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    Vicky
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Vicky" et de son tournage !

    Naissance du projet

    Denis Imbert et Victoria Bedos se sont rencontrés au moment où la seconde avait terminé le scénario de La Famille Bélier et recherchait un réalisateur pour mettre en scène le film. La production a finalement choisi Eric Lartigau qui était plus connu. Denis Imbert et Victoria Bedos ont cependant exprimé leur volonté de travailler ensemble par la suite et c'est de cette manière que le projet Vicky est né. Le cinéaste poursuit :

    "On a d’abord beaucoup échangé pour trouver un terrain d’écriture commun. Pendant cette période de recherche d’une idée de scénario, je la voyais évidemment beaucoup. Elle arrivait souvent en retard à nos rendez-vous, était constamment pendue au téléphone ou avec son père, son frère, sa mère, ou son amant du moment. Elle avait une vie complètement décousue, dissolue, décapante. Au fil de nos rencontres, j’ai eu l’intuition qu’il y avait peut-être une histoire à raconter autour de cette fille-là, comment, notamment, elle était parvenue à exister au sein de sa famille d’anthologie, avec un père de la stature d’un César et un frère, de celle d’un Néron !"

    Ecriture du scénario

    De manière spontanée, Victoria Bedos a commencé par raconter sa vie en vrac à Denis Imbert, à savoir ses expériences professionnelles, familiales, amicales ou amoureuses. A partir de là, une première esquisse du scénario est née. Le réalisateur a ensuite senti à quel point il fallait se centrer autour de Vicky, ce duo rock qu’elle forme depuis quelques années avec le chanteur-compositeur Olivier de Closmadeuc dit Banjo. C'est ce dernier qui lui a permis de se construire et d’exister par elle-même, en dehors de sa famille.

    Premier film pour tout le monde

    Vicky est la première réalisation cinéma de Denis Imbert, qui a beaucoup oeuvré par le passé en tant que premier assistant réalisateur et co-scénariste/co-réalisateur sur la série Platane. Pour ce premier essai, il a choisi de filmer deux comédiens (Victoria Bedos et Olivier Urvoy de Closmadeuc) qui n'ont pas d'expérience en matière de jeu d'acteur. Le metteur en scène voit toutefois cette situation comme un avantage :

    "En fait, je crois que cela peut être un avantage de tourner avec des débutants. S’ils avaient eu de l’expérience, ils auraient peut-être manifesté de la défiance à mon égard, sur mes choix de cadres, mes indications de jeu. Mais au contraire, là, ils ont montré une totale disponibilité et m’ont fait une confiance totale."

    Le père et la mère

    Pour incarner le père de Victoria, Denis Imbert cherchait un acteur de cinéma connu, mais qui ait aussi une réelle expérience de théâtre et qu’il ait le sens de la comédie. C'est dans cette optique qu'il a choisi François Berléand. Pour la mère, Chantal Lauby a été choisie pour son côté moderne qui tranche avec le conservatisme du père.

    Trip rock

    Victoria Bedos avoue n'avoir aucune règle en tête au moment d'écrire un film mais une musique dans la tête. Si pour La Famille Bélier cette musique était le titre de Michel Sardou "Je Vole", pour Vicky elle confie avoir davantage été sur un trip rock.

    Une autofiction

    Si le film a pour titre le nom du groupe formé par Victoria Bedos et Olivier de Closmadeuc, il est surtout le récit de l’émancipation d’une jeune femme au sein d’une famille d’artistes connus. Un peu comme Victoria Bedos dans sa vraie famille, qui précise tout de même qu'il y a autant d'invention que d’autobiographie dans le long métrage :

    "Au spectateur de démêler le vrai du faux ! Ce qui nous a passionnés, ça a été de raconter le quotidien d’une fille sans prétention, sans don particulier, sans vocation apparente, mais qui étouffe dans sa famille, qui, elle, déborde de talent et vit dans une exacerbation permanente des sentiments. Le style de famille « une claque, une caresse » où on ne cesse de s’aimer, de se détester, de se déchirer, de se rabibocher dans un mouvement qui n’en finit jamais… Une famille de comédie à l’italienne, en quelque sorte !"

    Scènes d'amour

    Victoria Bedos s'amuse en se remémorant le fait qu'elle n'a pas particulièrement appréhendé les scènes d'amour. En revanche, elle confie que son partenaire dans le film Michaël Cohen était inquiet à ce sujet parce qu'il est très ami avec le frère de la comédienne, Nicolas Bedos ! Il a donc proposé à l'interprète de Vicky de boire quelques verres avant de tourner, ce qui a détendu l'atmosphère.

    Une rencontre

    Dans la vraie vie, Victoria Bedos n'a pas rencontré Olivier Urvoy de Closmadeuc comme dans le film. Elle se rappelle : "Il y a une dizaine d’années, je devais aller à un festival dans la Sarthe. On s‘est retrouvés dans la même voiture. Au départ, il y a eu un énorme quiproquo entre nous, car une amie m’avait affirmé que ce beau garçon était homosexuel (il s’est avéré qu’elle s’était trompé de mec !). Du coup, notre relation s’est établie sur le genre « amical ». Quand j’ai appris, deux ans plus tard qu’en fait Olivier était hétéro, c’était trop tard pour une histoire d’amour avec lui! Copains on était, copains on est restés."

    Pourquoi "Banjo" ?

    Lorsque Victoria Bedos et Olivier Urvoy de Closmadeuc se sont rencontrés, le second lui a dit qu’il était banjoiste mais la première a entendu "bonjoviste", c’est à dire fan de Bon Jovi... "Donc je l’ai appelé Banjo, car j’ai beaucoup d’amis qui s’appellent Olivier et en plus ça sonne bien, je trouve… même si avec moi il joue de la guitare. Mais bon… Quand on a formé notre duo, on a pris le nom de « Vicky Banjo »", explique Victoria.

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