Avis : Mea Culpa - Page 4

Rien que pour la scène de tauromachie une demi étoile parce qu'on peut pas mettre moins , je deteste la tauromachie c'est uniquement pour les debiles profonds des gens du sud et j’applaudis haut et fort quand un taureau explose un troll de toréador

Avec "Mea culpa", le réalisateur opère un retour dans le cinéma d’action, un exercice qui l’a fait remarquer par le public avec succès dès ses deux premiers longs métrages que sont "Pour elle" (2008) et "A bout portant" (2010). Pour ce faire, il a cette fois réuni les deux rôles principaux des deux films que je viens de citer. On retrouve donc Vincent Lindon et Gilles Lellouche réunis sur la même affiche. Certains n’apprécient guère Vincent Lindon, parce qu’il est souvent dans des rôles d’un homme plus ou moins tourmenté au point qu’il en est taiseux. Ce n’est pas faux. Sauf qu’ici, c’est à croire que le rôle qu’il tient lui a été taillé sur mesure et de ce fait, lui va comme un gant. Pour le constater, imaginez-vous à la place de son personnage. Imaginez que vous avez été responsable d’un accident. Imaginez que la culpabilité vous ronge jusqu’à la moelle. Imaginez que vous n’êtes de ce fait plus que l’ombre de vous-même. Imaginez que vous êtes KO debout, et simple spectateur de tout ce qui se passe autour de vous. Imaginez que vous n’avez plus aucun goût à la vie mais que vous ne vous résolviez pas à y mettre un terme parce que vous avez un enfant. Bon il faut préciser qu’il a aussi un sacré pote, Franck (Gilles Lellouche), qui le porte à bout de bras envers et contre tout, comme s’il était redevable de quelque chose. Eh bien Vincent Lindon, sous son apparence d’homme brisé avec le visage buriné et les yeux perdus dans le vague et en même temps rougis par une insoutenable culpabilité, interprète tout cela à merveille. Fred Cavayé a su prendre son temps pour décrire l’univers dans lequel cet homme désincarné (Simon) déambule tel un mort-vivant. Jusqu’au moment où un fait le fait sortir de son insupportable torpeur. Un événement bâti sur le concept si cher au réalisateur et si bien maîtrisé : se trouver au mauvais endroit au mauvais moment. Tout à coup, c’est le regard de Simon qui change du tout au tout. La détermination a supplanté le douloureux désespoir, et ses traits seront moins tirés par la suite. Une évolution remarquablement retranscrite ! Il s’ensuit un polar noir et nerveux à souhait, avec des poursuites, des bagarres et des fusillades. Il y a tout ce qu’il faut pour captiver le spectateur comme jamais et le tenir en haleine. Ce dernier ressentira que trop bien toute l’urgence et la gravité de la situation. La réalisation est de haute volée, avec des prises de vue caméra à l’épaule lors des poursuites, ou avec des prises de vue comme si le cinéaste se tenait tant bien que mal caché pour ne pas se prendre une balle tout en essayant de capter quelques images de la fusillade devant le commissariat. Oui, la réalisation est de très grande qualité... jusqu’à l’entrée en scène du TGV. C’est là que ça part en vrille. Non pas que le film baisse en intensité. Mais parce que les incohérences s’accumulent. Evidemment, ce n’est pas forcément perceptible par tout le monde, mais aux cheminots, c’est une toute autre histoire. On ne la leur fait pas, et encore moins aux conducteurs de train. Je m’explique : dans le film, on fait partir le TGV de la gare de Marseille-Saint-Charles. Sauf que ce n’est pas cette gare qui est à l’écran. Et si je puis l’affirmer, c’est parce que je connais bien, très bien cette gare. D’accord elle est en impasse, avec des butoirs à l’extrémité de chaque voie, mais il y a toujours deux voies entre deux quais. De plus, la numérotation des voies (par l’intermédiaire de lettres) est inversée, et il manque même la voie F ! Et la marquise ne correspond pas non plus. Bref on a beau nous vendre que c’est la gare de Marseille-Saint-Charles, moi je vous affirme que non. Renseignements pris, c’est la gare de Paris Gare de Lyon qu’on voit à l’écran. En revanche, les adieux sur le quai ont été tournés à la gare Montparnasse, ce qui explique que le quai soit en courbe, alors que les voies sont droites à Marseille, hormis quelques-unes qui sont légèrement courbées en sortie de quai à l’extérieur (donc à l’autre bout). Mais passons à la suite des incohérences. Je passe sur le fait que la contrôleuse a eu vite fait de calculer le montant de l’amende, sans parler du fait qu’on la verra équipée plus tard d’un genre de talkie-walkie. Hum ! la radio portative n’a jamais été dans leur inventaire. Mais quand on fait partir un train de Marseille vers Aix, il ne longe pas la Méditerranée, comme on peut le voir ici. A moins que le TGV ne soit parti de Toulon, ville dans laquelle se passe l’intrigue au départ. Auquel cas, la gare de départ correspond encore moins, parce que… la gare de Toulon n’est pas une gare en impasse ! Et en plus, elle ne comporte pas autant de voies. Oups !! Bref. Mais que dire du signal d’alarme ? Tout le monde va croire qu’il suffit d’y tirer dessus pour l’arrêter. Sur ce type de matériel, l’action sur le signal d’alarme ne provoque pas l’arrêt d’urgence du train. Hé non. Par contre, celui qui aura tiré le signal d’alarme sera mis en relation avec un agent SNCF présent à bord du train. En revanche, l’annonce du contrôleur comme quoi le TGV est arrêté en pleine voie et qu’il ne faut pas ouvrir les portes est bien réelle, bien qu’allégée en seulement quelques mots. Mais il y a quand même des têtus. On est en plein dans la garrigue, mais il y en a qui sont plus forts que tout le monde et décident de continuer leur petit bonhomme de chemin... à pied !. A leur décharge, quand une fusillade a lieu dans un train, ça ne donne pas envie de rester. Mais dans ce cas-là, c’est l’ensemble des circulations ferroviaires qui est stoppé sur la zone ! Ou au pire, un ordre de circuler avec prudence est délivré aux autres trains qui doivent traverser la zone. Alors voir passer un, puis deux TGV à toute vitesse, ça ne marche pas. Pas pour un cheminot en tout cas. Et c’est dommage, parce que ça décribilise le récit. Puisque les gares vues sont parisiennes, Fred Cavayé aurait dû placer le déroulement de son histoire à Paris ou au pire dans sa banlieue. Mieux, il aurait dû se documenter davantage sur le fonctionnement du chemin de fer. Au-delà de ça, la première heure est hyper intense. On y retrouve tout le talent du cinéaste dans le cinéma d’action, en encore meilleur par rapport à ses deux premiers films, au point qu’on frisait la note maximale, ou pas loin. Les poursuites et les combats d’une rare violence (dans le cinéma français en tout cas) sont menés tambour battant, y compris dans ce fameux TGV. Malgré les nombreuses incohérences, il n’empêche que le tout se laisse regarder, grâce à un rythme maîtrisé bien balancé par une discrète et néanmoins efficace B.O. signée Cliff Martinez, alternant le trépidant avec des moments plus calmes, des moments calmes judicieusement utilisés pour recentrer les choses sur l’évolution des personnages. Quoiqu’il en soit, grâce à une bonne mise en scène, une excellente interprétation du duo Lindon/Lellouche avec le concours du jeune Max Baissette de Malglaive (Théo) et des malfrats qui ont vraiment la gueule de l’emploi (à commencer par Velibor Topic), il est impossible de ne pas être pris dans ce "Mea culpa" haletant très photogénique, dont on connaîtra le véritable sens du titre dans un final qui ne manquera pas de vous scier. Un 3,5/5 en ce qui me concerne, mais qui aurait mérité au moins 1 point de plus si la scène du TGV ne comportait pas autant d’incohérences.

Et si le genre d'action "à la française" pourrait détrôner le blockbuster américain ultra-stylisé? On pourrait y croire, quand on voit l'art de filmer l'action comme le fait Fred Cavayé. Sauf que ce dernier a du mal à stopper les caricatures. De la mafia avec un accent russe déconfit jusqu'au chef de la police forcément incapable, tout y passe. Heureusement qu'il y' a Vincent Lindon et Gilles Lellouche. Ils savent, à eux-deux, faire régner la sombreté et faire exploser la surprise à la face du spectateur. Jusqu'à les énerver avec des flash-back répétitifs mais utiles. On pourrait penser à une production Besson, en plus "minoritaire" française, mais c'est en fait une aventure humaine, rempli de noirceur, terminant l'histoire dans la paix et non dans la rancœur.

J'ai lu la presse et ses critiques dithyrambiques de ce film. Je me suis dit, moi qui d'ordinaire ne l'écoute guère, je vais faire une exception. Certaines critiques comparaient "Mea Culpa" avec l'excellent "Jason Bourne". Or où Jason Bourne se défendait de ne pas être réaliste; Cavayé dirige son film dans le réel !
Donc je vais énumérer les invraisemblances du film. La première est que le cœur de l'action se déroule à Marseille. Il me semble que dans la cité phocéenne, les gens parlent avec un petit accent pointu et chantant ! Or ici, les acteurs ont plus l'accent des supporters de "Zlatan": De vrais Parisiens. Parlons des acteurs et je reviendrai sur les bourdes de "Jason" Ou plutôt de "Cavayé". D'habitude quand je regarde un film avec Gilles Lelouche: je louche tant il me donne la migraine ! Dans celui-ci, disons que les comédiens principaux jouent de manière correcte, à l'inverse d'un second rôle qui interprète le sien, tellement mal qu'il a du être pistonné pour le casting. Revenons à nos moutons: L'accent passé ! Début du film Simon, un policier conduit un véhicule en état d'ivresse et tue 3 personnes: Il ne va même pas en prison et devient même convoyeur de fond. Je pensais qu'il fallait " un casier judiciaire vierge" pour le devenir ? Passons car à la fin, on nous donne une autre version de l'accident sans nous dire si il y a eu des victimes en face. Admettons ! Simon veut défendre la vie de son fiston, il braque l' armurerie de l'agence de convoyeurs. Il dérobe dix mille flingues et chargeurs sans prendre de gants (au sens propre comme au sens figuré) ! Vol par effraction ! Il ne prend aucune précaution et ne sera jamais inquiété !!! Le policier et le convoyeur s'allient pour en découdre avec les tueurs des pays de l'Est. Ils pénètrent dans une " discothèque - Bordel " avec leurs flingues: une fusillade éclate, où les balles sifflent plus que tous les oiseaux du monde. Conclusion: aucune personne blessée !!! Nous avons échappé au pire. Simon, toujours, tue un bandit avec on suppose l'une des armes dérobées dans l'armurerie: Même si on peut constater la légitime défense, il ne sera même pas embêté pour cela !!! Lol ! Je vais passer sur certaines autres bévues !! Simon casse la tête de l'un des bandits sur le ballast d'une voie ferrée. La tête du bandit frappe les cailloux à "tue tête", c'est le cas de le dire !! Résultat: même pas la moindre blessure, même pas un peu de sang !!! Le TGV passe sur le corps du malfrat et là, pas plus de sang qu' une épistaxis ! Alors ok, il y a de l'action pour imiter le cinéma Américain. Pouvons nous attendre de la part des réalisateurs Français, de nous offrir un vrai et bon polar ?

Mouai. L'ensemble est assez bien joué, vincent lindon en particulier assure son role, ce qui n'a rien d’étonnant étant donné le peu de dialogue que nous offre le film. L'histoire est basique, trés basique et le tout est saupoudré d'actions spectaculaires par si par la. La fin est prévisible dés les 20 premieres minutes pour tous spectateurs un peu attentif et la chute n'a rien d’extravagant.
Bref un film francais a la sauce américaine, un peu comme le poulet gaulois. 2.5/5

Ratage dramatique surtout pour les trois acteurs qu'on aime bien..Cohen, Lelouche et surtout Lindon, contraints de surjouer de fa�on grotesque, entachant leur CV , oblig�s apr�s cela de faire le tour des plateaux pour faire la promo du plus mauvais film de ce d�but d'ann�e- j'esp�re qu'ils ont �t� bien pay�s !
On ne comprend rien � la mise en place , et ces flash-back mal plac�s. Par la suite aucune action cr�dible et une violence exacerb�e surlign�e par un son insupportable..Dire que ce film va acceuillir des ados voire des gosses de 10 ans (vu la pr�sence du jeune gar�on )

Trop c'est trop, que de poncifs et de complaisance pour les longues scènes de poursuites et de violences au service d'une histoire d'amitié virile cousue de stéréotypes . Les moyens mobilisés sont considérables TGV en tête. Ce n'est pas, non plus le gout pour l'hémoglobine et le portrait des bandes mafieuses de l'Est qui renouvellent le genre,malgré l'agitation ...on trouve le temps long :cela aurait du faire un téléfilm passable histoire de pouvoir chez soi faire autre chose en même temps

NULLISSIME !!! Un scénario nul, convenu, sans surprise : des méchants veulent tuer des gentils. Ils tirent partout dans tous les sens sauf quand ils sont en face des gentils. Manque de bol à chaque fois ils ne doivent plus avoir de balles parce qu'ils sont obligés de se battre à main nue ou avec un couteau (pratique quand on n'a plus de balles ceci dit). Surprise à la fin c'est les gentils qui gagnent ou presque et j'ai bien fait de rester car on comprend le titre du film. J'ai honte, je ne l'avais pas vu venir, trop occupé à regarder mes voisins se marrer devant ce navet. Des scènes d'action complètement invraisemblables, des scènes d'émotion façon meilleurs sketchs des inconnus, des flashback sur la plage dignes d'OSS117 façon DUJARDIN. Bref un concentré de tout ce que l'on peut faire de plus mauvais au ciné pensée pour les acteurs qui font ce qu'ils peuvent... Grâce à Gaumont j'ai gagné 2 places pour ce film mais malheureusement j'ai perdu deux heures. A fuir de toute urgence.

Une agréable surprise ce Mea Culpa qui est en plus un film français. L'intrigue est intéressante : le fils d'un ex policier qui assiste à un meurtre qui maintenant est pourchassé par les assassins. Son père et un ancien collègue vont tout faire pour le protéger. Ce film possède de belles scènes d'actions (poursuites, bagarres, fusillades) mais également un scénario intéressant. Les deux acteurs principaux à savoir Gilles Lelouche et Vincent Lindon sont très bon et une mention particulière pour Max Baissette de Malglaive qui est très touchant dans le rôle du fils. Bref un très bon triller français (pour une fois !).

Sans atteindre le niveau de son premier film "Pour elle", ce Mea Culpa se montre un très bon film d'action à la française qui n'a rien à envié à son précédent film (À bout portant) et mené par un excellent duo d'acteur. Pas de grande surprise toutefois pour un film qui ne déroge pas au style de Fred Cavayé avec une romance assez prononcé et une noirceur bien moindre qu'un film d'Olivier Marshal. Je noterais toutefois les échanges de tirs qui finissent par faire peu crédibles tellement ces derniers sont nombreux pour au final, très peu de résultats. A part cela, ce film nous fait passer un excellent moment de cinéma et c'est bien la le principal.

Les scénaristes ont-t-ils la tête dans les nuages ? spoiler: Si les méchants ont pour but de ne pas être repérés lors de leur assassinat, il va falloir buter tous les passagers du train les gars...c'est complétement débile comme stratégie quand on y pense...et je passerai sur la tentative d’exécution ridicule devant le commissariat, la fusillade insensée dans la boîte de nuit ou encore le méchant qui joue à tirer la jambe de la mère pendant 30 minutes dans le train plutôt que de lui tirer une balle...
Bref, il y a quelques bonnes idées de réalisation qui ne rattraperont pas pour autant cette écriture pitoyable où les scènes sont très mal amenées, heureusement que Lindon s'en sort bien comme à ses habitudes. Cavayé s'est égaré, on regrette de ne pas retrouver la finesse du très bon "Pour elle".

Excellent polar ! On fait le plein d'actions et de suspens. Bon les dialogues sont réduits au mini sur la moitié du film mais l'on passe un excellent moment. A voir ...

Les scènes très bien filmées avec de l'action sans pour autant tomber dans la surenchère américaine. La fin est très bien trouvée. Des acteurs très bons et très crédibles. Bref un bon film d'action français.

Trop beau film a voir sans hésitation
De l'action du début a la fin très bon acteur !!!

Moi qui ne suis absolument pas fan des films policiers et bien celui-ci m’a fait changer d’avis.

Et de surcroît un film 100% français.

C’est un excellent polar/thriller avec du suspens, du rythme.

On y découvre un duo qui fonctionne parfaitement. Celui de Vincent Lindon et Gilles Lelouche.

Le personnage torturé de Simon est juste magnifiquement bien interprété.

Il y a également un petit garçon des plus adorable et extrêmement craquant.

Le scénario est plutôt bien ficelé car il alterne entre l’histoire des méchants/gentils et l’histoire d’une famille anéantie par un lourd passé.

Une fin extra géniale car inattendue. Des rebondissements juste ce qu’il faut.

On ne voit pas le temps passer.

Conclusion : ce qui est appréciable c’est qu’il n’y a pas que des courses-poursuites c’est pour cela que je le conseille.