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    Black Coal
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    3,0
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    175 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 3 décembre 2014
    Black Coal semble de prime abord un assez mauvais film, brouillon, confus, et finalement très ennuyeux, malgré une esthétique très léchée dominée par un gris intense où fusent des touches de lumières dans des plans fixes très habiles. Ersatz de film noir (Diao Yinan admire Melville), Black Coal se veut avant tout une enquête policière très sombre divisée en deux parties temporelle, 1999 et 2004. Cinq années durant lesquelles beaucoup de choses ont changées (la météo, le métier de l’enquêteur, le grade de son ami, la carte de visite d’un homme…) mais où rien n’a changé réellement, puisque le passé revient inexorablement. Cinq années qui ont effacées les choses en surface mais sans parvenir à cacher le passé, tout comme les taches de lumières qui viennent casser la grisâtre ambiance de l’hiver et de l’image. Black Coal peut donc être interprété comme une critique de la Chine, qui malgré une croissance incroyablement rapide (à base de Black Coal, de charbon, cette énergie qui pollue les villes), ne fait pas oublier les horreurs de la politique communiste durant tout le XXe siècle. Une deuxième interprétation pourrait prendre en compte l’existence d’une révolution imminente mais invisible, menée par le peuple comme elle le fut sous Mao. Souhaitons-là avec de meilleures intentions. Quoi qu’il en soit, il est difficile de tirer des leçons de Black Coal, tant le film est diffus et insaisissable…
    DestroyGunner
    DestroyGunner

    22 abonnés 867 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 novembre 2014
    Excellente réalisation excellents acteurs excellent scénario excellente image = excellent film, pardi !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 9 décembre 2014
    Film policier assez noir sur un flic alcoolique qui tente de résoudre une affaire de longue haleine dans laquelle plusieurs de ses collègues ont laissé leur vie en vain, Black Coal prend place dans une ambiance glaciaire, et se distingue par sa psychologie complexe, son contexte social crépusculaire, et son rythme très lent. Récompensé par l'Ours d'or à Berlin, il vaut surtout par son interprétation remarquable et ses quelques passages inventifs et de belle facture (notamment la scène finale, excellente). Sa narration parfois déconcertante rappelle s'il en est besoin qu'il s'agit avant tout d'un film d'auteur et non pas d'un policier à sensations, ce qui le réserve à un public averti. Pour dresser un parallèle qui devrait parler aux amateurs, Black Coal se rapproche nettement plus d'un "Sympathy for Mr Vengeance" que d'un "Old Boy" : une promesse pour l'avenir !
    brunocinoche
    brunocinoche

    69 abonnés 1 076 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 novembre 2014
    Un étrange film qui oscille entre drame social à la chinoise et thriller poisseux à la Dashiel Hammett. La mise en scène est envoutante mais le propos du cinéaste reste perpétuellement flou.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 10 novembre 2014
    Un flic paumé, une femme fatale et une série de meurtres inexpliqués, rien d'apparemment bien neuf sous le ciel des films noirs et des films policiers. Sauf que l'action se passe en Mandchourie, riante région industrielle qui ferait passer le la zone industrielle de Dunkerque pour la côte d'azur.
    La glaçante atmosphère hivernale étant un personnage à part entière de ce thriller où le tueur assassine à coup de patins à glace et découpe les corps puis les disperse façon puzzle dans toute la province. La quasi absence de dialogue ainsi que l'éclairage blafard de néons fatigués contribue à une ambiance singulière qui fait rendre finalement cette oeuvre originale. Pour être franc je n'ai pas bien compris la fin mais l'essentiel est dans le climat de ce film.
    Mention particulière à la salle de projection, le fameux Louxor à Paris.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 octobre 2014
    Pour moi "Black Coal " s'impose comme LE film de 2014 ; c'est un film avec une mise en scène et une esthétisme superbe , qui nous rappelle l'ambiance de "Only God Forgives" . Le jeu d'acteur est impressionnant , et c'est un film dépaysant qui nous transporte dans une ville enneigée de Chine , où se mêle des affaires de meurtres . Si l'intrigue du thriller est complexe en elle même , le film est un chef d'œuvre par sa beauté de réalisation et de luminosité . Un film qui marquera 2014.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 septembre 2014
    BLACK COAL : L'ART POETIQUE DE FAIRE DU PATIN A GLACE AVEC DES SUSPECTS

    Black Coal nous plonge dans la Chine des années 90 et 2000, à deux dates différentes : 1999 lorsque l'inspecteur Zhang croit avoir coincé le tueur fou qui a fait répandre aux quatre coins du pays les membres de sa victime, employé des mines, dans des morceaux de charbon. 2004 lorsqu'un procédé apparemment similaire fait penser que celui que l'on avait arrêté n'était pas le bon. Entre-temps, notre anti-héros a quitté la police pour rejoindre une agence de sécurité privée et connaît une vie de parfait "loser", seul et alcoolique.

    Toutes les séquences du film le verront attiré par une force irrésistible qui le conduit dans une quête dont le résultat de l'énigme semble moins important que sa propre démarche de suivre un instinct, peut-être vital. Un instinct sans doute pour sortir de cette vie lamentable et qui l'amène, entre deux cuites, à fréquenter de manière addictive l'épouse de la première victime.

    La construction du film repose sur l'ambiguïté des profils, sans que le spectateur ne parvienne vraiment à cerner ces personnages abîmés, fragiles et narcissiques. J'ai aimé cette belle scène filmée en caméra portée où l'inspecteur à la retraite et la jeune veuve quittent la patinoire avec leurs patins aux pieds, sous l'oeil d'un homme inquiétant qui les surveille de loin. A l'image du film dans son ensemble, cette scène ne laisse rien transparaître des intentions de chacun, mêlant le flou psychologique au flou artistique de la neige nocturne avec une poésie remarquable.

    L'esthétique du film fait ressortir une froideur mélancolique accordant les teintes métalliques des usines à l'immaculé des saisons hivernales, des immeubles sans âmes, et au noir d'un charbon (coal) sépulcral. Elle permet de soutenir des dialogues à certains moments un peu lents et longs, au risque parfois de prendre le pas sur l'intrigue, au milieu des silences qui ponctuent les hésitations, les velléités et la fatigue d'une histoire qui a déjà trop duré.

    Je recommande ce film pour sa plongée dans une noirceur somptueuse et ses anti-héros brutalisés par une impuissance et une profonde solitude que le réalisateur Yi'nan Diao a su magnifier d'une main de maître jusqu'au dénouement lumineux et touchant.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 6 septembre 2014
    Une photos splendide, une intrigue fragile, ce film peut laisser un goût amer, ce ne fut pas totalement mon cas, mais pour vous, je ne saurais dire !
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 14 août 2014
    Film intéressant de par son exotisme et une histoire digne d un très bon thriller, mais la réalisation ampoule et la longueur du film, acheve un film qui démarre très bien... Évitable.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 4 septembre 2014
    Un film magnifiquement joué et mis en scène, doté d'une très belle photographie. Un thriller noir chinois de référence.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 2 septembre 2014
    une belle intrigue avec un beau voyage en Chine en supplément
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 31 août 2014
    La chine continentale, non contente de nous donner une sublime leçon d’économie de marché est de plus en plus en passe de nous donner une véritable leçon de cinéma. Du cinéma chinois continental le public ne retient peut-être que les sublimes fresques épiques Wu xi pian (litt. film de chevalier errant) signées Ang Lee ou Zhang Yimou telles que Tigre & Dragon, Hero ou Le Secret Des Poignards Volants. Pourtant des réalisateurs comme Xie Jin (Hibiscus Town) Feng Xiaogang (Cell Phone) ou Yi’nan Diao (Uniforme & Train de Nuit) qui nous livre aujourd’hui Black Coal percent en Europe et dans les festivals pour nous proposer un cinéma puissant, sociétal qui se hisse à la hauteur de ses grands frères Hongkongais, Coréens, Japonais tout en ayant sa propre identité dans sa profonde volonté de ne pas leur ressembler.Succédant aux terribles People Mountain People Sea (Shangjun Cai) et A Touch of Sin (Zhang-Ke Jia) deux polars pulvérisant l’idéal de développement économique brutal au profit d’une peinture noire et sans appel des profondes et dramatiques transformations qu’elle entraine, Black Coal est fidèle aux habitudes de son réalisateur qui fait se sujets de société et ambiances glaciales, oppressantes. Des œuvres dans lesquelles, comme dans les films précités, l’on sent toute la fureur latente de la chine contemporaine prête à exploser brutalement à tout moment, dans ses rapports sociaux, dans sa vision des autres, dans le respect des règles et dans le poids de ses traditions, véritable société schizophrène née d’un développement enthousiaste à dévorer le monde et tout sur son chemin. Une société où la chute d’un homme peut entrainer celle de milliers d’autres.Bijou d’une beauté flamboyante, ce récit fascinant multipliant les ruptures de ton de la violence, à la contemplation, de l’amour à la haine, de la fureur à la douceur, de l’intimité à l’impudeur, de silences appuyés en regards fuyants, Black Coal oscille graphiquement entre Nicolas Winding Refn et Michael Mann. Un polar cru, intimiste qui ne trouve pas sa puissance dans le glauque ni le sordide, mais bien dans ces moments de contemplation et lévitation assourdis par le silence de la neige virginale durant lesquels l’enquête progresse lentement, sûrement, se déroule et se développe (parfois un peu trop lentement diront certains) avec toute la difficulté de pas dans la neige, avec tous les pièges qu’elle dissimule, avec toutes les trahisons qu’elle comporte.Filmé presque intégralement de nuit d’hiver dont chaque flocon nous transperce, Black Coal ravive une flamme peu connue dans nos salles du cinéma chinois. Loin d’un cinéma populaire et commercial, loin d’une œuvre cérébrale et métaphysique, loin des clichés que chacun peut avoir en tête, le film renoue avec le polar noir intelligent qui ne trouve pas de salut dans un déchainement de violence, mais s’appuie sur une construction scénaristique impeccable qui pose lentement ses pions et une écriture formidable de ses personnages dont le passé explique le moindre de leurs gestes et de leurs décisions. Un véritable jeu d’artifice que l’on n’oublie pas sitôt la salle quittée. Vous comprendrez quand vous l’aurez vu.
    hpjvswzm5
    hpjvswzm5

    38 abonnés 459 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 août 2014
    Avec Black Coal, on avait la promesse d'un film noir habile, forcément ça donne envie, et j'avais l'idée d'aller le voir depuis un moment.

    Alors il y a plein de petites choses que j'aime bien dans le film. Et au premier rang c'est cette femme, presque l'archétype de la femme fatale, mystérieuse, manipulatrice, elle a des réactions plus que troubles et difficile de savoir ce qui lui trotte vraiment dans la tête, que ce soit pour le spectateur ou le personnage. Et adorant Laura par exemple, j'aime forcément la relation entre le "héros" (je met entre guillemets parce qu'il tient plus de l'antihéros) et elle, la fascination que le type peut avoir pour cette femme franchement belle. Je crois que c'est quelque chose qui me plaira toujours dans les films, particulièrement ceux qui adoptent cette forme noire (si je puis dire). Et il y a pas mal de scènes entre les deux personnages qui fonctionnent, notamment le fameux rendez-vous à la patinoire. Voir ces deux êtres très différents essayer de coopérer, ça donne quelque chose d'assez marrant et intéressant. Le type n'est pas si éloigné d'un personnage de western, d'un Sherlock Holmes en plus défoncé (quand même). Evidemment la meilleure scène entre eux est celle de la grande roue (j'en dis pas plus).

    J'aime bien aussi le fait qu'on ne nous dise pas tout, que l'intrigue sache se dévoiler au fur et à mesure sans qu'on prenne le spectateur pour un demeuré.

    Après je n'ai pas forcément été très passionné par l'histoire, même si c'est suffisant bien écrit et filmé pour se laisser suivre sans déplaisir. Il manque peut-être quelque chose de plus, plus d'émotion dans les relations entre les personnages. C'est présent mais ma soif insatiable (??) n'a pu être satisfaite.

    Mais bon c'est sympa, encourageant en attendant peut-être un film meilleur. Mais bon même si je ne suis pas forcément très fan de la photo c'est plutôt maîtrisé techniquement parlant. On a quelques bonnes idées de mises en scènes comme l'ellipse de 5 ans au début du film, j'ai trouvé que ça marchait plutôt pas mal.

    Manque l'onirisme et la beauté d'un Laura, même si ça a du potentiel.

    A noter que la fin est assez surprenante, et comme j'aime être surpris j'ai accueilli ça avec bienfaisance.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 29 juillet 2014
    Après l'excellent "A touch of Sin", le cinéma chinois prend des airs de cinéma coréen pour ce polar quelque part dans la neige en Mandchourie. Une chine désenchantée, une police qui fait sourire...On ne peut qu'être transporté par cet univers nocturne, froid, inquiétant aux images sublimées. Il faut rester concentré pour ne pas mélanger les personnages, les époques et comprendre le dénouement de cette histoire de membres humains décapités trouvés au 4 coins du pays... C'est pourquoi j'ai envie de revoir ce film, le voir de manière plus légère et apprécier cette mise en scène magnifique !
    Mathieu H.
    Mathieu H.

    21 abonnés 290 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 juillet 2014
    Que voilà un film déconcertant ! Le synopsis et surtout la bande annonce laissent présager d'un bon polar noir. Mais "Black Coal" est un bel ovni, couronné par un Ours d'Or à Berlin, outil marketing s'il en est. On entre pourtant directement dans le vif du sujet avec un meurtre et un début d'enquête a priori passionnante. Néanmoins, l'enquête n'occupe que la première partie de ce film. Et l'on se laisse alors porter par le rythme presque apathique de "Black Coal", tout en silences et en contemplation. Mais ce qui fait suite au dénouement de la traque n'est pas de la même qualité : grandes longueurs, scènes anecdotiques qui nous perdent peu à peu jusqu'au "bouquet final". En somme, ce film repose essentiellement sur sa forme et sur sa faculté à brouiller les pistes tout au long d'une enquête palpitante. Mais cette forme s'impose face au fond, qui s'étiole peu à peu et demeure assez décevant pour une telle récompense.
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