Avis : Arthur Newman - Page 3

Partir, tout quitter, changer de vie, un rêve que certains caressent mais qui peut sembler illusoire tellement la vie nous rappelle sans cesse à l'ordre, comme en témoigne par exemple l'affaire Séverine Braguier. Thème finalement assez classique qu'est celui de ce road movie au titre assez ironique. Rien de vraiment nouveau ici, donc, dans ce film doux-amer, parfois sensuel, parfois amusant. Ce n'est pas non plus la grande aventure et son principal intérêt réside dans ses deux acteurs principaux tout à fait attachants. Sans luxe, "Arthur Newman" est ainsi un voyage assez calme avec un brin de volupté.

J'avais très envie de retrouver Anne Hèche, disparue des écrans français depuis longtemps... Mais elle n'a qu'un rôle secondaire et je dois avouer que ce petit film ne m'a pas emballée: trop nostalgique, trop lisse, trop prévisible...

Arthur Newman vaut principalement pour son duo d'acteurs, et pour un rythme plutôt soutenu pour un drame. Mais là où Arthur Newman se vautre en beauté, c'est sur son discours "pseudo-philo" : les métaphores arrivent avec de gros sabots ("Newman" qui est littéralement "un nouvel homme" donc qui veut changer d'identité en adoptant ce nom, la fille qui dit ne pas savoir à quel moment elle perdra la boule et justifie ainsi son comportement épicurien qui est en réalité plutôt puéril...). Et on se lasse rapidement de la succession de scènes de jambes en l'air. Filmées sans aucun esthétisme, avec cette idée saugrenue de faire porter aux personnages les vêtements des maîtres de maison (dans lesquelles les relations sexuelles à la volée ont lieu), et avec une tendresse proche de celle d'un grille-pain, on a envie d'avancer ces séquences aussi inutiles que faussement provocatrices. Quelques plans de paysages sauvent le film, le final ouvert pourra en agacer certains (il est vrai qu'à bien y regarder, on a l'impression de n'avoir pas avancé d'un iota depuis le début) mais il offre un potentiel moment de partage réjouissant (il faudra donc se l'imaginer soi-même). Aucune compassion pour les personnages, les métaphores sont balourdes et les scènes de nu épuisantes de gâchis de pellicule... Heureusement que les dialogues humanistes font avancer le film dans le bon sens, avec quelques belles images naturelles et un final moral (de ce que j'en imagine). Arthur Newman ne se regarde que par curiosité si vous adulez l'un des deux acteurs du duo d'affiche...

Un film existentiel sur la solitude, les relations familiales et les choix aussi attachant que ses personnages. le manque de rythme est parfois lassant.

"Arthur Newman" est un drame romantique qui sort du lot. Son scénario ne se contente pas de la simple rencontre, et recherche davantage de profondeur. Ce n'est pas la romance de l'année, mais le duo s'en sort bien, et la musique également. Une petite virée en compagnie de deux "inconnus", où ce mot prendra tout son sens, face aux questions existentielles qui se cachent derrière.

Un peu le cul entre 2 chaises avec ce film. Une histoire pas banale mais avec un rythme trop lent.
Pourtant le duo d'acteur et actrice fonctionne bien . Mais je m'y suis ennuyé.

Voir Colin Firth et Emily Blunt réunis dans un film, que demander de plus. Et bien, justement on en demande plus. Car l'histoire ne fait pas vraiment dans l'originalité: deux êtres perdus se rencontrent et essaient de se sauver l'un l'autre... Pourtant des sujets intéressants sont abordés, comme la relation avec la famille, le changement et l'usurpation d'identité. Mais tout ceci reste en surface malheureusement. La réalisation ne fait pas dans l'originalité non plus, mais elle est stylisée avec une très belle lumière. Les deux têtes d'affiches jouent parfaitement leurs rôles et sauvent en partie le film.

Comédie dramatique avec un duo d'acteurs formant un couple plein de charisme, l'histoire simpliste bien qu'originale restant secondaire, sur fond de road movie frivole. C'est l'histoire d'adultes qui fuguent comme des enfants.

Changer d’identité c’est s’offrir une nouvelle vie et ainsi le nom d’Arthur Newman tombe sous le sens. On ne s’attend pas spécialement à voir Colin Firth dans ce genre de rôle et il faut bien dire que s’il s’en tire plutôt bien que j’attendais de son personnage une explication plus excitante concernant sa volonté de changer de vie. C’est par une rencontre providentielle (mouais…) qu’il se retrouve ici en belle compagnie avec Emily Blunt qui incarne un personnage attendrissant. Si ce petit road-trip s’avère plutôt amusant lorsque le duo s’immisce dans la vie des autres couples, le film finit rapidement par tourner en rond et l’ennui n’est donc jamais très loin.

Mauvais.

Dès le début on pressent qu'on aura rien de ce film.
Et rien ne vient, ni du scénario, ni de la réalisation, ni des personnages, ni des situations peu crédibles.
Niveau expérience de spectateur, c'est comme de porter de la confiture à bout de bras.

Premier long-métrage de Dante Ariola, cette comédie dramatique sous forme de road-movie est portée par le convaincant duo Colin Firth/Emily Blunt et propose un scénario intéressant mais manquant cruellement de rythme et d'émotion.
Pas mal mais sans plus.

On pourrait presque penser que ce film est passé inaperçu parce qu'il le mérite. Quelle erreur! 2 personnages perdus et en recherche d'eux mêmes ça pourrait être banal sauf que Colin Firth et Emily Blunt sont incroyables de justesse et de tendresse. Encore un beau film à ne pas manquer.

Colin Firth joue sur son personnage... mais ça ne suffit pas à rendre cette romance crédible et un tant soit peu profonde ... situations improbables et intrigue modeste rendent rapidement ce film assez ennuyeux. Bof !

Film plutôt plaisant avec un excellent Colin Firth (comme toujours !!) mais qui manque un peu de crédibilité je trouve !! Les situations, l'histoire d'amour...tout est un peu trop improbable et on a du mal à s'attacher aux personnages. Cela reste fort sympathique mais je m'attendais à quelque chose de plus bouleversant !

Une histoire très intéressante, des acteurs investis (très bon duo Colin Firth / Emily Blunt et Anne Heche parfaite dans ses quelques scènes) mais il manque un souffle épique à la réalisation de ce road-movie amoureux. Cela m’a fait penser par moments à « Arrête-moi si tu peux » (Catch Me if You Can, 2003) de Steven Spielberg pour les usurpations d’identité mais, malheureusement, à cause de la réalisation poussive, sans brio et trop prévisible de Dante Ariola, ce film ne restera pas longtemps dans ma mémoire. Il y avait de quoi faire une comédie romantique qui fait date et c’est vraiment dommage de gâcher ainsi une histoire aussi prometteuse…