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    Calvary
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    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    516 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 novembre 2014
    Ce n'est pas à proprement parlé du cinéma. McDonagh se sert de ce moyen de communication pour dire tout ce qu'il a dans le coeur, sur Dieu, sur la religion et surtout sur les hommes. Son film est une suite d'allégories ayant pour révélateur un personnage central : le père James, ce prêtre victime expiatoire programmée sera le révélateur des âmes. On baigne en permanence dans la métaphysique avec plus de questions que de réponses. Le temps manque pour approfondir, les différents protagonistes passent trop vite. A peine a t on commencé à comprendre le sens de ce qui est dit qu'une autre séquence arrive. Il faudrait voir Calvary trois fois pour tout comprendre, non l'histoire qui est fort simple mais ce dont McDonagh veut nous convaincre. L'atmosphère irlandaise est bien rendue et l'idée du départ est à la fois intéressante et judicieuse : c'est vrai que l'ensemble des serviteurs de l'église catholique a fait preuve d'une indifférence coupable sur les actes de pédophilie. Cela valait un document intelligent. C'est fait avec Calvary. Il est évident que ce film va surprendre et faire sans doute des mécontents tant sur le cinéma montré que sur les dialogues complexes. Pour ma part je suis heureux qu'il existe et je le reverrai plus tard tant il me parait unique en son genre.
    septembergirl
    septembergirl

    563 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 août 2015
    Un drame qui, entre religion, famille, mort, pardon, brasse beaucoup de thèmes. Sur fond de paysages irlandais magnifiques, le film présente un scénario solide et une mise en scène sobre. Brendan Gleeson est remarquable et porte littéralement le film mais les seconds rôles sont également parfaitement au point. A la fois réaliste, sombre, poétique, et symbolique, "Calvary" est un joli film qui sort des sentiers battus !
    Flaw 70
    Flaw 70

    253 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 décembre 2014
    Parmi les réalisateurs britanniques, je dois dire que Martin McDonagh et son frère John Michael sont ceux en qui je porte beaucoup d'espoir et qui jusqu'à maintenant me donne envie de suivre leurs carrières avec attention. Martin m'avait fait forte impression avec son premier film, In Bruges, qui était fort réussi même si son deuxième film, Seven Psychopaths, était moins réussi et moins original tout en restant assez sympathique. Pour son frère John Michael ce fut le contraire, son premier film The Guard était sympathique mais pas transcendantal faute d'un rythme aléatoire et de quelques longueurs mais il confirme son talent avec ce deuxième film, celui qui est concerné par cette critique. Scénarisé par lui-même le film ne sera ni une critique de la religion ni une glorification de celle-ci, c'est avant tout l'étude du comportement humain et de la déliquescence d'une époque. Pour cela il brodera des personnages secondaires déviants mais cocasses qui iront des personnalités exécrables et irrécupérables, même si ses personnages ont tendance à tomber dans les stéréotypes, c'est voulu mais cela les empêche d'être plus que leurs fonctions même si c'est aussi voulu par la déshumanisation de la société dépeinte par le film, ça tend à rendre leurs interactions trop mécaniques et téléphonées. Mais néanmoins quelques uns de ses personnages sortent du lot, ceux dont une rédemption les attendent au bout du chemin, en ça on retiendra les rôles très touchants de la fille du prêtre, de la veuve, de l'homme riche et du vieil écrivain qui hérite des meilleurs scènes du film. Ces scènes sont moins dans l'ironie mais permettent de donner corps au film en s'attaquant à l'aspect tragique de l'histoire et en deviennent magnifiquement écrites et très touchantes. Pour le reste je dois avouer que j'ai adoré l'humour british qui s'en dégage, les répliques pince-sans-rire du prêtre sont savoureuses tout comme ses réflexions métaphysiques et existentialistes. D'ailleurs le personnage du prêtre est magnifique, clairement un des personnages les plus nobles que j'ai vu cette année au cinéma. Et j'ai beaucoup aimé que cette noblesse ne vienne pas de l'aspect religieux mais bien de ses fondements à lui, de ses choix et de sa morale car c'est avant tous un homme comme les autres, il à ses défauts mais il se bat pour ce qu'il estime être juste. Ensuite la construction même du film est intelligente créant un décalage avec notre monde car ici le film s'amuse à jouer avec les points de vue et la notion de réel, au début le prêtre nous parait normal dans une société déviante avant que le film engendre un retournement bien pensé lors d'une conversation anodine et innocente entre le prêtre et une jeune fille, ou il nous sort brusquement de notre cocon pour nous plonger le nez dans la boue. Alors qu'on croyait le prêtre être un érudit respecté et écouté par les autres, on se rend compte que c'est un homme dont on se moque en raison de sa foi et qu'il doit faire face aux mauvaises réputations des prêtres pédophiles qui pullulent en Irlande. De plus le film aborde ce sujet avec beaucoup de finesse sans tomber dans le pathos et la prise de conscience du prêtre de la société qui se détériore, ou ne les gens ne croient plus en rien, ne respectent plus rien et ne font que s'autodétruire, est juste et bien amené. Bon le film n'évite pas quelques défauts comme certaines scènes assez dispensable, voire même inutile ( la visite rendu à un tueur cannibale ) ou une confrontation finale qui n'est pas à la hauteur du reste mais par dessus ça le film évite la propagande religieuse, ce qui est un gros plus pour moi qui ne suis pas croyant, et permet d'avoir quelques fulgurances de réflexions métaphysiques grâce à des répliques très bien écrites et pensées ainsi que d'une conclusion poignante.Le casting est quasiment parfait même si certains acteurs ne s'extirpent pas de ce qu'ils font d'habitude comme Aidan Gillen qui nous joue la même partition que dans Game of Thrones. Sinon pour le reste c'est du sens faute avec une Kelly Reilly solaire et touchante et Brendan Gleeson dans le meilleur rôle de sa carrière. Il est absolument poignant dans son interprétation en émotions retenus et en finesse ou il arrive à faire passer un torrent d'émotions par la force de son regard. La réalisation enchaîne une BO très inspirée, une photographie sublime qui magnifie les plans sur les paysages superbes de l'Irlande tandis que la mise en scène très contemplative de John Michael McDonagh est d'une maîtrise et d'une efficacité imparable. Il ne cherche pas l’esbroufe et fait dans le classique mais cela rajoute de la force et de l'authenticité au récit, en plaçant sa caméra à hauteur de son personnage il parvient mieux à capter les émotions et les regards de son protagoniste. En conclusion Calvary est un très bon film qui est à la hauteur de son personnage principal, noble, drôle, touchant et charismatique. L'écriture est intelligente et fine, la mise en scène impeccable et le casting au top. John Michael détrône donc son frère dans mon estime en réalisant un vrai coup de maître et en offrant à Brendan Gleeson, acteur que j'apprécie beaucoup, le plus beau rôle de cinéma depuis pas mal de temps déjà, que ce dernier s'empresse de magnifier. Un très beau film !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 décembre 2014
    film excellent!
    C'est tres intéressant de suivre cette semaine du pretre, les gens qu'il rencontre et ecoute, les évènements qu'il doit gérer, son rapport à sa foie. Sans aucun clichés.
    btravis1
    btravis1

    98 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 décembre 2014
    Un peu moins bon que son film précédent 'the guard', Calvary reste un bon film mais dont l'histoire, moins aboutie, n'est qu'un prétexte à exposer une galerie de personnages et de réflexions sur fond de religion. Brendan Gleeson en tête est remarquable et les seconds rôles sont parfaitement bien choisis, même si le personnage de sa fille, assez fantomatique, ne sert pas trop le film. Et en plus, les paysages irlandais sont magnifiques !
    traversay1
    traversay1

    3 090 abonnés 4 623 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 novembre 2014
    "Dans ce monde, on parle bien plus de péché que de vertu." Le prêtre à la face rousse d'irlandais de Calvary se débat dans une humanité en perdition. Lui-même est seul, face à l'adversité, et il est douteux que la foi puisse sauver encore qui que ce soit, y compris lui-même. Le film commence dans un confessionnal : les mots sont directs, brutaux, crus et expriment une menace claire. L'homme de Dieu a une semaine devant lui, pas un jour de plus. Mais s'il débute comme un thriller, Calvary est tout autre chose, une réflexion sur la place de l'Eglise et de ceux qui la représentent dans un pays traumatisé par la révélation d'actes pédophiles qui certes remontent à un temps lointain mais qui ne méritent pas pour autant l'oubli. Pendant 7 jours, l'homme à la soutane va côtoyer une communauté pour laquelle il représente une relique du temps passé ou peu s'en faut. John Michael McDonagh, plus que remarqué avec son premier film, L'irlandais, réalise un film intense, profond, humain et terriblement sombre. L'humour y est pourtant omniprésent mais dans des tons noirs et caustiques qui contrastent avec la beauté des paysages côtiers irlandais, admirablement photographiés. Au côté de Brendan Gleeson, époustouflant, le personnage de Kelly Reilly, vulnérable et doux, impose la figure du sacrifice, de la douleur et du pardon mêlés. Calvary est une méditation pessimiste sur la condition humaine qui va bien au-delà de la religion. L'un des plus grands films de cette année, dans son effarante et lucide cruauté.
    Julien D
    Julien D

    1 101 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 décembre 2014
    Après le succès de son premier long-métrage, L’irlandais en 2011, John Michael McDonagh redonne un rôle à son acteur fétiche Brendan Gleeson, celui d’un prêtre d’une petite bourgade isolée qui, se sachant condamné, va chercher à faire, en une semaine, table rase de ses tourments. Le premier d’entre eux est bien évidemment celui de sa propre foi, évidemment secouée par cette sérieuse menace, puis ensuite les soucis de ses proches et ses paroissiens. L’arrivée de sa fille, en plein pendant cette période de bouleversement, est évidemment une coïncidence peu crédible, et la narration qui consiste à aller voir, l’un après l’autre, les personnages secondaires (tous particulièrement stéréotypés) est particulièrement redondante, mais l’écriture des dialogues est si réfléchie que toutes ces facilités scénaristiques en deviennent négligeables. A défaut d’une mise en scène audacieuse, le casting irréprochable, la bande originale lancinante et la beauté des décors sauvages tournés sur les côtes gaéliques donnent à beaucoup de scènes une qualité saisissante. Mais c’est avant tout l’évolution du personnage de ce Père James Lavelle, au fur à mesure de ses conversations, qu’elles soient d’une gravité bouleversante ou teinté d’un humour noir cynique, allant d’une volonté altruiste inébranlable à un fatalisme pesant qui va marquer la dernière partie de Calvary et en faire un drame psychologique particulièrement habile.
    Fritz L
    Fritz L

    162 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 décembre 2014
    Il est bien difficile d’être un curé de campagne, et ce n’est pas ce que le père James va endurer qui viendra contrarier cette affirmation. Car c’est un véritable calvaire qu’il va subir, tant intellectuel que physique. Il serait dommage de lever le voile sur une once du récit, car « Calvary » est un film qu’il faut prendre de manière brute, à l’image du suspens psychologique qui se met en place dès les premières minutes. Magnifiquement mis en image, habilement construit, l’approche des comportements et des processus d’une communauté qui semble comme suspendue dans l’attente d’un drame (tous les personnages sont inquiétants et potentiellement en danger) est implacable. Brendan Gleeson, joue le père James, il lui apporte toute l’innocence, la sagesse, la résignation et la beauté intérieure qui fait de lui bien plus qu’une victime, mais une sorte d’ange de la vie sacrifié par un monde perverti et individualiste où le pardon n’existe plus. Par son approche pessimiste (la fin ne fera que renforcer ce sentiment) et un cynisme dur (le film est souvent drôle), John Michael Mc Donagh nous interpelle et tente de réveiller en chacun de nous l’altruisme et notre sens de la responsabilité. Ce thriller psychologique étonnant et vivifiant ne laisse pas indifférent, il porte tous les stigmates d’une société en pertes de repères sociaux et moraux, individuels ou collectifs. Impressionnant !
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 142 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 décembre 2014
    En voilà un film bien atypique et bien trempé de caractère : ça fait plaisir à voir ! C’est suffisamment rare pour le signaler, « Calvary » est ce genre de long-métrage qui parvient à trouver un très bon équilibre entre l’atmosphère épurée d’un film contemplatif et la structure dynamique d’un récit artificialisé comme il faut. La réalisation est très propre, efficace et le casting remarquable de richesse et d’éclectisme (retrouver Isach de Bankolé et Aidan « Mayor Carcetti » Gillen autour de Brendan Gleeson et Kelly Reilly, c’est quand même la classe). Tout cela n’est pas tape à l’œil mais bougrement efficace. J’aurais même pu m’enflammer davantage pour cette étrange intrigue si… si seulement le propos allait dans une direction susceptible de m’intéresser… Ce n’est pas forcément le truc de la foi religieuse qui me dérange, mais juste le nihilisme un peu facile qui découle de l’intrigue. C’est dommage, parce qu’au fond il y a une jolie forme, de jolis personnages et des péripéties parfois savoureuses… mais pour finalement pas grand-chose. C’est dommage donc, même si bon, dans l’ensemble ça ne m’a pas empêché au final de passer un bon moment. A bon entendeur…
    tixou0
    tixou0

    630 abonnés 1 969 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 mars 2015
    "Agnus Dei, qui tollis peccata mundi, miserere mihi".... Voilà qui pourrait résumer ce "Calvary" gaélique. En figure christique, le père James (Brendan Gleeson). Très "atypique", cet homme de Dieu : entré tardivement dans les ordres, après un veuvage, il a une fille issue de ce mariage, Fiona (Kelly Reilly), jeune femme plutôt tourmentée, qui vit à Londres (mais vient le visiter, une bonne partie du film, spoiler: et le conclura - seule habilitée au pardon)
    . Il porte soutane, quand le clergé catholique y a renoncé pratiquement partout, y compris dans la (encore il y a peu) très croyante et traditionnelle Irlande. C'est un homme de bien, respecté par tous, mécréants inclus. Cet Agneau est provoqué lors d'une étrange confession par un pénitent animé par la haine et la révolte, qui est arrivé à la certitude que seul le sacrifice de l'oint du Seigneur pourra l'apaiser. Le prêtre a 8 jours pour essayer de trouver les moyens d'amender sa communauté, engluée dans la déchristianisation et la mondialisation de conquête, aux vrais airs de Sodome et Gomorrhe du 21e siècle, spoiler: observant avec abnégation les étapes de sa montée personnelle au Calvaire.
    Un film (le 2e pour John Michael McDonagh) au sujet et au ton inhabituels, porté par une remarquable distribution.
    Chris Art
    Chris Art

    71 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 novembre 2014
    (...) Pour les chrétiens, le calvaire est la crucifixion du Christ, la mort de ce Dieu fait homme, et venu nous libérer de nos péchés. Cette notion est essentielle à la compréhension de Calvary (...) Film sur la foi, sur l’isolement d’une petite ville irlandaise et avant tout, film sur la solitude des hommes d’églises (...) Regard désenchanté sur une société qui oublie « l’être » au profit de « l’avoir », cette œuvre laisse un goût amer, car même si l’on ne partage pas cette foi, on peut en partager les valeurs et constater, à travers cette galerie de personnages, que les valeurs humanistes disparaissent, faisant des hommes d’église les derniers gardiens d’une civilisation qui s’éteint au profit de l’homo consummeris (...)
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 10 décembre 2014
    Avec ce Calvary, on assiste à un vrai régal pour les yeux. Le travail du chef opérateur est à souligner, tant certains plans valent à eux seuls une place de cinéma. Avec ses dialogues bien écrits, et des touches d'humour aussi bien vues qu'inattendues, on pense passer un bon moment sur la longueur. Las, car bien vite le film enclenche un rythme lent, très contemplatif, qui pourra venir à bout des nerfs d'un certain public. Mais ces longueurs sont le prix à payer pour apprécier ce film, et notamment la grande performance de Brendon Gleeson. Un film exigeant.
    klap2fin
    klap2fin

    14 abonnés 376 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 mars 2015
    Mon Dieu, que de louanges pour un film sommes toutes très cérébral, tout en suggestions et très ennuyeux même s'il se réveille un peu au bout d'une petite heure afin de nous amener trop doucement, vers un dénouement assez quelconque. C'est très bien interprété, émaillé de quelques magnifiques paysages irlandais, mais hélas un film beaucoup trop soporifique à mon gout.
    virnoni
    virnoni

    93 abonnés 578 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 décembre 2014
    Déprimant! Si vous voulez vous associer à la pluie du moment et au froid de l'hiver, c'est un film pour vous! Je ne sais pas ce qu'ont les critiques (presse et spectateurs) en ce moment à s'extasier devant certains films ??! Je suis une fois de plus dubitative! Parlons des points positifs : Brendan Gleeson, que j'adore et que je suis venue voir spécialement enfin dans un 1er rôle. Il est juste époustouflant dans un rôle pourtant pas simple, un prêtre allant jusqu'au bout de "son appel" ou sa foi, bon comme il en existe plus face à des personnages particulièrement mauvais ou perdus. Chapeau! Les images sont aussi assez exceptionnelles : paysages, cadres, plage etc... La musique est complètement porteuse dans certaines scènes, magnifique. Le casting est bons, dans des rôles vraiment pas évident. Problème : l'histoire est juste trop "barrée" qu'elle en perd en crédibilité. Comment comprendre le sacrifice de ce prêtre (oui oui à ce stade, c'est un sacrifice!) de vivre dans ce coin paumé avec tous ces tarés qui n'en valent pas du tout le coup. Les dialogues, certes bien écrits, sont presque autant peu crédibles, surgissant à n'importe quel moment de la journée, rendant les personnages plus pathétiques et méchants, voire cruels et tarés, qu'attachants dans leur questionnement, doutes et mal-être. Insupportable même parfois. On assiste plus à une enfilade de scénettes, plus ou moins inspirées et donc crédibles, plus ou moins passionnantes (voire pas du tout, j'ai souvent piqué du nez à... 16h30! Ou alors j'ai déjà commencé l'hibernation de cet hiver!?), plus ou moins liées à l'ensemble ou pertinentes. J'ai trouvé le propos limite malsains mais ça, le réal l'a surement voulu. Tout le monde semble plutôt perdu (damnation), irrécupérable, bête et cruel. Surtout envers le seul personnage bon (à l'état pur) : ce prêtre qui se sent en devoir de porter tous ces névrosés vers le chemin de "je ne sais quoi" "pour "je ne sais où"?! Alors qu'on s'en moque assez au final. Le seul élément étant l'identité du (futur) assassin de ce prêtre. C'est long ici 1h45 pour le savoir! Pas vraiment de but, ni d'intérêt, ni de joie et rire n'en déplaise à bcp. Je n'ai pas ri du tout bien au contraire, c'est trop cynique - et pourtant j'adore l'humour noir normalement - je n'ai même pas souri, je n'ai "rien du tout" à vrai dire sauf presque dormi et eu froid dans le dos à certains moments tant le sujet en devient pervers. Pour certains, c'est ici que le film est original (par sa vision qui désappointe) mais en fait, personnellement, c'est tout ce que je n'aime pas dans l'originalité, qui n'en est pas mais qui se donne un style de... Pas d'épaisseur au final, une grosse critique à l'emporte pièce contre l'église, la foi et autres bassesses des humains (vile, cupides, mauvais, violeurs et assassins), même pas rachetés par Dieu ou à défaut par un vrai homme pieu qui sacrifiera sa vie au nom de cette même grâce d'esprit et bonté (divine?). Ridicule je vous dis! Voyez, c'est moi qui en devient cynique. Film à ne pas mettre devant tous les yeux...à vous de voir si vous êtes courageux. Moi je vous dirai "sauve qui peu ou sauvez votre âme et vos derniers grammes de bonne humeur pour tenir l'hiver"!! :-)
    Pauline_R
    Pauline_R

    172 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 novembre 2014
    Très déçue par ce film jouissant pourtant de bonnes critiques. Je l'ai surtout trouvé long avec un suspense étouffé par le rythme (trop) lent du film. Le personnage principal est certes touchant, très bien interprété, mais la mise en scène fait que je m'y suis peu attachée. A noter toutefois les sublimes paysages irlandais qui pour moi sauvent le film...
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