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    Nocturama
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    176 critiques spectateurs

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    Miltiade
    Miltiade

    30 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 septembre 2016
    Bonello voulait raconter la détresse de la jeunesse d'aujourd'hui. Mais il s'est fait piéger par ses intentions : à vouloir trop universaliser, s’élever au-dessus des contextes particuliers, il est tombé dans l’écueil de la métaphore décollée du réel, vidée de tout sens. Il commet surtout une autre erreur, beaucoup plus grave : il s’est trompé de véhicule pour sa métaphore, puisqu'il a choisi (c'était avant 2015) le terrorisme.
    C’est donc avec un sentiment très partagé que l’on ressort de cette séance. Impressionné par la tension, l’émotion, la beauté qui se dégagent du film. Sur le plan strictement formel, c’est un œuvre de maitre. Mais abasourdi par la vacuité du sens de cette œuvre, extrêmement dérangeante. « Nocturama » est un film passionnant à voir, qui fait beaucoup réfléchir, une œuvre dont on se souvient, mais c’est indubitablement un film raté.
    Blog Be French
    Blog Be French

    32 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 septembre 2016
    Bertrand Bonello, réalisateur de l’Apollonide ou plus récemment de Saint-Laurent, souhaitait intituler son film Paris est une fête, rappelant le célèbre livre d’Ernest Hemingway qui connut une renaissance après les terribles attentats du 13 Novembre 2015. Finalement le film aura pour titre Nocturama, inspiré du roman Glamorama de Bret Easton Ellis, perdant peut-être de sa dimension politique pour laisser place à un thriller glaçant, plus proche de l’auteur d’American Psycho. Car oui, Bonello reste un grand metteur en scène mais l’écriture des ses films manquent parfois de poids sur la longueur.
    Le cinéaste avait pensé Nocturama depuis plusieurs années mais les récents évènements terroristes qu’a connu la France ont accéléré la sortie du film. Pourtant, il est difficile de donner un véritable crédit au discours de Bonello, tant l’écriture de ses personnages et du déroulé de cette soirée manque de contenu et de puissance. Peu importante que l’on ne sache rien des revendications, des véritables raisons qui poussent ces jeunes anarchistes à brûler Paris. Mais l’on ne peut se contenter de présenter une telle mixité juvénile (un étudiant de Sciences Po, un collégien de Saint-Denis, une jeune libanaise venue étudier à Paris…) sans creuser, ni exploiter la psychologie de quelques personnages. Ici, la fine fleur des jeunes espoirs français (Finnegan Oldfield, Manal Issa, Vincent Rottiers, Hamza Meziani) ne sont que des visages de façade, des corps plongés dans un cauchemar. Le spectateur ne s’y attache pas, ni ne les rejette pour autant, mais son questionnement repose uniquement sur le fait qu’ils soient jeunes plutôt que sur leur rapport à l’humanité. Malgré cette remarquable anecdote, contée flegmatiquement dans un bain, sur le spoiler: choix des terroristes à utiliser des enfants plutôt que des ânes
    , Nocturama a réellement du mal à frapper là où il serait nécessaire d’intervenir. Difficile donc de justifier spoiler: les dernières paroles du film : un « aidez-moi ! »
    , comme un cri du coeur d’une jeunesse en perdition, cette perdition reliée à un système déficient mais que l’on oublie d’intégrer totalement à son époque. A la sortie des 400 Coups, Truffaut déclara que l’adolescence était comme « une moment difficile à passer, pas quelque chose qui laisse un bon souvenir ». On sent que Bertrand Bonello souhaitait faire transparaître un message similaire, mais de trop nombreux balbutiements ont trompé son approche et son discours. Reconnaissons tout de même que le réalisateur a au moins le mérite d’attaquer frontalement ceux qu’il considère comme comme les principaux responsables ( spoiler: les médias, HSBC, Manuel Valls et les radicaux religieux
    ).

    Mais cet échec de révolte au sein du film, ce côté V pour Vendetta bancal, dépend surtout des choix inégaux de mise en scène. Comment peut-on proposer une scène d’assaut exécutée avec une si étonnante froideur, bercée par le générique d’Amicalement vôtre et un montage aussi incisif, alors que quelques minutes plus tôt on avait affaire à des scènes apathiques, rythmées aléatoirement par Blondie ou Willow Smith ? Comment peut-on user du « split screen » aussi judicieusement ou proposer des plans d’escaliers dignes de Brian De Palma, tout en se prélassant dans des comparatifs faciles et des effets décoratifs plus vulgaires qu’oniriques ? Par son éclairage glaçant et son atmosphère claustrophobe, le cinéaste réussit le pari de nous maintenir captifs durant la grande seconde partie de son film. Avec Nocturama, spoiler: les dédales de la Samaritaine
    attendaient une réponse à la vision proposée par Leos Carax dans Holy Motors. Hélas, Bertrand Bonello préfère s’en servir comme d’une métaphore capitaliste et de la bien-pensance, plutôt que de mettre en évidence ce lieu historique, reconstruit sur les vestiges d’une époque bénie où la jeunesse espérait un avenir plus noble. De plus, le film aurait vraiment mérité quelques coupes, notamment la longue séquence de préparation dont le rythme reste beaucoup trop pesant.

    Si le nouveau film de Bertrand Bonello ne peut laisser insensible par son sujet et sa réalisation efficace, on reste malgré tout déçu face à un discours qui manque cruellement de hardiesse et de questionnement. La dualité entre beauté visuelle et malaise contemporain promettait beaucoup sur le papier, mais elle ressort un peu confuse dans sa finalité. Dommage, on aurait préféré voir en Nocturama un film symbole d’une génération, plutôt qu’un théâtre faisant danser la jeunesse au ralenti dans un appartement parisien embrumé.
    Caine78
    Caine78

    6 015 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 avril 2020
    On peut dire ce qu'on veut du cinéma de Bertrand Bonello, mais celui-ci est un réalisateur, un vrai. Il suffit de voir quelques secondes de « Nocturama » pour s'en convaincre, impression décuplée au fil des minutes. Cette manière de filmer Paris, ces plans saisissants, cette technique insensée multipliant les plans sublimes, les angles incroyables... C'est devenu rarissime et voir un tel amour du cinéma, une telle puissance formelle ne peut que ranimer notre flamme d'amateur de septième art. Je connais toutefois les critiques touchant « Nocturama » et peut en entendre certaines. Certes, plus de deux heures, c'est peut-être long. Comprends également celles touchant l'absence réelle de motivation chez les jeunes gens, mais à mon sens c'est aussi l'un des points les plus troublants de l'œuvre : une génération perdue pour des idéaux qu'elle comprend à peine, avant tout réunis par une spoiler: haine anticapitaliste fiévreuse
    . Aucune allusion (ou presque) à la politique et à la religion, les protagonistes venant de milieux très différents. Là où l'œuvre devient particulièrement troublante, c'est une fois les « terroristes » spoiler: retranchés dans un centre commercial pour le moins aisé. Attirés presque malgré eux par ce luxe qu'ils combattaient si farouchement quelques heures auparavant, on ne voit alors plus que des gamins comme les autres, aimant jouer, se déguiser, s'amuser, ne rendant que plus tragique l'issue irrémédiable vers laquelle on se dirige
    ... Au passage, si Bonello porte un regard fort ambigu sur une certaine jeunesse contemporaine, que dire de celui sur spoiler: les forces de l'ordre, auteurs d'un véritable carnage et d'assassinats en bonne et due forme alors qu'on ne leur opposait pas la moindre résistance (innocents compris)
    . Belle ambiance musicale spoiler: (signée par le réalisateur « himself », dont un étonnant remix électro d' « Amicalement vôtre »)
    , malgré quelques gros loupés rap pouvant néanmoins se justifier par le profil de celui le diffusant. Alors oui, les choix orchestrés ne sont clairement pas faits pour plaire à tous, le réalisateur se regarde un peu filmer par moments et le scénario souffre de trous qu'il aurait été bon de combler, mais l'essentiel est là : une claque formelle comme peu d'autres sont capables de nous en offrir aujourd'hui, et un regard aiguisé, complexe sur des jeunes gens en perdition, incarnée par des comédiens remarquablement choisis, la fascinante Laure Valentinelli en tête, que je suis très surpris ne jamais avoir revu depuis. Le cinéma français comme j'aimerais le voir (beaucoup) plus souvent.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    666 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 février 2020
    Le sujet de "Nocturama" est évidemment bien dérangeant, mais il serait dommage de passer a côté de ce film de Bertrand Bonnello car la mise en scène propose une grande maîtrise et la prestation du casting est assez remarquable.
    moket
    moket

    435 abonnés 4 203 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 septembre 2017
    Un ballet de jeunes gens déambulant dans le métro parisien d'abord intrigant puis lassant. S'en suivent deux trois explosions puis une interminable attente dans un centre commercial. Un huis clos ennuyeux ponctué de dialogues sans intérêt, de jeunes qui s'occupent en faisant des conneries et que seule sauve un final enfin haletant. Un cinéaste doué mais un film prétentieux.
    bsalvert
    bsalvert

    320 abonnés 3 460 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 septembre 2021
    Une galerie de portraits de jeunes gens qui viennent de commettre l'irréparable sans qu'on connaisse la cause ni le but. Autant le plan était très bien organisé, autant certains ne l'ont pas respecté et les questions se posent après. L'apparition de certains acteurs connus ne suffit néanmoins pas. Le montage est particulier et la scène repassée dans un angle différent n'apporte rien. Une grande déception à l'issue du film.
    Hotinhere
    Hotinhere

    419 abonnés 4 737 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 octobre 2022
    Portrait d’une jeunesse en révolte qui sème la révolte à Paris, servi par une mise en scène stylée, mais plombé par un scénario artificiel, dépourvu de toute psychologie.
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    104 abonnés 2 176 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 novembre 2020
    Des attractions désastres. La nuit des enfants rois et Paris qui saute sur la petite mèche de Monsieur Bonello. Quand l'espoir et le désespoir rentrent en collision. Monsieur Bonello a les chevilles qui gonflent. Son ballet de trou du cul m'horripile. Mais pourquoi se mettent t'ils en plus à parler? Enfermez les dehors!!! Un désastre obscur dans un Paris ailleurs.
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    94 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 mai 2018
    Pas aussi percutant que ses précédents, Bertrand Bonello filme tout de même superberment cette bande de jeunes de toutes origines qui va adresser au pouvoir en place leur sentiment exacerbé qu'un profond changement de politique est nécessaire. Les attentats sont très réalistes, les jeunes convaincants et la réalisation toujours aussi envoutante avec ces jolies séquences à la steadicam et quelques passages musicaux qui vous entrainent dans l'atmosphère pesante de ce grand magasin. J'aurais imaginé une fin plus dramatique...
    Gwen R
    Gwen R

    39 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 mars 2020
    Il y a un plaisir cinématographique certain, des acteurs très bien dirigés et pourtant il y a quelque chose qui cloche: on a du mal à croire que des jeunes si différents puissent s'être retrouvés et partager une idéologie commune. Alors on sent que Bonello n'a pas voulu stigmatiser qui que ce soit, dès lors son film manque de puissance et de courage.
    CrackO DingO
    CrackO DingO

    33 abonnés 1 057 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 février 2018
    Un film étrange, voir surprenant par sa mise en scène, son thème, et sa réalisation. On aime, ou pas. Coup de gueule sur le final, totalement improbable en France. De plus on ne connaîtra jamais le pourquoi de tout ce foutoir. Je suis d'un avis partagé. ----Février 2018----
    Estonius
    Estonius

    2 480 abonnés 5 227 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 31 décembre 2020
    Formellement le film est mal cousu, ce ballet des protagonistes qui se croisent et de décroisent dans le métro n'a aucune logique, (il y a même un rigolo spoiler: qui prend des photos avec un portable dont on sait qu'il lui faudra le jeter ensuite !
    ) La direction d'acteurs est déficiente, la moindre des choses quand on parle c'est d'articuler. Mais Bonello veut nous faire comprendre que ce sont des amateurs, c'est sans doute pour cela qu'on a droit à cette scène hallucinante où un gars apprend spoiler: à une fille comment s'adresser à la réception d'un hôtel !)
    Passons sur les stupidités (ça remplirait un catalogue) mais la plus belle c'est le mec spoiler: qui vient de tuer quelqu'un boulevard Henri IV et qui oublie de remettre son révolter dans sa poche
    ! Le montage façon puzzle avec des séquences inachevées n'est pas non plus une très bonne idée. Le cinéma ce n'est pas seulement des mouvement de caméras, c'est aussi une narration, il y a plusieurs façon de raconter mais quand quelqu'un vous raconte une histoire de façon non cohérente, forcement vous décrochez. Maintenant parlons du fond, on sourira au fait que dans un film nihiliste (donc anti-société de consommation) on assiste à tant de placement de produit (Nike, Bang et Olufsen, Chanel….) Mais bien plus grave, le film ose esthétiser un groupe qui ressemble spoiler: aux pires groupes terroristes des années 70/80 (Action directe, Brigades rouges, bande à Baader) n'hésitant pas à tuer au passage des innocents. Et encore pire cette fin monstrueuse qui donne de la police une image abominable, qu'on me comprenne bien, si la police n'est pas toujours clean, jamais un responsable ne donnera l'ordre de tirer sur toutes les personnes qu'elle rencontre (y compris des supposés otages)
    . Bref peu satisfaisant sur sa forme et son contenu et pourri idéologiquement
    Acidus
    Acidus

    618 abonnés 3 648 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 novembre 2017
    Tout d'abord, on peut mettre au crédit de Bertrand Bonello sa volonté de réaliser un long métrage sortant de la norme car "Nocturama" est assurément un film original. Le cinéaste privilégie l'ambiance à l'action en (ab)usant de lenteurs. Le problème vient du manque de substance du film tant dans l'intrigue (il ne s'y passe pas grand chose) qu'au niveau du message véhiculé. Pourtant, le fond de l'histoire se veut politique et on se demande vite ce que Bonello a souhaité exprimé à travers "Nocturama". Le film fini, il ne nous en reste pas grand-chose. L'intention de l'auteur est vague et certains de ses choix scénaristiques sont peu compréhensibles et surtout non-expliqués (Pourquoi les jeunes se rendent-ils dans un centre commercial par exemple?). Il ressort de "Nocturama" une impression de vide désagréable, de film inabouti où les bonnes idées sont masqués par cette vacuité.
    Benito G
    Benito G

    583 abonnés 3 159 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 janvier 2017
    Des jeunes gens, une dizaine, entre 15 et 25 ans. Ils sillonnent chacun de leur côté les rues de Paris, ils s’engouffrent dans le métro, l’un d’entre eux se rend à un rendez-vous avec le Ministre de l’Intérieur, une jeune fille vient prendre possession de la chambre qu’elle avait réservée dans un hôtel, d’autres montent en ascenseur vers des étages en rénovation dans une tour, siège d’une grande banque (sans doute un moment d'escort^^). De temps en temps, l’heure s’affiche à l’écran avec une grande précision. Ils donnent l’impression d’avoir sérieusement travaillé une action. Mais quelle action ? Se connaissent-ils ? Et puis, brutalement, des armes apparaissent, des coups de feu partent, des hommes s’écroulent, morts. Et puis, simultanément, une cascade d’explosions se déclenche, touchant des voitures, la statue de Jeanne d’Arc, la tour... Tous les protagonistes, à l’exception de deux d’entre eux, convergent vers un grand magasin qui vient de fermer ses portes pour la nuit. Une nuit qu’ils comptent passer coupés du monde extérieur, loin du tumulte qu’ils viennent de causer, avec pour objectif de ressortir le lendemain, dans un monde qui, grâce à eux, « ne sera plus pareil » (selon ce qu'on leur a inculqué et ce que le film veut bien nous faire comprendre à travers leur propre réflexion). De ce film qui comporte trois chapitres différents (en gros), on se gardera de dire quoi que ce soit sur le dernier qui quoiqu'on en pense. Amène froideur mais en même temps une certaine modestie au niveau de la réalisation (partie que l'on considérera ainsi avec un peu de recul ; quasiment comme la meilleure partie (pour ma part), C’est en 2011 lors du tournage d'une autre oeuvre ; que le réalisateur a senti l'envie de s'intéresser à la France contemporaine ou l'on sentait déjà qu'elle était au bord de l'implosion (propos tenu du réal en 2011^^). Aussitôt, il a commencé à travailler sur le scénario. Mais faute de temps, de réflexion ou je ne sais quoi ; le réalisateur ne sait lançait à fond sur le sujet qu'en 2015. Et pourtant en 2015, depuis 2011 ; il y avait eu CHarli Hebdo.... On sent que tout le monde sait que "sa" doit arriver mais après cela sera "au petit bonheur la chance" (dire t-on). Lorsqu’on arrive au jugement à porter sur ce film, il est difficile de savoir par où commencer tant le film sonne faux et présente autant de défauts (mais bon le point de vue d'où on se place doit jouer pas mal et si le film avait été réalisé en 2011 avant les attentats et compagnie cela n'aurait surement pas été le même. Par le fond ? Par la forme ? Difficile de prendre vraiment position. le « pourquoi »?. Pour que ce choix soit respecté, le spectateur est jeté dès le début dans la réalisation d’un projet dont il ne saura jamais ce qui l’a motivé et se perd plus ou moins dans les abîmes de la société. Résultat : ce film prétendument politique mais omettant de trop appuyé là dessus et je pense que cela n'ait pas un mal. Pourra assez facilement être récupéré, dans un sens ou dans un autre, par toutes les familles politiques de notre pays puisque on ne sait rien des raisons qui ont poussé ces jeunes gens à se regrouper et à commettre ces assassinats et ces attentats. Chacun est donc libre de choisir celles qui l’arrangent et de se positionner du point de vue dont il veut, si il veut gagner de l'argent, rallier les troupes aux autres.. ! En tout cas, le fait est qu’il a fallu un grand sens de l’organisation, une préparation minutieuse, un grand sens de l’organisation, une bonne dose d’intelligence et de courage, probablement puisée dans le dégoût de la société dans laquelle ils vivent et où toute personne de l'état quoiqu'elle dise vive la belle vie alors qu'il pourrait faire. Car X association ou autre, c'est bien facile d'être marrain ou parrain mais ce sont les citoyens souvent sans trop de revenu qui donne ; là ou les parrains à part les photos rajoutant de la promos en donne un peu..., ou bien dans le désespoir, qui entraîne ou engenre une violence qui va de plus en plus fort, pour arriver à obtenir le résultat auquel on assiste. Et voilà qu’une fois dans le Grand Magasin, leur façon de se comporter vient complètement infirmer ce jugement qu’on pouvait porter sur eux : ils transforment le magasin en mélange de piste de danse et de karaoké, certains flippent, d’autres se comportent en victimes consentantes de la société de consommation. Par ailleurs, on se demande bien quelle peut être la motivation du réalisateur lorsqu’il impose aux spectateurs certaines scènes (ou le public si reprendra à plusieurs fois^^). Quant à la mise en scène, le jugement qu’on peut lui porter dépend de la faculté qu’on a de résister ou non aux effets faciles, aux ralentis, aux effets de disque rayé consistant à interrompre une scène au bout de quelques secondes pour la redémarrer aussitôt à l’identique (mais donnant un petit je ne sais quoi sur ce que le réal veut montrer ou nous faire passer. Par contre, je n'aurais pas cru ; mais on peut saluer l'utilisation: si de l’incrustation de l’heure à l’écran, certes efficace, sans être franchement révolutionnaire. Mais le fait d’utiliser une chanson diffusée dans tout l’espace concerné pour servir de repère temporel est non seulement efficace mais également très astucieuse comme idée pour imprégner le subconscient et ajouter à la nostalgie des moments importants à notre vie. Une surprise, je ne peux le nier ; mais au vue de l'histoire et de la BA ; je m'attendais un peu à autre chose. Le réalisateur se serait il fait surprendre a vouloir aller trop loin, du moins ; pousser la chose trop en profondeur??? Après le coté original et là, et une fois dedans ; on passe un moment certes ou la réflexion sera là ; mais ou l'on est plus ou moins subjugué par l'ensemble qui se démarque des choses habituelles.
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    231 abonnés 2 851 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 septembre 2017
    Un film qui marque, et qui laisse des traces. Notamment lors d'un dernier quart d'heure implacable, qui laisse un sentiment de malaise très profond. Le reste du film est aussi un coup de poing, montrant de jeunes gens qui veulent bousculer le système de manière radicale, avec des méthodes terroristes n'ayant rien à envier aux professionnels. Ce qui est intéressant, c'est le découpage du film, du processus de radicalisation basé sur des rencontres et des buts communs, à l'élaboration du plan qui va découler sur les attentats. La large partie du film dédiée à la planque rentre dans le détail psychologique des personnages et se révèle tout aussi intéressant. On entre là dans un autre film, avant un final éprouvant.
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