Derniers Avis sur Tout en haut du monde

L’exploration polaire a longtemps été un défi pour les plus intrépides, n’hésitant pas à confronter les conditions climatiques extrêmes de la mer et des glaciers simplement pour atteindre le sommet géographique du monde. Pour son premier long-métrage, Rémi Chayé s’impose donc un grand défi à portée de sa brosse numérique, où les traits et autres détails de contours sont délaissés, afin de libérer les aplats de couleurs. Son identité visuelle rend la contemplation des grands espaces plus intenses et permet de resserrer notre attention sur les émotions des personnages dans les autres instants. Pourtant, rien n’est figé dans cette animation, qui mute en permanence, de même que ces nuances de couleurs, qui donnent un bon coup d’air frais à notre visionnage.

Dans la lignée des plus grandes odyssées de Jules Verne (Les Aventures du capitaine Hatteras, Michel Strogoff, Vingt Mille Lieues sous les Mers), ou encore d’un soupçon d’Howard Phillips Lovecraft (Les Montagnes Hallucinées), nous faisons la rencontre de Sacha, petite-fille d’Oloukine, explorateur disparu dans sa conquête du Pôle Nord. Convaincue de pouvoir retrouver son brise-glace échoué, la jeune aristocrate russe va mettre la main à la pâte, en sacrifiant tout le confort de son palace luxueux, contre un voyage extraordinaire. Pas question de se laisser faire, son caractère témoigne de sa conviction et de son courage, évidemment mal vu par des hauts rangs d’une cour royale, très à cheval sur ses principes. En renversant le rapport de force qui l’oppose à son peuple, Sacha va donc à la rencontre de celui-ci, qui ne lui fera pas de cadeau.

Une aventurière est née, une carte à la main et le cœur plein d’espoirs. Des rencontres inattendues et la bienveillance de certains vont la pousser à assumer son émancipation et son indépendance. Tout cela se lit sur les visages, tantôt fatigués, tantôt enjoués. Si le rythme peut nous laisser refroidir sur la dernière ligne droite, il faut garder à l’esprit cette âme que possède l’adolescente, qui s’autorise enfin à exister et à gagner la reconnaissance des autres. La musique de Jonathan Morali pousse ainsi les grandes voiles du navire qui l’emmènera vers les réponses qu’elle attend, entre le doute et la vérité.

« Tout en haut du monde », c’est bien là que l’héroïne se tient, rappelant ainsi le poids de son bagage culturel et de sa détermination, constituant le porte-étendard qui peut en inspirer d’autres. Sacha file au sauvetage de ses racines et loin des profits, qui dictent les personnages masculins qui l’entourent. Tout le monde finit par apprendre de ses erreurs, la leçon est élégante, notamment dans un exercice de style qui peut encore multiplier les portraits de personnages aussi jeunes, habiles et sincères. De cette manière, Chayé en vient à se convaincre que finalement l’Homme est capable de prendre la mer à ses dépens. Et il le fait en nous dévoilant une fable saisissante.

Si la direction artistique est aux petits oignons, l'histoire reste malgré tout très convenue et l'ennui se fait souvent ressentir.

Du côté des images, c'est assez particulier, mais réussi. Par contre, une catastrophe niveau scénario. Il est d'une banalité affligeante, et ne vois le monde que sous un angle binaire.

Tout en étant très réussie cette animation relate une histoire comme il y en eut beaucoup à la télévision il y a quelques dizaines d'année avec un fond bien manichéen. Le style est bien épuré sans fausse note mais aussi très convenu un peu comme cliché sur cliché de récits d'aventure. Et il n'y a pas ce petit plus à mon sens qui serait plus d'authenticité historique ou quelques véritables innovations dans l'histoire car l'image est belle et l'histoire bien rythmé mais sans réelle surprise. Reçoit une forte note méritée mais sans plus car sa principale d'originalité est d'avoir fait un tel film avec ses techniques d'image appréciables dans les années 2010.

Un film très agréable à regarder!
C'est une jolie histoire d'aventures et de recherches dans le Grand Nord, un endroit fascinant et magnifiquement représenté par le style unique de Monsieur Chayé!
Je ne peux que le conseiller!

C'est mignon et nous replonge dans notre enfance : partir à l'aventure, peu de contraintes dans un monde où l'étranger ne peut être que bon. Ça m'a fait penser aux dessins animés légers qui passaient le matin au début des années 90.
Sympa pour les mômes !
3,5/5

TOUT EN HAUT DU MONDE (2016): Agréablement surpris par ce film d'animation. Une histoire simple se passant en 1882, racontant l'aventure de cette jeune fille Russe, Sacha, allant à la recherche du bateau perdu de son grand père au pôle nord. Je ne pensais pas que cette réalisation me séduirait aussi facilement par le charme de ses graphiques si particuliers, on pourrait dire primaires, mais non, c'est tout simplement original, recherché, avec cette impression d'un coloriage aux crayons craie poudreux. Une colorie qui étonne, mais c'est pas mal. Un scénario non bavard, rien de poupon, qui évoluera rapidement dans une odyssée captivante, sur des chemins maritimes ainsi que dans de grands espaces blancs en compagnie de personnages intéressants. Un magnifique dessin animé Français, pour petits et grands.

Un film d'animation très touchant et qui change des contenus de plus en plus niais de nos jours. Les dessins sont magnifiques , la musique si belle et l'histoire profondément émouvante. Je recommande à 100%.

Dessin animé très original ! Très différent de ce que l'on a pour habitude de voir et franchement c'est super plaisant ! Le mélange aventure/émotion fonctionne à merveille et moi, j'ai beaucoup aimé valser entre mer & glace en compagnie de Sacha ! Le seul petit bémol : le jeu & la voix catastrophiques de Melle Théret qui m'a un peu gâché le film ! M'enfin !

très beaux dessins avec un style très particulier que j'ai adoré et une belle histoire touchante , je recommande

Un très bon film d'animation sur un navigateur explorateur voyageur disparu au Pôle Nord. Une jeune femme qui rêve de voyage et d'exploration.

Un somptueux et captivant récit animé d'aventures, servi par un esthétisme épuré et sublime, made in France !

Un beau film d'animation qui par son sujet de l'exploration et de la conquête du pôle nord m'a déjà en partie conquis, tous est doux et poétique dans ce "Tout en haut du monde". Les dessins son eux aussi très doux et apaisant...magnifiques. On suit ce poème d'1h20 avec une jeune héroïne passionné par le pole nord et par son grand père disparue pendant son exploration. Les personnages sont dans l'ensemble assez touchant bien que très convenue pour certain et même parfois un peu cliché (Le prince hautain, le père froid et dans le paraître, le commandant bourrue qui finit par être gentil ...) mais rien n'est non-plus appuyer et on peut facilement passé outre. L'histoire elle ne ré-invente rien et l'on ce doute de la conclusion assez facilement tellement l'évolution des personnages donc, mais aussi le développement de l'intrigue est connue. après encore une fois ce film ce vie comme un doux poème et est plaisant a suivre quand bien même l'on connaîtrais chaque vers, car il fait du bien, il apaise. Il aurais put a un certain moment prendre plus de relief et de profondeur dans son récit spoiler: ( Je veut parler du moment ou l'équipage du bateau s'échoue et ce retrouve sans vivre ou presque et livré a eux même dans les glaces.)
Ce passage amorce une situation périlleuse qui est bien trop vite désamorcer pour revenir aux calme et a la poésie, bien dommage car ça aurais pu créé un changement d'ambiance marquant qui aurais d'autant plus été puissant au vu de la douceur du propos jusqu'ici. Mais voilà c'est un film qui ce veut apaisant et poétique avant tous, parie réussit sur ce point on en ressort le sourir au lèvre et très heureux, ça fait du bien aussi parfois. "Tout en haut du monde" une petite douceurs qui met des rêves et des étoiles dans les yeux.

Dans la Russie des Tsars, Sacha, une jeune fille de la haute aristocratie de Saint-Pétersbourg, décide de fuguer pour retrouver la trace de son grand-père disparu depuis deux ans en essayant de rallier le Pôle Nord. A travers cette aventure, Rémi Chayé (et oui c’est un film français) conduit Sacha dans une épopée initiatique durant laquelle elle va grandir, s’émanciper et s’affranchir du régime et de ses parents. Tout cela sur fond romanesque aux accents de Jules Verne et de Jack London. L’histoire est simple voire bien trop light à mon goût même pour le public auquel il s’adresse, les enfants de 10 ans. C’est le choix du réalisateur de faire un film lent et contemplatif ; de fait, le dessin est sobre, naïf et épuré. Pas de fanfreluche (ni boutons, ni lacets, un minimum de détail) et surtout très peu d’animation, le tout est très statique ; idem, je reste sur ma faim. Heureusement que l’histoire est touchante et intelligente et que le dessin est atypique et magnifique ; des aplats de couleurs aux contours tranchés très inhabituels et esthétiquement époustouflants. Bon film familial de confinement.
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Pas de spolier, je ne raconte pas l’histoire, simplement des commentaires n’en dévoilant que très peu sur le dessin animé: Un film magnifique et émouvant, l’héroïne et aussi courageuse que délicate. La fin est la fois si triste et si belle, qu’elle ferait verser une larme au plus durs. Les dessins sont très bien réalisés, et l’histoire est assez réaliste. Je recommande ce film à tout le monde, même si les jeunes enfants ne comprendront peut être pas la fin.