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    The Witch
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    2,8
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    439 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 1 février 2016
    Basé sur un compte populaire, The With raconte l'histoire d'une famille de colons bannie par leur village s'installant à l'orée d'une forêt sombre où vit une sorcière. Cette famille très pieuse va être soumise à d'étranges phénomènes qui vont ébranler leur existence. Robert Eggers baigne avec virtuosité le spectateur dans une atmosphère lugubre et mystique. En effet, par des plan travaillés, une photographie fantastique et des jeux de claire-obscure nous sommes pris aux tripes. Les acteurs jouent à la perfection et renforcent cette ambiance à l'écran. Le seul bémol, selon moi, serait la toute dernière minute du film...
    Mais je vous laisserai juger par vous même !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 mai 2018
    Film excellent. L'ambiance est extrêmement pesante voir malsaine par moments. Quelques longueurs, mais nécessaires dans le développement des personnages qui sont tous extrêmement bien interprétés par les acteurs. BO glaçante à souhait également. Et mon dieu quel finish ultra-glauqe !
    Comme d'autres commentaires ci-dessous, je ne comprends pas les notes assassines. Certes, ce n'est pas gore et ça ne parle pas d'esprits. Mais regardez le film dans le noir avec un casque et ça fera obligatoirement son petit effet.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 22 mai 2016
    la pire daube que j'ai pu voir dans ma vie... ça a pue le serment d'église il y a 4 acteurs qui se battent en duel....
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 janvier 2018
    J'ai décidé de mettre 5 étoiles, car j'ai beau chercher dans tous les sens, je ne vois aucun défaut à ce film. Certes, je suis tout à fait conscient qu'il ne pourra pas plaire à tout le monde mais quel film le pourrait?
    Ce film est de toute évidence le fruit d'un très gros travail de recherche en amont; Il est très réaliste, les personnages ont tous une âme, l'intrigue est très forte, le suspens présent, le dénouement, même s'il peut-être attendu surprend par sa forme et son esthétique et aussi par son sens caché. L'auteur sait de quoi il parle, et ça fait plaisir! Je le considère comme un véritable film d'horreur même s'il ne fait pas peur, l'esprit de l'horreur est clairement présent dans l'oeuvre.
    Kriticall
    Kriticall

    5 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juin 2016
    Film fantastique racontant l'histoire d'une famille puritaine anglaise exilée en Amérique au XVIIe siècle, parmi les premiers colons européens qui se sont installées en Nouvelle-Angleterre, à l'extrême Nord-Est des Etats-Unis actuels. Le film reprend le folklore lié au mythe de la sorcière en évitant habillement les effets tape-à-l'oeil d'un film d'horreur classique. La démarche du réalisateur est beaucoup plus "naturaliste", comme le caractérise le fait de s'ancrer dans une réalité historique, ce qui permet de donner plus de crédibilité aux phénomènes fantastiques proprement dits. Plus qu'un simple film d'épouvante, il s'agit d'une réflexion sur la nature et la religion, avec des thèmes et des questionnements relatifs à la nature de l'homme en lui-même (dans quelle mesure celle-ci est corrompue, au travers de la question du péché originel, de la culpabilité de l'existence et du satanisme), auxquels font échos ceux relatifs à la nature en elle-même (dans quelle mesure celle-ci est elle hostile, voire malfaisante?), en illustrant ceux-ci par l'incarnation du mal dans un être fantastique, la sorcière, qui s'incarne elle-même dans les animaux liés à sont être mythologique, comme le corbeau ou le lièvre. spoiler: La figure supérieure du mal, Satan, s'incarnant quand à lui dans un bouc... noir.
    Le point fort du film est selon moi l'esthétique visuelle (la photographie) et sonore qui permet d'instaurer un climat de tension perpétuel. L'action se situant autour d'une ferme isolée à la lisière de la forêt, on a presque affaire avec un huis-clos, même si il y a de nombreuses scènes en extérieur, mais toujours avec une luminosité blafarde (pas un seul rayon de soleil, mais plutôt un ciel bas, voire de la pluie, ou alors des scènes sombres, dans la forêt ou de nuit/au crépuscule). Le centre de ce huis-clos étant la cellule familiale, qui va peu à peu se disloquer au gré des évènements surnaturels qui vont intervenir sporadiquement. La santé mentale des protagonistes va ainsi se détériorer petit à petit, et, au travers des thèmes de la possession diabolique, de la folie et de l'isolement, on peut faire un rapprochement lointain avec "Shining" de Stanley Kubrick (et jusqu'au niveau musical, puisqu'on est parfois pas loin de l'"Utrenja" de Penderecki). C'est un aspect assez intéressant du film qui offre ainsi un autre degré de lecture, que ce soit au travers de références cinématographiques, mais aussi folkloriques ou picturales : au niveau folklorique, le film est d'une certaine façon un miroir inversé en version pour adultes des contes pour enfants, avec des références légères au Petit chaperon rouge ou à Blanche neige. Au niveau pictural, certains plans sont de véritables tableaux de toute beauté, qui font penser à la peinture flamande ou à certains tableaux de Goya. Alors, malgré quelques faiblesses ou maladresses, comme la trop grande rapidité de l'introduction du contexte historique de même que celle de l'irruption de phénomène surnaturels, ainsi qu'un appui parfois un peu lourd sur le thème de la culpabilité religieuse (on sent que le réalisateur a dû être traumatisé par ces questions dans son enfance), "The vvitch" est un film hautement recommandable, de par son aspect visuel et son propos qui offre une réflexion intéressante sur le satanisme (entre autres).
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 23 juin 2016
    Ce film est le film le plus ennuyeux que j'ai pu voir de toute ma vie.
    J'ai eu l'impression de perdre mon temps, l'histoire est sans aucun intérêt, le seul moment qui est censé nous effrayé m'a fait sourire tellement c'était nul ...
    Ne perdez surtout pas de temps et encore moins d'argent devant ce navet, à côté de ça "Octopus Vs mega shark" est un chef d'oeuvre c'est vous dire ...
    Guillaume N.
    Guillaume N.

    25 abonnés 212 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 juin 2016
    Ennuyeux, soporifique, triste, sans aucun intérêt, fade, longuet, chiant, l'impression d'avoir perdu 1h30 de ma vie, ... Je pourrai continuer pendant longtemps mais je ne préfère pas consacrer plus d'efforts pour ce film minable que j'ai oublié 2mn après l'avoir vu. Sûrement l'un des pire film d'horreur de ces 20 dernières années, je ne comprend absolument pas les critiques presse !!! En tout cas THE WITCH est idéal pour faire la sieste, un épisode de BUFFY vous fera plus frémir !
    jthuil
    jthuil

    9 abonnés 299 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 octobre 2017
    Terrifiant, sans concession et réalisé de main de maître par un esthète d'une rare finesse aux influences originales, The Witch est la claque du cinéma d'horreur qu'on n'attendait plus. Plus qu'une réussite, un classique instantané.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 2 juillet 2016
    Si vous hésitez entre the door et the witch comme film d'horreur. the door est plus flippant, mais the witch est beaucoup plus angoissant et stressant. Ce film est aussi gore, avec la scène du début avec la sorciere. Ce film donne malheureusement, l'impression d'un faible budget, comme par exemple l’arrière plan, qui est souvent une photo, cela est très flagrant quand c'est la maison en arrière plan et que la fumée de la cheminée reste immobile Même si ce film est au final plutôt réussi.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 juillet 2016
    Plongé dans la Nouvelle-Angleterre du 17ème siècle, reconstitué avec brio, nous assistons à la "descente aux enfers" d'une famille de puritains, bannis de leur village pour des raisons mystérieuses.(Suite au revirement religieux de l'Angleterre vers l'anglicanisme peut-être

    La bande annonce de ce film m'avait percuté par sa beauté visuelle, sa bande son terrifiante, et l'atmosphère dérangeante qui s'en dégage. Le verdict est sans appel, j'ai rarement vue d'atmosphère horrifique aussi réussie. C'est un film d'ambiance, a l’esthétique terrifiante et minutieuse, ou chaque placement de personnage, chaque objet a été pensé pour cette atmosphère de terreur. The Witch est filmé comme un rêve, avec parfois des zones floues pour l’œil, qui s'estompent ensuite, les couleurs sont sobres, proches d'un sépia, le tout est une excellente transposition que l'on pourrait faire d'un véritable cauchemar. Les acteurs sont somptueux spoiler: (oui même le bouc noir!)
    et leur jeu exceptionnel ne peut être pleinement apprécié qu'en VO, car le travail de ces derniers pour prendre l'accent du Yorkshire est excellent et très immersif !

    Par conséquent, The Witch est un classique du genre de l'horreur et qui réveil notre intérêt pour ces vielles histoires de sorcières comme celles de Salem, une sacré prouesse de Robert Eggers pour son premier film. Un réalisateur très original d'a peine 34ans, a surveiller du coin de l’œil.

    Vincent,
    Maxime M.
    Maxime M.

    2 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juin 2016
    C'est officiellement un film d'épouvante-horreur, mais je ne sais pas si on peut le catégoriser ainsi, bien que c'est peut-être la façon la moins inappropriée de le faire. Le fait est que, je ne vois pas quelle étiquette lui coller.

    Je ne sais pas s'il a vocation a faire peur, mais de toute façon, plus aucun film d'horreur ne me fait peur depuis bien longtemps, donc je m'en fous. Et de toute façon, ce n'est pas ça qui est intéressant ici.

    Si je pars du principe que c'est bien un film d'épouvante-horreur toutefois, alors c'est un des meilleures que j'ai vu.

    Ce n'est pas forcément le genre de film par lequel je peux me laisser conquérir en lisant le synopsis. L'idée ne me déplaisait pas, et j'en avais entendu de bons retours, alors je me suis dit, allons-y.

    Et, j'ai apprécié, cela m'a fait ressentir des émotions très plaisantes. De par le travail de réalisation, en grande partie. J'ai trouvé l'ensemble très esthétique, et, du fait des cadrages, avec beaucoup de plans rapprochés, c'était immersif, et la psychologies des personnages est très apparente, pour ne pas dire qu'elle est prédominante. Il y a des films ou les personnages sont au service su scénario. Là je suis tenté de dire que c'est un peu le contraire, le scénario est au service des personnages.

    Ce qui est appréciable aussi, c'est que ça rompt avec les codes des derniers films d'horreur, avec une caméra qui bouge dans tous les sens, des bruits stridents, discontinus parfois, avec une boîte à musique dans la bande-annonce au service d'un univers enfantin-horrifique usé jusqu'à la corde. En somme, des films qui ne dépassent pas la subtilité d'un manège de fête foraine, et qui verse dans le spectaculaire bon marché avec des tours de passe-passe destinées à mettre le corps en alerte, un peu comme on fait survenir un suspense sur TF1 avant de glisser une page de pub.

    The Witch quant à lui, est très épuré, sans fioritures de ce genre, et ne nous conditionne pas pendant une heure en nous signifiant "hahaha! vous allez avoir peur! Vous allez être angoissé! ca va bientôt arriver! grougrougrou!"

    Cela étant dit, la première moitié du film est un peu longue, et l'on pourrait peut-être même dire poussive. Mais en toutes circonstances, la constance dans la travail de réalisation a fait que je ne me suis pas ennuyé. Et de plus, je trouve après coup qu'elle était pleinement nécessaire. J'ai bien aimé - davantage à posteriori donc - l'insistance sur l'obsession religieuse des protagonistes, et le fait de penser ça dans le contexte de l'époque. Je précise au passage que le film est adapté d'un conte, et que l'histoire se déroule en 1630.

    En tout cas j'aime bien la progression dans l'histoire et l'évolution des personnages.

    "The witch" m'a surpris dans le bon sens du terme, m'a fait ressentir diverses émotions, et c'est ce que je voulais.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 25 avril 2016
    Grand amateur de films d'horreur, épouvante et thriller, j'avais quelques espoirs à la vue de bande annonce. Quel déception ! un top navet ! franchement...il y avait beaucoup mieux à faire avec une telle histoire. Bref à éviter absolument. C'est long, lent, à s'endormir devant...et la peur d'en tout ça ? le spectateur oublié dans son ennuie le plus total...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 15 octobre 2016
    Si vous aimez "Dante et Virgile aux enfers" de Delacroix. Lorsque le fondu au noir final de "The witch" intervient, un encart s'affiche à l'écran pour nous expliquer que tout le scénario du film ainsi que les dialogues en vieil anglais du 17ème sont tirés de légendes, récits et autres témoignages d'époque. En bref, que tout ceci soit vrai ou non, les histoires transmises depuis près de quatre siècles sont, elles, authentiques. Et c'est peut-être là mon seul reproche concernant le film, si l'encart avait été placé en ouverture, je pense que la démarche artistique énorme de Robert Eggers en aurait été encore plus évidente. C'est bien de croyances dont il est question ici, qu'elles concernent Dieu ou le Diable, chaque personnage en est prisonnier, et chaque action de ces persos s'en trouve influencée. Niveau reconstitution, dire qu'on s'y croirait relève de l'euphémisme. La qualité de la direction d'acteur est irréprochable (même les trois jeunes enfants sont impressionnants!) mais le tour de force de "The witch" tient avant tout à son sidérant traitement visuel. Ce n'est pas pour rien si j'évoquais Delacroix en début de texte: les cadrages, les couleurs savamment dé-saturées, la qualité de la photographie (les plans sur les bois sont sûrement les plus beaux que j'ai vu dans un film d'épouvante depuis "Calvaire" de Fabrice Du Weltz) tout concourt à faire de "The witch" la plus belle expression du romantisme que j'ai pu voir au ciné. Le vrai romantisme, celui de Delacroix et Géricault, pas celui de Meg Ryan! Bref, Robert Eggers a réussi à composer une poignée de vignettes horrifiques qui resteront gravées dans ma mémoire pour très longtemps! Là où James "copieur-colleur" Wan ne propose que des frissons putassiers récupérés à droite et à gauche, Eggers lui oppose une vraie oeuvre d'art, belle, viscérale et durablement fascinante. Pour un coup d'essai (c'est un premier film!!) c'est un coup de maître!
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 19 juin 2016
    Ça faisait longtemps que je ne m'étais pas autant ennuyé au cinéma. Beaucoup trop mou. On attend quelque chose qui n'arrive jamais.
    Dourvac'h
    Dourvac'h

    4 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 novembre 2021
    Sans doute faut-il être né dans le New-Hampshire (New-England) pour devenir un artiste tel Robert EGGERS, auteur émérite de "The Witch" et bâtir ainsi de toutes pièces (ou plutôt à partir de celles des Procès de Salem en 1692) cette histoire impressionnante de présumée sorcellerie ? Voici donc son tout premier long métrage présenté (avec succès critique à l'appui) au festival de Sundance en 2015. La réalisation en est exemplaire, les physionomies des personnages totalement originales, les sept principaux acteurs (y compris Samuel, le nourrisson) tous excellents... Les plans suffisamment lents (ce qui déconcertera sans doute quelques microcéphales conditionnés à la mitraillette à images, avec des plans successifs ne devant pas dépasser 1,5 sec.) et leur composition patiente donne cette impression de constante inventivité et de magnificence picturale (Vermeer, Le Nain). Les séquences s'enchainent sans heurts ni tâtonnements : harmonieuses, emplies de poésie et de mystère. Le clair obscur règne, les éclairages évoquent les séquences inoubliables de "Barry Lyndon" (1975) de Stanley KUBRICK, les plans d'ensemble sur la lisière de forêt ont la force des meilleures séquences du "Midsommar" (2019) de Ari ASTER, les teintes bleues-grisées de la photographie comme ces silhouettes au liseré orange, évoquent celles du mémorable "The Duellists" (1977) de Ridley SCOTT. La force du récit tient du fait que l'on n'est de moins en moins sûr de rien... Réelle existence du diable ? Psychopathologie liée à l'isolement d'une famille dans la nature "sauvage", aux lourdes carences affectives dont souffrira chacun de ses membres ? Drame d'une folie collective pouvant monter comme une sorte de marée inexorable en chacun de nous ? "Simple" histoire d''instinct de survie d'une adolescente bien mal entourée ? Drame de la sous-alimentation ? Résultat calamiteux de la bigoterie de ces Puritains, dépeints avec tant de talent par Nathaniel HAWTHORNE dans ses 3 célèbres romans ? Duplicité trouble d'un mystérieux bouc noir ? Emprise effective d'une vielle femme nue hantant le sous-bois ? Chacune de ces interprétations n'exclue absolument pas la validité des autres... Les cinq enfants et leurs deux parents seront peu à peu confrontés au mal, cette entité qui peut venir de l'intérieur mais nous cerne aussi de l'extérieur : nous retrouvons ici les thèmes chers à John CARPENTER pour "The Thing" (1982) et "Prince of Darkness" (1987) avec leurs incessantes métamorphoses ; la maîtrise de la mise-en-scène y est ici du même ordre... Nous repensons également à "Cat People" / La Féline" (1942) et à " Vaudou"/"I walked with a zombie" (1943) de Jacques TOURNEUR, films considérés alors comme "série B" ou "films de genre" et devenus aujourd'hui mythiques... Robert EGGERS n'est pas un paresseux : tout comme David Robert MITCHELL pour "lt follows" (2014) ou Jordan PEELE pour "Get Out" (2017), il est un artisan extrêmement inventif, un perfectionniste qui se documente avant de créer... Quelques andouilles parisiennes blasées (pléonasme) ont déjà déprécié son travail (ils s'acharneront quelques années plus tard sur son flamboyant "The Lighthouse"), ce qui est bien logique de leur part ! La simple exigence professionnelle n'est plus la valeur de référence de certains... Il semble que ce tout petit milieu étriqué qu'est devenue "notre" cinématographie nationale-cocorico ronronne paisiblement en son (très reposant) manque d'exigence depuis déjà une ou deux décennies ; la critique (un rien parisienne) reste bien souvent "curieusement" indulgente ou aveugle face à ce fait - ce qui signale l'existence de probables et très solides "petits conflits d'intérêt" - dont ladite critique n'a probablement pas même conscience... On se dit tout de même que si seulement 5 % des réalisateurs de notre cinéma franchouille-contemporain-feignasse-amateuriste-mais-se-pensant-"pro" (où l'image qui tremblote, le cadre approximatif, le scénario improbable, les psychologies creuses de personnages bâclés et la direction d'acteurs erratique sont vus comme les normes de la "spontanéité" à la française : syndrome de la comédie irréaliste "hors-sol" interchangeable ou de la branchouillitude lassante post J.-L. Godard) possédaient le tiers de pareille exigence artistique ! Certes, il y a le travail de Jacques AUDIARD, Xavier BEAUVOIS, Eric VALLI et de quelques autres (se comptant sur les doigts de "maximum deux mains" !). Allons, allons, passons sur ce triste constat, mais soyons nombreux désormais à suivre la carrière de cet inventeur qui souhaite s'attaquer à un remake du "Nosferatu" (1922) de Friedrich-Wilhelm MURNAU bien que le cher et talentueux Werner HERZOG s'y soit déjà artistiquement cassé les dents en 1979 : et ceci, franchement, dénote à nouveau un sacré tempérament et un beau "culot" d'artiste ! :-)
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