Derniers Avis : Gold - Page 7

Matthew McConaughey est passé de la liste des acteurs abonnés aux navets aux prétendants à Oscar, merci Hollywood d'avoir décelé derrière le bel Apollon, un comédien hors-paire. Aujourd'hui il nous prouve qu'il peut jouer l'acteur caméléon en changeant de physique pour les besoins de ses rôles, passant de la maigreur maladive dans Dallas Buyer Club à aujourd'hui ce Gold avec ce prospecteur de métaux ventripotent et repoussant. Sauf que la démarche est beaucoup moins authentique. J'ai absolument aucun attrait pour le cabotinage qu'il va user sans pitié pendant les deux heures de Gold. Concernant le film, encore une histoire Bigger Than Life exploité dans le même moule qu'à l'accoutumée et qui n'offre absolument rien de nouveau. Enfin si, de l'ennui. Une histoire de grand scandale, ce genre dont Hollywood raffole. Le sujet est traité de manière assez bancale, avec une entrée en lumière de scène épilogue pour l'explication de l'histoire à mi-parcours... Et puis ça m'a dérangé cette destruction de la flore indonésienne même si l'on est d'accord que l'intrigue se situe avant la prise de conscience écologique, je trouve aberrant de ne jamais y faire une allusion (les indonésiens aussi considérés de façon archaïque).. Tous les films que vous avez déjà vu sur ce type d'ascension fulgurante du bon samaritain (sans oublier la femme objet qui va avec) sera forcément mieux... Sans valeur, autant que la conclusion du Gold de ce Gold.

une bonne histoire qui est mal racontée. une omission dans le début qui est dévoilée le dernier 1/4 d heure transforme la narration du self made man en fait ivers financier.....sur la longueur Mcconaughley en fait trop

un bon thriller porté par un grand Matthew Mc Conaughey
qui interprète le héros de façon extraordinaire.
l'histoire est haletante et réserve bien des surprises.

De plus en plus fan de Matthew McConaughey. Il joue à la perfection. Il n'hésite pas, il donne tout à son personnage qui reste crédible en tant que chercheur d'or ruiné, alcoolique, amoureux de sa bimbo. A la fin on découvre une belle amitié avec Mike qui je dois l'avouer m'a plutôt surprise. Ce film est à voir pour passer un bon moment sans se poser trop de question.

L'histoire elle est etonnante avec ses differents rebondissements. Le film lui est plutôt quelconque et le personnage principal antipathique ce qui fait que l'on n'arrive pas a s'attacher et a se passionner.

Comme son titre l’indique, « Gold » traite de la recherche d’or et propose son lot d’ordures, d’or factice et de pépites !
Le scénario fouillé, est inspiré -de façon lointaine- de faits réels, les personnages hauts en couleurs ont été inventés de toutes pièces.
Cela nous permet d’apprécier une performance brillante comme un sous neuf de McConaughey qui campe un Kenny Wells bourru à souhait, peu engageant physiquement, alcoolique qui cherche sa place après la mort de son père et qui finit pourtant par être attachant malgré ses nombreux excès.
Il ne faut cependant pas éclipser la prestation d’Edgar Ramirez qui n’est vraiment pas en reste ! Le duo atypique et peu probable fonctionne à merveille. Les seconds rôles sont au diapason et piochent dans l’édifice.
Ce petit monde évolue dans une très bonne reconstitution des années 80, sobre et pas du tout tape à l’œil. Dommage que la mise en scène soit passe partout, hyper classique et pas très inspirée.
Il y avait de quoi faire des étincelles comme le Loup de Wall street mais la dynamite ressemble plus à un pétard mouillé dans une flaque de pluie en pleine jungle Indonésienne.
Ceci dit, mention bien pour les scènes filmées dans la jungle durant de véritables moussons qui renforcent le côté âpre de la recherche d’or.
Le film taille à coup de burins dans le capitalisme US débridé avec notamment la mise en bourse chaotique de sociétés par des gens avides et les conséquences que cela peut avoir.
En prime, les nombreux rebondissements et la fin en tiroirs non prévisibles se savourent même après le film qui laisse une question en suspens de fort belle manière.

Combien de fois a-t-on vu de ces récits on ne peut plus américains à base d'avidité, de cupidité, de soi disant réussite passant par l'enrichissement personnel ? Avec le sempiternel diptyque : je monte très haut avant de chuter très bas, sauf que ... Avec le toujours fallacieux prétexte d'être inspiré d'une histoire réelle, Gold redessine des contours narratifs tellement balisés que tout y est prévisible, du moins dans les grandes lignes, y compris la coquetterie finale, avec bien entendu une propension à compliquer l'intrigue à loisir, chemin faisant, et en s'ingéniant à inventer des péripéties plus ou moins grotesques, certaines divertissantes, d'autres non. Il vaut mieux par ailleurs passer très vite sur la façon dont est décrite l'Indonésie et ses habitants, avec un tel sentiment de supériorité impérialiste qu'elle fait froid dans le dos. Mais ce n'est pas le sujet, bien sûr. Stephen Gaghan, qui n'avait rien tourné depuis Syriana (2005), hormis un téléfilm, confirme qu'il est un scénariste retors, pas spécialement génial mais futé, et aussi un metteur en scène sans grande envergure, incapable de donner du souffle ou de l'émotion. Quant au cas McConnaughey, il peut facilement être réglé ici : autant l'acteur peut être prodigieux quand il est dirigé, autant dans Gold son cabotinage éhonté devient fatigant surtout confronté au jeu très dépouillé et subtil d'Edgar Ramirez. On rétorquera que c'est le personnage du premier nommé, flamboyant et pathétique, véritable enfiévré en or massif, qui requiert de l'outrance ! Ce n'est pas un argument recevable. Quoi qu'il en soit, Gold n'est pas tout à fait un film en toc, cependant, on ne saurait trop dire pourquoi. Il est légitime de lui accorder un sentiment de sympathie indulgente proche de la commisération, pour un ouvrage raté, en très grande partie.

"Gold" retrace le parcours de Kenny Wells, interprété par un Matthew McConnaughey métamorphosé (comme souvent), entrepreneur ayant fait fortune dans la recherche d'or après avoir connu la difficulté. Bref, il s'agit du portrait très favorable d'un self made man qui a gagné énormément d'argent. Un peu à l'image de "Le fondateur", qui racontait le talent du fondateur de Mac Donald avec le minimum de recul possible, le film de Stephen Gaghan se contente d'évoquer la réussite en éludant au maximum les défauts et méthodes relativement immondes employées par cet homme se révélant souvent beauf et peu attachant, porté sur l'alcool et très peu, visiblement, sur la culture.
Quid du traitement des pauvres hommes qui travaillent pour l'investisseur, de la protection de la forêt, du vent porté par la finance ... C'est donc un nouvel honneur gratuit offert à l'Amérique de Reagan (pour caricaturer). Comme si, finalement, les Etats-Unis, à travers certaines œuvres, montraient qu'un changement des mentalités avait été entamé quelques temps avant l'élection de Donald Trump. Avec la fierté de porter le monde capitaliste de manière assez décomplexée.
Refusant de choisir un angle précis, le réalisateur se retrouve par ailleurs à brosser un portrait qui se veut le plus complet possible mais par moments fourre-tout. Entendons par-là qu'il passe d'un élément à l'autre sans véritablement laisser le temps au spectateur de digérer les nouvelles informations, certaines paraissant tout de même très secondaires. Difficile d'être ressentir la moindre émotion dans ces conditions.
On se retrouve ainsi devant un long-métrage ayant, grosso modo, une construction assez identique du "Loup de Wall Street", la folie et les excès de Jordan Belfort, d'une manière générale le fun, en moins. Avec pas mal de platitude en plus. Constat qui agrémente un scénario assez prévisible qui plus est. Mais n'est pas Martin Scorsese qui veut, avec la somme de libertés que ce dernier s'était permis de prendre sur le récit réel de son trader afin obtenir une adaptation la plus cinégénique.

Dans les années 80, Kenneth Wells, fils d’un chercheur d’or maintenant décédé, en passe d’être ruiné, tente sa dernière chance. Il contacte un prospecteur connu en Indonésie, le convainc de s’associer à lui, certain qu’ils découvriront un filon d’or. Il entraîne tout son réseau d’amis sur le financement de cette recherche.

Très rapidement ils découvrent quelque chose et toute la machine boursière, financière se met en marche. Mais les choses ne se passent pas comme prévu.

Matthew Mac Conaughey est méconnaissable, toujours aussi doué pour se métamorphoser : avec une calvitie et un ventre gonflé à l’alcool, un caractère exhubérant. On peut être agacé, j’ai plutôt apprécié le numéro d’acteur.

Le film s’inspire d’une histoire qui avait défrayé la chronique, mêlant aventure de routards, critique acerbe du capitalisme aveugle, dans un style assez kitsch.

J’ai plutôt aimé, et ne me suis pas ennuyée, même si le résultat est assez singulier.

"Gold" de Stéphen Gaghan possède deux gros atouts, un acteur hors pair et un scénario aux rebondissements époustouflants !!!
Et oui quel phénomène ce Matthew Mc Conaughey, un vrai caméléon capable de se fondre dans n'importe quel univers, dans la peau de n'importe quel personnage et il le prouve encore ici avec peut-être une apparence qui déplaira mais dont la prestation est encore et décidément bluffante !
Et si on ajoute cette histoire incroyable de Kenny Wells, prospecteur d'or, inspirée de faits réels, où la destinée du héros suit une courbe digne d'une montagne russe en fonction de retournements de situations spectaculaires et passionnants, on reste saisi et impressionné, d'autant plus que ce côté déjanté de flambeur alcoolisé réserve pas mal de surprises dans la mesure où son rapport aux autres est pour le moins totalement en dehors des "bonnes convenances" !
Et autant dire que le duo qu'il forme avec son acolyte Mike Acosta interprété par Edgar Ramirez, bien plus classe et réservé, est jusqu'au bout assez étonnant dans sa différence et son fonctionnement...
Le film nous offre en plus quelques belles envolées en Indonésie avec des paysages grandioses et magnifiques.
Et en conclusion, on se dit que franchement l'idée de nous avoir mis en scène et sur pied cet énergumène farfelu est plutôt bien trouvé, et encore plus quand on connaîtra l'issue abracadabrante de cette relation !

On peut penser venir voir un film d'aventures - la recherche d'or -, mais c'est plutôt à une intrigue mettant en jeu des stratégies, paris et autres intérêts financiers qu'on assiste. Ces aspects haute finance sont bien entendu traités et présentés à la sauce américaine. Toujours un peu difficile pour le néophyte. On aime ou on n'aime pas. Visiblement, les spectateurs ne se pressent pas.

Pendant longtemps, très longtemps (et presque trop longtemps), j’ai cru avoir affaire à un film mal maîtrisé avec un sujet relativement survolé. Comme l’a justement souligné l’internaute cinéphile frblib3 dans ses lignes, il y a des moments où les séquences s’enchaînent mal tant le montage casse la dynamique du film. Et dans ces moments-là, on sent qu’il manque effectivement quelque chose. C’est une sensation très dérangeante lorsque le film se targue de s’inspirer de faits réels, avec un scénario qui fait penser de loin à "Blood diamond" pour ce qui est de la recherche du minerai, et à "Le loup de Wall Street" en ce qui concerne le personnage principal. "Gold" s’inspire en effet de la vraie affaire de la mine d’or de Bre-X Busang, ayant eu lieu en… 1989. Seulement ni la chronologie des faits spoiler: (la société est entrée en bourse avant même d’avoir la fameuse mine)
, ni l’espace-temps dans lequel se déroule cette histoire n’ont été respectés, de plus aucun nom n’a été conservé, une foule de détails ont également été transformés (montants, lieux…), et pour couronner le tout les faits ont même été déplacés à une date antérieure. Mais de la façon dont ce film a été amené, il est impossible pour quiconque ne connaissant pas l’itinéraire de cette entreprise de prospection de deviner les coups de théâtre en fin de film. Ils sont énormes ! Si inattendus que je préfère parler de coups de théâtre que de rebondissements ou de retournements de situation. Le terme est plus fort. Et si ces coups de théâtre sont inattendus, c’est justement parce que les scénaristes et le réalisateur n’ont pas respecté à la lettre le vrai déroulé des faits d’une part, et parce qu’il manque d’autre part des choses entre deux séquences qui du coup s’enchaînent mal. J’ignore si cette façon de procéder a été voulue ou non, mais si c’est le cas, c’est remarquable parce qu’on aurait sans doute davantage vu venir les surprises finales. Le fait est que la première partie ne m’a pas vraiment transporté. L’ascension d’un gars qui veut réaliser son rêve et devenir la fierté de papa (fusse-t-il mort ou vivant), c’est du déjà vu et typiquement américain, rendant cette première partie pas franchement intéressante. Les décors sont beaux, dépaysants, mais ne bénéficient pas d’un traitement visuel de très haute qualité. Après, ça venait peut-être du cinéma dans lequel je me suis rendu (salle 10 du cinéma Le Prado à Marseille), car j’ai trouvé l’image un peu fade, ne donnant pas aux paysages la beauté qu’ils sont censés dégager et qu'ils méritent. Dommage pour la photographie, pourtant d’un potentiel intéressant. En d’autres termes, je n’ai pas été émerveillé par les paysages. La seconde partie est en revanche plus relevée, notamment grâce aux coups de théâtre, sauvant ainsi le film d’une affligeante banalité. Pourtant les acteurs ne déméritent pas : Matthew McConaughey a fait tout ce qu’il faut pour en faire un personnage haut en couleurs de par son ambition. Il a été jusqu’à transformer son corps pour en faire un personnage ravagé par la dépravation, qu’elle soit d’ordre tabagique ou alcoolique. Pour ce faire, il a pris du poids, porté un faux crâne atteint de calvitie et des fausses dents. Il en fait un homme aux dents longues qui s’accroche à ses convictions qu’il avait en lui au plus profond de son être, des convictions renforcées par un rêve au point de les rendre irrésistibles. Doué d’un grand cœur, il en fait un personnage pas forcément sympathique. Edgar Ramirez est en revanche très charismatique, et c’est tout juste s’il ne vole pas la vedette à McConaughey en faisant de son personnage quelqu’un qui dégage une présence folle malgré ses mystères, simplement parce qu’il semble connaître son sujet. Quant à la fraîche et jolie Bryce Dallas Howard, elle amène un peu de charme et de raison dans ce milieu d’hommes qui n’est en fait rien d’autre qu’un milieu de requins comme le sont les mondes de la politique et de la finance. Par contre, la bande originale n’est pas toujours en phase avec les différents moments du film. J’adresserai cependant une mention spéciale au titre "Gold" servi par Iggy Pop, un titre qui fait une première apparition remarquée dans le film parce qu’il colle parfaitement à la séquence qu’il est venu porter, et que j’ai pris plaisir à réécouter lors du générique de fin.

Scenario très bien ficelé, McConaughey monstrueux avec sa fausse dent et son bidon, mise en scène fluide et dialogues efficaces ! les 2h du film passent très vite ! je conseille...

Un film détestable et typiquement américain. spoiler: Un acteur alcolique qui veut réussir son rêves en détruisant la nature et en exploitant de pauvres indonésiens mais le film s'attarde sur le fait qu'il se fait voler sa réussite, vraiment pitoyable
. Je suis pas difficile en film mais là c'est vraiment un point de vue malsain.

C’est une drôle d’histoire que celle de Gold. Une nouvelle illustration du rêve américain qui semble parfois se moquer de Donald Trump mais qui ne parait pas assez originale pour être vraiment captivante. On appréciera tout de même les nombreux rebondissements et le ton général du film assez amusant grâce au personnage haut en couleur incarné par un Matthew McConaughey qui n’a vraiment peur de rien pour un bon rôle. [lire la critique complète sur le site]