvre et se conclut de façon sublime. Entre deux, on a affaire à une comédie romantique qui ne sombre dans aucun cliché, même lorsqu'il s'agit des relations familiales. Carell et Knightley forment un duo somptueux qui n'a cessé de me faire rire ou de m'attrister. La scène où ils discutent sur fond de tourne-disque est pleine de nostalgie et d'émotion, tout comme les profonds regards des acteurs qui parviennent à faire subtilement passer ce que les personnages ressentent. De nombreuses scènes, comme cette dernière, se jouent sur les regards et les silences, ce qui permet au film de prendre son temps et de nous laisser savourer chaque moment en même temps que les personnages, qu'ils discutent ou se tiennent simplement la main sur la plage. Je ne vais pas m'éterniser sur la dernière séquence du film afin de ne pas trop en dévoiler, mais je peux dire que j'ai pris mon pied à la contempler, fortement ému par la situation et le dialogue bouleversant qu'entretiennent les deux protagonistes. L'idée est fabuleuse et puissante, et j'ai eu plusieurs frissons lorsque j'ai compris de quelle façon ça allait se conclure. Outre toutes ces qualités, si j'ai autant apprécié ce film c'est indiscutablement grâce à la BO. Les musiques sont minutieusement choisies et correspondent parfaitement à l'esprit des scènes qu'elles accompagnent. La plupart du temps, les scènes concernées sont magnifiées par le son, avec entre autres The Beach Boys, Scissor Sisters, The Hollies, ou encore la sublime musique pleine de nostalgie "Dodge Walks Home/The Beach" de Rob Simonsen & Jonathan Sadoff qui reste pour moi la merveille de ce film. Sans oublier "This Guy's In Love with You" de Herb Alpert & The Tijuana Brass, qui passe pendant le générique final et nous laisse avec une sensation plutôt mélancolique et donne envie de rester savourer ce générique jusqu'au bout. Nul doute que j'écouterai ces deux derniers titres un bon moment. Bref, pour conclure j'ai absolument adoré ce film, qui n'utilise pas les codes de la comédie grossière ni ceux du mélodrame exagéré. Pour un premier film en tant que réalisatrice, Lorene Scafaria a tapé fort je trouve, parvenant à parler de la fin du monde avec douceru, légèreté et émotion. C'est tout ce que j'aime voir au cinéma.

La seule chose dérangeante sur ce film, dont j'ai la flemme d'écrire le titre complet, c'est le début, qui s'étire en longueur et qui parviendrait presque à nous faire douter de notre présence dans la salle du ciné.
Mais une fois que le film est lancé, ce n'est QUE du bonheur. Des passages comiques certes, mais surtout beaucoup, beaucoup d'émotions .... Le tout porté par une superbe B.O., présente à chaque instant. Evidemment, la reflexion est présente tout au long du film, l'identification aussi...
Enfin, et c'est le gros point positif : le duo d'acteurs : Steve Carell est parfait dans son rôle d'homme perdu, qui ne profite pas de la fin du monde pour faire n'importe quoi. Mais celle qui m'a le plus impressionée, c'est Keira Knightley .... Epoustouflante du début à la fin, elle livre dans ce film une prestation qui pour moi sera difficile à égaler, pour elle-même d'abord, mais également de manière générale. La performance d'un acteur/une actrice m'a rarement sauté aux yeux de manière si évidente pendant le film.
Jusqu'a ce que la fin du monde nous sépare, c'est un film excellent, trés réussi, incroyable, qui doit être vu...
Enfin, sans faire de spoiler, mention spéciale à la fin du film, dont évidemment tout le monde se demande si elle va être à la hauteur ... Ne vous inquiétez pas, elle l'est.

Jusqu'à ce que la fin du monde nous sépare : J'en suis encore tout retourné. Film excellent sur tout les point. Comédie dramatique plus dramatique que comique. Les petite pointes d'humour sont plus là pour faire passer le morceau. On commence d'entrée de jeu avec une intro qui a le mérite de nous plongé dans le vif du sujet immédiatement, on se retrouve dans un monde complétement barge où tout le monde deviens fou. Le scénario est très bien ficelé et le film est bien mis en scène, la présence de Steve Carell et Keira Knightley est un gros plus. Je vais peut être passer pour un romantique :) mais l'histoire d'amour est vraiment touchante. Histoire vraiment originale qui change un peu de ce qu'on peu voir habituellement sur le sujet. J'ai vraiment adoré et je le conseil vivement.