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    Black Coal
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    3,0
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    175 critiques spectateurs

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    Frédéric P
    Frédéric P

    1 abonné 54 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 juillet 2014
    pas de rythme. presque pas d histoire, un jeu d acteurs moyen. j ai failli m endormir. extremement décevant quand on voit la note de la presse. fuyez
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    94 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 janvier 2016
    Très bonne découverte ce "Black coal" d'un excellent artiste Chinois que je vais suivre assidument. C'est une enquête policière sur 5 ans très originale car mise en scène avec une grande subtilité. Il a découpé son histoire d'une manière très intriguante et a réalisé des scènes de violence très réalistes qui surprennent beaucoup intervenant au moment le moins opportun. Les acteurs jouent à la perfection, la réalisation est magnifique dans cette Chine hivernale sous la neige. Superbe!
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 009 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mars 2017
    "Black Coal" de Dioa Yi'nan a été doublement récompensé au Festival de Berlin en 2014. Polar noir au substrat social, il témoigne de la profonde mutation que subit la société chinoise depuis l'ouverture de son économie aux lois du capitalisme. Tels les Scorsese, Cimino et Coppola en leur temps à Hollywood, Yi'nan se saisit du cinéma de genre pour s'interroger sur les mutations de son pays. Zhang Zili, un policier à cran après que sa fiancée l'a largué se trouve confronté à une horrible affaire de cadavre disséminé à travers toute la province via le transport du charbon, énergie polluante surexploitée par la Chine pour son développement à marche forcée qui en plus de gangréner les paysages et les organismes sert désormais de véhicule au crime. Dans une banlieue sans âme reflet réel de la situation faite au peuple ayant déserté les campagnes, l'enquête est vite menée, trop vite sans doute se soldant par la mort violente de deux petits malfrats et de deux flics. Quand cinq ans plus tard en 2004 le même processus morbide se remet en route cette fois aux abords d'une patinoire à ciel ouvert, le lieutenant Zhang Zili est au fond du trou ravagé par l'alcool, tout juste bon à se faire dépouiller de sa moto à la sortie d'un tunnel où il s'était affalé ivre mort. Par le plus grand des hasards il va être remis par son ancien collègue sur la piste du crime de 1999, la nouvelle affaire en cours ayant des connexions avec l'employée de la teinturerie dont le mari avait été la victime de l'horrible dépeçage. Un peu à l'image de Paul Newman avocat alcoolique au bout du rouleau dans le somptueux "Verdict" de Sidney Lumet en 1982 qui s'offrait une ultime rédemption via une affaire tombée du ciel, Zhang comprend que c'est en suivant la jeune femme énigmatique qu'il va redonner un sens à sa vie en accomplissant ce qu'il fait de mieux, traquer les tueurs. Au fur et à mesure des pérégrinations de Zhang aux basques de l'employée mutique, Yi'nan très parcimonieusement nous délivre les tenants d'une intrigue très bien charpentée qui nous offre en sus d'un suspense savamment orchestré, une vision assez sombre de la Chine urbaine du XXIème siècle. Le cheval de traie perdu dans le couloir d'un immeuble devant lequel la gardienne reste un moment prostrée illustre en une métaphore chargée de nostalgie le passé perdu d'un immense pays qui ne semble plus très bien savoir quelle route il doit prendre. Idem pour Zhang qui un moment ne comprend pas où le mènent des traces de pas dans la neige qui s'arrêtent brutalement au pied d'un lampadaire. Si le message social de Yi'nan est clairement affirmé il n'en oublie pas de rendre hommage aux grands maîtres du film noir tel Carol Reed et son célèbre "Troisième homme" avec un emprunt à la célèbre scène de la grande roue foraine entre Orson Welles et Joseph Cotten. Le flic joué par le très convaincant Liao Fan récompensé d'un Ours d'argent est tout à fait dans la lignée des détectives à la dérive du cinéma américain, montrant qu'il est encore possible de puiser aux sources pour régénérer un genre qui n'en finira jamais de renaître de ses cendres.
    tixou0
    tixou0

    632 abonnés 1 970 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 juin 2014
    Un ancien flic (tombé dans l'alcoolisme) ayant gardé le goût d'enquêter (et quelques amis policiers), une employée de pressing, un patineur redoutable, une singulière patronne de boîte de nuit.... Cet objet filmique fort peu occidentalisé (à quelques musiques d'ambiance près), que l'on ne peut en aucun cas réduire à un polar, est des plus déroutants ! Intrigue compliquée, mise en scène outrée à certains moments, épurée à l'extrême à d'autres.... Comment apprécier ce "Black Coal", noir, très noir (et souvent rouge, très rouge), autrement que comme une sorte d'exercice de style (à épilogue lyrique autant que mystérieux), pour des yeux non asiatiques ?... Comme une source d'inspiration pour un Tarantino, en somme... Disons-le honnêtement, l'ennui guette à chaque détour de bobine. Une curiosité donc, mais restant hermétique pour les spectateurs non initiés, au nombre desquels je me compte sans doute !
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 14 juin 2014
    Black Coal...Qui parmi vous va aller voir un film chinois se déroulant quelque part dans la neige en Mandchourie ? Je recommence...Qui parmi vous va aller voir un genre de polar, plus exactement un film noir chinois ? Une fois encore...Qui parmi vous va aller voir le film chinois qui a remporté l’ours d’or au festival de Berlin ?
    Je vais commencer par la durée : deux heures...un peu longues. Vingt minutes en moins et c’était parfait. Film noir made in china, avec le flic looser, son pote, la femme fatale, les cadavres découpés, le charbon, la neige. Tout y est. Le rythme est lent, très lent, après un démarrage sur les chapeaux de roues très prometteur. Mais bizarrement, plus on avance et plus le tempo du film s’alourdit. Malgré ce petit bémol, je tire mon chapeau quant à la mise en scène. Il y a des idées fabuleuses, des partis pris très originaux, et quelques trouvailles vraiment géniales.
    Dans la série film chinois de ces derniers temps, je préfère tout de même «A touch of sin», beaucoup plus original dans le fond et la forme, car ce qui gène parfois avec «Black Coal», ce sont toutes les références -volontaires ou pas- de l’univers de Chandler ou James MCain. Le film demande un petit effort, qu’il faut néanmoins faire...du coup, malgré tout, je recommande.
    Myene
    Myene

    17 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juin 2014
    L'ours d'Or certes ,mais, pour moi ,on est loin de l'exceptionnel "Touch of sin" Reste un bon film qui fait à la fois référence au passé du film noir américain et ses archétypes , au présent d'une Chine au peuple malmené dans l'ébullition de son développement et au futur d'une mutation uniformisante ou ne reste que l'affectif ou se raccrocher : l'amitié fidèle du collègue de travail plus que les relations amoureuses filmées plus comme des luttes que des embras(s)ements et cela dés le début du film ( scène de fusion rupture de Zhang et son ex épouse) J'ai apprécié : les petites touches ironiques sur les rapports sociaux souvent de domination (de rôles ou d'argent) la beauté des photographies dans un décor bien glauque et la virtuosité de certaines prises de vue.
    Sandrine S.
    Sandrine S.

    21 abonnés 72 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 juillet 2015
    J'ai adoré !!! Un polar très noir et très glauque made in Hong-Kong. Très surprenant ! <3 <3 <3
    Thierry M
    Thierry M

    131 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 juin 2014
    Pas super covaincu par cette histoire tres bizarement racontée.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 11 juin 2014
    Dieu que ce film est chiant! Ours d'or, critiques à genoux, je me suis méfie mais j'y suis allé tout de même. Grosse erreur! Ok c'est joli parfois. Mais c'est long et lent et absurde tout le temps! Non vraiment ok intérêt à perdre 2h dans le trou de balle de la Chine...
    ffred
    ffred

    1 502 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 juin 2014
    Ours d'or au dernier festival de Berlin, j'attendais quelque chose d'autre de ce Black Coal. Surtout après avoir vu partiellement la bande-annonce, je pensais voir un polar musclé et efficace, emprunt d'une certaine poésie. Pour ce qui est du rythme, c'est plutôt le contraire. L'ensemble est très...
    mazou31
    mazou31

    80 abonnés 1 264 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 juillet 2014
    Heureux qui comprendra grand chose à ce bel objet laqué. Mais qu’importe. C’est beau, magnifique, sombre, intelligent, parfaitement maîtrisé et original. L’histoire, à tiroir, n’est pas lumineuse mais reste palpitante et surtout l’ambiance est inoubliable. Le qualificatif de “film d’ambiance” s’est rarement aussi bien appliqué. Une ambiance crépusculaire, glacée, noire où toutes les scènes se passent dans des lieux sombres ou blafards, sur le verglas, dans un froid de loup, des nuits glacées et désertiques, avec juste quelques touches de rouge ou de vert, couleurs fortement symboliques en Chine. Les cadrages sont superbes, les plans/séquences admirables. Des dialogues brefs – le sous-titrage n’a pas dû être un problème, et fait rare, aucune musique, sauf quand l’environnement le nécessite (la patinoire, la boîte). L’interprétation de tous est tout aussi sobre et réservée que le film. Une œuvre superbe qui constitue probablement aussi un riche reportage sur la Chine profonde.
    Sergio-Leone
    Sergio-Leone

    160 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juillet 2014
    On aurait presque pu croire à un polar coréen depuis que les chinois essaient de les imiter, cette fois on peut dire que c'est très réussi. La qualité cinématographique est saisissante entre noirceur tragique et intensité haletante, les personnages écorchés complètent le tableau parfait du film noir dans un scénario bien mené. La conclusion traîne inutilement en longueur à mon goût ce qui peut gâcher l'impression finale dès la sortie du film, mais après réflexion il s'agit bien d'un grand film comme on en espère chaque année.
    ninilechat
    ninilechat

    68 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juin 2014
    Heureusement, y a les chinetoks pour nous redonner le plaisir du cinéma!!

    Diao Yinan n'est pas un chinetok ordinaire. Les grands, très grands réalisateurs chinois qui se sont révélés ces dernières années s'attachaient à peindre (en sombre) la Chine moderne. Les déplacements de population, la misère des campagnes, le développement du banditisme. Diao Yinan, lui, est surtout imprégné du cinéma noir américain des grands années, même si, évidemment, l'arrière plan sociologique est là -et bien là.

    C'est le nord de la Chine. Pays du charbon omniprésent, de la neige sale, du ciel plombé, des petits villes lugubres, des dancings miteux. Et des patinoires naturelles.

    On trouve, dans des wagons de charbon, balancés manifestement du haut d'un pont, des débris humains. On identifie une victime trop évidente, Xue-Bing. L'enquête, menée par l'inspecteur Zhang (Fan Liao, qui a ramené un Ours d'argent de Berlin, alors que le film recevait l'Ours d'or) et ses collègues, fonce droit dans une fausse piste. Résultat: deux flics au tapis, et l'assassin court encore.

    Cinq ans plus tard, Zhiang a quitté la police. Alcoolique, il est arrivé au dernier point de la déchéance quand il croise un ancien collègue qui lui raconte qu'à nouveau, il se trouve confronté à deux crimes mystérieux, deux hommes tués à coups de patin à glace, et chose très bizarre, ils ont été l'un comme l'autre liés à l'employée d'un petit pressing: la veuve de Xue-Bing...... c'est pas le point de départ d'un thriller américain, ça? C'est pas un sujet pour Polanski?

    Et cette jeune veuve, Wu (Lun-Mei Gwei), silhouette fragile, visage totalement fermé, tragique et mutique -victime ou coupable? elle nous évoque, d'une certaine façon, la Faye Dunaway de Chinatown. La aussi, Zhiang est fasciné, et il va reprendre, en parallèle, sa propre petite enquête.

    A partir de là, le film vit de façon étrange. Tantôt faisant du surplace, avant de repartir. Tantôt prêt à se terminer, avant de rebondir. [Sois bien attentif, spectateur, car rien ne ressemble plus, dans le noir, à un chinois moustachu à bonnet qu'un autre chinois moustachu à bonnet....] Ces sortes de stagnation puis d'accélération du rythme donnent au film une véritable personnalité. Sur cette image grisâtre éclatent, avec un mauvais goût de nouveau riche, les néons criards d'un élégant établissement de jeux, tenu par l'opulente veuve d'une des deux dernières victimes. Le film se termine sur une scène délirante, un feu d'artifice clandestin tiré du haut d'un immeuble, dont les fusées atterrissent n'importe où, faisant fuir les passants et mettant le feu aux poubelles. Tiré par qui? On a une petite idée.

    Tout est passionnant dans ce film dans lequel on se sent, par moments, complètement égarés. Ce qui est le propre d'un thriller réussi. Si tout est trop clair, c'est un Maigret! Beau, très beau film à voir absolument.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 31 août 2014
    La chine continentale, non contente de nous donner une sublime leçon d’économie de marché est de plus en plus en passe de nous donner une véritable leçon de cinéma. Du cinéma chinois continental le public ne retient peut-être que les sublimes fresques épiques Wu xi pian (litt. film de chevalier errant) signées Ang Lee ou Zhang Yimou telles que Tigre & Dragon, Hero ou Le Secret Des Poignards Volants. Pourtant des réalisateurs comme Xie Jin (Hibiscus Town) Feng Xiaogang (Cell Phone) ou Yi’nan Diao (Uniforme & Train de Nuit) qui nous livre aujourd’hui Black Coal percent en Europe et dans les festivals pour nous proposer un cinéma puissant, sociétal qui se hisse à la hauteur de ses grands frères Hongkongais, Coréens, Japonais tout en ayant sa propre identité dans sa profonde volonté de ne pas leur ressembler.Succédant aux terribles People Mountain People Sea (Shangjun Cai) et A Touch of Sin (Zhang-Ke Jia) deux polars pulvérisant l’idéal de développement économique brutal au profit d’une peinture noire et sans appel des profondes et dramatiques transformations qu’elle entraine, Black Coal est fidèle aux habitudes de son réalisateur qui fait se sujets de société et ambiances glaciales, oppressantes. Des œuvres dans lesquelles, comme dans les films précités, l’on sent toute la fureur latente de la chine contemporaine prête à exploser brutalement à tout moment, dans ses rapports sociaux, dans sa vision des autres, dans le respect des règles et dans le poids de ses traditions, véritable société schizophrène née d’un développement enthousiaste à dévorer le monde et tout sur son chemin. Une société où la chute d’un homme peut entrainer celle de milliers d’autres.Bijou d’une beauté flamboyante, ce récit fascinant multipliant les ruptures de ton de la violence, à la contemplation, de l’amour à la haine, de la fureur à la douceur, de l’intimité à l’impudeur, de silences appuyés en regards fuyants, Black Coal oscille graphiquement entre Nicolas Winding Refn et Michael Mann. Un polar cru, intimiste qui ne trouve pas sa puissance dans le glauque ni le sordide, mais bien dans ces moments de contemplation et lévitation assourdis par le silence de la neige virginale durant lesquels l’enquête progresse lentement, sûrement, se déroule et se développe (parfois un peu trop lentement diront certains) avec toute la difficulté de pas dans la neige, avec tous les pièges qu’elle dissimule, avec toutes les trahisons qu’elle comporte.Filmé presque intégralement de nuit d’hiver dont chaque flocon nous transperce, Black Coal ravive une flamme peu connue dans nos salles du cinéma chinois. Loin d’un cinéma populaire et commercial, loin d’une œuvre cérébrale et métaphysique, loin des clichés que chacun peut avoir en tête, le film renoue avec le polar noir intelligent qui ne trouve pas de salut dans un déchainement de violence, mais s’appuie sur une construction scénaristique impeccable qui pose lentement ses pions et une écriture formidable de ses personnages dont le passé explique le moindre de leurs gestes et de leurs décisions. Un véritable jeu d’artifice que l’on n’oublie pas sitôt la salle quittée. Vous comprendrez quand vous l’aurez vu.
    ATON2512
    ATON2512

    51 abonnés 1 098 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juin 2014
    Black Coal a bien mérite son Ours d'Or à la 64 ième berlinale . Un polar envoûtant dans une région de Chine filmée au naturel . Très bien interprété (d'ailleurs un Ours d'Argent de meilleur acteur a été donne Liao Fan qui joue l'ex flic) . Passionnant aussi dans ces multiples rebondissements . Une sombre immersion dans une Chine où on peut y voir une certaine ambiance des polars américains des années 50 notamment (pour ma part le troisième homme) Un bon film .
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