Derniers Avis : The Strangers - Page 4

Waw.. Toujours en équilibre entre le grotesque et l’horrifique, The Strangers m'aura beaucoup fait rire, mais en contrepartie il aura aussi réussi à jouer avec mes émotions, qui de scène en scène deviennent de plus en plus chamboulées.

Après visionnage de ce film, ma première envie est de regarder ce qu'à fait Na Hong-jin comme autres œuvres, car vraiment, je ne m'attendais pas à voir quelque chose d'une telle puissance, d'une telle originalité qui réussi à nous tenir en haleine durant 2h30.

Tout à déjà été dit sur ce film, il n'y a rien à rajouter, il est à voir de toute urgence car c'est une vrai claque qui arrive de nul part.

Que c'est long, mais que c'est long… On pourrait charcuter le film de 45 minutes sans souci, il gagnerait en intensité. J'ai dû le regarder en 3 fois tellement le film m'a paru interminable. Je veux bien passer 2h30 sur un film contemplatif (un joli film à la Malick par exemple). Mais 2h30 sur un film avec un scénario assez simpliste, répétitif, et doté d'une réalisation sympa mais qui casse pas des briques, c'est déjà beaucoup plus compliqué.

Cela dit, le film n'est pas mauvais. Par rapport à ce qui se fait dans le cinéma d'horreur Américain en ce moment, il faut admettre que c'est plutôt un bon film mais il n'est pas aussi bon que les notes peuvent le laisser paraître. J'ai l'impression que le cinéma Coréen, de manière générale, est quand même vachement surcoté, mais bon, c'est mon avis…

Pour en revenir au film, le point positif, à mes yeux, c'est son climax final. Sans être imprévisible, il m'a plutôt bien surpris car il a le mérite d'être culotté, alors que je m'attendais à un film moraliste. Je me demande d'ailleurs pourquoi la presse Française a été si clémente et consensuelle avec ce film, elle qui est pourtant majoritairement de gauche. On aurait fait le même film en France, ce serait beaucoup moins bien passé ( spoiler: un étranger qui arrive dans un pays pour foutre le dawa, m'est avis que le film ce serait pris un tollé et qu'il aurait été poursuivi par certaines assos m'voyez
).

Autre point, l'ambiance du film est plutôt réussie, surtout dans sa première partie, et l'histoire est plutôt originale pour un film d'horreur. Le pitch de base m'a un peu rappelé La Tempête du Siècle de Stephen King (même si les films sont foncièrement différents). Néanmoins, j'ai décroché à plusieurs moments, car le ton sérieux du film est desservi par des séquences extrêmement kitchs ( spoiler: les zombies par exemple…
)

J'aimerais également revenir sur un des arguments que je n'arrête pas de voir dans les critiques et les commentaires ci-dessous et que je ne comprends pas, comme quoi le genre du film changerait en cours de route (et que ce serait une qualité). Est-ce qu'on a visionné le même film les gars ? C'est un film d'horreur / fantastique du début à la fin, je vois pas à quel moment il décide d'être autre chose. A lire les critiques, je craignais même qu'il s'agisse d'un thriller déguisé sous un costume d'apparat fantastique, comme cela se fait de plus en plus (ficelle que je ne supporte pas dans le cinéma). Mais si certains se posent la question comme moi parce qu'ils ont été mésinformé sur le film, je vous confirme qu'il s'agit bien d'un véritable film fantastique, du début à la fin.

Alors peut-être que les spectateurs disent que le film change de genre parce que ce film est un patchwork de plusieurs croyances surnaturelles populaires, mais pour moi, quand on parle de genre, on parle du genre qui le caractérise : SF, fantastique, horreur, thriller, drame etc. Et là, le film ne change pas de genre en l'occurence…

Une histoire bien étrange qui pousse à vouloir en voir plus, savoir comment tout cela va ce terminer.

Une photographie au top. Seul point négatif que je trouve et un humour qui est pas vraiment nécessaire.

Un mélange entre sorcellerie et paranormal, le film met le spectateur dans une attention bien particulière.

Encore une fois les films sud-coréens prouvent sont talent dans le domaine de l'horreur et du thriller comme Hollywood n'arrive plus à faire.

Mêlant les genres avec virtuosité, ce thriller est une véritable descente aux enfers. Une métaphore complexe qui mérite un deuxième visionnage, si ce n'est plus. Très bien écrit, photo réussie, jeu très bon, musique appuyant un propos glaçant. Fin inoubliable. En bref : un chef d'oeuvre du genre.

Quel film ennuyeux, je ne me souviens pas de la dernière fois que j'ai vu un film aussi irritant. Chaque policier dans ce film est un idiot, maladroit, lâche, inepte, inefficace, paresseux, pitoyable. Des enfants de 7 ans souffrant d'agoraphobie feraient de meilleurs policiers. Les hommes adultes (??) frappent doucement un zombie meurtrier dans le dos avec des branches, crient et tombent impuissants sur le dos à chaque menace, et passent la plupart de leur temps à regarder l'horreur et les pleurs comme des nourrissons. Ce sont les équivalents masculins des femmes dans les pires films d'horreur qui se cassent le talon et tombent et gisent là, impuissantes. Je ne sais pas pourquoi ce film est si bien noté. Les gens sont-ils gentils parce qu'ils pensent que les films coréens sont si mauvais qu'ils ont besoin d'un coup de pouce ? Ce n'est en tout cas pas mon genre de cinéma...

Je l'ai regardé jusqu'à la fin par curiosité.
J'en ai vu des navets mais là quand même,c'est vraiment mauvais.Le scénario à 2 balles ,les acteurs médiocres,le doublage des voix ,j'en parle même pas,ça ne finit jamais.Il faut que les gens qui ont apprécié ce film m'expliquent.
Ou alors on le met dans la série humour,et là je dis d'accord.

Un délire à la coréenne. On part sur un film burlesque avec un humour entre policier plutôt sympa au début, puis s'en suit une enquête sur des crimes tout aussi sauvages qu'improbables. C'est à la fois fascinant et très dérangeant. Mélange de psychopathes et de personnages paranormaux, c'est très bien fait, personnage très horrifiants....En soi, je le recommande pour les adeptes au gore et l'extravagant, avis aux spectateurs de Parasite..

Un coréen noir et sanguinolent au final décevant. Le démarrage nous plonge rapidement dans une atmosphère vénéneuse et poisseuse que vient toutefois gâcher le comportement du héros, insupportable de stupidité. On a tout de même deux, trois scènes surréalistes dans lesquelles spoiler: notre abruti favori bredouille devant son collègue qui prend en main l'arme du crime "should you put some gloves on?", ou tombe de sa chaise et fait une crise d'ado en voyant une femme nue devant son commissariat
. Heureusement l'intrigue se noue et on se projette dans les nombreuses pistes lancées par le réalisateur. On ne sait plus où on en est mais on est bien le temps passe nous laissant déstabilisé mais captivé. Arrive le final et la sortie du labyrinthe. Malheureusement celui échoue à faire sens, à éclairer les indices parsemés tout au long du récit, à trouver une cohérence dans un enchaînement de scènes qui nous désorientait toujours davantage. Le film repose sur une incertitude l'étranger est-il le responsable des événements et Il-Gwang est-il son complice ? La fin semble spoiler: le confirmer tout comme le rôle de protectrice du village de Moo-Myeong (la dame en blanc) oui mais ce dénouement ne tient pas au vu des événements et des réactions des protagonistes ! Pourquoi par exemple la dame blanche se comporte comme une cotorep lanceur de cailloux au début du film alors qu'elle le fini comme l'incarnation de la sagesse ? Pourquoi si elle est protectrice du village, livre t-elle Jong-Goo au Japonais lors de la visite de la maison ? Pourquoi alors qu'elle tient en son pouvoir un Il-Gwang saignant et vomissant ne l'achève-t-elle pas ? Pourquoi II-Gwang fuit-il pour revenir ? Pourquoi s'ils sont alliés depuis le départ Il-Gwang désigne t-il le japonais et pas la dame blanche ou un quidam comme le responsable ? Pourquoi la dame blanche aurait elle mis un corbeau dans une jarre du jardin de Jong-Goo et sa famille puisque cela ne la protège en rien ? Pourquoi prétendre à Jong-Goo qu'il doit attendre le 3e cri du coq pour sauver sa famille alors qu'au 2ème, tous sont déjà mort ? Pourquoi légitime t-elle la punition de la fille de Jong-Goo car il "voulait tuer" alors que celui qu'il voulait tuer c'est le japonais qui est un fantôme déjà mort, voir l'incarnation du diable ? Pourquoi le rituel de Il-Gwang semble-t-il affecter le japonais alors qu'ils cont complices ? Et dans ce cas à quoi sert le rituel ? posséder la fille ? Inutile car elle finira envoûtée (comme les autres) malgré tout.
Dommage que l'oeuvre repose sur un scenario incohérent car la puissance de son dénouement en est fortement altéré. Et si on a passé un bon moment et qu'on est bien conscient que l'important n'était pas là on regrette ne pas être bluffé par un finish insuffisamment malin.

The strangers et pour ma part un film extraordinaire, disposant d'un superbe scenario qui tient en halène jusqu'a cette fin qui tu met sur le cul.

Le réalisateur pose plein de question à travers ce récit, il n'en à pas les réponses ou surement si peut, il ne porte aucun jugement, laisse la porte grande ouverte à l'imaginaire et questionnement, il a taper dans le mille.

C'est l'un des plus beau film que j'ai vue ces dernières années.

C'est quoi ces pseudo flics beubeus et tout pleurant qui n'ont pas d'arme et aucune connaissance des procédures (riposte en cas de danger, garde à vue, interrogatoires...) ?
C'est quoi cette manie de toujours tomber en arrière sur les fesses face à un monstre ?
C'est quoi cette histoire abracadabrantesque dont on n'a aucune explication au bout de 2h36 ?

1 étoile pour la lumière et 1 pour la musique.

Étonnant comme cela échappe: sur fond de fièvre nationaliste et de haine envers le voisin Japonais, the Stranger est un film extrêmement xénophobe.

Troisième long-métrage de Na Hong-jin, le réalisateur coréen demeure dans le genre du thriller, en lui offrant une dimension horrifique dont l’atmosphère pluvieuse et macabre rappelle d’autres œuvres du genre telles que Seven et Memories of Murder.
Après son dernier film en 2010, The Murderer, Hong-jin met plus de deux ans et demi pour finaliser le scénario de The Strangers. Mais même si celui-ci renouvelle sa thématique de prédilection, à savoir, la mort, il l’aborde ici sous le prisme de la religion et non plus des meurtres et des tueurs. De même, le ton horrifique n’est pas une nouveauté dans la filmographie d’Hong-jin, mais elle revêt ici un caractère bien plus abouti, influencé par des classiques de l’épouvante tels que l’Exorciste et Rosemary’s Baby. On retrouve également un clin d’œil aux films zombies à travers la démarche et les effets de l’infection chez les victimes de l’épidémie.
Le tournage a duré 4 mois, entre août et décembre 2014, dans plusieurs dizaines de grandes villes coréennes, mais surtout à Goksung, le village où se déroule l’intrigue et qui donne son nom au titre original du film. L’atout incontestable du film est sa photographie, placée sous la direction d’un maître sud-coréen du genre, Hong Kyung-Pyo, qui a fait ses preuves dans Snowpiercer et Parasite. Un soin particulier a été apporté à la lumière, Na Hong-jin ayant fait le choix d’une lumière naturelle qui participe à créer une atmosphère réaliste et authentique, quitte à mettre plusieurs jours pour tourner une scène afin de correctement capter la lumière de l’aube. Une volonté de réalisme qui a également été d’usage pour le tournage de scènes sous une pluie naturelle.
La distribution, quasiment inconnue en Occident, est tout de même composé de l’acteur japonais Jun Kunimara, que l’on a pu voir dans le premier volet des aventures de Kill Bill. Ici, il joue le rôle d’un étranger vivant en ermite et suspecté d’être le responsable de l’épidémie. Sa prestation est probablement la plus réussie du film, en parvenant à maîtriser plusieurs registres et à nous émouvoir. La jeune Kim Hwan-hee, dans le rôle de la jeune fille possédée, est également très convaincante.
Sélectionné au Festival de Cannes 2016 dans la catégorie « Hors Compétition », ce qui d’ailleurs valu des regrets aux festivaliers, The Strangers ne reçoit néanmoins aucune récompense majeure. Une percée française difficile qui se confirme par un timide score de 60 000 entrées dans les salles. Toutefois, cette production sud-coréenne parvient à convaincre dans son pays d’origine, en cumulant près de 7 millions d’entrée au box-office au coréen.
Ne cachant pas son plaisir à entrainer le spectateur vers de fausses pistes, Na Hong-jin n’hésite pas à étoffer son thriller horrifique et oppressant par des personnages et des situations comiques, un contraste appréciable et réussi dans une ambiance aussi pesante. Le personnage principal, le policier Jong-goo, en est l’un des parfaits exemples. Peureux et maladroit, il est totalement dénué de charisme et semble rapidement complètement dépassé par les évènements, un protagoniste qui incarne à lui seul tout l’absurde de cette situation hors de contrôle. Au cœur de l’intrigue, la place de la religion est majeure, entre christianisme et chamanisme. Et justement, elle est peut-être trop présente car elle vient saper la volonté de réalisme apportée par l’esthétisme en basculant dans un surnaturel démoniaque. Enfin, une autre faiblesse du film réside dans son épilogue bâclé qui, même s’il apporte quelques réponses, laisse globalement sur sa faim. Dommage pour une réalisation aussi ambitieuse par son style…

Franchement si vous voulez connaître la culture coréenne, je vous invite à regarder la formidable chaîne de télévision KBS (KBSworld). Les programmes sont diffusés sous-titrés en anglais. Vous verrez ce qui passionne les Coréens. Outre la place accordée à l'incroyable phénomène musical qu'est la KPOP, vous découvrirez des séries étonnantes (et invraisemblables) que sont Beautiful Love, Wonderful Life, Unasked Family, et Oh My Venus (des séries romantiques) ou Woman of 9.9 Billion ou Gracious revenge (qui explorent la société coréenne entre le triller et le drame psychologique). Ces séries romanesques vous feront connaitre la façon de vivre des Coréens. Car j'ai bien peur que The Strangers soit un produit uniquement conçu pour les étrangers (un peu comme certains film iraniens, chinois ou russes). A une vision échafaudée pour le public occidental, et si on regardait ce qu'aime véritablement les Coréens ? Sur quelles fictions ils s’enthousiasment ? J'apprends plus sur la culture populaire coréenne en regardant ces séries grand public que The Strangers qui est un film prétentieux et insupportable. Les personnages du film ouvrent la bouche pour sortir constamment des grossièretés. L'image est laide. On se croirait plus dans une forme de théâtre filmé avec des formes allégoriques. Le but est de critiquer la société... quel baratin ! C'est effectivement un cinéma de classe élaboré pour exclusivement une prétendue élite européenne qui jamais ne jettera un œil sur les séries de KBS. On est bien dans ce film dans une exagération théâtrale, et le maquillage a plus à voir avec les masques fabriqués pour une représentation sur une scène de théâtre. C'est le but recherché. On est dans la bouffonnerie. On mêle des histrions (le pantomime) aux séquences surnaturelles construites artisanalement, un peu comme dans une pièce de Shakespeare. C'est du même principe narratif, oui mais si à l'époque Élisabéthaine, le dramaturge ne pouvait faire autrement. On se doute que Na Hong-jin a d'autres moyens techniques à sa disposition, mais qu'il les refuse par conception artistique. Mais le plus cruel dans tout ça, est que le public visé par le film, pense pénétrer dans la culture coréenne, alors que le film est simplement un produit conceptualisé pour le goût d'une classe sociale bien précise en occident.

Je sais pas quoi penser de ce film. Je suis passer pas tant d'émotions contradictoire. Moi qui m'attendais à regardais un polar, dans une première partie du film mon esprit cartésien attendait, espérait, un retour du rationnel. Puis quand j'ai compris que cela n'arriverait pas je ne fût que deception "le mystique et toutes ces sautises j'y suis totalement hermétique zuuuut et flûte de pain etc." Puis un moment le film prend une tournure complètement folle, ubuesque parfois, à un rythme frénétique qui nous empêche de réfléchir à ce quon regarde. On est sur du ressenti primitif aux images qui défile. Ajouté à cela, l'ambrougliot autour de qui est le gentil et qui est le mechant (j'emploie c'est terme pour ne pas trop en révéler).
En bref, je viens de me rendre compte de l'énormité de l'oeuvre que je viens de voir en rédigeant cette critiques. Objectivant mon ressenti, je suis obligée de reconnaître que je viens de visionner un sacré morceau de 7ème arts

Eve : incompréhensible, on reste sur notre faim.
Micha : Y'avait du potentiel mais un film totalement raté