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Jean-Thomas R
13 abonnés
16 critiques
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2,5
Publiée le 28 juillet 2014
L'été a Paris est parfois l occasion de rattraper des films qu'on a laissé passer, ou d'aller voir de bonnes bouses assumées comme telles, Ours d or à Berlin, encensé par Télérama, ça commence comme un beau polar original, exotique et intrigant; a la moitié du métrage on est perdu par une mise en scène dépouillée mais brouillonne qui fait qu on passe à côté de l intrigue et des personnages, malgré la restitution d ambiances et une photo talentueuses. Des erreurs grossières dans les costumes qui sont tous les mêmes, des longueurs qu un producteur ne devraient pas laisser passer... À Berlin le jury n a pas dû avoir grand chose à se mettre sous la dent.
Les acteurs sont beaux et pertinents, la photo est superbe, le scénario pas mal du tout, en revanche j'ai trouvé le rythme un peu lent. Mais ça vaut le coup d'œil !
Je ne comprends pas les Télérama et autres qui sont dithyrambiques sur ce genre de films. Combien de fois je leur ai fait confiance et dans la salle c'est la stupeur: mais qu'est-ce qui vous a touché dans ce film ? La bande son qui est atroce,nous donne du pas dans la neige alors qu'il n'y a plus de neige (et oui, on s'ennuie tellement qu'on ale temps de penser à ça),les bruits forts des camions de chantiers (c'est quoi l'intérêt^et ?), c'est moche, c'est salle, on s'ennuie ferme. Pourquoi ces récompenses? Aucune idée. L'histoire n'est même pas captivante, la fin est décevante. Ne faites pas la même erreur que moi, n'y allez pas tarlatata !
Impossible bien sûr de ne pas penser à Zang Ke et son "Touch of Sin" en voyant ce "Black Coal" : évacuons tout de suite les similitudes (deux chroniques noires et violentes de la nouvelle aliénation chinoise) et les différences (d'un côté le génie immense de Zang Ke, déjà l'un des plus grands cinéastes vivants, de l'autre la formidable créativité d'un jeune réalisateur formulant de nouvelles propositions formelles... enthousiasmantes). Parlons plutôt de cet incroyable retravail des codes du film noir auquel se livre Diao Yi'nan : intrigue alambiquée qu'il n'est pas forcément nécessaire de comprendre (même si, ici, elle fonctionne parfaitement), femme fatale, atmosphère sombre et glauque... grâce à une image splendidement travaillée (on peut penser à Wong Kar Wai), et à cette mise en scène exemplaire qui joue constamment avec les nerfs du spectateur, créant des pics de sensations vertigineux au milieu de passages faussement placides. On peut regretter qu'à la première vision, le spectateur soit sans doute trop partagé entre le désir de comprendre le film malgré les embûches narratives - excessives - semées par Diao, et le bonheur de cette sidération qui ne peut que le saisir devant des scènes inouies (l'explosion brutale de la violence du début, le vol de la moto dans la neige, les patins à glace, la grande roue... et le final au lyrisme superbement "contenu")... mais devrait-on se plaindre qu'il y ait des films qui nécessitent (et méritent) d'être vus plus d'une fois ?
Black Coal est pour moi une énorme déception ! Franchement, pour un film ayant reçu l'ours d'or, je trouve l'ensemble incohérent et pratiquement sans profondeur. L'intrigue ne tient pas debout et le film sombre dans une facilité déconcertante dès sa deuxième moitié. Les personnages mis en scènes relèvent du "déjà vu" et sérieusement : ça commence à m'énerver ce cliché de l'asiatique pervers campé par le protagoniste ! Le mec il pense qu'à baiser pendant tout le film (veuillez m'excuser pour cet écart de langage mais il le fallait absolument pour décrire l'absurdité de ce personnage !). Le film est aussi très froid et beaucoup trop statique, malgré quelques plans filmés en mouvements ou en vue subjectif. De toute façon, le tout est juste trop inégal et vraiment ennuyant ! Bon, seul point positif à soulever selon moi : la beauté de l'image et des paysages asiatiques. Voila, si ça peut rattraper tous les points négatifs que j'ai relever tant mieux, autrement tant pis, le réalisateur fera mieux pour son prochain film !
On aurait presque pu croire à un polar coréen depuis que les chinois essaient de les imiter, cette fois on peut dire que c'est très réussi. La qualité cinématographique est saisissante entre noirceur tragique et intensité haletante, les personnages écorchés complètent le tableau parfait du film noir dans un scénario bien mené. La conclusion traîne inutilement en longueur à mon goût ce qui peut gâcher l'impression finale dès la sortie du film, mais après réflexion il s'agit bien d'un grand film comme on en espère chaque année.
Très beau a certains égards mais arrivant toutefois un peu tard dans la foule de films asiatiques ayant fait aussi bien voire mieux que lui, Black Coal est un polar sombre qui reproduit un schéma tentaculaire et pervers largement éprouvé en Corée ces dernières années. Le scénario relativement bien écrit sur un modèle proche du jeu du chat et de la souris n'a pas su pour autant me passionner outre mesure. Hormis les acteurs principaux qui sont irréprochables je ne comprend pas trop l'engouement critique qu'il a récolté jusqu'alors (ours d'or a Berlin tout de meme !) Les paysages sont superbes et le réalisateur parviens a faire une belle démonstration de son talent lors de 3 ou 4 scènes a la virtuosité impressionnante. Cela dit et malgré ses qualités esthétiques indéniables, Black Coal ne laissera pas une trace indélébile dans mon esprit. Une déception.
Une tentative de film noir à la chinoise ratée de bout en bout. Le jeu des acteurs plus que figé, l'intrigue qui arrive à perdre le spectateur sans pour autant casser trois pattes à un canard, les longueurs et scènes superflues... Si ce n'est un léger effort au niveau des jeux de lumière et de couleurs, le film n'a rien pour lui et on ressort de la salle de projection avec le sentiment de s'être fait rouler...
Sur une intrigue policière somme toute classique, le cinéaste Yi'nan Diao réussit cependant à sublimer son film en rendant son scénario un brin alambiqué (voire un peu flou par moment) et soutenu par une excellente mise en scène et photographie. L'ensemble est vraiment bon et captivant mais s'essouffle dans dans un dernier quart laborieux et dispensable. "Black Coal" mérite néanmoins votre attention.
tellement déçu, cela manque de rythme certe c'est souvent la marque de fabrique pour les films asiatiques mais là... même la chute, non vraiment j'attendais tellement mieux à la lecture des critiques