Avis : In the Fade - Page 4

In the fade apparait comme bien fade, ok le jeu de mot est lourd mais le film, au scénario affligeant, ne l'est pas moins. In the fade, d'une grande vacuité, est bien loin de ses deux beaux premiers films dont ceux-ci n'ont en commun qu'un rythme de la mise en scène, assez besogneuse mais assez suffisant pour ne pas verser dans l'ennui. Certes Diane Kruger effectue une performance non négligeable mais sur un personnage mal écrit, sans la moindre ambivalence et qui, en tout cas, ne méritait pas le prix d'interprétation à Cannes. La grosse faiblesse du film tient à son scénario d'une grande indigence, lourdingue, prévisible et qui suscite une grande gêne au point qu'on en vient à douter de la probité de certains personnages du récit (le mari, les parents du mari, le père du terroriste...). Le procès est particulièrement mal filmé sans enjeux dramatiques et conclue par une scène d'une grande facilité narrative. De grosses ficelles, de la caricature... L'ultime partie, filmée en Grèce, anti touristique semble meilleure mais conclue par des plans qui ennuient. Filmé souvent comme un téléfilm moyen et même si In the fade maintient parfois en éveil, le film est au final médiocre et le moins bon du festival de Cannes avec L'amant double.

si Kruger est excellente, le reste du film est quelconque, du réchauffé, du déjà vu et une fin attendue depuis le dernier tiers du film ! ça casse pas 3 pattes à un canard !

Bon film, très bien interprété, dur et beau. Diane Kruger est il est vrai monumentale et bouleversante .
A voir donc

Bien sûr le film est sombre et prenant mais Diane Krunger joie magistralement bien!!!!!! Le scénario est excellent et tient en haleine pendant 1h50

En octobre 2016, Katja qui est incarnée par Diane Krüger voit son mari d'origine turque et leur fils tués dans un attentat à la bombe. Il s'avère rapidement qu'un couple de nazis en est à l'origine.
J'ai trouvé ce film captivant, servi par une très bonne interprétation. Il est découpé en trois parties distinctes, d'abord présentant les personnages, puis spoiler: le procès au cours duquel sont jugés les assassins pour finir sur la vengeance de Katja
. Le récit décrit plus particulièrement ce que peut ressentir une personne ayant perdu des proches dans un attentat. J'estime également que les décisions de Katja sont crédibles, même spoiler: s'il est dommage qu'elle choisisse de se sacrifier en tuant les terroristes à la fin
.

Un film sans surprise, débordant de mièvrerie.
Ici tout est binaire , simple , sans subtilité. Seule Diana Kruger éclaire quelque peu le film par sa beauté mais elle ne le sauve pas du désastre ! très déçu par ce film , je ne vous le recommande pas !

Pas entièrement convaincu par ce film abordant la victimologie liée au terrorisme jusqu’à son paroxysme ... Là où il est insupportable d’encaisser une décision judiciaire au bénéfice du doute, F. Akin ébranle les esprits mais s’embourbe dans une voie un peu caricaturale ...; je n’ai pas accroché à cette dernière partie, dommage car Diane Kruger est remarquable, jamais pathétique !

Incroyable prestation de Diane Kruger... un film époustouflant de justesse. Un film qui nous parle des attentats avec du culot et on aime ça!

Contre toute attente, le cinéaste Fatih Akin signe un pur film de genre déguisé en film d’auteur. Effectivement, le réalisateur chausse les gros sabots du film de vengeance en ne cherchant jamais à nuancer son propos. Il s’agit ici de guider les pas d’une femme détruite par un attentat vers la loi du talion. Les ressorts dramatiques ne sont pas fins, mais il faut avouer que le réalisateur sait y faire pour nous scandaliser et pour nous pousser à vouloir, nous aussi, une vengeance radicale. Si on regarde le métrage comme un film d’auteur, le message est carrément douteux et manque clairement de substance, d’autant que l’on a déjà vu cela des dizaines et des dizaines de fois. Par contre, à voir comme un film de genre bas du front, le résultat est efficace, d’autant qu’il est porté par une actrice formidable. Dans le genre film de vengeance, il faut mieux aller voir 3 Billboards, bien mieux écrit.

Prix d’interprétation féminine mérité pour Diane Kruger cette année à Cannes. Elle est formidable dans In the fade. Sans doute son meilleur rôle à ce jour. Le film, quant à lui, est fort. J’en suis ressorti assez perturbé. Je ne m'attendais pas du tout à la scène finale qui m’a laissé pantois. Très déçu par The cut, le dernier film du réalisateur allemand d’origine turque, j’étais donc prudent. Faisant abstraction de cela, d’entrée j’ai été pris par le récit (qui colle assez bien à ce que l’on vit en Europe depuis quelques temps). Il faut dire qu’il y a peu de mise en situation, on est mis très vite dans le vif du sujet. On laissera de côté une ou deux petites invraisemblances pour se concentrer sur le parcours bouleversant de Katja. Malgré ses défauts, on ne peut qu’éprouver une certaine empathie pour elle (et forcément un profond dégout pour les accusés) et comprendre sa démarche. On est surtout là devant le premier beau portrait de femme de cette nouvelle année. Au final, un film haletant et éprouvant (même si la morale peut sembler limite pour certains) qui prend aux tripes et dont on ne ressort pas indemne. Fatih Akin remonte donc fortement dans mon estime et Diane Kruger gagne définitivement ses galons de grande actrice. Le premier choc de 2018.

J'avais envie de voir ce film suite aux divers échos entendus à son sujet et je dois dire que j'ai été surprise par la tournure de ce film. C'est un film plein d'émotions, on ressent totalement ce que vit Katja entre le désespoir, la colère, la peur. Cette femme est fauchée par le deuil et ne sait pas comment le gérer.  Heureusement elle est entourée mais quand elle réclame justice, celle-ci n'est malheureusement pas de son côté. Diane Kruger est absolument exceptionnelle dans ce film. Droite dans son rôle, elle saura nous montrer le désespoir et l'impossible consolation de cette femme qui a perdu son fils et son mari dans d'atroces conditions. Le pire c'est le moment du procès où les coupables sont impassibles et détournent tout à leur avantage. Le film est assez lent, c'est assez sombre, pluvieux, l'ambiance n'est totalement pas au beau fixe ce qui rajouter à l'ambiance déprimante de celui-ci. A contrario de la fin qui change totalement de décor et que l'on sent plus nostalgique. Katja a trouvé sa voie et décidé de faire sa vengeance.

En résumé, In the Fade est un film dur sur un sujet horrible. Le film d'une femme qui a perdu les amours de sa vie suite à un attentat et qui ne pourra faire son deuil et ira jusqu'à la vengeance. On ressent une multitude d'émotions en regardant ce film et on ne peut pas se mettre à la place de cette femme vivant l'horreur. Un film dur pas facile à regarder mais malheureusement d'actualité.

Le succès de « In The Fade » est plutôt limité, lorsque l’on considère l’hyper activité de l’équipe responsable de la promo, et les moyens qu’elle a déployés pour accompagner la sortie du film. On l’a vue défiler des semaines durant sur de nombreux plateaux télé, y compris Diane Kruger, dont la performance est exceptionnelle et méritait son 1er prix d’interprétation cannois. L’accueil relativement timide du public ne vient donc ni des acteurs, ni des promoteurs. Il vient surtout du metteur en scène-scénariste Fatih Akin, lui-même. Sa réalisation a un rythme de corbillard, alourdie par de longs silences, et des scènes étirées à l’extrême. Son suspense manque d’intensité, et son intrigue est présentée de manière un peu simpliste, à la limite du crédible. Comment avec tous ce faisceau de preuves, un procès peut-il avoir une telle issue? La réticence d’une certaine partie du public vis à vis du film, vient aussi de sa gêne à voir une oeuvre dénonçant unilatéralement un activisme néo-nazi Européen, sans évoquer une seule fois la montée en puissance d’un islamisme radical de plus en plus ostentatoire et vindicatif, avec sa courbe exponentielle de victimes d’attentats de masse. « Head On » avait été bien mieux accueilli, car la réalisation d’Akin était plus dynamique, et son intrigue avait un aspect plus réaliste.

Un film très dur mais indispensable qui souligne la folie des terroristes d'où qu'ils viennent, la douleur des proches qui perdent un être aimé dans les attentats, les difficultés des mariages mixtes des deux côtés.
Diane Kruger a amplement mérité son prix d'interprétation à Cannes?

A force d'entendre parler de ce film, il a commencé à piquer ma curiosité. Je me suis donc empressée d'aller le voir et ainsi commencer cette année 2018. Que dire sur "In the fade" tellement on en sort sans voix. On est admiratif du parcours de Katja, par sa force et sa fragilité, par son combat et son deuil, mais aussi et surtout par l'interprétation de Diane Kruger. Elle ne démérite pas l'éloge qui lui est fait, l'actrice porte à elle seule ce film, malgré un casting plutôt riche. Mais tout est centré autour de Katja, par le scénario, la réalisation mais également pas l'interprétation de son actrice. J'ai personnellement été emporté par ce film, par le stress qu'il procure et par son dénouement. Malgré son sujet un peu trop d'actualité, il arrive à se démarquer et raconter sa propre histoire, sans que l'on cherche à comparer.Un tr_s bon film, qui me permet de bien commencer l'année.

Ce film nous laisse transi de froid tellement il ravive de douloureuses braises : la perte et le deuil, le manque, la violence, l'horreur, l'injustice et la vengeance. C'est l'universalité de tous ces sentiments qui provoque le froid et le chaud chez le spectateur, c'est le parcours de deuil d'une épouse et d'une mère... C'est le parcours psychologique de celle qui reste et qui ne vit que pour se venger... Car on parle trop des criminels, peu des innocentes victimes... Et ceux qui restent et qui luttent au quotidien pour se reconstruire ? Kadja n'y arrive pas... Diane Kruger est le messager de ceux qui restent dans leur quotidien douloureux... ''pour moi , il y aura un avant et un après ''in the fade'' c'est sûr''... Effectivement on la comprend Diane Kruger tellement son incarnation est puissante et juste, tellement on ressent intensément ce qu'elle ressent... Ce froid sans maquillage sans artifice... Brut...Après avoir mesuré le désir de vengeance de Kadja, impossible de ne pas admirer et saluer le courage de Latifa Ibn Ziaten... Respect...
Côté idéologie, lire entre les lignes la dénonciation des groupuscules néo nazis... Merci de ne pas oublier notre Histoire afin de ne jamais avoir à la revivre... D'autant que les réseaux sont liés, en Allemagne, en Grèce... L'Aube n'est pas Dorée...
Mon seul petit bémol dans le film : était -il nécessaire de mêler la drogue pour augmenter la crédibilité de Kadja ? A mon avis, non...
Un très grand film, une interprétation magistrale.