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    Black Coal
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    3,0
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    175 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 juin 2014
    film très bien mené. il faut attendre la fin pour avoir la vérité.
    Thierry M
    Thierry M

    22 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 juin 2014
    polar sombre et complexe agrémenté d'une image magnifique qui met du relief a l'ensemble.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 172 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 juin 2014
    Tiens ? Un polar hongkongais ? Eh non ! C’est chinois ! Et bah on sent la différence tout de suite ! Je vais être honnête d’entrée : j’ai vraiment un gros problème avec les films chinois. Je ne sais pas si le problème vient des producteurs chinois ou des distributeurs français, mais c’est toujours la même chose et surtout – pire – c’est toujours aussi creux. Certains diront qu’il y a là la crudité typique d’un cinéma social sans concession ; moi j’y vois sûrement la pauvreté d’un cinéma sans réelle imagination. Alors certes, il y a ponctuellement deux ou trois plans, une ou deux scènes qui, l’espace de quelques secondes, témoignent d’un certain savoir-faire. Mais bon, il ne faut pas se leurrer non plus : ces qualités ressortent d’autant mieux et sont parfois surestimées que le reste est banal, répétitif, sans réelle profondeur. Moi, ce cinéma qui n’a pas grand-chose à dire à part « vivre en Chine c’est dur » et qui ne parvient pas à donner du rythme et de l’épaisseur, je ne peux pas le percevoir comme un genre mais davantage comme une lacune. Un bel ennui que ce « Black Coal »...
    Zoé B.
    Zoé B.

    443 abonnés 118 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 juin 2014
    Comment un film d’une durée au final fort courante (1h45) peut-il donner une telle impression de longueur ? C’est la question que je me suis posée en écoutant les spectateurs restés en petits groupes à digérer leur déception. Certains pariaient même sans rire que "Black Coal" faisait 2h30, c’est dire. La beauté plastique du truc n’y change rien, l’enthousiasme de la presse non plus, il y a quelque chose là dedans qui ne marche pas. Moi, cette alternance de lenteurs et d’embardées a fini par m’user. Bien sûr, j’ai vu la maitrise de la mise en scène, j’ai apprécié l’évocation d’une Chine que je ne connaissais pas, j’ai aimé retrouver les codes du film noir réinterprétés d’une façon aussi singulière, mélange déroutant de poésie fruste et de burlesque… Bref, j’aurais aimé aimer, j’étais venue pour ça, mais que "Black Coal" ait décroché l’Ours d’Or au dernier festival de Berlin est un vrai mystère. La concurrence devait être particulièrement faible, non ?
    tupper
    tupper

    120 abonnés 1 321 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 juin 2014
    Déroutant dans la forme come dans le fond. L'influence coréenne fait de ce film un ovni. Tu en étant s'éloignant des recettes habituelles de la réussite, ce film a réussi à me captiver sans que j'arrive à déterminer pourquoi. Peu importe finalement. Pourvu que le charme opère...
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 20 juin 2014
    Un vague policier avec une intrigue aux surprises non étonnantes, moins scénarisé qu'une série américaine...
    Des comédiens certes talentueux, mais nue façon de (re-)découvrir la Chine pas très charmante dans ces quartiers (trop) populaires...
    C'est long, très long, on regarde plusieurs fois sa montre... la moitié de la salle part au fur et à mesure (certes nous n'étions que dix initialement).
    Moins impactant que La Derniere Fois que J'ai Vu Macao.
    Ours d'or? je me demande quels étaient les autres films...
    tixou0
    tixou0

    642 abonnés 1 973 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 juin 2014
    Un ancien flic (tombé dans l'alcoolisme) ayant gardé le goût d'enquêter (et quelques amis policiers), une employée de pressing, un patineur redoutable, une singulière patronne de boîte de nuit.... Cet objet filmique fort peu occidentalisé (à quelques musiques d'ambiance près), que l'on ne peut en aucun cas réduire à un polar, est des plus déroutants ! Intrigue compliquée, mise en scène outrée à certains moments, épurée à l'extrême à d'autres.... Comment apprécier ce "Black Coal", noir, très noir (et souvent rouge, très rouge), autrement que comme une sorte d'exercice de style (à épilogue lyrique autant que mystérieux), pour des yeux non asiatiques ?... Comme une source d'inspiration pour un Tarantino, en somme... Disons-le honnêtement, l'ennui guette à chaque détour de bobine. Une curiosité donc, mais restant hermétique pour les spectateurs non initiés, au nombre desquels je me compte sans doute !
    Misoramengasuki
    Misoramengasuki

    54 abonnés 399 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 juin 2014
    "Black Coal" est l'exemple type du film chinois calibré pour recevoir des prix dans des festivals à l'étranger. Mise en scène élaborée, qui multiplie les effets voyants (avec les néons, par exemple) et alterne scènes de violence, ellipses narratives (ça doit faire plus intello) et mutisme de la plupart des personnages. Et surtout, volonté affichée de montrer "l'envers de la médaille du miracle chinois": corruption, violence, chacun pour soi... des thématiques que le public occidental adore s'entendre raconter. Jia Zhangke avait réussi un beau coup dans cet esprit l'an dernier, et visiblement d'autres s'engouffrent dans la brèche, profitant du récent relâchement de la censure chinoise sur ces sujets. Tout n'est bien sûr pas à jeter dans "Black Coal" - en particulier son acteur principal Liao Fan, et une façon habile de mettre en scène le froid glacial du Helongjiang, environnement qui joue un rôle essentiel. L'intrigue policière serait plus efficace sans les ellipses déjà mentionnées (dire que certains comparent avec "Memories of Murder"... on est 3 divisions en dessous!). Surtout, les 10 dernières minutes sont presque grotesques, et n'apportent strictement rien. Dispensable.
    Petitgraindesable
    Petitgraindesable

    18 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 juin 2014
    Géniale mise en scène ! Je me fiche de l'intrigue, qui par ailleurs est parfaitement tenue. L’atmosphère installée d'emblée et maintenue de bout en bout soutient l'intérêt, tant pour les personnages que pour le contexte. Pas une seconde, pas un plan de trop. Ce film m'évoque Les bruits de Récife. Il a tout à fait les mêmes qualités. C'est tout ce que j'aime au cinéma (ou dans les livres) : davantage la façon dont on me parle que ce que l'on me raconte. Et de plus, c'est un voyage en Chine, avec une idée de l'environnement et du mode de vie (je veux dire UN mode de vie, UN environnement, sans vouloir généraliser à la Chine dans son entier).
    Alice025
    Alice025

    1 533 abonnés 1 310 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 juin 2014
    D'un ennui...total. Je m'attendais à un bon polar, et j'ai reçue une grande déception. Mis à part les quelques paysages froids et sympas, le film est « chiant », le temps ne passe absolument pas, il n'y a aucun rythme, et l'intrigue est inexistante. Sujet clos.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 19 juin 2014
    superbe film du cinéma magnifique, on sort de la salle sonné par tant de virtuosité
    Henrico
    Henrico

    139 abonnés 1 276 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 juin 2014
    Le caractère dytirambique des critiques pour Black Coal est tout simplement ahurissant. Car Diao Yinan ne fait que nous abrutir d’ennuie par l’usage compulsif de scènes interminables, ponctuées de parcimonieux dialogues ultra minimalistes, et de moments pseudo contemplatifs. Tout cela, avec un résultat totalement contre productif, puisqu’il ne fait que renforçer l’opacité des tenants et aboutissants d’une enquête déjà brouillonnement développée. Mis à part le talent technique que l’on peut reconnaître au réalisateur de savoir intelligemment exploiter ses données socio culturelles de la Chine continentale profonde, on ne peut que déplorer tous ses autres choix. Ceux-ci relèvent purement et simplement de la forfanterie stylistique que des précieuses ridicules à Berlin et chez nous, ont interprétée comme du rafinement conceptuel. L’ennuie que procure Black Coal est d’autant plus mortel que la moitié de ces scènes systématiquement étirées ne semblent avoir aucun rapport clair avec l’intrigue. Et l’ennuie fait place à la sourde colère lorsqu’on se rend compte que même après deux de pédalage dans le vide des méandres de ce pensum narratif, on n’est toujours pas certains de savoir qui a tué qui, et pourquoi. Cet Ours d’Or et toutes ces éloges sont autant d’insultes à la véritable innovation, à l’authentique créativité, reconnues chez d’autres chinois continentaux « anciens », tels Chen Kaige, Jia Zhangke, Zhang Yimou, ou Dai Sijie, sans parler bien sûr des réalisateurs Taïwanais ou Hongkongais.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 juin 2014
    Black Coal, 3ème long métrage du prometteur metteur en scène chinois Diao Yi'nan. Ce très beau film met en lumière (sans mauvais jeu de mot) le métier trop peu connu de chef opérateur (aussi appelé directeur de la photographie). Ce rôle clef dans l’équipe d’un film consiste à choisir les éclairages, les caméras, les focales qui seront, les angles de prises de vue qui, tout cumulés, seront responsables de l’emprunte visuelle d’un film. C’est de ceci que l’on parle lorsqu’on dit qu’un film est « magnifiquement photographié ». En effet, si ce film convainc malgré certaines de ses faiblesses, c'est parce que, justement, la photographie est sublime !! Le chef op' a fait un travail monumental sur les couleur, les éclairages, les décors : c'est purement hallucinant de beauté (le travail sur les rouges, les verts, les jaunes…). La scène de sortie de tunnel/changement d'époque est sublime. On entre dans un tunnel en voiture en plein été et on en sorte en mobylette en plein hiver. La scène de patin à glace de nuit est magnifique également. C'est beau, subtile, sensible. Rarement au cinéma, le froid à l'écran m'a transmis une telle sensation de fraicheur (le film étant sur les écrans en plein mois de juin). Le scénario, pour qui suit attentivement, est assez intelligible, contrairement à ce qu'on en dit ça et là. Si le film ne possède pas l'ampleur dramatique des grands films noirs, ni la profondeur métaphorique de l'admirable "Touch of Sin", il est très agréable et offre un grand bonheur visuel. Enfin, mention spéciale aux deux acteurs principaux, qui sont tout à fait remarquables
    leobis
    leobis

    48 abonnés 244 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 juin 2014
    Très difficile de suivre l'intrigue, de s'y retrouver parmi les personnages, on reste constamment en dehors du film, on est très loin de l'excellent " A touch of sin". Donc à éviter, tant pis pour les critiques de presse plus favorables.
    ninilechat
    ninilechat

    68 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juin 2014
    Heureusement, y a les chinetoks pour nous redonner le plaisir du cinéma!!

    Diao Yinan n'est pas un chinetok ordinaire. Les grands, très grands réalisateurs chinois qui se sont révélés ces dernières années s'attachaient à peindre (en sombre) la Chine moderne. Les déplacements de population, la misère des campagnes, le développement du banditisme. Diao Yinan, lui, est surtout imprégné du cinéma noir américain des grands années, même si, évidemment, l'arrière plan sociologique est là -et bien là.

    C'est le nord de la Chine. Pays du charbon omniprésent, de la neige sale, du ciel plombé, des petits villes lugubres, des dancings miteux. Et des patinoires naturelles.

    On trouve, dans des wagons de charbon, balancés manifestement du haut d'un pont, des débris humains. On identifie une victime trop évidente, Xue-Bing. L'enquête, menée par l'inspecteur Zhang (Fan Liao, qui a ramené un Ours d'argent de Berlin, alors que le film recevait l'Ours d'or) et ses collègues, fonce droit dans une fausse piste. Résultat: deux flics au tapis, et l'assassin court encore.

    Cinq ans plus tard, Zhiang a quitté la police. Alcoolique, il est arrivé au dernier point de la déchéance quand il croise un ancien collègue qui lui raconte qu'à nouveau, il se trouve confronté à deux crimes mystérieux, deux hommes tués à coups de patin à glace, et chose très bizarre, ils ont été l'un comme l'autre liés à l'employée d'un petit pressing: la veuve de Xue-Bing...... c'est pas le point de départ d'un thriller américain, ça? C'est pas un sujet pour Polanski?

    Et cette jeune veuve, Wu (Lun-Mei Gwei), silhouette fragile, visage totalement fermé, tragique et mutique -victime ou coupable? elle nous évoque, d'une certaine façon, la Faye Dunaway de Chinatown. La aussi, Zhiang est fasciné, et il va reprendre, en parallèle, sa propre petite enquête.

    A partir de là, le film vit de façon étrange. Tantôt faisant du surplace, avant de repartir. Tantôt prêt à se terminer, avant de rebondir. [Sois bien attentif, spectateur, car rien ne ressemble plus, dans le noir, à un chinois moustachu à bonnet qu'un autre chinois moustachu à bonnet....] Ces sortes de stagnation puis d'accélération du rythme donnent au film une véritable personnalité. Sur cette image grisâtre éclatent, avec un mauvais goût de nouveau riche, les néons criards d'un élégant établissement de jeux, tenu par l'opulente veuve d'une des deux dernières victimes. Le film se termine sur une scène délirante, un feu d'artifice clandestin tiré du haut d'un immeuble, dont les fusées atterrissent n'importe où, faisant fuir les passants et mettant le feu aux poubelles. Tiré par qui? On a une petite idée.

    Tout est passionnant dans ce film dans lequel on se sent, par moments, complètement égarés. Ce qui est le propre d'un thriller réussi. Si tout est trop clair, c'est un Maigret! Beau, très beau film à voir absolument.
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