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    Black Coal
    Note moyenne
    3,0
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    175 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 30 juin 2014
    Sorti un an après "People mountain people sea" de Shangjun Cai et six mois après "A Touch of sin" de Zhang-ke Jia, "Black coal", nouvelle chronique de la violence dans la société chinoise, souffre de la comparaison avec ses deux prédécesseurs.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 29 juin 2014
    Alors je ne comprends pas pq il a eu un ours d or. Si l ours d or est décerné aux films les plus nuls je prendrai mes précautions pour les prochaines annonces. Le jeu des acteurs est tellement mauvais, sans compté les passages complètement inutiles... Ce film est pire que the homesman....
    Septième Sens
    Septième Sens

    77 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 juin 2014
    Asie, terre de feu et de glace étant la seule capable de produire ce genre d'œuvre cinématographique. Voulant sonder les profondeurs de l'être humain, cet art est souvent proche de la violence, et Black Coal le confirme sans sourciller. 1999, des morceaux de corps humains sont retrouvés un peu partout en Mandchourie, et l'affaire n'arrive pas à aboutir. 2004, l'histoire recommence...

    Glacial tel le trépas, cette ambiance hivernale montre que le cinéma asiatique joue constamment avec les éléments et décors naturels. Le cinéaste fait passer cinq années de manière brillamment poétique, le temps de traverser un tunnel, le temps que la froideur s'empare de notre âme. L'innocence est alors un souvenir égaré qui appartient au passé, tandis que le pardon et les regrets brouillent notre esprit vacillant. Que faire pour oublier ces maux qui nous accablent ? Boire et cesser d'exister.

    Fiévreux tel une romance impossible, notre homme est donc un nomade (on ne le voit jamais chez lui) alcoolique et incernable qui déborde de mal-être et de sentiments inavoués. Son histoire avec cette femme mystérieuse est vicieuse mais nous fascine par sa sordidité latente. Son désir refoulé et sa frustration nous font demander quelles sont les motivations de cet homme à l'égard de cette protagoniste. Se sentir vivant tout simplement, malgré les horreurs que la vie pose sur notre chemin.

    Orageuses tel un esprit capricieux, certaines scènes mémorables passent à la vitesse d'un éclair. Comme celle de l'arrestation de deux suspects, où le plan-séquence sous-entend qu'un acte affreux va se produire. Ou comme celle de la patinoire, où ces êtres tournant en rond se cherchent dans un lieu rempli d'humains apathiques. Black Coal aurait pu être un chef-d'œuvre s'il n'avait pas souffert de quelques longueurs, volontaires certes, mais qui étirent le récit et lui donnent un ton pesant. Qu'importe, pour contempler ces films crus et dotés d'une aura tragique, il faut diriger son regard vers l'Est, assurément.
    kleun
    kleun

    10 abonnés 664 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 juin 2014
    Je m'attendais à mieux pour un film qui a gagné l'ours d'or de Berlin. Black Coal n'est pas un mauvais film mais juste un simple thriller noir dans l'obscurité cinématographique chinois.
    Comme pour tout thriller mettant en scène la police en premier plan, on découvre le point de départ de l'enquête à savoir un cadavre.
    Suite à cela, on suit l'enquête des mystérieuses disparations au travers d'une ville rurale chinoise toute reliée autour de l'employé de teinturerie.
    Celle-ci est totalement inerte, inexpressive face à la provocation. On a l'impression qu'elle se laisse vivre en total inertie (sauf que je n'avais pas l'habitude de voir pour cette actrice qui avait des rôles de premier plan). C'est au troublon détective alcoolique d'incarner ce rôle. Cette enquête lui mènera dans les méandres d'une ville inactive, gelé par le froid où le public se rencontre autour d'une patinoire.
    On est loin des strass et paillettes de l'économie chinoise florissante. La ville est plutôt une ville morte, sans activité, sans âme qui a pour principale source d’économie les mines à charbon, à l'image de la ville: grisâtre

    Le film est d'un froid glacial, je n'ose imaginer les acteurs et surtout les équipes techniques ont du tourner les différentes scènes en extérieures. Il y a de la neige et de la glace de partout, les rues sont toutes verglacées sur pratiquement toutes les scènes !
    Tony A.
    Tony A.

    4 abonnés 68 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 juin 2014
    Très déçu de se film asiatique ... Un polar très triste et très calme sans intérêt ,
    Malgré sa récompense d'un Ours d'Or au festival de Berlin......
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 29 juin 2014
    Une très belle première demi heure qui met en place l'histoire, avec un mélange de violent/loufoque assez plaisant, puis plus rien. Le rythme lent prend le dessus et l'histoire se déroule sans réelle surprise. Même si je ne pensais pas forcément que l'histoire prendrait cette tournure, je me suis vraiment ennuyé pendant le reste du film, jusqu'aux dernières scènes qui laissent perplexes et dont je n'ai toujours pas compris si elles avaient un sens ou non...
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 27 juin 2014
    Maintenant, je ne sais pas pourquoi, je me sens souvent déconnectée de la critique.
    En ayant lu une excellente sur ce film, j'ai été tentée… pour finalement ressortir assez déçue. Sans compter le vague ennui que j'ai ressenti, dû à l'ambiance peu bavarde de ce film, l'intrigue m'a semblé plutôt convenue. Rien de bien spécial, donc, dans ce polar, si ce n'est la Chine, et ses habitants aux moeurs forcément un peu exotiques. Mais dans l'ensemble, pas de quoi fouetter un chat et l'ours d'or de Berlin me semble donc un poil usurpé...
    Roger O.
    Roger O.

    10 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 juin 2014
    Un film plein de fulgurances comme le titre original l'indique: "Feux d'artifice en plein jour". On entre dans un tunnel par une belle journée; on en sort, il neige. Des membres humains, éparpillés aux quatre coins de la région, sanguinolents dans du charbon noir. Une fusillade au beau milieu d'un salon de coiffure. Une patinoire en plein air, la nuit, où l'on se casse la figure sur une valse de Strauss. Un mot mystérieux laissé dans une voiture avec le numéro d'un meurtre à coups de patin à glace. Une teinturerie dans une ville chinoise glauque. Une grande roue dans un parc d'attractions désert. Un flic. Une femme.
    L'intrigue est sinueuse mais pas incompréhensible. Comme tout bon polar, c'est un tableau de la société. Et le film ne vous donne guère envie de partir vivre en Chine.
    Requiemovies
    Requiemovies

    188 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 juin 2014
    (...)
    C’est sur ce point que «Black Coal» surprend, sous un aspect global (plus vendeur ?) de thriller, le film est avant tout un drame social, qui nous semble être un parfait reflet d’une lecture précise de ce qui se passe dans la Chine moderne, en pleine conversion.
    Le film semble être la parfaite représentation de ce mouvement nouveau en Chine, ce pays en plein changement, éclectique et pluriel. Si la beauté esthétique de «Black Coal» transpire à chaque plan, il convient tout de même de relever que tout tend à être d’une noirceur profonde, d’une lenteur belle et trop lente dans un même mouvement. Si il est d’une esthétique plaisante, cette formalité ne suffit cependant pas à donner au film la grandeur de «A Touch of Sin» sortie récemment et auquel on ne peut que le confronter.
    Les nombreuses bonnes idées de réalisation, délicatesse des cadres, beauté de la lumière, jeu de mise en scène, sont mises à mal par un rythme saccadé et trop kaléidoscopique pour que le spectateur puisse prendre le train en marche.
    C’est lent, très lent, sur ce point certains films le sont encore plus mais ici, le côté «puzzle » du film dérange assez fortement. On peut être hypnotisé par une scène (autant une séquence violente, que poétique) et aussitôt désarçonné le plan suivant par la sécheresse d’une coupe, pour enchaîner sur une action quelconque.
    Mais comme rien n’est filmé par hasard, l’interrogation suscitée par les choix radicaux de Yi’nan Diao interrogent avant qu’ils ne touchent. Pas sûr que ce soit le meilleur moyen de s’immiscer intégralement dans un film.
    Après une belle réputation acquise au festival de Berlin, «Black Coal» laisse (...)
    On ne pourra cependant pas reprocher à son réalisateur des choix radicaux, un regard juste, qui se tordent entre instants de pures violences et éclipses poétiques. Bien mais presque atone.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 24 juin 2014
    Char bon
    Comme promis dans le titre, « Black Coal » est un polar noir. Il y a néanmoins un travail des couleurs qui est fascinant, et dans la blanchisserie on trouve une lumière éblouissante.
    Noir comme la couleur de l'ambiance générale du film. Le scénario sombre livre une enquête en quête de clarté. La trame est très bien travaillée. La construction est fondée et repose sur des détails
    discrets. Mise à part la doublure de la veste rien n'est trop évident, ou au contraire ne se retourne inopinément. Cette écriture sobre génère une intrigue réaliste mais presque alambiquée. Malgré le rythme très lent, autre élément de justesse, il est difficile de saisir tous les indices et allusions semés. Avec cette petite complexité, conjuguée à l'atmosphère obscure, une première vision ne suffit pas à entrer pleinement dans le film. L’enchaînement des scènes finales est un peu fatiguant. On retrouve tout le paradoxe propre au cinéma asiatique, une extravagance contenue dans un climat plus que tempéré. « Black Coal » s’alourdit des codes tourmentés et complexes du film noir asiatique, un scénario qui travail trop sa conclusion. Clairement, le dernier quart d'heure est une surenchère pas nécessaire. Néanmoins, il n'y a que son personnage principal qui soit franchement apathique. Le film est coloré, à la fois édulcoré et pimenté. Noir, comme la couleur de l'humour présent dans ce deuxième Yi'nan Diao.
    Rouge, comme le sang versé à flot et le symbole de l'extrême virulence qui règne dans le film. Un peu façon Tarantino, il y a profusion de violence. C'est plutôt cocasse tellement ça déborde.
    Rouge, comme la couleur qui contraste le noir très présent, autant dans l'ambiance que la photographie. Visuellement c'est captivant. Grande mise en scène superbement bien cadrée et bien posée. La musique occupe une place importante et complète la photographie saisissante. Les décors sont splendides. Le simple plan chronique axé sur la porte ouverte entre deux wagons d'un tram est formidable.
    Blanc, comme la lueur Lun-mei Gwei. L'actrice illumine « Black Coal ». La couleur de la pureté est à la fois glaçante et chaude. L'hiver donne une ambiance proche de « Fargo » des Coen. Quand il s'agit de la scène de repas, le blanc devient une couleur chaude. La scène donne faim tant la nourriture est éclatante de beauté.
    Polar noir qui étend sa palette de couleur. Une trame sombre éclairée par une virulence et un charme qui sont atypiques autant qu'authentiques.
    nikolazh
    nikolazh

    53 abonnés 1 060 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 juin 2014
    Si le film étonne par sa modernité (et oui la chine ce n'est pas que des combats câblés ou des paysans) et propose un paysage rarement vu (une ville "normale") et une population rarement montrée (une classe moyenne) dans un genre rarement abordé, celui de l'enquête policière (en tout cas en ce qui concerne les films qui arrivent en salle jusque chez nous - et non le cinéma hongkongais n'est pas du cinéma chinois) elle manque par contre cruellement de personnalité, allant piocher dans l'ambiance film noir hollywoodien et le thriller sud coré ces références sont irréprochables, mais l'ensemble manque vraiment d'originalité et surtout d'une écriture plus fluide. De plus le rythme un peu laborieux en fera décrocher plus d'un. Bref, il y a ce petit plaisir de découvrir le cinéma sous un autre angle que celui du film d'auteur un brin chiant, mais il y a encore du chemin à faire avant d'avoir un thriller maîtrisé et pleinement satisfaisant. A découvrir.
    Benito G
    Benito G

    598 abonnés 3 159 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 juin 2014
    Intrigué par l'engouement et les éloges autour du film, je suis resté dubitatif. Comme certains autres films traitant des problèmes de la Chine. Celui ci ce constitue de différentes parties qui ne sont pas vraiment égale (des moments mieux réussit que d'autres...) et du coup oscille entre des hauts et des bas. La prestation des acteurs s'avèrent correct et par moment, grâce au visuel (le moment du patin à glace et du feu d'artifice...) qui offre par moment. Des séquences visuellement belle, mais qui n'ont pas su retenir m'on attention par rapport au scénario qui m'a parut décousu et un peu "faible". Peut être, en attendais je trop à cause des éloges vis à vis du film. Mais pour le coup, je ressors déçu ; mais ne peut point dire que le film est un échec total ; ni un navet. On va dire que j'attendais un peu plus, et que le registre n'a pas su me convaincre.
    Chris Art
    Chris Art

    71 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 juin 2014
    (...) Le thriller est sombre, la tension est permanente. Nous soupçonnons comme les policiers que cette femme mystérieuse est une veuve noire. Mais notre héros a de la folie en lui, et va se frotter à cette femme qui le repousse, et lui répète constamment de ne pas le suivre, comme un avertissement. Le suspense est permanent. Le spectateur est balloté en douceur dans différentes directions, malgré la violence qui peut frapper à tout instant. Une violence suggérée, comme le sexe. On ne voit rien, on n’entend, on imagine ; c’est encore plus dérangeant. Il n’y a pas de musique, peu de dialogues, c’est avant tout visuel. La photographie, la lumière, la mise en scène sont esthétiquement parfaites. Le duo Fan Liao et Lun-Mei Gwei se complète à merveille. Un homme violent et exubérant face à une femme douce et effacée, deux écorchés vifs.
    Une femme dans un monde d’hommes violents, tentant de survivre dans cette meute de loups attirés par sa beauté. Une femme en apparence fragile, qui veut juste faire de sa vie un feu d’artifice, tout en se laissant glisser sur ses patins à glaces pour oublier un peu la réalité du quotidien.
    C’est surtout une histoire d’amour qui sort des sentiers battus, sur fond d’une intrigue policière qui reste dans l’ombre, mais planant sur eux, telle une épée de Damoclès, en ne sachant pas vraiment sur qui elle va s’abattre.
    La noirceur du film est parfois mise à mal par un plan ou une scène burlesque.
    (...) La réalisation de Yi’nan Diao est réussie : l’esthétisme de sa mise en scène glaciale mais énergique, de ses cadrages élégants, confère à l’intrigue, une atmosphère particulière. Le dernier quart d’heure est étrange, comme si le réalisateur voulait se démarquer du genre, en nous rappelant son statut de cinéma d’auteur.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 22 juin 2014
    Déception totale !!!! Trop de tapage sur une histoire décousue et mal jouée.
    Des longueurs de prise de vue sans atterrissage, c'est lent, lent, lent. Dommage !
    Skipper Mike
    Skipper Mike

    70 abonnés 650 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 juin 2014
    "Black Coal" est une merveille de film noir, un chef-d’œuvre qui réactualise les grandes figures de ce genre et les déplace vers la Chine du début du siècle. Ainsi, un flic aux méthodes douteuses est confronté à une femme fatale dans une ville au bord de la désolation, situation peu nouvelle et pourtant tellement jouissive. Diao Yi'nan fait preuve d'une incroyable virtuosité, créant des jeux sur les lumières d'une infinie beauté. C'est simple, j'ai été si souvent terrassé par la magnificence des plans que des larmes d'extase me sont fréquemment montées aux yeux. Il y existe tellement de scènes parfaites qu'elles corrigent le côté parfois abscons du scénario : la patinoire, la grande roue, le club « Feux d'artifices en plein jour » ou encore l'immeuble final sont des lieux sublimés qui vont évidemment me rester en mémoire. Du grand art !
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