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    The Predator
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "The Predator" et de son tournage !

    Black is back !

    On doit à Shane Black non seulement des scénarios de films à succès tels que L’Arme Fatale mais aussi la réalisation de Iron Man 3The Nice Guys ou Kiss Kiss Bang Bang. Il est en outre acteur, connu notamment pour son interprétation du personnage de Hawkins dans le classique Predator de 1987 réalisé par John McTiernan. Mais selon les propos de Shane Black, "Le Prédateur dans ce film est le plus meurtrier et le plus effrayant qui existe jusqu’à présent".

    La mythologie Predator

    John Davis, producteur du film initial et de tous les opus antérieurs de la franchise, évoque ce qui l’a séduit dans le film Predator d’il y a plus de trente ans : "Il s’agissait surtout de l’idée de la chasse. Une idée incarnée par cette créature venue d’une autre planète qui joue sa plus grande partie de chasse face au plus gros des gibiers, et ce commando américain et ces gars pris au coeur de la jungle. À la fin, la créature est surpassée et vaincue, donc bien que le Prédateur ait davantage de muscles et d’armes, l’ingéniosité et le désir de survie de l’homme en fait un combat équitable." Shane Black venait d’écrire L’Arme Fatale et John Davis ainsi que les autres producteurs espéraient qu’il accepterait de travailler sur le scénario de Predator. 

    "Nous pensions l’intégrer à l’équipe en lui offrant un rôle puis une fois au Mexique, lui demander d’étendre sa collaboration. Mais il a refusé, disant qu’on l’avait embauché en tant qu’acteur et qu’il se limiterait à ce rôle. Quand nous avons réalisé cela, nous nous sommes dit qu’il serait le premier tué ; il n’a pas duré longtemps", plaisante le producteur. "Je suis vraiment passé à côté, quel crétin j’ai été", relève Shane Black, "mais dans une bonne ambiance. Je n’imaginais pas qu’ils avaient besoin d’une ré-écriture." "Ironie du sort", conclut John Davis, "le voici qui revient pour écrire et réaliser ce nouvel opus, après tout ce long passé. À mes yeux c’est un réalisateur talentueux, avec un sens de l’humour malicieux et une incroyable façon d’observer. C’est ce qui fait la qualité du scénario et ce qui rend ce film formidable."

    Projet Stargazer

    Au début du film, on apprend que cela fait quelque temps déjà que les prédateurs viennent sur Terre et chassent des humains, ce n’est plus vraiment un secret. Le gouvernement a créé une agence de défense exclusivement dédiée à la protection des humains face à une intrusion de prédateurs. Le projet Stargazer a été initialement conçu comme un laboratoire gouvernemental top-secret de haute technologie, dans lequel des études seraient menées sur des prédateurs capturés. "L’histoire derrière ce projet révèle en réalité que le gouvernement avait besoin de nier les faits de manière plausible, et l’a donc confié à la CIA", explique le scénariste Fred Dekker. Mais lorsque Traeger, interprété par Sterling K. Brown, prend les choses en main, il décide de privatiser Stargazer afin de profiter de la technologie des prédateurs. "Le script est très différent de l’original", déclare Sterling K. Brown. "Il est plus léger, probablement plus cynique, avec un grand sens de l’humour. Il est aussi plus difficile de déceler qui sont les gentils et les méchants."

    Yautja l'extraterrestre

    Yautja, ce terrifiant extraterrestre qui apparaît à l’écran sous le nom du Prédator depuis le premier film réalisé en 1987, a été conçu à l’origine par le maquilleur Stan Winston, véritable gourou des effets spéciaux, créateur également des légendaires créatures de Alien et Terminator. Le scénariste Fred Dekker pense que "Le Prédator est l’une des créatures les plus emblématiques du cinéma grâce à son élégant design qui, à l’instar de toutes les conceptions de grands monstres, vise directement notre inconscient. En contemplant cette créature nous voyons le reflet de notre propre image dans son aspect le plus sombre, effrayante et primitive, une vision difficile à affronter." "Cet aspect, humanoïde dans une certaine mesure et extraterrestre par ailleurs, provoque un choc", déclare John Davis.

    L'apparence du Predator

    Concernant l’apparence du Prédator, l'objectif pour Shane Black était de trouver la meilleure variante sans pour autant trahir le principe de base qui a rendu la première créature si populaire. "Je ne voulais pas pousser trop loin car je souhaitais conserver une certaine nostalgie du premier film. Ce qui rendait le Prédator d’origine si génial, c’était sa qualité humaine ; car aussi mortel soit-il, il ne s’agit pas juste d’un animal sauvage, il est intelligent et astucieux, il est capable de vous regarder dans les yeux et de détecter ce qui vous effraie, de s’arrêter et de vous attraper." Les différents prédateurs du nouvel opus sont un mélange entre prises de vue avec une caméra courante et des effets en images de synthèse. Tandis que celui d’origine, le plus familier des prédateurs, est incarné par un acteur de très grande taille en costume, le Prédator évolué est en images de synthèse. Shane Black explique qu’ils souhaitaient "réaliser une fusion sans démarcation entre les effets spéciaux et visuels. Cela suppose d’énormes compétences en images de synthèse que de rendre le Prédateur encore plus mortel."

    Un budget élargi

    Dès son arrivée sur le projet, Shane Black a posé comme condition d’obtenir pour The Predator un budget élargi (environ 88M de dollars) afin d’amplifier l’échelle et l’ampleur du film avec davantage d’action, et une plus grande implication des personnages comparée aux autres films de monstres, "sans jamais oublier le réalisme ni notre interdiction aux moins de 16 ans. Les têtes vont donc voler. Ces prédacteurs n’hésitent pas à trancher et à hacher menu. Nous avions carte blanche pour réaliser un vrai film d’aventures façon vieille école, qui résume tous les genres avec lesquels on a grandi et que l’on affectionne, mais portés à une échelle supérieure. C’est une recette complexe et savoureuse, subtile et compliquée. Ce n’est pas un bol de soupe aux nouilles … c’est aussi raffiné qu’une bouillabaisse."

    Entraînement intensif

    Grâce à l’entraînement qu’il a suivi pour tourner son film précédent, Boyd Holbrook était en grande forme physique pour incarner le mercenaire Quinn McKenna. Il se souvient que lorsqu’il travaillait sur le tournage de Logan, il a rencontré un cascadeur. "C’était un ancien tireur d’élite de l’unité des SEALs. Quinn McKenna, est un ancien tireur d’élite du régiment des rangers, ce qui revient au même. J’ai eu la chance de passer du temps avec cet homme, qui m’emmenait sur la plage à 5 heures du matin pour nager, courir et m’entraîner. Cela a duré deux mois environ. Je crois sincèrement que la préparation façonne complètement la personne. Les défis qu’ils s’infligent en font ce qu’ils sont. Il m’a semblé important d’approcher la sensibilité de ces gars à l’humour très noir. Ces hommes forment un groupe fascinant."

    Le sens du détail

    Il a fallu une collaboration étroite avec la chef du département maquillage, Victoria Down, afin de créer les tatouages élaborés du personnage de Nebraska, campé par Trevante Rhodes (Moonlight). Chacun des tatouages a un sens très précis pour le comédien, et est inspiré de véritables tatouages des vétérans qu’il a rencontrés dans les hôpitaux pour anciens combattants pour préparer son rôle. "Chaque tatouage est un souvenir du chemin parcouru dans sa vie", déclare Trevante Rhodes. "Sur chacun de ses doigts une lettre est tracée pour composer le mot Sorry. À mes yeux, il demande Pardon à son unité de les avoir fait tuer. Il porte sur la partie interne du poignet un point d’interrogation car il est allé jusqu’à la tentative de suicide, et c’est une manière d’y réfléchir." Des fils barbelés entourent son bras, avec les noms des membres de son unité, ainsi que le drapeau américain. Il a le signe « DNR » pour Do Not Resuscitate : Ne pas réanimer. "On voit également un fusil d’assaut sur son avant-bras. C’est le premier tatouage qu’il s’est fait, à 18 ans, juste parce que c’était cool ». Selon l’acteur, avoir ces tatouages donne du poids à son jeu. « Cela semble sympa comme ça, mais c’est dans la tête que ça se passe. Cela devient la vérité, la tienne, et du coup, celle du public."

    Enfant VS Predator

    "Ce super petit gars était probablement l’acteur le plus fiable de la distribution", raconte Shane Black à propos de Jacob Tremblay (Room), qui interprète Rory. "Il a rarement besoin de plus d’une prise. C’est un petit miracle." Le réalisateur observe que, lorsqu’ils manquaient de temps, ils n’avaient pas à s’inquiéter à son sujet. Il atteignait toujours son objectif. "Nous avons fait les trois séquences très rapidement, il faisait tout parfaitement, en une seule prise !" Le personnage de Rory, le fils de Quinn, souffre d’autisme. Afin d’alimenter leurs recherches sur le rôle, Jacob Tremblay et Shane Black se sont rendus plusieurs fois à l’organisation Canucks Autism Network, basée à Vancouver, qui assure des programmes sportifs et récréatifs à l’attention de personnes atteintes d’autisme.

    "On s’est fait des amis et avons passé du temps avec certains des enfants", raconte Jacob Tremblay. "Nous avons joué à des jeux de société, et fait de super bons cookies. Pouvoir rencontrer des enfants autistes m’a beaucoup aidé dans ma compréhension de la manière dont Rory agirait et bougerait. Après notre visite, on a beaucoup discuté avec Shane et on a vraiment créé le personnage." "Rory aime jouer aux échecs, et il se fait harceler", poursuit Jacob Tremblay. "Il passe beaucoup de temps dans le sous-sol de sa maison. Il est très intelligent. Il aime créer des choses, résoudre des énigmes. Le sous-sol représente sa zone de sécurité, c’est là qu’il peut être vraiment lui-même. Il a tous ces trucs sympas qu’il a fabriqué, comme des robots géants. Il possède aussi un échiquier et quatre télés. Que des choses dont un garçon comme moi rêverait." Le talent de Rory pour résoudre des énigmes l’aide à déchiffrer le langage du Prédator. "Il est très fort pour comprendre le Prédator", conclut Jacob Tremblay.

    Héritage familial

    Jake Busey interprète le Dr. Sean Keys, un chercheur scientifique qui étudie les prédateurs dans le cadre du projet Stargazer. "C’est un groupe underground qui étudie secrètement ces aliens. Je ne sais pas si les membres du Stargazer peuvent être considérés comme de bonnes personnes", commente-t-il. Sean est le fils de Peter Keys, le scientifique du gouvernement dans Predator 2 interprété par le père de Jake, Gary Busey. "Sean perpétue la tradition de la famille Keys dans l’univers Predator", raconte le jeune Jake Busey. Gary Busey est apparu dans le film L’Arme Fatale, et son fils connaît Shane Black depuis des années. "Le fait qu’il m’ait appelé personnellement pour me demander de faire ce film est un grand honneur", confie ce dernier. "Après avoir marché dans les traces de mon père tout au long de ma carrière, ça nous emmène encore plus loin ! J’ai eu beaucoup de beaux rôles, mais pouvoir jouer le fils d’un personnage que mon père a interprété, c’est être comme à la maison. C’est comme jouer mon propre rôle dans un monde fictif. En général, la plupart des fils n’imitent pas leurs pères, ils ont plutôt tendance à aller à l’opposé. Le personnage de mon père, Peter Keys, était très intense, déterminé et maniaque. Je décrirais plutôt Sean comme un scientifique dévoué, qui ne jure que par les faits, à la recherche de réponses."

    Incarner le Predator

    The Predator marque le début de carrière de Brian Prince. L’acteur de plus de deux mètres et adepte de parkour, tient en effet le rôle-titre. Une fois le costume du Prédator enfilé, il surplombe tout le reste du haut de ses 2,15m. "Ils m’ont dit de me préparer à ce que ça allait être", raconte-t-il. "Il fait très chaud dans le costume, vraiment très chaud, et il est contraignant. Mais je viens de Géorgie, là-bas il fait très humide l’été, je me suis donc dit que j’y arriverais. Quand même, c’était plus chaud que tout ce que j’aurais pu imaginer !" L’une des choses qui a beaucoup surpris Brian Prince a été le fait d’avoir besoin d’aide, non seulement pour enfiler le costume, mais aussi tout au long de la journée, pendant qu’il le portait. "J’avais toute une équipe de gens autour de moi. Ils ont été incroyables, je ne pouvais rien faire sans eux, même pas le simple fait de me baisser pour ramasser quelque chose, ou boire et manger, ce que je ne pouvais m’empêcher de faire !"

    Un costume pesant

    Brian Prince, qui campe le Predator, avait déjà de l’expérience en tant que cascadeur, mais débutait comme acteur, et ne savait pas encore que la préparation d’une prise peut prendre du temps. "Parfois j’étais là, entièrement costumé, et je me disais, allez, je suis prêt, allons-y, et les heures passaient. Je restais là assis dans mon costume. Et le simple fait de le porter est déjà un travail ! La tête pèse 5 kilos, le corps en fait plus de 20 ! J’étais toujours à la recherche d’une position confortable, et les gens pensaient que je me reposais, mais j’étais en plein travail !" Voir et entendre ont aussi été un défi. L’une des têtes était mécanique, avec engrenages motorisés à l’intérieur pour bouger des éléments sur le visage du Prédateur. Brian Prince devait aussi porter des lentilles de contact de couleur vive, ce qui lui brouillait la vision. Le masque a été créé d’après un moulage de la tête de Brian Prince. "Le masque était bien ajusté, mais pas suffisamment pour les grands mouvements saccadés, il se déplaçait et c’est le nez qui prenait, étant le point d’ancrage de chaque mouvement."

    Concevoir le Predator

    Alec Gillis et Tom Woodruff, Jr. sont les copropriétaires d’Amalgamated Dynamics, designers et constructeurs du costume que porte Brian Prince. Gillis et Woodruff ont tous deux travaillé pour Stan Winston sur le film original. "L’une des raisons pour laquelle le concept du Prédateur fonctionne bien est qu’il a été imaginé sur les bases d’une forme humaine", explique Alec Gillis. "Nous avons commencé avec des moulages du corps, et avons travaillé sur les proportions de Brian. Nous avons cherché à ne pas le faire trop ample, car le mouvement est clé. Même chose pour le visage. L’humain qui se trouve en-dessous est notre point de référence." La tête pèse entre 3 et 4 kilos, "en comptant les dreads et peut-être même 5 avec les matières visqueuses", relève Alec Gillis. "C’est l’opportunité d’une vie", se souvient-il avoir dit à Brian Prince. "Tu rentres dans l’histoire en tant qu’une des rares personnes qui aura joué le Prédator. Et au fait, ce ne sera pas une promenade de santé."

    Predator animatronique

    Alec Gillis et Tom Woodruff sont également marionnettistes, et se sont occupés des expressions faciales du Prédator, articulées en animatronique. "Nous étions trois à travailler sur son visage à l’extérieur. Les mandibules sont plutôt complexes. Comment faire pour qu’une personne contrôle les mandibules supérieures, et une autre les mandibules inférieures ?" "On imitait tous les expressions des choses sur lesquelles on était en train de travailler", raconte Tom Woodruff en évoquant une photo d’eux avec d’autres marionnettistes travaillant sur un autre film. "C’est comme ça qu’on fait des marionnettes ; ce n’est pas un travail solitaire. Il y a quelqu’un pour faire les mandibules, quelqu’un pour la mâchoire et un autre qui s’occupe des sourcils. Nous sommes tous très concentrés. C’est plein de petites nuances – c’est pour ça qu’on fait ces têtes sur les photos. On va au plus profond, et on devient ce personnage. Il faut lui donner cette sorte d’animation pour lui insuffler de la vie, mais aussi le garder bien au centre du tournage."

    "En tant que faiseurs de créatures, nous aimons nous considérer aussi comme des faiseurs de personnages", ajoute Woodruff. Il a lui-même joué certaines créatures dans les films Alien et Alien VS Predator, et sait donc ce qu’il en est pour l’acteur en-dessous. "Les têtes ne sont pas légères. La vision est toujours floue, au mieux. Il faut porter des lentilles de contact, et à l’intérieur c’est comme regarder à travers une serrure, toute la vision périphérique est bloquée. Quand on allume le moteur du casque en fibre de verre, il est quasiment impossible d’entendre les directives. Brian Prince s’est très bien débrouillé. C’est dur émotionnellement ; C’est dur car on s’est engagé à porter ce costume, et malgré toute son envie de dire ‘retirez-moi cette tête, laissez-moi prendre une pause’, on sait qu’on passerait 25 minutes de cette pause à retirer la tête, et il ne resterait que cinq minutes pour prendre l’air puis ça serait reparti. On n’a pas envie de retarder la production, que ce soit par respect ou par cet engagement émotionnel. Donc c’est difficile. C’est un fardeau à porter."

    Tournage à Vancouver

    Parmi les différents plateaux créés aux Mammoth Studios dans les environs de Vancouver, on trouve le laboratoire, le vaisseau Ark du Prédator et le marais, construit en deux parties, le haut et le bas d’une falaise. L’extérieur de Stargazer a été créé en composant avec deux véritables lieux : le Barrage de Cleveland au nord de Vancouver, et la station d’épuration Lulu Island à Richmond. "Stargazer est un lieu caché", raconte Martin Whist, chef-décorateur. "Ça ne saute pas aux yeux que c’est une infrastructure du gouvernement. C’est un lieu très intéressant, au sommet de cet énorme barrage, avec de fantastiques parois rocheuses. L’entrée se fait par un ascenseur qui descend depuis une ancienne station." L’un des superbes clins d’oeil à l’histoire et à la franchise Predator se trouve dans les tunnels et la zone de visualisation du Stargazer. On y découvre une présentation de très grande qualité des armes et de la garde-robe qui "sont des accessoires originaux des films précédents", rapporte Martin Whist. Le casque original du Prédateur fait également partie de cette "vitrine de musée". Alors que deux lieux ont été associés pour créer l’extérieur du dispositif Stargazer, l’intérieur a été construit aux Mammoth Studios. Ses murs en béton armé imitent l’intérieur du barrage.

    Une équipe de 800 personnes

    "Nous avons débuté le travail sur le décor du Stargazer 25 semaines avant que le tournage ne commence", explique Bill Bannermann, producteur exécutif. "La construction du vaisseau, du laboratoire et des marais a eu lieu en même temps sur notre plateau. En conséquence, plus de 500 sculpteurs, charpentiers, électriciens et câbleurs ont été sollicités pour le montage de ces décors. Tout le monde se marchait un peu dessus, mais d’une manière très organisée, travaillant simultanément pour achever le projet à temps. Cela a pris sept à huit mois pour que tout soit mis en place. L’unité principale était composée d’environ 250 personnes, la seconde en comptait 150", se rappelle Bill Bannermann. "L’unité aérienne (que lui-même dirigeait) alternait entre 15 et 40 personnes, et l’unité plaque était à peu près équivalente. Ainsi, à l’apogée de la production, entre charpentiers, techniciens et équipe de tournage, on approchait probablement une équipe de 800 personnes."

    Les chiens Predators

    Lors du tournage, le nom de code pour la production de The Predator était « Ollie ». Ollie est le nom du chien de Shane Black, un pitbull de trois ans. Un autre pitbull apparaît dans le film, pourchassant le petit Rory. Il y a aussi des chiens prédateurs. Et le personnage d’Olivia Munn, Casey, apparaît dans une scène avec un chien. En réalité, l’un des deux chiens d’Olivia Munn, Chance, joue le chien de Casey. "Mon chien Chance joue le chien dans le film, ce que je trouve très mignon", rapporte-t-elle. "C’était vraiment bien, en partie parce que dans une des scènes mon personnage s’en va, et Chance est retenu par un agent de la CIA. Je ne sais pas si ce plan sera retenu au montage, mais c’est tellement sa petite bouille quand il me regarde m’en aller. Il n’y a qu’un chien et son maître pour partager un moment comme celui-là ! J’étais très fière de lui. J’ai pu l’amener car l’autre chien ne parvenait pas à retenir son rôle. Chance est alors entré en scène à la rescousse pour tous les sauver."

    Un Predator amélioré

    Dans le film, un Predator amélioré de plus de 3 mètres sème la mort. Ce dernier, contrairement au Predator normal campé par Brian Prince, est entièrement réalisé en images de synthèse : "Il est grand, et il est en colère !", s’exclame Matt Sloan, superviseur des effets visuels, connu pour sa collaboration avec Seul sur Mars et X-Men Apocalypse. "Le Prédateur amélioré traverse plusieurs phases durant ce jeu du chat et de la souris. Plus il est impliqué, plus sa colère grandit, et de la frustration apparaît. Une grosse partie du travail consiste à donner de la personnalité à un personnage, même physiquement absent, à le faire évoluer pour qu’il ait son propre caractère dans le film." Dans l’une des séquences, certains des hommes se retrouvent au sommet du vaisseau spatial alors qu’il est en train de décoller. "Je n’ai jamais vu ça jusqu’ici", continue Matt Sloan. "Il s’agit pour eux de trouver la capacité d’agir dans l’urgence pour se sortir de cette situation. C’est une montagne russe émotionnelle et presque physique, à coup sûr un des moments les plus exaltants du film."

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