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    Vendeur
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    benoitG80
    benoitG80

    3 314 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mai 2016
    "Vendeur", à partir de l'étude d'une touchante relation père/fils, ici vue à travers la découverte du métier de vendeur de cuisine, arrive petit à petit, à fonctionner et à nous captiver de bout en bout.
    Un scénario original, brillant et intelligent, qui va permettre d'embarquer ce fils et ses soucis, dans cette vie factice où alcool, prostituées, drogue balisent le chemin de ces professionnels de la vente...
    Et le gros point fort est justement là, au niveau de l'attitude de ce duo, de ce que ce métier va faire craindre chez le plus âgé des deux, Serge.
    C'est ainsi toute l'interaction entre ces deux êtres, ainsi que ce milieu où la vente sert d'adrénaline, qui va être passionnante à observer...
    Tour à tour défaitiste, inquiet, puis presque jaloux, ce père va observer son "petit" et le découvrir, tout comme le fait inversement de son côté ce fils...
    Une découverte d'une profession où bagout, ficelles et mensonges, petites filouteries font bon ménage et découverte de deux tempéraments se rencontreront puis évolueront dans des sens diamétralement opposés, où les prises de conscience seront finement observées !
    Une analyse de la réussite ou plutôt de son illusion vue à travers ses dangers collatéraux, habilement tissée par Sylvain Desclous, dont les deux interprètes Gilbert Melki et Pio Marmaï sont superbement à l'aise dans ce type de rôle !
    Tous deux évoquent à leur manière force, persuasion, voire férocité ou alors et tour à tour, doute, fragilité et introspection.
    Une mise en scène sombre et même très noire, où les milieux de la nuit se mêleront à ceux des VRP, de la route et des foires expo, qui brille en tous cas à nos yeux de mille feux...
    Michel C.
    Michel C.

    234 abonnés 1 372 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mai 2016
    Simplement adoré ce film (aujourd'hui c'est mon jour de chance question ciné) D'abord j'apprécie beaucoup Gilbert Melki - depuis l'acrobate si ça évoque des lointains souvenirs à certains - et en tandem avec Pio Marmaï (son fils) c'est une paire gagnante. On entre un peu plus dans l'univers des "vendeur de cuisines" ceux qu'on approche quelquefois les dimanches d'hiver dans des centres spécialisés, un monde particulier, très bien croqué, avec l'envers du décor le soir et le reste du temps ! L'ambiance Foire de Paris tout à fait réaliste. Très bons choix musicaux, qui collent au scénario, à l'ambiance donnant un coté rétro mais pas trop, parfait.
    Petit plus : l'apparition de Sara Giraudeau, la couleur dans ce monde un peu "noir". Excellent !! **
    tony-76
    tony-76

    1 012 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 mai 2016
    « On ne chasse pas le Lion, on le tue ! » Faisant des études commerciales et étant fort intéressé par le premier long-métrage de Sylvain Desclous, Vendeur est une bonne surprise ! Le scénario est ambitieux et décrit parfaitement le monde de la vente (pour ici, on traite des cuisines). Mais, il y a aussi une partie où l'on parle d'une relation père/fils assez froide. Serge (G. Melki) est l'un des meilleurs vendeurs de France. Ce n'est pas le cas de son fils Gérald (P. Marmai), qui vient pourtant lui demander de le pistonner pour obtenir provisoirement un emploi de vendeur afin de sauver son restaurant en faillite. Un décor composé uniquement de zones commerciales, de bars et de routes. L'atmosphère de l'oeuvre s'avère très sombre, indécise avec une bande son honorable... La distribution des acteurs est bonne. Gilbert Melki, un acteur que l'on voit peu de nos jours au cinéma, est saisissant et très juste dans son rôle de meilleur vendeur en fin de carrière. Un homme solidaire dans lequel il ne peut se passer d'alcool, de sexe et de drogues. Et, Pio Mamai apporte pas mal d'émotion à son personnage, il le rend attachant. Le tandem fonctionne correctement ! Les rôles féminins sont un peu mis à l'écart, Caroline Poidatz est bouleversante, malgré ses courtes apparitions à l'écran. Sarah Giradeau reste passable, sans plus et n'apporte pas de grand intérêt à l'oeuvre du cinéaste. Des dialogues qui donnent un ton dynamique. Le spectateur apprend que le milieu de la vente s'avère rude et sans pitié où seule la commande finale compte ! Pour finir, Sylvain Desclous réussit à faire de ce Vendeur une oeuvre très intéressante et profonde. Un portait du métier prenant. Un cinéaste à suivre, donc...
    MissCinéphile
    MissCinéphile

    21 abonnés 300 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mai 2016
    Je ne m'attendais pas à autant apprécier ce film. Pourtant, j'ai été conquise.
    "Vendeur" est une très bonne comédie dramatique, servie par des acteurs impeccables, Melki et Marmai en tête (d'ailleurs, on croit vraiment à leur relation père-fils).
    Si le film suit un schéma plutôt classique (les débuts dans le métier, le clash, les retrouvailles entre le père et le fils, spoiler: la mort du grand-père
    ), il n'en reste pas moins passionnant. En effet, je ne m'attendais pas à autant aimer les "tribulations" de ces deux vendeurs de cuisines. Le charme opère, grâce notamment à une intrigue sans temps morts (même les visites chez le père de Serge sont réduites à leur strict minimum, contrairement à beaucoup d'autres films bâtis sur le même principe). La courte durée du film (près d'1H30) y est également peut-être pour quelque chose.
    Seul bémol, à mes yeux: certaines idées sont quelque peu tirées par les cheveux. Je ne connais pas très bien l'univers des commerciaux, encore moins celui des vendeurs de cuisines, mais le personnage de Serge semble avoir en lui tous les vices qui peuvent exister pour en faire, parfois, une caricature ( spoiler: la drogue, les escort-girls, la boisson...
    ).
    En résumé, si l'intrigue reste classique, voire cousue de fil blanc, ce "Vendeur" n'en est pas moins réussi. Contrairement à ce que je craignais avant d'aller le voir, on ne s'ennuie pas une seconde.
    tixou0
    tixou0

    630 abonnés 1 970 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mai 2016
    Sylvain Desclous réussit son premier "long" ! Ce "Vendeur" met en scène de façon originale, autant que saisissante, les rapports (délicats) père/fils, via leur vie professionnelle - permettant d'apprécier en creux leur vie tout court.... "Serge" (Gilbert Melki) est un sexagénaire qui porte beau, et a (apparemment) une existence dorée sur tranche, auréolé qu'il est de sa perfection saluée de tous, comme "Vendeur" (un parcours flamboyant dans la cuisine équipée spoiler: - mais quand on sait vendre, on peut tout vendre, comme le montrera l'épilogue !)
    Quand son trentenaire de fils, "Gérald" (Pio Marmaï), a toutes les peines du monde à essayer de mettre en adéquation sa passion (la cuisine - celle d'un restaurateur...) avec les dures réalités économiques. spoiler: Le fils semble se résigner à embrasser la carrière du père, alors que ce dernier, saisi par une cruelle lucidité lors de cet effet-miroir, va tout faire pour le remettre sur les rails de sa passion.
    La caméra est agile (et impitoyable - ah, cette solitude du VRP, entre ronds-points de zones commerciales et chambres d'hôtels sans âme....), le montage nerveux, les interprètes tous parfaits.... Une "tranche de vie" en forme de "conte moral" pour société déshumanisée, décapant.
    Rainfall_Shadow
    Rainfall_Shadow

    36 abonnés 393 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mai 2016
    si le film creuse davantage la question de la filiation que celle du choix, on appreciera la prestation impeccable de gilbert melki dont le registre dramatique donne au film une tournure touchante... a voir sans hésiter
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 4 mai 2016
    Vendeur, un premier film très commercial

    Le 25 avril dernier, nous sommes nombreux à nous presser devant l’entrée du Club de l’Étoile, cinéma très humain et chaleureux situé à quelques cent mètres de l’Arc de Triomphe; et pour cause le film Vendeur de Sylvain Desclous avec pour têtes d’affiche Gilbert Melki et Pio Marmaï nous est présenté en avant-première.

    La nature même de l’évènement est une certaine mise en abîme: on nous fournit un sac rempli de goodies pour la promotion du film, le réalisateur et Gilbert Melki sont présents et un cocktail est organisé à la sortie. Je me félicite de ne pas être allé à l’avant-première de « The Assassin », on n’est jamais trop prudent…

    Vendeur, donc, est l’histoire d’un quinquagénaire Serge, vendeur itinérant vedette interprété par un Gilbert Melki qui nous présente un cousin éloigné de son personnage dans La Vérité Si Je Mens en y intégrant une profondeur et une sensibilité brillante, qui voit débarquer son fils Gilbert (Pio Marmai) dont le restaurant a fait faillite et qui cherche un emploi de toute urgence. Après des débuts difficiles pour ce dernier dans une société de vente de cuisines aménagées où son père fait office d’icône, Gilbert (le fils) se découvre finalement un don (notamment grâce aux conseils de son père). Mais cette nouvelle carrière n’est-elle pas un renoncement ? Finira-t-il seul et malade comme son père ?

    Ce film, le premier réalisé par Sylvain Desclous, est tout d’abord une plongée dans le monde fascinant de la vente, du management agressif et de l’enfumage de la clientèle. L’univers est dépeint avec précision (le réalisateur a travaillé en amont avec de vrais vendeurs) et le talent de Desclous se révèle à travers la transcription de la tension, du stress voire de la folie de ce milieu sans foi ni loi. Il réussit à donner au terme « vendeur » une connotation mystique, inquiétante.

    En effet, ici il n’y a aucune volonté de retranscrire une quelconque réalité sociale ou une critique « profonde ». Si la solitude et le mode de vie du père sont des thèmes majeurs du film, le réalisateur s’inscrit dans « une volonté de faire du cinéma » (comprendre par opposition au documentaire ou au film français social). Les surcadrages, costumes, le travail de la lumière ou encore le choix de la bande originale (fait avec Gilbert Melki) traduisent cette ambition de créer et magnifier une ambiance, une histoire, qu’elle soit réaliste ou non. Le terme de road-movie revint d’ailleurs plusieurs fois dans la conférence de presse qui suivi la projection, la voiture de Serge étant un décor récurrent et la route un sujet sous-jacent.

    Car il ne s’agit pas ici de se contenter de dépeindre la vie ou les névroses des professionnels de la vente en foire, mais de parler d’une relation père-fils, de l’âge adulte et des projections que l’on peut avoir de ses parents, du deuil, des schémas qui se répètent au sein d’une même famille.

    Famille dont les femmes sont relativement exclues, de par la profession, le tempérament et le mode de vie de ces trois hommes (on peut y inclure le père de Serge). Si elles sont le parent pauvre de ce film, Sylvain Desclous nous a déjà promis que son second film leur fera la part.

    T.T.R.
    vidalger
    vidalger

    291 abonnés 1 226 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mai 2016
    Voilà un premier film qui sort des sentiers battus avec intelligence. La description sans fard mais non sans sympathie ni humour du monde des vendeurs - leurs tics, leur psychologie et leurs grosses ficelles - sert de toile de fond à un spectacle moins réjouissant, la fin d'une carrière sans véritable but d'un ténor de la vente de cuisines. Gilbert Melki, malade et fatigué, est ici saisissant d'humanité et compose un personnage complexe, extraverti au boulot mais plein de pudeur et d'amour dans ses rapports amicaux ou familiaux.
    Pio Marmaï, qui joue le fils de Melki, en jeune "abruti", prêt à tomber dans tous les pièges de la vie, est plus vrai que nature.
    N'oublions pas Sara Giraudeau, que l'on voudrait voir dans un rôle majeur bientôt ; elle en a visiblement l'étoffe.
    Concernant la partie technique, je tire mon chapeau pour des images de qualité alors qu'on nous promène d'un centre commercial à un hôtel de sous-préfecture en passant par quelques échangeurs et péages d'autoroutes. On a connu plus romantique. Montage serré, illustration sonore adaptée. Les quelques patchs humoristiques, intervention de Hecq en gourou de la vente ou de Romain Bouteille en ami du vieux père, sont désopilantes et permettent de décharger la tension de temps à autre.
    PaulGe G
    PaulGe G

    101 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mai 2016
    pas de pub on ne savait rien sur ce premier film , et bien c'est dommage. j'ai été scotché par le scénario qui peut paraitre simple mais qui fourmille d'inventions . c'est brillant , intelligent, superbement bien joué , aidé par une mise en scène parfaite , un montage rapide une bande son géniale ç est du très très bon cinéma français plein de chaleur et pourtant les rôles sont "cynique" a souhait, mais comme c'est bien fait . Sylvain il faut nous en donner d'autres de bon films comme celui la bravo
    jaja77
    jaja77

    57 abonnés 1 326 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 mai 2016
    je classe ce film dans une bonne moyenne même si ce n'est pas parfait. un bon jeu d'acteur notamment les 2 personnages principaux le père et le fils qui sont excellents dans leur rôle avec aussi un bon sujet sur la véritable vie du métier de vendeur quotidiennement avec un mélange sur la transmission entre pères et fils. voilà se laisse regarder facilement une fois.
    Jérémy J
    Jérémy J

    29 abonnés 653 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mai 2016
    Une réalisation très moyenne, avec quelques plans intéressant. Une histoire plutôt original mais parfois brouillonne. Gilbert Melki est vraiment très bon, beaucoup de charisme qui se dégage du personnage. Je regrette tout de même que le film n'aille pas plus loin dans l'affrontement entre fils et père et dans le métier de vendeur aussi. Le film est sans doute un peu caricaturale, mais agréable à voir tout de même.
    cinono1
    cinono1

    253 abonnés 1 985 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mai 2016
    Les éllipses permettent de restituer cette vie désordonnée et chaotique ou l'on a du mal à se situer dans ses paysages urbains, ses ronds points et ses bretelles d'autoroute. Le présent est la valeur absolue d'une vie ou les succès du passé ne vous protègent de rien et ou le corps vous joue des tours . Les perpectives s'amenuisent. Gilbert Melki rend bohème et touchant son personnage qui m' a fait penser, en plus désenchantée, à celui du Meurtre d'un Bookmaker Chinois de Cassavetes . Pio Marmaï est son complément idéal en jeune qui apprend vite. Un ou deux cliché, mais un film qui a un coffre et un rythme.
    dagrey1
    dagrey1

    86 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 mai 2016
    Serge est un excellent vendeur dans un secteur qu'il connait bien depuis plus de 30 ans, les cuisines.
    Il déambule de foires commerciales en zones industrielles pour vendre son produit avec beaucoup d'efficacité et il est très bon dans son travail, reconnu par ses pairs. Un jour, son films Gérald "débarque" et lui demande s'il peut obtenir un stage de vente à ses cotés. Gérald nedit pas à son père que son restaurant a fait faillite et qu'en dépit de ses qualités, il pense à changer de voie.Pourtant très vite, Serge se rend compte que son fils, plus doué qu'il n'en a l'air, veut marcher sur ses pas, ce qu'il pense être une très mauvaise idée...

    "Vendeur" est un bon film. Sur un thème assez ordinaire, Sylvain Descloux construit un long métrage solide avec un Gilbert Melki très bon dans une composition à la fois réaliste et originale. En effet, s'il est reconnu dans son job, Serge vit dans l'isolement que connaissent bien de nombreux commerciaux, toujours en quête d'"amours tarifés", d'une ligne de coke ou de rasades de Whisky.
    Et cette vie là...Serge ne la souhaite pas à son fils. Le personnage recèle donc une vraie noblesse et une vraie intégrité, aux antipodes de sa spécialisation commerciale. Serge incarne un personnage "hors du temps", qui roule dans une BMW de plus de 25 ans, sans autoradio, un personnage touchant assez "scorsesien" qui erre au son d'une bande originale vintage de très bonne qualité.

    A ses cotés, Pio Marmai (Gérald) et Pascal Elso (Daniel) également très bons dans leurs rôles respectifs.
    Le film d'Ariane
    Le film d'Ariane

    62 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mai 2016
    Un premier long métrage ambitieux, nerveux au sujet puissant : Serge, la cinquantaine, vend des cuisines. De foires en salons, il parcourt la France pour le compte de son patron dont il est de loin, le meilleur élément. Hyper séduisant, du bagou plein la bouche au service de sa mission, il sait mettre toutes les ménagères de moins de 50 ans dans sa poche. Sa vie privée en revanche est un naufrage. Seul, il passe sa vie dans les hôtels, en expert des relations féminines tarifées. Cigarettes, alcool et stress maximum impactent douloureusement sa santé. Quand son fils Gérald, qu’il ne voit pas souvent, vient lui demander d’intercéder en sa faveur pour être vendeur à son tour le temps de se renflouer, Serge hésite puis finit par accepter… Au-delà de la peinture au vitriol de la société de consommation et des pratiques ultra cyniques de vendeurs sans état d’âme, c’est le portrait d’un homme au bord du point de rupture et de sa relation filiale complexe qui m’ont intéressée. Gilbert Melki dans le rôle d’un père bourru, maladroit et protecteur fait des étincelles. Il est formidable et bouleversant, tout comme Sara Giraudeau en call girl au grand cœur (dont le personnage est malheureusement un peu vite sacrifié) et Pio Marmai, parfait en fils perdu. C’est assez drôle pendant la première partie, puis poignant pendant la deuxième… même si le dénouement, un peu précipité, m’a laissé sur ma faim. Je voulais aussi vous parler de la musique incroyablement pertinente, avec une mention spéciale aux percussions (qui m’ont rappelé le solo de batterie irriguant « Birdman » d’Iñárritu), qui suggèrent la tension avec beaucoup de subtilité.
    framboise32
    framboise32

    130 abonnés 1 286 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mai 2016
    Vendeur parle de la famille, de la relation père-fils. Serge est un des meilleurs vendeurs de sa société. Il est toujours sur la route, n’ayant aucune relation sérieuse amicale, familiale et amoureuse. Ses seules relations sexuelles sont tarifées. Pour tenir le coup, il boit et prend des drogues. Sa relation avec Gérald son fils est inexistante jusqu’au jour ou Gérald a besoin de lui. Sachant que son fils n’a pas la fibre commerciale, il accepte toutefois de l’aider. Gérald va prendre goût et surtout prendre les mauvaises habitudes du métier. Serge va regretter très vite de l’avoir aider.
    L’ambiance du film lorsque l’on suit Serge est très noir voire glauque. La musique omniprésente, renforce cet esprit. Cela m’a fait penser à « i’m a poor lonesome cowboy » ;

    Pas de surprise quant au scénario et quelques incohérences mais la performance de Gilbert Melki est éblouissante.

    Gilbert Melki est parfait. Quel dommage que l’on ne le voit pas plus souvent . Dans le film, il est hyper naturel, sexy, mélancolique, et très charismatique. On suit l’évolution du personnage, essayant à tout prix de protéger son fils. Il le voit évoluer et devenir comme lui. Pour lui donner la réplique, Pio Marmai assure . La relation père- fils est intéressante. Le binôme Gilbert Melki et Pio Marmai fonctionne parfaitement. Le réalisateur a plus creusé le personnage de Serge que celui de Gérald. On a donc du mal à s’attacher au personnage du fils. Pas facile de cerner son etat d’esprit. Sara Giraudeau, en quelques scènes, amène un peu de fraicheur.

    Au dela de la relation père-fils, il y a le métier de vendeur de cuisines. Le métier est difficile. Vendre, vendre, vendre à tout prix, quelque soit la situation financière ou se trouve le client. La pression est forte. Le milieu est sans pitié.

    Vendeur est un film porté par Gilbert Melki saississant. L’atmosphère du film est particulière. Une belle surprise
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