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    Les Bêtes du sud sauvage
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    3,9
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    447 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 juin 2013
    Aucun mots, à voir absolument sinon vous aurez raté un chef-d'oeuvre! Ce film est sans conteste le numéro 1 de mon box office!
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 950 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 août 2020
    Si l'on hurle avec les bêtes du Sud sauvage, on criera au grand film, sous l'influence (et quasi à l'unanimitè) de la critique presse et spectateurs qui est venue conforter plusieurs nominations aux Oscar 2012! Malheureusement l'impression d'ensemble devient plus mitigèe! Un curieux mèlange de fin du monde, au rythme très lent et à l'atmosphère picturale, qui verse un peu trop dans le larmoyant! Le tout dans un cadre fantasmè et surrèaliste de tiers-monde à la sauce Heinz! Evidemment la petite et enchanteresse Quvenzhanè Wallis est formidable dans ce rôle en mettant les audiences à genoux! Mais de là à la nommer dans la catègorie « Oscar de la meilleure actrice » , ça fait beaucoup. "Beasts of the Southern Wild" vaut surtout pour ces plans fascinants, pensès jusque dans les moindres dètails! A ce titre, la dernière image du film est superbe! C'est là que s'arrête la route et que l'eau commence! Le seul chemin possible pour aller sur l'Isle de Jean Charles, aux confins de la Louisiane! Quand l'èmotion est une force, ça ne fait pas toujours à l'arrivèe un chef d'oeuvre....
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    913 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 mai 2016
    Une petite fille qui vit dans ses rêves, inventive, imaginative. Une sorte de fable. Une façon pour elle de surmonter les problèmes autour de la pauvreté et surtout la fuite et l'inondation. Ce n'est pas vraiment "joli" et on pense à la fin à Miyazaki car les bêtes sont porteuses d'un nouveau espoir qui sauvera les hommes.
    moket
    moket

    434 abonnés 4 201 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 décembre 2017
    De belles images d'une Amérique oubliée, une jeune interprète étonnante et un beau portrait de personnages singuliers. Sauf que le film ne raconte rien, manque de cohérence et de fluidité, la caméra est parfois maladroite et que dire de ces aurochs qui ressemblent plus à de gros sangliers affublés de cornes... Une curiosité, mais on n'est pas obligé d'être curieux...
    Hotinhere
    Hotinhere

    416 abonnés 4 736 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 septembre 2021
    Une fable lyrique et envoûtante sur des laissés-pour-compte de la Nouvelle Orléans, visuellement sublime, Illuminée par l’interprétation touchante de Quvenzhané Wallis.
    selenie
    selenie

    5 429 abonnés 6 015 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 décembre 2012
    Petite déception ! Tant de critiques dythirambiques et une promo assez mensongère pour un film, certe beau et empli de qualité, mais surestimé et qui nous mène sur des chemins déjà traversés. Vendu comme une fable naturaliste sur les opprimés écolos qui se battent contre le monde capitaliste et pollueur via le regard d'une enfant de 5 ans ! Cette dernière, l'adorable et prometteuse Quvenzhané Wallis, parle, pense et agit bien plus qu'une fillette de 5 ans ; maturité peut-être mais c'est un peu facile... Par contre la portée écolo-partisane est loin d'être atteinte. Où voit-on des pauvres du bayou de Louisane se battre ?! Oui ils tentent de survivre mais ils se complaisent également dans leur monde et refusent toute aide extérieur ; ce n'est pas se battre que de se laisser mourir. Les visions (fantasmes ?!) de la petite Hushpuppy ajoutent un truc métaphysique pseudo-visionnaire sert évidemment le prétexte de fond du film mais ne font avancer en rien l'histoire. On pense par contre à des références comme Spike Jonze et Michel Gondry... Néanmoins le film a un certain charme. Il me semble surtout que l'histoire vaut pour la belle histoire d'amour entre Hushpuppy et son père alcoolique (mais non violent pour elle comme on peut le lire) ; une relation difficile mais non dénuée d'amour et d'émotion pour le spectateur. Le film n'a pas la portée qu'on veut bien lui donner dans la plupart des médias qui extrapolent facilement autour d'un premier film dont l'héroïne de 5-6 ans philosophe comme une grande. Mais, pourtant, je conseille ce film car il apporte une certaine fraicheur, et que la relation père-fille touche au coeur.
    ffred
    ffred

    1 497 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 novembre 2012
    ...Le film arrive sur nos écrans couverts de prix (dont Caméra d'or à Cannes, Grand Prix à Deauville...). Normal, voilà un pur film de festivals estampillé Sundance (Grand Prix aussi). Le problème est que cela fait un peu trop film « indé de festival ». On peut dire que c'est plutôt bien fait, bien mis en scène, bien joué. Les acteurs principaux (non professionnels), inconnus, Ouvenzhané Wallis et Dwight Henry, sont très convaincants. L’histoire laisse plus perplexe, oscillant entre dure réalité, poésie, rêves et phantasmes, dans ce qui semble être un futur proche...
    La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/article-les-betes-du-sud-sauvage-112187940.html
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 169 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 janvier 2019
    C’est un conte, mais c’est aussi une apocalypse. C’est un premier film, mais c’est aussi une réussite. Les Bêtes du Sud Sauvage, c’est une BO magnifique, une histoire sincère, un esthétisme profond, une émotion garantie, mais surtout une révélation : Quvenzhané Wallis. Une gamine de six ans et déjà d’une sagesse époustouflante. Triomphe à Sundance, Caméra d’or à Cannes, grand prix à Deauville, ce long-métrage de Benh Zeitlin est un conte pour adulte.
    Benito G
    Benito G

    582 abonnés 3 159 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 janvier 2013
    L'histoire d'une petit fille dans un univers complètement dévasté (physiquement et psychologiquement), à part, dur, chaotique, une communauté touchante autant que désorientée, vivant de rien. Un voyage complètement dépaysant, dans la solitude et la douce folie, les contes de grands-mères en guise d'éducation. Tout cela vu à travers les yeux imaginatifs d'une enfant. Ce film est une oeuvre magique et unique ; elle met le déclin de la planète en parallèle avec celui des hommes. Ce film est irracontable, il faut simplement le vivre comme une expérience : filmé caméra à l'épaule de façon tout à fait instinctive mais qui n'en devient pas "nauséeux" comme pour beaucoup de poroductions utilisant ce moyen Le cinéma indépendant américain est l'un des rares à nous offrir de telles oeuvres, à la fois puissantes et jamais ennuyeuses : un film unique, jamais vu, fantastique (avec les aurochs notamment). Un film réellement particulier, inclassable, "flottant", spirituel, une oeuvre que l'on ressent plus que l'on comprend, bien qu'elle soit emplie d'une sagesse indescriptible. On arrive à se demander, comme ubn scénariste ; à pu avoir en tête un tel scénario. D'une justesse psychologique effroyable et un ensemble à la fois dramatique, rêveur et fantastique (le fait que l'on voit par la vision de l'enfant). Un film unique, qui vaut vraiment le détour et qui en met plein les yeux. On en ressort, les yeux écarquillés et encore bluffés par toute cette beauté et cette histoire qui n'aurait pu être mieux raconter. Une vraie réussite.
    this is my movies
    this is my movies

    617 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 mars 2014
    (...) Bon, bien sûr, je ne suis pas fan de ce genre de cinéma mais je me suis tout de même lancé dans le visionnage de l'oeuvre avec entrain, sans vraiment savoir à quoi m'attendre. Assez vite, je suis sortis du film et son visionnage s'est rapidement apparenté à une longue route malgré sa courte durée. En effet, le film accumule les poncifs du genre et le final, certes émouvant, ne reculera devant aucun moyen pour vous arracher cette foutue larme. Mais tout d'abord, les poncifs. Dans le cinéma indé, on aime bien donné aux personnage principal un prénom pas possible, certains diront originaux, et qui sonnent de façon très mignonne à l'oreille, et surtout, on le répétera dans chaque scène afin que le spectateur qui somnole se souvienne du nom de ce dernier entre 2 roupillons. Ensuite, on nous vend le quotidien assez misérable de cette petite famille comme étant une vie saine, une vie en lien avec la nature, une vie loin du stress, du bruit et des préoccupations quotidiennes de notre foutue société moderne. Effectivement, moi-même en voyant le film, je me suis dit que c'était une vie plutôt sympa et un vrai bonheur à vivre pour les enfants, loin de toutes nos contraintes. Maintenant, de là à en faire un idéal de vie, c'est autre paire de manches et je suis pas sûr que le spectateur bobo ait eu une envie soudaine de tout lâcher pour aller apprendre à son enfant à pêcher le poisson à mains nues et aller vivre dans une maison faite de tôles et de planches au milieu des marécages. Les scènes s'enchaînent tandis qu'entre-temps, le réalisateur nous balance des plans de ces animaux disparus, les aurochs, qui s'apprêtent à débarquer dans cette terre frappée du malheur et à mettre fin au règne des hommes. Mais au juste, pourquoi diantre intégrer les aurochs à l'histoire ? La suite sur
    Audrey L
    Audrey L

    548 abonnés 2 392 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 septembre 2020
    Dans un futur toujours plus proche avec le réchauffement climatique, la banquise fond et fait monter le niveau de l'eau, menaçant ainsi les peuples qui habitent sur des zones inondables... Hushpuppy, jeune fille du Tiers-monde, en fait partie. Pour elle, le temps se joue comme un affreux compte-à-rebours dans lequel personne n'a le droit à l'erreur, ni elle, ni son père rendu fou par la pauvreté et la misère, ni même ses voisins de quartier qui tentent le tout pour le tout en restant dans leurs habitations ("partir ? Mais pour aller où ?"). Sur ce postulat écologique et social dont le scénario sait imbriquer les enjeux avec finesse, on découvre une séquence d'ouverture aussi lumineuse qu'intelligente avec sa morale épicurienne. Mais malheureusement pour Les Bêtes du Sud sauvage, son côté fantastique et ses métaphores balourdes sont aussi immatures qu'épuisantes. Ainsi l'imminence du danger pour les populations pauvres est représentée par un troupeau de grands sangliers préhistoriques qui dévorent tout sur leur passage (même leur propre mère sanglier, dans une scène particulièrement écœurante), soit une métaphore aussi lourde que les créatures qu'elle expose. Sans parler des frasques du père de Hushpuppy (fait de sa fille un garçon, est très violent...) qui en font un personnage très antipathique, et sa fille qui en devient une petite peste (met le feu, "tue" son père, casse tout...) n'attire guère plus notre sympathie. Le final entre les monstres et Hushpuppy est tout à fait ridicule et nous fait oublier le beau démarrage qu'avait pris ce film engagé. Un film qui se noie (lui) sous ses propres métaphores à gros sabots...
    Ti Nou
    Ti Nou

    405 abonnés 3 355 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 décembre 2014
    Pour son premier film, Benh Zeitlin signe une peinture sociale originale puisqu'elle laisse la place à la fantaisie. Adopter le point de vue de la fillette permet l'absence de jugement et l'empathie. Dommage que le final soit à ce point interminable et que le récit n'ait pas le moindre enjeu.
    Requiemovies
    Requiemovies

    185 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 novembre 2012
    Rarement, mais de temps en temps, surgissent des films forts qui changent la donne d’un cinéma viscéralement lié à la finance. Films dont l’énergie soudainement déployée nous emportent vers ce que le Cinéma tend à faire résonner, de l’émotion pure, une innovation créative marquée et un auteur qui émerge à travers son oeuvre.
    Ces conditions sont pleinement remplies par le premier film de Benh Zeitlin.
    Tel un poème à la structure anarchique mais épique, ode à l’enfance où l’innocence serait le fil conducteur, Les Bêtes du Sud Sauvage procure ce bien être qui nous séduit, autant dans la perte de repère qu’il créé, que dans les séquences d’un naturel confondant que le réalisateur à le talent de mettre en scène. Si il n’y a pas une lecture unique pour en apprécier toute la saveur le film prend place en ce que chacun peut ressentir devant une telle œuvre.
    La force du métrage tient essentiellement dans l’interprétation de son actrice principale, du haut de ses 5 ans, Quvenzahné Wallis magnétise par son interprétation chacune des séquences dans lesquelles elle apparaît. Son naturel à imprégner chaque scène par la note constante qu’elle délivre, réside entre le charme et le caractère appuyé du personnage mais aussi de l’actrice elle-même.
    Le désir de Zeitlin de ne pas vraiment inscrire le film temporellement et laisser un flou constant sur la géographie précise de son histoire, contribue à insuffler une note poétique. Si certains peuvent rester de marbre à l’aspect déstructuré de l’histoire (de nombreuses ellipses), l’intention première n’est jamais perdue, celle de trouver une narration moderne et figurative à ce conte. Son propos ne sera que plus fort lors d’envolés fantastiques où une horde de bêtes fantasmagoriques, à la taille démesurée, viendront prendre place dans le récit pour une confrontation finale lourde de sens.
    Si le regard principal est souvent celui de Hushpuppy (Quvenzahné Wallis), le réalisateur n’oublie jamais de conjuguer son récit imaginaire avec celui plus réaliste et même critique de la société et des laissés pour compte. C’est au travers du regard adulte cette fois (celui du père et des villageois) que Benh Zeitlin se charge de faire une critique acerbe de l’Amérique. Là, où les forces de l’ordre, incapables de gérer la situation enlèvent le peu de liberté qui reste aux hommes. Ce point de vue comme le décorum fait indubitablement penser à l’après Katrina.
    Au milieu de cet ensemble, comme un fil conducteur, se bat avec son innocence, la jeune héroïne, qui devient alors vecteur d’une fuite en avant, mêlant courage et volonté. Benh Zeitlin démontre ainsi le pouvoir de l’imaginaire et de la structure que les rêves forment à l’âge adulte, et ce, sans ne jamais mettre de côté son innocence.
    Loin des formats actuels d’un cinéma plus souvent divertissant, Les bêtes du Sud Sauvage engendre le plaisir de découverte d’un cinéma bricolé, fort de sens et de beauté. On ne réalise pas seulement des films de cette trempe en 3D mais également avec un sens de la narration et de la réalisation, même si risquée, marquée et personnelle. Beau et touchant…pendant très longtemps.
    http://requiemovies.over-blog.com/
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    186 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 février 2013
    Quand un film arrive précédé d'une telle réputation, déjà épaulé par une belle moisson de récompenses, le spectateur est forcément à la fois conditionné et inquiet : et si jamais je n'aimais pas "les Bêtes du Sud Sauvage" alors que tout le monde est dithyrambique, est-ce que cela veut dire que je suis stupide ? Ou pire, que je n'ai pas de coeur ? En fait, "les Bêtes du Sud Sauvage" est exactement ce que tout le monde en a dit : une fable à la fois triviale et cosmique sur l'avenir - déjà advenu - de notre monde, racontée par un petit être qui se bat entre douleurs familiales - mère disparue, père malade - et rêve d'être assez forte pour résister à l'apocalypse. Le tout filmé avec des acteurs amateurs dans un décor - réel - de la Louisiane du quart-monde, après le passage de l'ouragan Katarina. Original. Impressionnant. Régulièrement bouleversant, en partie la dernière partie, avec le défi - relevé avec panache - de la confrontation "lo-fi" entre Hushpuppy et les aurochs. Et pourtant, "les Bêtes du Sud Sauvage" a peiné à me convaincre tout-à-fait, comme si le "geste artistique" résolu de Benh Zeitlin, se confrontant courageusement à la misère et la bestialité, ne trouvait pas exactement la forme nécessaire à exprimer son évidente sincérité : est-ce le filmage caméra - tressautante - à l'épaule et le montage qui fractionne l'action, deux techniques auxquelles je suis parfaitement allergique, et que Zeitlin assimile de manière erronée à une forme de réalisme ? Est-ce la difficulté de trouver le juste équilibre entre le non-dit de la fiction (à nous d'imaginer ce monde en lambeaux, au bord du naufrage...) et sur-lignage des émotions (la voix off, souvent en trop) ? Toujours est-il que j'ai trouvé difficile d'adhérer en continu aux choix esthétiques et narratifs de Zeitlin... ce qui, bien entendu, ne diminue en rien la belle singularité de son geste cinématographique.
    Fritz L
    Fritz L

    162 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 juillet 2013
    D'une rare sensibilité, ce subtil pamphlet est de bout en bout d'une profonde justesse. A découvrir en urgence... l'un des films le plus original de l'année 2012...
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