Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
1,5
Publiée le 15 juin 2014
Malgré les 3 belles récompenses glanées par ce film, je ne l'ai pas aimé. Le scénario semblait intéressant, mais il a été traité de manière compliquée et/ou brouillonne, avec pas grand chose qui permette au spectateur de s'y retrouver. L'intrigue est confuse et on est rapidement perdu. Devrais-je dire également que c'est lentissime et qu'on s'ennuie ferme ? Il faut dire que les noms chinois sèment largement la confusion : on les mélange facilement. Sans compter des personnages mal identifiés, ce qui fait qu'on ne sait bientôt plus qui est qui et qui fait quoi... Le seul mérite (marginal) de ce film est de nous montrer une Chine assez différente du stéréotype classique : tout le monde en vélo et habillé en bleu de chauffe avec casquette à étoile rouge. Pour la découverte culturelle, c'est plutôt une réussite qui aurait convenu à un documentaire (d'où le petit "plus" sur la note globale). Mais pour ce qui est d'un film policier, c'est (pour moi) raté. Mais libre à chacune et à chacun de s'y retrouver et de trouver cela très bien ou même génial : je laisse la porte grande ouverte. N'oubliez pas de la fermer en sortant !
Une Chine en pleine mutation. Comme l'Amérique des années 30 avec ses laissés pour compte, loin des lumières de Pékin ou de Shanghai. Un terreau idéal pour des cinéastes qui torturent les codes du film noir pour n'en laisser que des fragments épars comme des cadavres démembrés. Black Coal n'a pas la puissance ni la radicalité de A touch of Sin. Il est crépusculaire, traversé de trainées blanches. La nuit et la glace. Le noir (charbon) et le blanc. On y tire même des feux d'artifice en plein jour, suprême dérision. Le film de Diao Yi'nan est un polar énigmatique et taciturne, souvent elliptique, portrait d'une province en déliquescence et de personnages en berne. Une évocation sociale très forte coupante comme un diamant. Noir, bien entendu.
Il n'est pas nécessaire de tout comprendre pour apprécier... Certes, mais, là, on ne comprend quasiment rien, surtout au début du film, où les personnages s'accumulent sans qu'on sache qui ils sont... Et la scène finale, même magnifique visuellement, apporte encore plus d'opacité au propos.
Après A touch of sin, j'arrête les frais! marre de ce genre trompeur sur la bande annonce, qui se révele être un supplice au rythme lent et au scénario inexistant. C'est tellement contemplatif que ça en devient caricatural.
Evidemment la comparaison avec "A touch of sin" est obligatoire. Et là je tombe de haut. Immense déception. Le film est réellement ennuyeux, monocorde, sans relief, long et confus. On est très loin de Jia Zhang-ke. J'ai trouvé le film difficile pour le spectateur. Je ne vais pas épiloguer plus sur ce film noir mou, et donc raté, essentiellement filmé de nuit. Je n'ai pris aucun plaisir à chercher le mystère du film.
J'avoue ne pas avoir succombé à l’éloge critique généralisée envers Black Coal qui est pour moi très décevant. Le film m’a paru désincarné. Les personnages du policier et de la femme, au demeurant prometteurs, restent hermétiques. La force du film reste sa belle mise en scène, visible dans deux grands moments de cinéma : la balade nocturne en patin à glace qui se confond avec la profondeur de la nuit et l’ultime feu d’artifice. J'ai trouvé les raccords assez prétentieux (le bras d'un corps démembré avec un bras d'une femme, de la vapeur...). Le scénario est rendu nébuleux à mon avis volontairement pour se jouer du spectateur. On ne peut que penser à A touch of sin au vu de la sortie de ce dernier film il y a huit mois et de la volonté de montrer les problèmes sociaux dans la Chine contemporaine mais on est loin de l'oeuvre magistrale de Ze zhang Ke. Ce film est seulement beau visuellement, c'est déjà une qualité.
Comme pour tout film policier qui se respecte, il y a un mystère. Ici, c'est pourquoi, comment, ce film pas passionnant, plutôt alambiqué, bien long et un peu confus a pu décrocher l'Ours d'or à Berlin et de surcroît le prix d'interprétation masculine ??! La sélection était si médiocre ? le jury avait fumé la moquette ? En tout cas on peut se passer de voir ce film, l'affiche, très réussie et la B.A très efficace suffisent!
On m'avait promis un film beau et noir. J'ai vu du noir et une ville de Chine glaciale, désabusée, désenchantée au rythme d'un polar hésitant et glauque. Un des flics du film dit " personne n'est jamais gagnant dans la vie". Les hommes sont alcooliques les femmes violenté sors de la salle désorientée ne sachant pas si j'ai aimé ou détesté...
Trois étoiles et très certainement une quatrième lorsque je le reverrai car il y a trop de choses que je n'ai pas comprises. Ce qui est certain, c'est que c'est un vrai travail de cinéaste, pas une seule séquence n'est négligée, tout est réfléchi sans doute depuis longtemps. Yi Nan par contre n'a pas assez pensé aux spectateurs. Pour ma part, j'ai besoin de tout comprendre d'une intrique policière, pour les devinettes le genre fantastique est mieux adapté. Non seulement c'est du ''chinois'' au sens propre du terme employé chez nous dans le langage courant, mais en plus deux personnages se ressemblent tant que je ne suis pas arrivé à les identifier assez rapidement. Les noms sont trop voisins et les visages trop étrangers à nos regards, pour le mien en tous cas. L'héroïne est impénétrable et le film s'étend sur deux périodes très différentes tant la Chine après Mao a vite évoluée. Chabrol appelait cela un ‘’ film bis’’, je souhaite que cela soit le cas et que tout s'éclaire grâce à des détails qui m'auraient échappés. Black Coal m'a rappelé mon désarroi en sortant du ''grand sommeil '' de Hawks, film problématique que je ne porte pas aux nues.
Black Coal...Qui parmi vous va aller voir un film chinois se déroulant quelque part dans la neige en Mandchourie ? Je recommence...Qui parmi vous va aller voir un genre de polar, plus exactement un film noir chinois ? Une fois encore...Qui parmi vous va aller voir le film chinois qui a remporté l’ours d’or au festival de Berlin ? Je vais commencer par la durée : deux heures...un peu longues. Vingt minutes en moins et c’était parfait. Film noir made in china, avec le flic looser, son pote, la femme fatale, les cadavres découpés, le charbon, la neige. Tout y est. Le rythme est lent, très lent, après un démarrage sur les chapeaux de roues très prometteur. Mais bizarrement, plus on avance et plus le tempo du film s’alourdit. Malgré ce petit bémol, je tire mon chapeau quant à la mise en scène. Il y a des idées fabuleuses, des partis pris très originaux, et quelques trouvailles vraiment géniales. Dans la série film chinois de ces derniers temps, je préfère tout de même «A touch of sin», beaucoup plus original dans le fond et la forme, car ce qui gène parfois avec «Black Coal», ce sont toutes les références -volontaires ou pas- de l’univers de Chandler ou James MCain. Le film demande un petit effort, qu’il faut néanmoins faire...du coup, malgré tout, je recommande.
Black Coal est un honnête polar social, qui offre un regard sur une Chine de neige et de froid, un paysage urbain blafard, éclairé par les seules lumières artificielles de pressings, salons de coiffure ou salles de jeux. Une Chine des classes moyennes, coincées entre industrialisation et capitalisme, soumises à la pression sociale des plus riches. Côté polar, le réalisateur Diao Yinan va chercher ses références dans le film noir américain (Le Troisième Homme, pour l'épisode de la grande roue, ou encore Le Faucon maltais, La Soif du mal...). Références bien assimilées dans un style très maîtrisé, qui fait la part belle aux ellipses, au travail de la lumière. Il manque toutefois un supplément d'âme, une originalité, un mystère et un rythme plus soutenus pour tenir les promesses de la belle facture stylistique. En matière de tableau social, le film reste en deçà de la richesse et de la force d'un autre film chinois récent, A Touch of Sin (Jia Zhang-ke). Et en matière policière, on a vu plus élaboré et surprenant. Mais il y a là une forme de noirceur brute intéressante, quelques touches appréciables dans un registre grotesque (les scènes avec les flics), poétique ou pathétique (la séquence finale), ainsi qu'une qualité d'interprétation évidente.
Black Coal Des moments sublimes notamment une ellipse dans le temps à la faveur d'un très beau travelling avant. Sinon une certaine perplexité que je ne m'explique pas devant un film qui a reçu deux prix à la dernière Berlinade… sans compter les 5 étoiles décernées par une bonne partie de la presse... "Lost in Mandchourie" ! Penda Film vu à l'UGC Normandie, vendredi 13 juin 2014 à Paris
Je mets seulement une étoile bien que ce film ne soit pas mauvais. Mais c'est une histoire tellement compliquée, violente, glauque, déprimante que c'était très pénible à visionner et que je ne peux pas mettre une meilleure note. Aussi, les deux personnages principaux sont en souffrance, tirent la gueule tout le temps et que c'est pénible !