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    Point limite
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    William
    William

    3 abonnés 80 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 septembre 2023
    Point Limite s'inscrit dans les films catastrophes portant sur les menaces de la guerre nucléaire. Pour aller droit au but c'est sans doute un des plus réussi sur ce thème. Moins fantasque que docteur Follamour, il a aussi mieux vieilli que le wargames qui a marqué toute une génération.
    On retrouve l'angoisse née de la crise de Cuba porté par un jeu d'acteur d'Henry Fonda tout en retenu et profondeur. La tension monte constamment et est habilement menée.
    On retrouvera bien cette ambiance pesante d'une époque où quand on parlait de fin du monde, il y avait une réalité palpable et immédiate et chacun avait conscience qu'avant d'attaquer une puissance nucléaire on doit réfléchir aux conséquences au lieu de balancer une morale à deux balles.
    Yves G.
    Yves G.

    1 139 abonnés 3 151 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 janvier 2023
    En pleine guerre froide, un dysfonctionnement technique envoie un groupe de bombardiers stratégiques américains vers Moscou. Le président des Etats-Unis (Henry Fonda), son secrétaire d’Etat à la défense et toute la hiérarchie militaire tentent de convaincre les pilotes de faire demi-tour alors que la procédure leur interdit de recevoir tout contrordre verbal après que l’ordre de mission a été lancé. Faute d’y parvenir, ils contactent leurs homologues à Moscou pour les persuader de leur bonne foi et éviter un Armageddon nucléaire.

    Stanley Kubrick ayant appris que l’adaptation du roman à succès de Burdick et Wheeler était en train de se tourner, il a obtenu que son producteur, Columbia, en rachète les droits, et retarde de quelques mois sa sortie, après celle de "Docteur Folamour" en 1964.
    Ce qui frappe, en regardant aujourd’hui ce vieux film de Sidney Lumet, c’est en effet sa parenté avec celui de Stanley Kubrick. Tous les deux traitent du même sujet : l’apocalypse nucléaire et son déclenchement accidentel. Pourquoi "Docteur Folamour" a-t-il eu une telle postérité alors que "Point Limite" est tombé dans l’oubli ? On pourrait répondre parce que Kubrick est un génie tandis que Lumet n’est qu’un habile faiseur. Ce serait faire preuve de beaucoup d’indulgence pour le premier – dont j’ai toujours trouvé le "Folamour" trop grandguignolesque pour être tout à fait convaincant – et trop de sévérité pour le second.

    Car "Point Limite" est un thriller sacrément efficace. Pendant près de deux heures il maintient le spectateur dans l’attente fiévreuse d’un dénouement redouté. Il entrelace deux sujets qui ont nourri l’anxiété des Etats-Unis et du bloc occidental pendant toute la Guerre froide : la peur du feu nucléaire – qui avait bien failli être ouvert deux ans plus tôt à Cuba – et la crainte que les « machines » (un terme bientôt remplacé par celui d' »ordinateurs ») ne le déclenchent par erreur. C’est encore le même sujet que traitera vingt ans plus tard "WarGames", un des films préférés de mon adolescence.

    La théâtralité du sujet est accentuée par le noir et blanc du film et par ses décors qui se réduisent à quatre seulement : la chambre forte où le président des États-Unis s’est enfermé avec son traducteur (un rôle interprété par le jeune Larry Hagman qui deviendra célèbre quelques années plus tard en jouant J.R. dans la série Dallas), le QG du "Strategic Air Command" à Omaha au Nebraska avec ses écrans monumentaux où les militaires suivent en temps réel l’avancée des bombardiers vers leurs cibles, la salle de réunion du Pentagone où la haute hiérarchie militaire et un professeur va-t-en-guerre (double du célèbre Folamour dans le film de Kubrick) entourent le secrétaire d’Etat à la Défense et enfin le cockpit du bombardier Vindicator qui dirige le groupe de six appareils en route vers Moscou.

    "Point Limite" s’achemine inexorablement vers un épilogue glaçant. Injustement éclipsé par "Docteur Folamour", il mérite sa place dans une anthologie des films américains sur la Guerre froide et l’apocalypse nucléaire.
    Pascal
    Pascal

    88 abonnés 1 208 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 novembre 2022
    Sydney Lumet a commencé sa carrière de metteur en scène au théâtre et à la télévision avant d'entamer sa longue carrière de cinéaste avec " douze hommes en colère " son film le plus capé ( Ours d'or à Berlin).

    Appréciant les univers clos qui permettent une description psychologique fouillée des personnages, des dialogues très écrits, foisonnant, le choix de sujets sociaux qui questionnent la société et le traitement balancé des questions abordées, Lumet fait partie des cinéastes ambitieux.

    Cherchant à susciter dans ses films, la réflexion du spectateur, c'est un des prototypes du cinéaste intellectuel américain.

    En terme d'image, Lumet donne surtout la priorité au fond sur la forme qu'il ne néglige pas pour autant ; mais il privilégie la finesse, la précision, la sobriété aux effets de manche.

    C'est peut-être ce choix qui explique que sa filmographie n'a pas que des défenseurs parmi les amateurs d'images clinquantes.

    On a coutume de l'étiquetter comme un réalisateur focalisé sur l'institution judiciaire au sens large. Ce n'est pas totalement faux, mais ce raccourci commode ne me parait pas rendre compte d'une filmographie, selon moi, de premier ordre qui aborde un champ de réflexion beaucoup plus large.

    Pour en être convaincu, il suffit de jeter un œil sur " point limite" ( " fail safe"), à ne pas confondre avec " point limite zero" de Richard Sarafian.

    C'est du côté du beaucoup plus connu " Docteur Folamour" de Kubrick, qu'il faut se tourner pour trouver un cousinage et une proximité presque mimétique avec ce septième long métrage de Lumet ( 1964 ).

    L'incident de Cuba (1962), les ouvrages du philosophe Gunther Anders sur la bombe atomique, sont contemporains des deux films et se prêtent au traitement cinématographique d'un sujet crucial et inédit jusqu'à lors : la possibilité pour l'Homme, d'être en capacité matérielle de s'autodétruire.

    Ici, une faille dans le système de sécurité de défense militaire américain, déclenche le processus d'attaque nucléaire contre l'Urss pays ennemi du moment. Le président des Usa tente de bloquer le processus. Pourra-t-il y parvenir ?

    Lumet parvient, en restant dans l'univers parfois austère du huis clos mais qui lui est chère, à créer une tension exceptionnelle, effrayante, dans l'esprit du spectateur.

    Henry Fonda est formidable de crédibilité dans son interpretation du président des Usa, appuyé par un casting de haute tenue presque exclusivement masculin (Walter Matthau éloigné ici des personnages comiques qu'il tient chez B. Wilder, tient le rôle tetanisant du savant paranoïaque).

    On ne peut que recommander cet opus de Lumet, très convaincant, glaçant, dont Kubrick fera acheter les droits afin qu'il sorte après son " docteur Folamour" référence beaucoup plus connue du grand public.

    Pourtant " point limite" n'a pas à rougir bien au contraire, face au film de Kubrick. On peut même promettre au spectateur qu'il n'oubliera pas de sitôt " fail safe" ( point limite ), un des films majeurs de son auteur.
    M_wombat
    M_wombat

    12 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 mai 2022
    Sans explosions et autres effets spéciaux tapageurs, un film d'une efficacité redoutable avec un casting et une mise en scène remarquable;
    Cinévore24
    Cinévore24

    270 abonnés 517 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 mars 2022
    Derrière ce huit-clos tendu de bout en bout et réalisé par Sidney Lumet, une critique acerbe de la paranoïa omniprésente entre Est et Ouest et du surarmement massif, d'hier comme d'aujourd'hui.

    Sorti la même année qu'un certain "Docteur Folamour", un petit bijou revisionné la semaine dernière, et qui résonne (forcément) avec l'actualité.
    Roub E.
    Roub E.

    623 abonnés 4 689 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 septembre 2021
    Sorti la même année et avec un pitch très proche du Dr Folamour de Stanley Kubrick, ce « point limite » est loin d’avoir la même renommée. Et pourtant ce film de Sidney Lumet est très intéressant. Ciselé, avec une mise en scène des dialogues qu’il maîtrise déjà à la perfection il réussit à instaurer le drame et la tension dans des lieux clos alors que ce qu’il raconte concerne la planète entière. Les acteurs sont concernés et crédible le meilleur rôle revenant à Walter Matthau assez effrayant avec son rôle de scientifique. Alors oui le sérieux du film le rend moins effarant et effrayant que le chef d’œuvre de Kubrick mais c’est une excellente manière d’aborder cette époque où le monde craignait l’explosion finale.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    2 578 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 juin 2021
    Cela aurait pu être un film très excitant mais hélas ce n'est pas le cas. La plupart des scènes étaient assez prévisibles. Le fait est que la plupart des décisions que le professeur Groeteschele a prises seul il n'a pratiquement pris aucun conseil. Surtout pour la dernière il l'a prise sans consulter personne. Le plus étrange c'est que lorsqu'une situation très critique se présente le professeur Groeteschele semble calme comme si ce genre de choses arrivait tous les jours. Parce que la dernière décision qu'il a prise était énorme mais il n'a pas transpiré et il n'y avait aucune indication sur le moment où il a finalement pris cette décision grave il a juste annoncé sa décision soudainement. Et une autre chose qui m'a beaucoup gêné c'est qu'en période d'urgence le professeur Groeteschele est seul dans une pièce avec seulement un interprète aucun conseiller ou autre officier de haut rang n'était présent. Un film comme celui-ci a vraiment besoin d'une touche de réalisme et d'un peu d'humanité. Point limite ne parvient pas à dépeindre la façon dont les gens réagissent dans une telle situation. Nous savons que c'est une erreur que les bombes destinées à Moscou aient été libérées. Donc le président Henry Fonda va permettre que New York soit réduite en miettes pour montrer aux Russes que les américains sont prêts à sacrifier des millions d'Américains cette histoire est ridicule et très difficile à croire....
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    438 abonnés 896 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juillet 2021
    Automne 1962. La crise des missiles de Cuba amène les États-Unis et l'URSS au bord d'une troisième guerre mondiale. Deux superpuissances en conflit et c'est le monde entier qui retient son souffle. Rappelez vous qu'à l'époque, un programme fédéral de défense civil, relayé par la presse, enseignait aux citoyens comment construire leur propre abri anti-atomique. L'imminence d'une attaque était une épée de Damoclès suspendue au dessus du globe avec pour seul issue un holocauste planétaire. L'ère du nucléaire ne fait pas de prisonniers, elle ne connaitra aucun vainqueur. Juste des vaincus. Sombre temps qui ont pourtant fait les beaux jours du cinéma puisqu'en 1964, deux films majeurs traiteront la question. Le premier sera le cultissime Docteur Folamour de Stanley Kubrick, satire échevelée de la psychose et de la frénésie totalisante. Le deuxième s'appelle Point Limite, il est réalisé par Sidney Lumet. On ne va pas refaire l'Histoire, alors résumons-là dare-dare. Oui, les deux œuvres reposent sur l'exact même canevas. Oui, Kubrick et Peter George (auteur de 120 minutes pour sauver le monde, source de Dr Folamour) ont intenté un procès pour plagiat à l'encontre de Lumet. L'affaire se règlera à l'amiable, Columbia Pictures distribuera les 2 productions avec une priorité pour la comédie grinçante. Premier arrivé, premier servi ; le film de Stanley Kubrick devient l'emblème d'une Amérique perdue dans l'engrenage de la folie paranoïaque jusqu'à éclipser celui de Lumet. Cruelle injustice puisqu'il est tout aussi pertinent dans sa lecture premier degré.

    Une fois qu'on dépasse les évidentes similarités sur le fond, les différences sur la forme sautent aux yeux. En premier lieu, le moteur même du récit. Sur la base d'un incident fictif (mais plausible) menaçant la paix entre les USA et l'URSS, Lumet démarre une mécanique du suspense. À l'instar de 12 Hommes en colère, le metteur en scène joue sur les ruptures et brusques accélérations de rythme. Il resserre peu à peu le cadre sur ces personnages et joue à merveille de ce noir et blanc pour coincer son spectateur dans un monde où l'un n'existe pas sans l'autre. Une dualité qu'on retrouve également avec le sous-texte de la mécanisation de la guerre. Loin du manifeste pro-luddiste, le scénario pointe ici l'irresponsabilité des têtes pensantes qui délèguent sans contrôler, confiants dans leurs ressources mais de fait inconscients devant les risques. Dysfonctionnement, perte de communication, incompréhension ; l'erreur a plusieurs symptômes mais un seul point d'origine. Le technologie n'est pas le problème. Le problème, c'est l'usage que l'Homme en fait. Constat simple, dure réalité.
    S'il ne contient presque aucune trace d'humour, Point Limite est un film encore plus humain que la fable impertinente de Stanley Kubrick. Les joutes verbales sont autant de moyens de poser les problématiques (morales, politiques) que d'épaissir chaque personnage, quelle que soit son opinion. Tout le génie est d'arriver à nous faire comprendre les positions, à découvrir l'altruisme sincère des uns ou le fanatisme latent des autres. L'écriture onctueuse des dialogues est une aubaine pour les acteurs qui s'en donnent à cœur joie. On ne risque pas d'oublier de sitôt le duel idéologique entre le général Black et le conseiller Groeteschele, ou cette conversation téléphonique entre le président américain et son homologue russe, sans parler des traits d'esprit de Raskob, membre du congrès. Dans tous les cas, sachez que la distribution amène régulièrement l'œuvre au point de fusion jusqu'à son épilogue soufflant. Personnellement, je pense que Point Limite aurait été encore plus réussi avec une poignée de minutes en moins, afin de maintenir le même degré de tension sur toute la durée. Cette réserve est liée aux séquences dans les bombardiers, dont la progression semble presque amorphe en comparaison de l'agitation autour.
    Si la folie nucléaire devait être résumée en deux films, nul doute que Dr Folamour et Point Limite serait sur le podium. Sans l'un, le monde serait moins drôle. Mais sans l'autre, il serait moins beau.
    Hotinhere
    Hotinhere

    341 abonnés 4 562 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 mai 2021
    Sur fond de guerre froide et d'ogives nucléaires, un thriller psychologique en huit-clos prenant, à la mise en scène nerveuse, mais desservi, malgré un début prometteur, par un scénario invraisemblable, en dépit de l'excellente interprétation d'Henry Fonda.
    Shephard69
    Shephard69

    251 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 avril 2021
    Un peu à l'instar de "Deep impact" et "Armageddon" de Michael Bay sortis dans un délai très proche et abordant une thématique jumelle, ce film de Sidney Lumet est inévitablement comparable au "Docteur Folamour". Abordée dans un ton extrêmement grave, loin du côté tragi-comique assez cynique de Stanley Kubrick, un long-métrage qui offre une réflexion sur la peur d'une apocalypse nucléaire en pleine Guerre Froide, une vision centrée sur la psychologie de personnages pas toujours très bien dessinés, parfois caricaturaux mais parfois profonds en ambiguïté. Un casting imposant d'Henry Fonda impeccable en Président des Etats-Unis confronté à la pire des décisions à Walter Mattau ou encore au jeune Larry Hagman. Un ensemble qui souffre de quelques longueurs, certainement pas le long-métrage de l'année mais, à mon sens, l'une des meilleures oeuvres traitant des dangers de l'arme atomique. Un classique du genre.
    pierrre s.
    pierrre s.

    302 abonnés 3 167 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 octobre 2020
    Comment un film aussi génial peut-il être aussi méconnu?! Le drame de Lumet est un sommet de tension et d'intelligence. Dans le contexte de la Guerre Froide, la réflexion sur la course à l'armement et sur la guerre en général est très intéressante. A voir absolument!
    Emmanuelle Verhoeven
    Emmanuelle Verhoeven

    2 abonnés 198 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 mai 2020
    Brillant ! Le film a du mal à démarrer mais le suspens est parfait, on ne sait vraiment pas comment vont tourner les choses. Réflexions sur la guerre et la maîtrise des machines par les hommes.
    Alain D.
    Alain D.

    427 abonnés 3 127 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 octobre 2019
    Non pas un film Policier, mais un film de guerre en N&B, réalisé par Sidney Lumet en 1964.
    "Peut-on faire confiance aux machines ? Tel est le sujet de cette fiction apocalyptique. Si la menace d'une guerre thermonucléaire entre USA et URSS était d'actualité dans les années 60, le sujet est aujourd'hui dépassé.
    Pour son 8ème film, et avec probablement peu de moyens, le réalisateur Américain nous propose ici une mise en scène minimaliste et des images peu spectaculaires. Très loin de l'un de mes films préférés : le fantastique "Un après-midi de chien" qu'il tournera 11 ans plus tard.
    Reste cependant un suspense intéressant et de bonnes prestations d'acteurs de Henry Fonda (le président) et de Walter Matthau, dans le role du conseiller civil du Pentagone.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    476 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 juin 2018
    Ce film ne se justifie pas, c’est du théâtre filmé sans plus d’intérêt qu’un livre. Le déroulement étant d’ailleurs plus difficile à suivre puisque tout retour en arrière est impossible lorsque qu’un élément du dialogue nous a échappé.
    Les différents personnages sont sans intérêts et les discussions entre les deux Présidents tellement farfelues qu’elles prêteraient à rire si nous n’étions pas dans le tragique des tragiques. En vérité, vouloir se prendre trop au sérieux fait tomber Lumet dans le ridicule. Evidemment, c’est bien fait, principalement l’ambiance générale qui donne l’impression que tous les protagonistes participent ensemble aux événements. C’est également bien joué car Lumet ne lâche rien dans sa direction d’acteurs. L’ennui pourtant est présent et l’américanisme excessif de la fin est insupportable. L’idée invraisemblable au plus haut point du Président des Etats unis pour empêcher une guerre nucléaire étant la pire des choses intellectuellement parlant. Sujet se voulant énorme tombant dans l’insignifiance.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 29 avril 2018
    8ème films de Lumet et remake de Docteur Folamour de Kubrick, Point Limite raconte la défaillance d'un transistor provoquant le déclenchement de la bombe nucléaire par les Américains sur Moscou dans un contexte historique de Guerre froide.
    Si le film se révèle être une pure fiction, il met cependant le spectateur dans une tension permanente et un suspens haletante jusqu'au bout. Il fait prendre conscience des enjeux politiques et des conséquences catastrophiques du déclenchement de la bombes sur l'humanité.
    La mise en scène est très bonne donnant un film au rythme nerveux et efficace.
    Lumet met à nouveau le spectateur dans un huit-clos noir et blanc avec quelques personnages centrales mis en avant (avec leur machine et téléphone) et dont les plans et cadrages (gros plans, plans séquences notamment) donnent lieu à des scènes maitrisées.
    Ce film très réaliste et au scénario terrifiant laisse le spectateur en réflexion et montre déjà à cette époque la puissance de certains pays à anéantir le monde
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