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    Calvary
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    85 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 10 décembre 2014
    Avec ce Calvary, on assiste à un vrai régal pour les yeux. Le travail du chef opérateur est à souligner, tant certains plans valent à eux seuls une place de cinéma. Avec ses dialogues bien écrits, et des touches d'humour aussi bien vues qu'inattendues, on pense passer un bon moment sur la longueur. Las, car bien vite le film enclenche un rythme lent, très contemplatif, qui pourra venir à bout des nerfs d'un certain public. Mais ces longueurs sont le prix à payer pour apprécier ce film, et notamment la grande performance de Brendon Gleeson. Un film exigeant.
    btravis1
    btravis1

    99 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 décembre 2014
    Un peu moins bon que son film précédent 'the guard', Calvary reste un bon film mais dont l'histoire, moins aboutie, n'est qu'un prétexte à exposer une galerie de personnages et de réflexions sur fond de religion. Brendan Gleeson en tête est remarquable et les seconds rôles sont parfaitement bien choisis, même si le personnage de sa fille, assez fantomatique, ne sert pas trop le film. Et en plus, les paysages irlandais sont magnifiques !
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 175 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 décembre 2014
    En voilà un film bien atypique et bien trempé de caractère : ça fait plaisir à voir ! C’est suffisamment rare pour le signaler, « Calvary » est ce genre de long-métrage qui parvient à trouver un très bon équilibre entre l’atmosphère épurée d’un film contemplatif et la structure dynamique d’un récit artificialisé comme il faut. La réalisation est très propre, efficace et le casting remarquable de richesse et d’éclectisme (retrouver Isach de Bankolé et Aidan « Mayor Carcetti » Gillen autour de Brendan Gleeson et Kelly Reilly, c’est quand même la classe). Tout cela n’est pas tape à l’œil mais bougrement efficace. J’aurais même pu m’enflammer davantage pour cette étrange intrigue si… si seulement le propos allait dans une direction susceptible de m’intéresser… Ce n’est pas forcément le truc de la foi religieuse qui me dérange, mais juste le nihilisme un peu facile qui découle de l’intrigue. C’est dommage, parce qu’au fond il y a une jolie forme, de jolis personnages et des péripéties parfois savoureuses… mais pour finalement pas grand-chose. C’est dommage donc, même si bon, dans l’ensemble ça ne m’a pas empêché au final de passer un bon moment. A bon entendeur…
    Julien D
    Julien D

    1 122 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 décembre 2014
    Après le succès de son premier long-métrage, L’irlandais en 2011, John Michael McDonagh redonne un rôle à son acteur fétiche Brendan Gleeson, celui d’un prêtre d’une petite bourgade isolée qui, se sachant condamné, va chercher à faire, en une semaine, table rase de ses tourments. Le premier d’entre eux est bien évidemment celui de sa propre foi, évidemment secouée par cette sérieuse menace, puis ensuite les soucis de ses proches et ses paroissiens. L’arrivée de sa fille, en plein pendant cette période de bouleversement, est évidemment une coïncidence peu crédible, et la narration qui consiste à aller voir, l’un après l’autre, les personnages secondaires (tous particulièrement stéréotypés) est particulièrement redondante, mais l’écriture des dialogues est si réfléchie que toutes ces facilités scénaristiques en deviennent négligeables. A défaut d’une mise en scène audacieuse, le casting irréprochable, la bande originale lancinante et la beauté des décors sauvages tournés sur les côtes gaéliques donnent à beaucoup de scènes une qualité saisissante. Mais c’est avant tout l’évolution du personnage de ce Père James Lavelle, au fur à mesure de ses conversations, qu’elles soient d’une gravité bouleversante ou teinté d’un humour noir cynique, allant d’une volonté altruiste inébranlable à un fatalisme pesant qui va marquer la dernière partie de Calvary et en faire un drame psychologique particulièrement habile.
    Louis G.
    Louis G.

    12 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 mai 2015
    Un scénario déroutant de réalisme et de symbolisme . En permanence plusieurs niveaux de lecture possibles au milieu d'un pâte humaine plus vraie que nature. Cet homme désireux de partager la paix se voit transpercer par la haine de toute part. Une très belle œuvre aussi sur l'Irlande contemporaine.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 4 décembre 2014
    Un film qui est dur, une bande de névrosés de quoi se poser des questions sur le ou les coupables... L'acteur principal joue vraiment très bien son rôle de Père
    Tout le monde ne pourra pas supporter ce film, mais je le conseille vivement malgré tout
    Flaw 70
    Flaw 70

    254 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 décembre 2014
    Parmi les réalisateurs britanniques, je dois dire que Martin McDonagh et son frère John Michael sont ceux en qui je porte beaucoup d'espoir et qui jusqu'à maintenant me donne envie de suivre leurs carrières avec attention. Martin m'avait fait forte impression avec son premier film, In Bruges, qui était fort réussi même si son deuxième film, Seven Psychopaths, était moins réussi et moins original tout en restant assez sympathique. Pour son frère John Michael ce fut le contraire, son premier film The Guard était sympathique mais pas transcendantal faute d'un rythme aléatoire et de quelques longueurs mais il confirme son talent avec ce deuxième film, celui qui est concerné par cette critique. Scénarisé par lui-même le film ne sera ni une critique de la religion ni une glorification de celle-ci, c'est avant tout l'étude du comportement humain et de la déliquescence d'une époque. Pour cela il brodera des personnages secondaires déviants mais cocasses qui iront des personnalités exécrables et irrécupérables, même si ses personnages ont tendance à tomber dans les stéréotypes, c'est voulu mais cela les empêche d'être plus que leurs fonctions même si c'est aussi voulu par la déshumanisation de la société dépeinte par le film, ça tend à rendre leurs interactions trop mécaniques et téléphonées. Mais néanmoins quelques uns de ses personnages sortent du lot, ceux dont une rédemption les attendent au bout du chemin, en ça on retiendra les rôles très touchants de la fille du prêtre, de la veuve, de l'homme riche et du vieil écrivain qui hérite des meilleurs scènes du film. Ces scènes sont moins dans l'ironie mais permettent de donner corps au film en s'attaquant à l'aspect tragique de l'histoire et en deviennent magnifiquement écrites et très touchantes. Pour le reste je dois avouer que j'ai adoré l'humour british qui s'en dégage, les répliques pince-sans-rire du prêtre sont savoureuses tout comme ses réflexions métaphysiques et existentialistes. D'ailleurs le personnage du prêtre est magnifique, clairement un des personnages les plus nobles que j'ai vu cette année au cinéma. Et j'ai beaucoup aimé que cette noblesse ne vienne pas de l'aspect religieux mais bien de ses fondements à lui, de ses choix et de sa morale car c'est avant tous un homme comme les autres, il à ses défauts mais il se bat pour ce qu'il estime être juste. Ensuite la construction même du film est intelligente créant un décalage avec notre monde car ici le film s'amuse à jouer avec les points de vue et la notion de réel, au début le prêtre nous parait normal dans une société déviante avant que le film engendre un retournement bien pensé lors d'une conversation anodine et innocente entre le prêtre et une jeune fille, ou il nous sort brusquement de notre cocon pour nous plonger le nez dans la boue. Alors qu'on croyait le prêtre être un érudit respecté et écouté par les autres, on se rend compte que c'est un homme dont on se moque en raison de sa foi et qu'il doit faire face aux mauvaises réputations des prêtres pédophiles qui pullulent en Irlande. De plus le film aborde ce sujet avec beaucoup de finesse sans tomber dans le pathos et la prise de conscience du prêtre de la société qui se détériore, ou ne les gens ne croient plus en rien, ne respectent plus rien et ne font que s'autodétruire, est juste et bien amené. Bon le film n'évite pas quelques défauts comme certaines scènes assez dispensable, voire même inutile ( la visite rendu à un tueur cannibale ) ou une confrontation finale qui n'est pas à la hauteur du reste mais par dessus ça le film évite la propagande religieuse, ce qui est un gros plus pour moi qui ne suis pas croyant, et permet d'avoir quelques fulgurances de réflexions métaphysiques grâce à des répliques très bien écrites et pensées ainsi que d'une conclusion poignante.Le casting est quasiment parfait même si certains acteurs ne s'extirpent pas de ce qu'ils font d'habitude comme Aidan Gillen qui nous joue la même partition que dans Game of Thrones. Sinon pour le reste c'est du sens faute avec une Kelly Reilly solaire et touchante et Brendan Gleeson dans le meilleur rôle de sa carrière. Il est absolument poignant dans son interprétation en émotions retenus et en finesse ou il arrive à faire passer un torrent d'émotions par la force de son regard. La réalisation enchaîne une BO très inspirée, une photographie sublime qui magnifie les plans sur les paysages superbes de l'Irlande tandis que la mise en scène très contemplative de John Michael McDonagh est d'une maîtrise et d'une efficacité imparable. Il ne cherche pas l’esbroufe et fait dans le classique mais cela rajoute de la force et de l'authenticité au récit, en plaçant sa caméra à hauteur de son personnage il parvient mieux à capter les émotions et les regards de son protagoniste. En conclusion Calvary est un très bon film qui est à la hauteur de son personnage principal, noble, drôle, touchant et charismatique. L'écriture est intelligente et fine, la mise en scène impeccable et le casting au top. John Michael détrône donc son frère dans mon estime en réalisant un vrai coup de maître et en offrant à Brendan Gleeson, acteur que j'apprécie beaucoup, le plus beau rôle de cinéma depuis pas mal de temps déjà, que ce dernier s'empresse de magnifier. Un très beau film !
    Loïck G.
    Loïck G.

    299 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 décembre 2014
    Un film magnifique, qui sous les aspects fugaces d’un thriller révèle toute la complexité des rapports humains, quand un fil vient à lâcher : l’annonce de votre mort prochaine. L’homme concerné n’a rien à se reprocher, mais les faits sont là, il a une semaine pour tout remettre sur le droit chemin. Ce n’est peut-être pas toujours très simple à suivre, mais je vous assure que la manière de filmer l’Irlande de MCDonagh vous donne des envies de vous y rendre, et de suivre l’intrigue au plus près des falaises et du vent. Avec des dialogues affûtés à l'humour noir et un casting irréprochable mené par Brendan Gleeson (« L’Irlandais ») et Kelly Reilly (« True Detective »)
    Pour en savoir plus
    Axbogonox
    Axbogonox

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 décembre 2014
    Derrière la grille d'un confessionnal, un inconnu dit au Père James qu'il le tuera dans une semaine et lui donne rendez-vous sur la plage. Interloqué, il continue malgré cette menace qui plane, à exercer son sacerdoce dans sa petite ville d'Irlande.
    Le film suit le prêtre dans ses périples, redressant avec plus ou moins d'adresse et relativement peu de succès le comportement ou l'idéal moral de ses concitoyens. Il a fort à faire car, pour la plupart, ceux-ci frustrés ou donnant ou subissant la violence, font montre d'un cynisme détaché....
    Jorik V
    Jorik V

    1 209 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 décembre 2014
    La scène pré-générique semble annoncer la couleur avec comme accroche : « La première fois que j’ai goûté au sperme j’avais sept ans ». S’ensuit un très beau générique avec de magnifiques plans de l’Irlande sur une somptueuse musique instrumentale. Un début prometteur que ne viendront confirmer que les dernières scènes, d’une dramaturgie puissante et évocatrice. Entre deux c’est beaucoup plus mitigé… En effet, la semaine de ce prêtre à qui l’on annonce à confesse qu’il va être assassiné sous sept jours est moyennement convaincante. On suit les entretiens de l’homme d’Eglise avec un échantillon de ses ouailles représentant chacun une attitude particulière vis-à-vis de la foi et de la religion. Mais les ruptures de tons entre ces vignettes sont mal négociées et ça ne prend que très rarement. On passe de l’humour très noir à l’émotion en faisant un petit détour par le thriller sans que cela donne un ensemble très cohérent. Parfois même, une continuité de la musique du générique, belle mais très dramatique, enrobe une scène à priori sarcastique. C’est troublant et osé mais peu probant ! La charge contre le catholicisme est lourde mais courageuse tandis qu’on l’on se moque totalement de qui se révèlera être le futur meurtrier. Brendan Gleeson est impérial et tire ce film étrange vers le haut mais on est à la limite de l’ennui et on se demande parfois où le réalisateur a voulu en venir avec son « Calvary » beaucoup trop verbeux.
    Xavier N.
    Xavier N.

    2 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 décembre 2014
    C'est un bon film, rempli de réflexions qui font souvent mouche sur la vie, la mort, la religion, la famille, le pardon, les vertus et les péchés humains, bref, il brasse énormément de thèmes. On a droit à une galerie de personnages bien dessinés (mentions spéciales au type riche mais blasé de tout et à la fille du prêtre interprétée par Kelly Reilly), sur fond de paysages irlandais évocateurs et d'une musique juste. Le scénario est solide, la mise en scène sobre, à l'image de Brendon Gleeson. La tonalité ambiante est sombre sans être misérabiliste.

    Si vous pouvez le voir, n'hésitez pas!
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 1 décembre 2014
    Univers décalé et humour noir sont les maîtres mots de John Michael McDonagh, qui nous avait déjà régalés avec L’Irlandais, une comédie grinçante aussi corsée qu’une bonne Guinness sur un duo de flics improbable et explosif.

    Pour son deuxième long métrage, le cinéaste a souhaité pousser la noirceur à son extrême, dépeignant des personnages narquois, désabusés et irrécupérables avec un cynisme glaçant.

    Calvary est une histoire de pardon aussi pittoresque que déroutante, à la tonalité désespérée, qui se distingue par une photographie sublime et un casting parfait. Le merveilleux Brendan Gleeson (Bons baisers de Bruge, L’Irlandais...) y déploie tout son talent dans le rôle du prêtre « condamné », en lutte contre ses propres démons et se dépatouillant comme il peut au milieu de ses « brebis galeuses ». Un personnage attachant et émouvant qui vient contrebalancer le pessimisme ambiant du film, dont la violence de certaines scènes aurait pu être évitée...
    JKDZ29
    JKDZ29

    8 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 décembre 2014
    Le père James œuvre tranquillement dans sa petite paroisse dans la campagne irlandaise. Lors d'une confession bien singulière, il va écouter l'histoire d'un inconnu, traumatisé par des sévices sexuels perpétrés par un prêtre lors de sa jeunesse. Cet inconnu, écorché vif, va promettre au père James qu'il va le tuer d'ici une semaine, en exemple de représailles vis-à-vis d'un monde ecclésiastique sali par des affaires de viol. Évidemment, le choix du père James n'est pas anodin, car il est totalement innocent, et l'assassinat d'un prêtre innocent serait à l'origine d'un véritable choc dans la société.

    L'histoire nous fait donc suivre les enquêtes du père James, qui va aller à la rencontre des différents membres de sa paroisse afin d'y déceler des traits de caractère, des éléments passés ou des réactions pouvant permettre de faire un lien avec cet inconnu. Cette enquête nous envoie à la découverte d'un tableau riche en couleurs, avec des personnages variés : la femme battue et adultère, le jeune désabusé qui ne sait quoi faire de sa vie, le vieil homme lassé, le riche esseulé ne sachant que faire de son argent... Les profils sont divers, et le père James découvre ainsi toute une société relativement hostile, où il redécouvre son rôle de guide vers le droit chemin.

    Ce film s'appuie directement sur la réputation du clergé et des divers scandales de pédophilie qui l'ont secoué. Le père James est l'incarnation d'un système devenu la cible de critiques, rétrograde, et où la piété n'est plus qu'une excuse pour s'absoudre des péchés de la vie quotidienne. La société est devenue hostile à la religion, autrefois source de dogmes voués à mener sur le droit chemin, et devenue prétexte à des dérives provoquées par ces mêmes dogmes. Brendan Gleeson endosse parfaitement le rôle de ce prêtre à la vie quelque peu triste, mais sans reproches, dans une petite ville où sa réputation n'est pas au beau fixe, chose dont il n'avait pas conscience avant cette fameuse confession. Une histoire intéressante, avec de magnifiques paysages et une belle palette de personnages.
    Fritz L
    Fritz L

    163 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 décembre 2014
    Il est bien difficile d’être un curé de campagne, et ce n’est pas ce que le père James va endurer qui viendra contrarier cette affirmation. Car c’est un véritable calvaire qu’il va subir, tant intellectuel que physique. Il serait dommage de lever le voile sur une once du récit, car « Calvary » est un film qu’il faut prendre de manière brute, à l’image du suspens psychologique qui se met en place dès les premières minutes. Magnifiquement mis en image, habilement construit, l’approche des comportements et des processus d’une communauté qui semble comme suspendue dans l’attente d’un drame (tous les personnages sont inquiétants et potentiellement en danger) est implacable. Brendan Gleeson, joue le père James, il lui apporte toute l’innocence, la sagesse, la résignation et la beauté intérieure qui fait de lui bien plus qu’une victime, mais une sorte d’ange de la vie sacrifié par un monde perverti et individualiste où le pardon n’existe plus. Par son approche pessimiste (la fin ne fera que renforcer ce sentiment) et un cynisme dur (le film est souvent drôle), John Michael Mc Donagh nous interpelle et tente de réveiller en chacun de nous l’altruisme et notre sens de la responsabilité. Ce thriller psychologique étonnant et vivifiant ne laisse pas indifférent, il porte tous les stigmates d’une société en pertes de repères sociaux et moraux, individuels ou collectifs. Impressionnant !
    ffred
    ffred

    1 524 abonnés 3 972 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 décembre 2014
    Brendan Gleeson nous avait procuré un certain plaisir jubilatoire dans L'irlandais, le premier film de John Michael McDonagh. Les deux remettent le couvert ensemble pour ce Calvary, forcément très différent. Un autre aspect de l'Irlande pour un personnage moins haut en couleur mais tout aussi attachant. D'entrée, le crime est annoncé en confession au prêtre/victime. D'entrée, le suspens et la tension s'installent donc pour ne plus nous quitter et aller crescendo jusqu'à un dénouement terrible. D'entrée, les personnages, très bien dessinés, sont presque tous immédiatement suspects. La mise en scène est superbe, le scénario, sur un sujet d'actualité délicat, aussi. Deux ou trois longueurs, ça et là, ne gâchent rien à l'affaire. L'ambiance est tendue et suffocante malgré quelques scènes cocasses. La photo et les images sont splendides. Une fois de plus la direction d'acteur de McDonagh est parfaite. Brendan Gleeson est de nouveau grandiose. Le reste du casting, très hétéroclite (Kelly Reilly, Chris O'Dowd, Isaac de Bankole, Marie-Josée Croze, Emmet Walsh...), est tout aussi remarquable. Calvary s'avère donc être un film aussi prenant qu'amer et touchant. Une belle réussite pour une très belle surprise.
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