Avis : A l'aveugle - Page 4

Comment rater un polar à la française réalisé par un metteur en scène de retour de Hollywood ? Prendre Lambert Wilson, le laisser cabotiner et se ridiculiser avec un côté pseudo inquiétant; écrire un rôle de flic archi-stéréotypé (blasé, divorcé, déprimé etc); tenter de mettre en image une intrigue pépère et sans relief où le spectateur anticipe les "rebondissements" un quart d'heure avant les personnages mais faire passer tout ça pour du grand suspense. Enfin, donner un côté dark à la "Se7en" histoire que ce soit classe. Ratage total dans tous les domaines.

Un pitch super intelligent pour une histoire au départ pasionnante dans ce face à face entre deux acteurs au talent sans consteste. Le départ du tueur en série "différent" laissait présager un duel prenant sur fond d'enquête tendue. Malheureusement, la force du film devient sa faiblesse lorsque le but de ce tueur nous est révélé. Nous ne sommes plus dans la psychologie pure mais dans un tout autre sujet moins passionnant... Dommage.

un petit polar normal sans plus ni moins, se laisse voir quand même.c'est bel et bien jacques gamblin que j'ai trouvé le plus convainquant dans son jeu de flic un peu perdu et nerveux.en effet, il tient le rôle le plus important au film qui donne un plus et sauve le film par contre lambert wilson (l'aveugle) l'ai trouvé sans plus, pourtant il joue un bon rôle.voilà je mets 3 étoiles graçe à la bonne performance de jacques gamblin.

A L'Aveugle c'est l'opposition totale, physique et cérébrale, entre deux hommes bien déchirés par la vie. Ils s'affrontent sur fond de meurtres en série. Comme jouent le chat avec la souris.
ils se tirent dans les pattes autant qu'ils se sourient...
Ce face à face va les opposer autant que les rapprocher...
L'intrigue plus ou moins savoureuse (peut être moins que plus tout de même bien il faut bien l'avouer) n'est que le fil rouge autour duquel ces 2 être tourmentés (mais particulièrement pointus, expérimentés, aguerris dans leurs métiers) vont tenter de se débarrasser de leurs vieux démons... à qui mieux mieux...
A la vie à la mort... Et comme l'autre excellent thriller du moment (Le Territoire des loups!) jusqu'à la dernière seconde comme au point final il est bien difficile de savoir qui est "le gagnant"!!!

Un film qui manque grandement d'ambition et un peu trop cousu de fil blanc, quand on n'a pas des rebondissements qui tombent comme un cheveu au milieu de la soupe.

Même les acteurs semblent jouer à l'économie.

Pas "mauvais", mais fait plus téléfilm à regarder un samedi soir quand il y a rien d'autre.

Un film qui se s'essaye au scenario de complot à l'américaine. Problème, rien ne marche et rien n'est bien ficelé. Les personnages sont tous policés comme il faut avec des textes de théâtre. En parfaite contradiction avec l'univers sombre du film. La scène d'ouverture n'est qu'une publicité Ford qui n'apporte rien. C'est en fin de compte plat, une variation de 36 inutile et raté. Très bon publique c'est la première fois que je suis négatif à ce point. Je juge le film surtout vis à vis de ses prétentions qui sont ici ratées.

Un thriller vraiment excellent qui tient le spectateurs en haleine du début a la fin . Grand coup de chapeau a Lambert Wilson qui est extraordinaire dans son rôle et qui , pour une fois, n'a pas son air très " britsh ".Un bon film avec un excellent comédien.Un film que je recommande et qu'il faut aller voir .

Ca démarrait pourtant de facon prometteuse en forme de thriller categorie serial killer. Si connaitre l'identite de l'assassin n'est pas l'enjeu du film (on le sait dès qu'il apparait), tout reposait sur l'affrontement psychologique entre Jacques Gamblin (très très bon) et Lambert Wilson (un peu en dessous). Et puis patatra, la deuxième partie sombre dans le film d’espionnage tellement tiré par les cheveux avec des ficelles grosses comme des cables d'amarrage et un irréalisme total que j'ai décroché et que le talent des acteurs (j'ai oublié les très bons seconds rôles) ne suffit pas à sauver quoi que ce soit.... note finale 2.5 / 5

Xavier Palud qui a traversé l’océan pour réaliser le pathétique et inutile remake de The Eye et qui avait pourtant emboité le pas avec l’intéressant Ils, revient ici seul pour un thriller. A l’aveugle est une production tout droit sorti de l’écurie EuropaCorp mais est également le premier film à sortir sous le giron de de Weareproducteurs.com. La campagne d’affichage avait l’air pourtant très alléchante avec un face à face entre Gamblin et Wilson, de la même manière que celle de Heat. De plus, la bande annonce laissait présager un thriller noir et assez musclé. Sauf qu’au final, on est bien déçu du résultat, la campagne promotionnelle a donc été bien faite que bons nombres de spectateur sont tombés dans le panneau. On est bien déçus car les sérieux atouts de départ ne sont ici que pour vous attirer vers les salles mais ne sont pas visibles durant le film. A l’aveugle est donc très loin d’un film comme Heat ne serait-ce que dans la réalisation mais aussi dans le scénario assez navrant. Xavier Palud nous fait même douter de ces talents lui qui nous avait bien surpris par sa première réalisation signe ici un film se second zone sans intérêt et qui souffre douloureusement d’enjeux dramatiques inexistants. Par moment, on a l’impression de retrouver de façon négative l’ambiance d’un film d’Olivier Marchal qui semble ici être une tentative de copie de la part du réalisateur, notamment dans le personnage de Gamblin, vieux flic assez névrosé. Il est clair qu’on est très loin de retrouver une ambiance à la Olivier Marchal, on se rapprocherait plus d’un épisode à la Julie Lescaut, réalisation aussi peu travailler, direction d’acteur assez bas et inexistant, intrigue plus que téléphoné qui n’aurait peut-être pas mérité d’être montré au cinéma, les situations sont assez navrantes et surréalistes. Pourtant le film commençait bien, avec un crime au graphisme impeccable et assez cru, le tout aidé par un film au comportement suicidaire dont on ne comprendra pas tout, mais très vite le film tombe dans le niveau du scénario, n’arrive pas à maintenir un cap intéressant. Le film continue sans le moindre intérêt, le moindre rebondissement dramatique et sans la moindre tension. Le personnage de Jacques Gamblin est ici mis en avant pour essayer d’y dégager une émotion mais à sa décharge, les seconds-rôles sont justes grotesques et ne font que tapisserie. Le problème est donc de même pour Lambert Wilson qui est très vite annoncé comme le tueur, aucun suspens n’est ménagé. Le tueur est très vite désigné dès qu’il entre dans le bureau du flic pour donner sa déposition, le tout aidé par une musique au cas-où le spectateur n’aurait pas compris. Ainsi le duel entre le méchant et le flic ne donne pas lieu comme on n’a pu le voir dans d’autres films un thriller palpitant, bien que la figure reste classique et devient encore plus mauvais quand de bons acteurs comme Wilson se retrouve durant tout le film en roue libre, qui pour le coup en fait des tonnes, il ne manque que le rire méchant et on se croirait dans un film Disney. A l’aveugle n’a donc au final rien de bon, dommage car quand on sait que au scénario on retrouve Eric Besnard qui était pourtant à l’origine du scénario du Convoyeur, on s’attendait à mieux. Peut-être s’est-il dit qu’il pouvait tout tenter. On reconnait volontiers une tentative de la part des auteurs de remplacer les nazis par les talibans pour essayer de relancer une intrigue, dommage qu’on parte très vite dans le hors sujet. A l’aveugle est donc un film très parfaitement exécuté sur le plan professionnel sans toutefois révolutionner quoique ce soit mais ayant un lourd handicap : le scénario, nourri de dialogue imbécile, de clichés, caricatures : le fils homo dont son copain est journaliste. On atteint même le ridicule à la fin avec un affrontement en mode western avec une morale engagée : vendre des armes aux ennemis n’est pas bien. Au final ce film est à oublier et préféré le court-métrage L’accordeur dont A l’aveugle reprend quelques éléments.

Cela débute comme un thriller pas trop mal écrit (étonnant pour une production Besson), avec atmosphère poisseuse correctement rendue et un personnage de flic chargé (l'éternel drame intime) mais séduisant. Hélas, le naturel revient au galop, et si on a vu pire dans le genre, le résultat n'en est pas moins très mineur. Intrigant pourtant dans le premier tiers cet affrontement entre deux hommes intelligents qui n'ont plus rien à perdre, d'autant que si Lambert Wilson a déjà été plus convaincant, Jacques Gamblin est lui très très bon. Seulement, alors que le scénario avait déjà du plomb dans l'aile, voilà que les gars d'EuropaCorp décide d'y intégrer une affligeante histoire de terrorisme, de soldats d'élites et de trafics d'armes, idée désastreuse qui fait tomber l'oeuvre dans le ridicule total. Dommage, « A l'aveugle » avait au départ ce petit charme caractérisant certains giallos de Dario Argento, mais la lourdeur et le racolage auront finalement eu raison de ces louables intentions. Dispensable.

Si le concept de projet participatif me semblait être un bon prétexte pour les studios de Luc Besson nous sortent un nouveau long-métrage bancal, j’admet avoir été plutôt agréablement surpris par la qualité esthétique de ce polar. Sa réussite vient en effet surtout du travail de mise en scène qui permet de lui donner un rythme continu qui le différencie des stéréotypes du genre qui en font des intrigues lentes parsemées de coups d’adrénaline. J’apprécie tout particulièrement le son monocorde qui permet de maintenir une intensité égale quelque que soit la violence de l’image ainsi que le montage qui donne à l'ensemble une fluidité aisément perceptible. L'ambiance pesante du film vient avant tout des jeux de lumières très sombres qui prouvent que son réalisateur n'a jusque là travailler que dans le domaine du film d’horreur. L’autre aspect positif de ce thriller est son casting puisque l’on retrouve Jacques Gamblin dans un rôle inattendu mais surtout Lambert Wilson qui a parfaitement acquis la gestuelle propre aux non-voyants. Malheureusement, leur rencontre n’est pas le choc psychologique espéré, les personnages secondaires sont tout simplement risible mais surtout le scénario se base sur une théorie du complot militaire sans la moindre originalité. Bref,on peut apprécier les efforts faits pour rendre agréable ce postulat sans envergure mais le résultat reste oubliable.

C'est un polar très formaté que propose Xavier Palud le fils à son père qui comme Alexandre Aja (fils d'Alexandre Arcady) est une adepte du film de genre. C'est l'affrontement musclé entre Jacques Gamblin et Lambert Wilson qui constitue tout l'intérêt du film ainsi que la prestation de Wilson en tueur aveugle. Tous les canons du genre sont respectés et le personnage du commandant Lassalle est tout à fait dans la lignée de ces flic solitaires frappés par un drame familial dont ils sont le plus souvent responsables. De ce point de vue on frôle presque la caricature et il faut tout le talent de Gamblin pour garder le cap de la crédibilité. Lambert Wilson quant à lui dans un registre moins conventionnel pour lui semble prendre un plaisir à camper cet ex militaire imprégné de son devoir. Le pari de Palud est de faire basculer son film d'un sous genre à un autre pour désorienter son spectateur. L'entreprise est presque réussie même on a du mal à adhérer à la théorie de cet aveugle qui fait la nique à tous les voyants. Xavier Palud qui avait montré beaucoup d'originalité pour son premier long métrage ("Ils" 2006) devra se renouveler la prochaine fois pour ne pas enfiler les bottes d'un simple tâcheron.

Déception totale. Le scénario attendu, mou et sans finesses laisse de marbre et n’évite aucun cliché en multipliant les invraisemblances. La réalisation ne m’a pas convaincue non plus. Le seul point fort, la photographie de Michel Amathieu. Aussitôt vu et déjà oublié. Vu le sujet traité, je m’attendais à des effets palpitants, crédibles et surtout traités avec plus de finesse. Dommage pour le temps perdu et les acteurs qui rament pour donner un minimum de crédibilité à leur rôle. http://cinealain.over-blog.com/article-a-l-aveugle-a-finir-liens-sur-2012-99241861.html

Bonne grosse daube de qui? Mais oui, c'est bien sûr mes amis d'Europa Corp qui semblent recruter des collégiens de 6eme à l'écriture du scénario... Jamais un studio n'avait à ce point collectionné les navets, les clichés grotesques et les errances scénaristiques. Gamblin et L.Wilson font tâche dans cette production digne d'un spectacle de fin d'école.

prenez toutes les plus grosses ficelles du genre, rajoutez un chien et un aveugle et vous obtenez ce film! Rien ne tient debout, c'est incroyable de produire ce genre de navet! Gamblin ou la caricature du flic désagréable au lourd passé à fond dans le boulot qui devine tout on ne sait comment, Lambert Wilson n'est pas mieux dans son rôle mis à part le fait d'être aveugle et un dénouement qui se devine en moins de dix minutes.... Tout ça fait beaucoup de défaut pour un seul film, félicitations pour cette performance! Pas la peine d'en dire plus, mettez vous les dix premières minutes et vous aurez compris!