Thérèse
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I'm A Rocket Man

329 abonnés 3 297 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 4 novembre 2016
Film très intéressant sur la vie de Thérèse de Lisieux mais bon sang que c'est austère !! La réalisation, très spéciale, rend le film froid et aucune émotion ne transparaît !!! Je suis mitigé mais content de l'avoir vu tout de même !!!
Hotinhere

636 abonnés 5 125 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 28 juin 2022
Récompensée par 6 Césars (dont celui du meilleur film et réal), une évocation de la vie de Sainte Thérèse de Lisieux, servie par une mise en scène minimaliste et sans souffle qui peine à retranscrire la foi et la passion de cette femme envers Dieu, et portée par l’interprétation sobre (et césarisée) de Catherine Mouchet.
Attigus R. Rosh
Attigus R. Rosh

220 abonnés 2 570 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 5 avril 2021
Thérèse me laisse un souvenir très mitigé. Certes la réalisation est réussie tout comme l'interprétation de son actrice principale (Catherine Mouchet, impeccable en bonne sœur dont la gentillesse et la bienveillance transcende l'écran, son César n'est pas volé). Mais le fait de filmer avec le plus de réalisme possible le mode de vie austère de la vie en couvent chez les Carmélites rend le film en lui-même très austère.
Et c'est dommage, car autant, on peut éprouver énormément de sympathie pour la personnalité de Thérèse de Lisieux, autant c'est difficile d'en éprouver pour le mode de vie qu'elle s'est infligée et ce n'est pas ce film qui arrive à donner une bonne image de l'ordre des Carmélites.
weihnachtsmann

1 312 abonnés 5 375 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 28 février 2025
Un film austère mais beau qui se déroule un peu comme des tableaux. L’espièglerie de la jeunesse n’y est pas interdite mais elle laisse rapidement place à la réflexion sur la vie.
soniadidierkmurgia

1 281 abonnés 4 232 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 21 octobre 2021
Evoquer « Thérèse » d’Alain Cavalier c’est d’abord parler du parcours singulier de son réalisateur qui était sans doute le seul à pouvoir traiter d’une telle manière un sujet qui tout en étant difficile d’accès et exigeant n’en n’a pas moins rencontré le succès critique et populaire. Suivant un cursus on ne peut plus classique qui le verra entrer à l’IDHEC en même temps que Louis Malle qui deviendra son ami et dont il sera l’assistant sur ses deux premiers films (« Ascenseur pour l’échafaud » et « Les Amants » en 1958), Alain Cavalier se destine tout d’abord à la réalisation de fictions qu’il inscrit dans un contexte historique plutôt osé pour l’époque, évoquant par deux fois la guerre d’Algérie dans « Le combat dans l’île » (1962) suivi de « L’insoumis » (1964) avec Alain Delon en déserteur passant à l’action terroriste. Il aborde dans la foulée des sujets plus consensuels avec « La chamade » (1968), une commande qui dépeint le parcours amoureux gentiment sulfureux d’une bourgeoise oisive (Catherine Deneuve). Mais comme il le dira plus tard, filmer des acteurs dans une fiction n’est pas pour lui qui préfère poser sa caméra face aux individus sans tout le fard du maquillage et le carcan d’une intrigue fabriquée. Très imprégné de son éducation religieuse et d’une nature indépendante qui le poussent à un perfectionnisme pointilleux qui n’est pas trop de mise dans l’industrie cinématographique, il semblait promis à une carrière entravée par les compromissions et teintée de remords . En clair, Alain Cavalier s’inscrit dans la famille des cinéastes auteurs adeptes de l’épure formelle comme Robert Bresson ou Carl Theodor Dreyer. La mort tragique de sa femme, Irène Tunc en 1972, favorise sans doute une transition qui était inévitable. Après huit ans sans tourner et un film décapant écrit en collaboration ("Le plein de super" en 1976), il entre à pas feutrés dans ce qui sera son cinéma à venir et dont il ne déviera plus. Alain Cavalier saura dès lors, ingénieusement mettre à profit les progrès techniques pour réduire les équipes sur les tournages et par voie de conséquence les budgets afin de s’assurer une vraie liberté artistique. Ce chemin qui n’est certes pas le plus simple va néanmoins lui permettre d’exprimer une sensibilité à fleur de peau et même lui apporter la reconnaissance avec « Thérèse » qu’il réalise en 1986 après y avoir travaillé en solitaire pendant de nombreux mois. La série de photographies prises au couvent par la sœur de Thérèse et rendue publique au début des années 1970, intrigue fortement Cavalier qui envisage de faire un film sur cette sainte dont la vie est relativement méconnue en raison d’une canonisation liée à sa pratique si particulièrement intense de la foi plutôt qu’à des apparitions ou à des guérisons. Après avoir un court moment envisagé de tourner dans un couvent, le réalisateur passionné par la peinture intimiste de Georges de la Tour se persuade que c’est dans la vie quotidienne de Thérèse avec ses condisciples au couvent que l’expression si particulière de sa foi pourra le mieux s’exprimer. L’observation des poses prises par les modèles de de la Tour retranscrites sur un fond neutre, l’amène à penser que c’est à l’aide d’une épure semblable que la vérité de Thérèse pourra être ressentie par le spectateur qui fera la démarche de venir voir un film sur un sujet non conventionnel. C’est à l’aide des photos de Thérèse Martin qu’il cherche longuement et trouve en Catherine Mouchet dont ce sera la première apparition à l’écran, l’actrice capable de faire passer la ferveur de la jeune adolescente de quinze ans, bravant toutes les conventions pour obtenir du Pape une dérogation lui permettant d’entrer au carmel de Lisieux où elle rejoint ses deux sœurs aînées. Sur un fond le plus souvent gris, s’enchaînent les différentes étapes du combat de Thérèse pour obtenir l’officialisation de son union avec Jésus qu’adolescente elle présente comme son amoureux, mais aussi les journées passées au couvent à travers les tâches quotidiennes puis le long supplice infligé par une tuberculose qui l’emportera à seulement 24 ans. Magnifiquement mis en image pas le chef opérateur Philippe Rousselot, ce sont autant de tableaux animés où ne sont présents que les éléments de décors essentiels qui nous font approcher une foi vécue jusqu’au bout dans la joie et sans une ombre d’abattement. Tant de magnificence visuelle marquée du saut de la rigueur et du dépouillement, ajoutée à la prestation complétement habitée d'une Catherine Mouchet à la juvénilté rayonnante sans qui le film n’aurait pas pu être aussi beau et touchant, font de « Thérèse » un chef d’œuvre unique qui récompense le parcours si exigeant d’un réalisateur dont la personnalité aurait sans doute du mal à trouver le chemin de son épanouissement dans le cinéma du XXIème siècle.
Marc L.
Marc L.

49 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 16 juillet 2018
Le choix de ce film peut sembler saugrenu, pour ceux qui connaissent le mécréant que je suis. D’accord, j’ai visité Lisieux, par curiosité historique, mais je n’éprouve pas davantage de sympathie pour Sainte Thérèse que pour le reste du catholicisme : j’ai tout simplement du mal à accepter le concept même de la souffrance improductive en rédemption d’obscurs pêchés universels. Néanmoins, je me suis laissé convaincre de visionner la chose par un ami qui y tenait beaucoup et puis, après tout, un Prix du jury à Cannes, ça méritait sans doute que je surmonte mes réserves de départ. Le réalisateur, Alain Cavallier, au terme d’un long cheminement artistique qui l’a éloigné de la fiction au point qu’il aborde aujourd’hui ses travaux comme une réinterprétation quasi documentaire du réel, a décidé de ne pas raconter la vie de Sainte Thérèse comme un simple biopic l’aurait fait (d’ailleurs, il n’y avait foncièrement pas grand chose à “raconter�). Dans un décor épuré à l’extrême (fond monochrome, quelques objets liturgiques,...) et à travers des dialogues très écrits mais qui s’expriment la plupart du temps sur le mode du chuchotement , il documente avec précision les métamorphoses de cette adolescente ordinaire de la petite-bourgeoisie normande, qui vit son entrée en religion comme un mariage avec le Christ, oscille entre ingénuité naïve et exaltation mystique mais subit également les affres du doute lorsque la maladie qui la tuera lance ses premiers assauts. Pour être franc, malgré l’interprétation irréprochable de Catherine Mouchet, alors dans son premier (et unique!) grand rôle, je n’ai pas trouvé que le film dégageait la moindre “sérénité� au sens où d’autres oeuvres offrant un témoignage de la foi - par exemple, ‘Des hommes et des dieux� de Xavier Beauvois - y parviennent : personnellement, les rigueurs du Carmel, “magnifiées� si l’on peut dire par l’aridité visuelle de Cavallier, que Thérèse affronte avec d’inaltérables réserves d’espérance et de joie de vivre, seraient plutôt du genre à me plonger dans l’effroi et l’incompréhension. Néanmoins, j’admet qu’on puisse éprouver un certain intérêt à suivre ce cheminement spirituel filmé au plus près, dans toute son austérité, par un cinéaste critique mais admiratif de la force de conviction portée par le personnage.
stans007
stans007

27 abonnés 1 354 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 24 mars 2021
Un style très marqué (très gros plans, décors minimalistes, éclairages caravagesques) pour raconter la vie de Ste-Thérèse de Lisieux et les rites très durs (« Au Carmel, ce sont les 30 premières années qui sont les plus difficiles ») des Carmélites, toutes amoureuses et mariées à Jésus : « On en pince pour un type qui est mort il y a deux mille ans. » Tourments de la famille (« Donner ses filles au couvent, c’est un honneur, pas un bonheur »), foi, obéissance, pauvreté, chasteté, aspects malsains du confinement, examens médicaux à travers une grille, déni de la maladie, doute spirituel (« déréliction », je viens d’apprendre le mot)… Un film fort avec un parler religieux authentique et une actrice bouleversante de vérité. Bravo.
Musomuse
Musomuse

10 abonnés 237 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 7 mai 2021
Film un peu ennuyeux me concernant. Je ne sais pas si c'est le non décor de cinéma qui m'a posé soucis. Mais en tous cas je me suis dit que ça faisait théâtre filmé. Et que si c'est du théâtre filmé ça n'a pas autant de sens que si l'on vient directement voir une pièce. Après comme Dogville ça en fait un film qui esthétiquement ne s'oublie pas. Mais je demande à voir une histoire pas tant un tableau esthétique sensé être simplifié à la pureté des émotion qu'il veut donner. Je sens, rien qu'en écrivant cette dernière ligne que c'est déjà trop intellectuel pour me toucher. De manière plus évidente; naturalisme ok, expressionnisme ok, n'importe quoi ok. Par contre pièce filmé comme telle en plus sans public. C'est un peu faible à mon goût.
C grafal
C grafal

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0,5
Publiée le 21 février 2024
Si vous aimez Thérèse de Lisieux ce film n'est pas pour vous.On ne parle ni de son enfance ni de ses parents ni de sa mort autrement dit les choses les plus lumineuses de sa vie. Austère, ambigu on évolue exclusivement dans un huis clos janséniste volontairement opposé à la lumière carmélitaine.De nombreuses scènes sont à proscrire pour des mineurs car elles contiennent un potentiel traumatique.Le César de l'actrice-même si mérité pour son naturel- est la preuve en soi qu'il s'agit d'un film excluant tout message authentiquement religieux.La photographie demeure la chose la plus intéressante du film.On en ressort amer et sans joie autrement dit au contraire de la biographie réelle de Thérèse.
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