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Synopsis
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs
Paris, un matin. Une poignée de jeunes, de milieux différents. Chacun de leur côté, ils entament un ballet étrange dans les dédales du métro et les rues de la capitale. Ils semblent suivre un plan. Leurs gestes sont précis, presque dangereux. Ils convergent vers un même point, un Grand Magasin, au moment où il ferme ses portes. La nuit commence.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
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35 abonnés
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4,0
Publiée le 3 septembre 2016
Voilà un film très spécial... Au début, pendant facilement 15 minutes, on ne sait pas ce qui se passe, ni ce que les personnages font exactement. On ne saura d'ailleurs jamais les motivations de leurs actes, ni en quoi consistait précisément leurs plans, ou comment la plupart se sont rencontrés. Mais cela intrigue (ou perturbe) dès le début, et cela va même jusqu'à nous captiver de plus en plus. On est face à des jeunes lambdas, dont ...
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LeMagduCiné
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54 abonnés
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4,0
Publiée le 10 octobre 2016
« Il y a des hommes qui veulent juste observer le monde en train de brûler »
Quelques années seulement après l’hypnotique L’Apollonide – souvenir de la maison close, Bertrand Bonello revient pour littéralement embraser l’écran dans un film qui fera certainement date tant son atmosphère étouffante et sa mise en scène puissante sont créatrices d’émotions brutes. Loin d’intellectualiser, de chercher à tout expliquer, ...
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tixou0
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505 abonnés
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0,5
Publiée le 19 mars 2017
Un petit groupe d'apprentis anars (pour temps 2.0), qui pourrait caster pour une pub "United Colors of Benetton", s'essaie au "Grand Soir" de la discipline, en posant ("courageusement") des bombes dans des endroits "symboliques" (sur la statue d'une héroïne nationale, à côté du Palais Brogniart, dans un ministère, une tour de La Défense...), et en flinguant en prime quelques "opposants collatéraux". Le point de ralliement de cette belle ...
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Kiwi98
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222 abonnés
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4,0
Publiée le 1 septembre 2016
Écrit il y a de nombreuses années, « Nocturama » se place, dès son postulat, comme une œuvre disposée à créer des débats. Subversif, le film l'est clairement, en nous attachant à des quidams qui, de manière objective, sont des terroristes. Comme il l'a déjà fait dans « Saint-Laurent » et « L'Apollonide », Bertrand Bonello, ici réalisateur et cinéaste, nous entraine dans un spleen éclatant les paradoxes : poésie et ...
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Nocturama est né dans la tête de Bertrand Bonello au moment du tournage de L'Apollonide en 2011. Il en a écrit une première version à ce moment-là avec l'envie de revenir à une oeuvre plus contemporaine : "Le film est venu à la fois d’un ressenti du monde dans lequel nous vivons et de désirs formels cinématographiques", indique le cinéaste. Le projet a finalement pu se mettre en place après le tournage de Saint Laurent.
L'effet cocotte minute
Le film vient d'un ressenti de Bertrand Bonello concernant la société française qu'il qualifie d'effet "cocotte minute" : "C’est-à-dire quelque chose qui frémit et face auquel je me pose souvent la question de «Pourquoi ça n'explose pas» ? Évidemment, le propre du comportement humain, c'est de s'adapter, d’intégrer et d’admettre des choses qui, finalement, sont inacceptables. Puis de temps en temps dans l'Histoire, il y a une insurrection, u
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Adèle Haenel en caméo
Adèle Haenel, qui avait déjà travaillé pour Bonello en 2011 sur L'Apollonide, fait un caméo dans Nocturama dans le rôle d'une jeune femme à vélo discutant rapidement avec David (Finnegan Oldfield). Le metteur en scène, qui connaît très bien la comédienne, a eu envie de la faire apparaître dans son film car il était sûr que si un événement du même genre arrivait à Paris, Adèle prendrait son vélo et irait voir ce qu'il se passe sur le terrain.
les acteurs sont très bons, cependant ce n 'est pas crédible que ces jeunes de milieux si différents puissent se retrouver et s'associer autour d'une pensée politique ( dont on ne sait rien d'ailleurs), Bonello nous présente du rouquin, du métisse, de l'arabe et du blanc pour ne fâcher personne et loupe de fait un parti pris et un message puissant et couillu.
_silentbob_
Les gens qui s'ennuient devant montrent leurs limites cinématographique comme si leurs cerveau ne pouvait pas aller plus loin dans la réflexion.
FuraxFakir
Une oeuvre in medias res où il ne se passe pas grand chose et qui se consomme plus comme une sorte de tableau qu'aurait peint Mylène Farmer sous Xanax que comme un drame/thriller. Vu il y a un an et j'en ai un bon souvenir malgré toutes les critiques négatives!
Noob Saibot
Tu m'as donné envie de visionner le film Victoria ! Sionon, j'ai vu Nocturama hier soir ! J'ai bien aimé, mais sans plus...
esuquet
Très lent dans l’ensemble ; scénario peu plausible. Les raisons qui motivent les jeunes à agir sont peu mises en relief ... Petit suspense qui maintient éveillé mais au final on s’ennuie jusqu’au bout !
Jerome H.
Un somnifère
Fury_Road
J'aime ce genre de film ou du moins comme ce qu'il se passe dans les 45 premières minutes. Après? Ben ça devient extrêmement long et barbant...Et j'en ai vu des films longs et barbant mais alors là on a un champion du genre!!! Ceci dit, j'ai beaucoup aimé les 10 dernières minutes : sobre et sans chichis. Clair, net et efficace. Mais voilà, ça ne fait pas tout et c'était quand même carrément trop long et trop chiant la majorité du temps pour mettre plus de 1/5 pour ma part. Ensemble très mauvais malgré le bon jeu des acteurs.
Des images et des mots
Suite aux attentats de ces dernières années, on pouvait se demander quand est-ce que les cinéastes allaient s’en inspirer. Ce qu’à fait Bonello avec ce film, mais en le dépouillant de tout moralisme, de tout symbolisme lourdingue. Ici le temps est parfaitement maîtrisé, que ce soit par le cinéaste ou par les jeunes gens qu’il met en scène, et qui se préparent méthodiquement à commettre des attentats en plein Paris. Ce film m’a fait un peu penser à Elephant de Gus Van Sant, qui traitait de la tuerie de Columbine en 1999, et qui, comme Bonello, alliait virtuosité de la mise en scène, justesse de l’interprétation des acteurs, tout en ouvrant de nombreuses pistes de compréhension, mais sans en trancher une seule, une manière de souligner que ces meurtres de masse gardent une part de mystère, une part d’inexplicable. Bref, un des meilleurs films de 2016, comme vous pouvez le voir dans monclassement des meilleurs films de l'année sur mon blog, où se trouventégalement des critiques (illustrées et avec quelques extraits) sur quelques unsdes films de l'année :https://7emeart.wordpress.c...