Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
islander29
773 abonnés
2 282 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 15 mars 2013
Voila un film dont le rythme nécessitait la lenteur, comme souvent en matière d'art profond.....Il y a plusieurs facettes à ce film et sont toutes pour la plupart intéressante.... D'abord il y a un rapport entre un artiste sculpteur et son modèle...... Le choix de la sensuelle Aida Folch est irréfutable....Elle a tout de la muse fraiche et jeune nécessaire à l'artiste , son rire plein de jeunesse et de fraicheur scande le film avec une sorte d'envoutement, à regret trop rare....De plus il faut reconnaitre que son corps inspire la sensualité du sculpteur....En début de film il y a une scène où Jean Rochefort tâte ses épaules avec un mélange presque provoquant entre l'art et la sexualité....Très bel instant.... Ensuite le film ne néglige pas de parler de la création artistique et avec légèreté, Jean Rochefort analyse sa passion de la sculpture à deux ou trois reprises (un peu comme dans le film Renoir).... Et puis il y a la relation inévitable entre l'artiste et son modèle, à peine perceptible, sauf dans un moment dramatique en toute fin de film..... A noter que le noir et blanc est très beau (et sans doute bienvenu dans la mise en scène).....Une mise en scène sobre et délicate comme les personnages qu'elle présente...... J'avais lu quelques critiques négatives et au fond elles me semblent maintenant injustifiées, voire hâtives, voila du cinéma intelligent et qui demande à se laisser savourer surtout avec les yeux.......
Un film interessant sur le rapport entre soi et le monde , ici entre la beaute que l on voit crue et celle que l on crée. Sa lenteur sied a son esthetisme. enrichissant .
Je ne me suis pas ennuyé une seule seconde. Je me suis laissé entrainer dans ce beau film de Trueba et j'ai regardé avec un immense plaisir le retour de notre Rochefort national. Aida Folch y est remarquable.
Jean Rochefort n'aurait pas pu choisir de meilleur film pour arrêter sa carrière (s'il l'arrête). Fernando Trueba signe un film d'une grande beauté avec des acteurs incroyables.
Film très plaisant à voir (3,5) mais sans comparaison avec Renoir (5). Admirable esthétique du noir et blanc avec son tempo détendu (4). Magnifique interprétation de J. Rochefort dans ce rôle atypique (4,5) où il tire l'optimum d'un scénario (2,5) peu consistant, chargé de stéréotypes, aux personnages et situations sans caractère . La chute finale est incongrue (1).
Le thème de l’artiste et son modèle n’est pas nouveau et a déjà été abordé avec talent dans le récent Renoir. Pourtant Fernando Trueba fait preuve d’originalité avec un superbe noir et blanc qui renforce la sensualité des scènes de pose. Il réussit aussi à communiquer le trouble naissant du vieux sculpteur face l’irruption de sa nouvelle muse qui personnifie l’apothéose de sa quête artistique autant que le crépuscule de sa vie. Si Jean Rochefort est plutôt convaincant malgré quelques cabotinages où il s’écoute jouer, la vraie surprise est la révélation de la jeune Aida Folch, superbe de naturel et de présence physique. Elle remplit l’espace et prend la lumière de façon admirable. Le scénario bien écrit aurait gagné à se passer de quelques scènes inutiles comme celle du passage de l’officier allemand amateur d’art ou la promenade champêtre du curé et ses écoliers.
Quitte à abandonner le cinéma – ce qui en soi le regarde – on aurait préféré que le comédien breton et octogénaire Jean Rochefort s’arrêtât sur un film plus glorieux et mieux inspiré que le fade et plutôt ennuyeux L’Artiste et son modèle du madrilène Fernando Trueba (qui nous avait pourtant enchantés avec Chico et Rita en 2011). Située en 1943 en zone libre, l’action du film – même si le terme semble fort inadéquat ici – met en scène un vieux et célèbre sculpteur au crépuscule de son existence, entièrement concentré sur son art. Indifférent et étranger aux événements qui bouleversent le monde, il voit dans l’arrivée d’une jeune ibérique échappée d’un camp de réfugiés l’occasion idéale pour renouer avec l’inspiration. Recueillie par le sculpteur et sa femme, qui fut sa plus grande muse à présent vieillissante, la jeune fille accepte de poser nue et de subir les sautes d’humeur de l’artiste.
Ça aurait pu être un beau film sur la puissance et la nécessité de l’art, particulièrement en période de troubles, sur la vieillesse et la résurgence soudaine et inattendue du désir (de créer comme de plaire). Hélas L’Artiste et son modèle assomme par son académisme, son esthétique artificielle – le recours systématique au noir et blanc est-il en train de devenir une (mauvaise) habitude de l’autre côté des Pyrénées, après le conte de Pablo Berger ? Le film est tellement silencieux, monotone et lent qu’il plonge durablement le spectateur dans une léthargie qui ne le laissera qu’à l’arrivée d’un jeune clandestin. Jean Rochefort est un beau vieillard, digne et élégant, pas toujours loin d’incarner l’image du cabot vieux beau qu’on aurait aimé ne jamais lui voir représenter. On a trop d’affection pour cet homme fin, mélancolique et plein d’humour pour lui en vouloir de s’être commis dans cette œuvrette très peu charmante, beaucoup insignifiante et jamais naturelle. La résolution inutilement dramatique n’arrange rien à une affaire qui passe nettement à côté de son sujet : à la fois incapable de nous faire pénétrer dans l’âme tourmentée d’un artiste en panne d’inspiration et tellement détachée de l’Histoire que cela en devient gênant et problématique. Alors Monsieur Rochefort, il va bien falloir reprendre le chemin des studios, histoire de ne pas conclure sur une participation à un opus médiocre et oubliable.
Je me suis laissé tenter par le film et je n'ai vraiment pas été déçu ! Ce film est très émouvant et poétique. jean Rochefort est comme d'habitude impeccable. Aida Folch est une vraie révélation !
Ce film est une merveille. Non seulement la photographie est splendide (noir et blanc sensuel et poétique) mais les acteurs sont incroyables. Jean Rochefort est incroyable !
Ce film n'est pas d'un grand intérêt . On s'ennuie même si Jean Rochefort tente de sauver les meubles . Pourquoi le noir et blanc plutôt que la couleur. La scène ou le curé emmène les petits dans les bois est ridicule . La scène avec le soldat allemand : pas d'intérêt.
un film sur l'art les raports entre artistes et modèles raports qui peuvent étre ambigus par moments Jean Rochefort est magistral la jeune actrice contrairement a certaines n'est pas la que pour sa plastique (elle a un role trés travaillé) pas un chefs doeuvre pas un film qui se laisse regarder
On aimerait revoir le chef d'œuvre magistral de Pialat ou le dernier Renoir. On en est loin. C'est un film rempli de stéréotypes sur l'artiste et sa modèle. Rochefort sauve la mise.
Un film qui en bottera certains et en bassinera d'autres. Rien à dire sur Jean Rochefort qui, comme à son habitude, brûle les planches. Une réflexion sur l'art qui au final fera bicher les amateurs pas trop avertis