Derniers Avis sur Six-Pack

Honnête polar noir d’Alain Berbérian plus connu pour « L'enquête Corse » ou « La Cité de la peur ». Sa mise en scène austère et un scénario sans rebondissements permet de se concentrer sur les personnages, Richard Anconina en flic obstiné et Jonathan Firth au regard glaçant. Les codes des films du genre sont présents avec hangars en ruine ou impasses glauques ainsi que la violence colorée de rouge. Reste que Richard Anconina manque de consistance et Frédéric Diefenthal garde les mêmes mimiques que dans les « Taxi ».

"Lorsqu'il découvre l'identité du tueur, il n'hésite pas à devenir lui-même un hors-la-loi et à entraîner dans sa traque ses propres alliés", ou comment survendre du rêve aux spectateurs et prendre le gros risque de les décevoir...
J'ai rapidement compris que le personnage principal ne deviendrait pas vraiment un hors-la-loi, mais ma note s'explique par l'absence de charisme de quasiment tous les acteurs.
"Six-Pack" a tout du téléfilm et rien d'un film sorti au cinéma, si ce n'est qu'il y est pourtant sorti...

Film parfaitement mal écrit ... mais parfaitement réalisé ! Anconina au top comme d'hab .
La direction d'acteurs est nickel

Un bon film, pas un chef d'oeuvre, mais un bon film... Un film qui mérite qu'on aille le voir, Anconina est parfait, comme souvent. Les seconds rôles, l'intrigue, l'ambiance ne jalousent pas le cinéma américain.

Un polar sombre qui surfe la vague des films serial killer mais qui échoue. Le scénario est trop simpliste et certaines scènes ne sont pas crédibles. Reste un Richard Anconina très convaincant en policier obstiné mais c'est insuffisant pour sauver la film. Dommage.

Je vais pas reprocher à Alain Berbérian d'avoir voulu changer de registre après deux comédies (réussies) : La Cité de la peur et Paparazzi. Il a tenté le polar, il a échoué, bon voilà. Pas de quoi en faire un plat. Accordons à ceux qui essaient un droit à l'erreur au lieu de les clouer au pilori. Six-Pack n'est pas raté sur toute la ligne non plus. Sans vouloir le défendre, son ambiance sombre est réussie et, euh, j'ai bien réfléchi et il n'y a que ça. Se moquer d'Anconina et de l'air ahuri de Diefenthal (c'est marrant, c'est la même expression qu'il arbore dans Taxi) ce serait tirer sur une ambulance. Oui, Anconina fait n'importe quoi depuis un moment mais quand même ! Il a fait Tchao Pantin, Itinéraire d'un enfant gâté, Police de Pialat, Le Choix des armes. Ça veut pas dire qu'il a droit à une totale immunité. C'était dans les années 80 tout ça, d'accord. Mais on ne peut pas non plus réduire sa carrière à Hercule et Sherlock et Camping 2. Berbérian nous épargne l'opposition flic intelligent (Anconina)/ flic bête et fou, fou (Diefenthal) puisque je me suis rendu compte que stupide ils l'étaient tous les deux (tiens, c'est peut-être un cadeau que Diefenthal a rapporté de Taxi). A la fin, par exemple spoiler: alors qu'ils ont balancé la pauvre Marine dans la gueule du loup, ils vont se taper une petite virée dans Paris et se prendre un Macdo. Bien sûr, pendant ce temps, la meuf aura largement le temps de se faire kidnapper et péter son téléphone.
e m'interroge aussi sur les capacités de déduction de Nathan qui constate que le tueur est forcément américain parce que les tueurs en série on n'en a pas en France. Hum et Patrice Alègre, Émile Louis, Guy Georges, Francis Heaulme ou Michel Fourniret, c'est quoi ? Même ses supérieurs lui disent que ça ne tient pas debout son hypothèse. A être autant obsédé par les Américains, à tout vouloir faire comme eux, ils ont oublié en cours de route que pour arriver à leur hauteur il y avait encore du travail.

Contrairement à beaucoup de critiques, j'ai trouvé ce film plutot pas mal.
C'est loin d'être un chef d'oeuvre c'est sur mais ca se regarde avec intérêt.
Je trouve Richard Anconina très peu convainquant malheureusement en flic.
Le film commence a être vraiment intéressant avec l'arrivée du personnage de Chiara Mastroianni un peu trop tardivement hélas.
Le scénario est bon ensuite la réalisation n'est pas à la hauteur en revanche et la scène de poursuite en voiture à la "Julie Lescaut" c'est vraiment kitch ;)
Un film à regarder pour se faire sa propre opinion.

Quand la France essaie de surfer sur la vague et se prend les pieds dedans... Je gardais à sa sortie le souvenir d'un film assez caricatural dans sa démonstration, le revisionner n'a fait que confirmer cette ancienne impression. Entre un flic à l'ancienne et un jeune flic moderne qui sont aussi crédibles l'un que l'autre (c'est-à-dire pas tellement), une mécanique scénaristique hélas polluée par trop d'imprécisions, d'incohérences et de raisonnements simplistes, ce Six-Pack est une petite curiosité d'époque qui bénéficie d'un beau travail sur l'image et les lumières, mais ceci est bien insuffisant pour compenser les faiblesses indéniables de cette histoire trop peu travaillée et dont les lieux communs frisent le ridicule.

Six pack ca veut dire un paquet de six bières, donc pour un anglophone un six paque c'est le carton de bière et un bon match à la télévision. C'est l'histoire d'une traque qui n'en finit plus à Paris, il manque du scénario car on comprend la fin trop tôt. Pis les deux flics sont trop petits pour en être.

C'est dommage, mais c'est ainsi : au cinéma, le casting à l'affiche peut représenter un sérieux handicap pour un film. Et « Six-pack », d'Alain Berbérian (bien plus connu pour ses comédies), entre sur la piste avec ce handicap. Un duo formé par Richard Anconina et Frédéric Diefenthal, ça ne fait pas rêver grand monde. Anconina n'est pas forcément mauvais acteur mais manque sérieusement de présence. Concernant Diefenthal, c'est encore autre chose, on le sait depuis longtemps que ce bonhomme est une véritable catastrophe, chacune de ses apparitions étant plus mauvaise que la précédente. En gros, « Six-Pack », c'est le genre de film que tu regardes parce qu'au pif t'es tombé dessus et que tu t'es rendu compte que y avait pas mieux sur les autres chaînes. Pas évident de faire une critique sur ce polar étant donné qu'il n' y a pas grand chose à critiquer...

Ah vraiment y'avait de l'idée là mais c'est mal exploiter, trop lent et trop mou. Anconina joue à l'Américaine et se ridiculise, pour le perso joué par F.D il est limite idiot, l'impression que ça le soule d'être dans la police. Bref des personnages inintéressants.

Un bon film, pas un chef d'oeuvre, mais un bon film... Un film qui mérite qu'on aille le voir, Anconina est parfait, comme souvent... Les seconds rôles, l'intrigue, l'ambiance ne jalousent pas le cinéma américain.

Le cinéma français a decidement du mal avec les films de Serial-Killer. Ça n'est certainement pas Six-Pack, qui viendra prouver le contraire. Entre une histoire sans originalité et un scénario souvent cliché, difficile d’être satisfait du résultat. Dommage, car la tentative est louable.

Sur ses six films en tant que réalisateur, Alain Berbérian a réalisé cinq comédies et un seul thriller, avec ce "Six-Pack". L'histoire de ce long-métrage raconte la traque d'un serial-killer américain sévissant à Paris par un policier déterminé, Nathan (Richard Anconina), et son collègue, Philippe (Frédéric Diefenthal). Adapté du roman éponyme de Jean-Hugues Oppel, ce film est un thriller quelconque, qui se veut "à l'américaine" (une partie du film se déroule même aux USA), mais qui manque de moyens et d'ambition pour rivaliser avec les productions d'outre-atlantique. Certaines scènes frisent même le ridicule (en particulier la scène d'introduction, où Carole Richert n'est absolument pas crédible en victime, tant elle se laisse faire, sans chercher à se débattre ni à crier). Le scénario est assez banal et prévisible, même s'il réserve quelques bons moments de suspense (notamment la traque finale). La mise en scène est assez nerveuse mais sans grande originalité, les scènes d'action sont plutôt rares et un peu molles et le jeu d'acteur est très moyen dans l'ensemble. Richard Anconina est un comédien que j'aime bien, mais je le trouve peu crédible dans ce film. Frédéric Diefenthal n'est pas du tout convaincant dans son rôle et je le trouve même agaçant. Il faudra vraiment attendre "Une affaire privée" et surtout "Dédales" pour le voir franchir un cap dans le registre dramatique. Chiara Mastroianni s'en sort bien, mais elle est trop inexploitée. Restent de bonnes (mais courtes) interprétations de François Berléand, Bernard Fresson, Jean-Claude Dauphin et surtout Jonathan Firth, dans le rôle entièrement muet du serial-killer. A noter également une très bonne musique d'Elia Cmiral.

Un pseudo thriller macabre , qui ce laisse regarder . Le problème c'est que les acteurs sont moyen , et que l'intrigue est mauvaise . Malgré tout l'ambiance sauve le film .