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Un visiteur
4,0
Publiée le 24 mai 2011
C'est un film apre, et j'aime bien, un peu comme "French Connection". Mais c'est aussi un film d'une autre époque: peu de dialogues, peu de fusillades, pas d'effets spéciaux, pas d'héroine sexy. Je me demande ce que peuvent en penser des plus jeunes que moi?
voilà un film qui ne se démodera jamais, je l'avais vu à sa sortie et je ne l'avais pas du tout apprécié, jeune alors, je le trouvai fade, plat, sans relief, trop long avec des passages sans dialogues, les personnages me parurent ineptes, mais dit on avec l'âge on mûrit tout comme le film, depuis je l'ai revu deux ou trois fois et je me rends compte que ce film est un chef d'oeuvre , bien-sûr à l'époque on avait pas compris la contribution de bourvil plus connu dans des comédies et le voir ici dans un rôle grave, sérieux cela avait déstabilisé et puis on a oublié aussi que c'est le seul film où l'on voit delon et montand face à face, eux aux idées diamétralement opposées, melville passionné par le cinéma américain a fait ici un film pure genre, ce n'est pas un trhiller pas de suspens, très peu d'action mais la façon de filmer et faire évoluer ses personnages en font un film digne des films américains des années 50/60
Un casting incroyable pour ce polar à la française, Bourvil y est surprenant dans ce rôle de Commissaire taciturne, cependant ce film est très lent et comporte beaucoup de longueur...
Un film dans lequel Bourvil n'est pas le comique que l'on connaît mais assure néanmoins dans ce type de rôles qu'on ne lui connaissait pas. Le scénario tient la route et les acteurs jouent formidablement.
Il y a le cinéma tout venant signé par des réalisateurs qui font bien leur métier mais ne sont pas des ''auteurs'' ou ''hauteurs'' comme aimait dire Claude Chabrol. Parmi les auteurs se trouve Melville pour son style personnel et le soin extrême qu'il apporte à ses tournages. Chaque cinéphile a ses préférences (évidemment, sans connaitre les auteurs on peut parfaitement pour des raisons diverses adorer quand même le cinéma) mais pour discuter cinéma, les ''cinéphiles contestataires des réputations établies'' sont évidemment les plus passionnants. Je suis un anti-Melville comme un anti-Godard ou un anti-Kubrick . Bien entendu je respecte leur travail. En revanche, c'est leur réputation acquise sur les rumeurs publiques que je conteste. Le cercle rouge est pour moi le prototype parfait du film fabriqué de A à Z sans aucune étincelle artistique, froid comme un glaçon mais suffisamment intéressant par son scénario et ses acteurs pour tenir en haleine plus de deux heures durant les spectateurs. Quant à le revoir pour l'émotion dégagée par la mise en scène, c'est une autre histoire. Deux séquences sont particulièrement édifiantes de la façon dont Melville conçoit le cinéma : la première est la crise de délirium tremens traitée avec un réalisme incongru puisque tout est forcement rêvé, la seconde est une esbroufe, inacceptable intellectuellement, lorsque Yves Montant après avoir sorti tout son matériel de précision s'empare de son fusil et tire sans presque viser. Quant à la morale de cette histoire : les hommes naissant purs mais devenant tous coupables, c'est criminel pour moi d'accepter une telle idiotie.
Ah ! Un film où on peut s'enfermer dans le coffre d'une voiture, une cigarette au bec, sans suffoquer le moins du monde ! C'est brillant ! Hum, un peu de sérieux. Je me suis assez ennuyé pendant la première moitié du film. Mais une fois entré dans le vif du sujet (ce qui est assez long, honnêtement), c'est assez intéressant. La scène du braquage notamment. En revanche la fin vite expédiée fait assez tâche par rapport au reste du film où le rythme est bien lent.
Melville a su créer un polar noir, grace à l'ambiance, à la grisaille des décors. Il faut reconnaître un sérieux travail et la présence de Delon y est pour beaucoup, je le trouve plus convaincant en gangster qu'en flic. Quant à Bourvil, je n'ai rien trouvé de spécial en lui, dans ce registre inhabituel. Dommage aussi que Jean-Paul Belmondo, initialement prévu, n'ait pas pris le rôle du truand en cavale, c'était le duo de choc assuré avec Delon. Autrement, la scène d'évasion du train est assez spectaculaire. Ce qui m'a dérangé, c'est la lenteur du rythme et la fin, trop vite expédiée par contre.
Les acteurs sont tous formidables mais la réalisation est assez lente, le rythme un peu nonchalant et la fin vite expédiée. Cependant Le Cercle Rouge reste néanmoins un classique du polar français à voir au moins une fois par les fans du genre et tout simplement par les cinéphiles. Mais j'ai tout de même éprouvé une petite déception en le voyant, ce n'est pas le grand film auquel je m'attendais.
Un polar au rytme particulièrement lent. On est envouté par moment par l'atmosphère sombre du film, à d'autres on tend à s'ennuyer. Un casting au poil, et une fin réussie.
Revoir Le cercle rouge sur grand écran et dans une salle bourrée à craquer (Festival de La Rochelle 2022) est synonyme de beaucoup de plaisir mas aussi un peu d'envie vis-à-vis des spectateurs qui découvrent le film de Melville pour la première fois. C'est admirer la mécanique de précision du scénario, nonobstant la présence de coïncidences bien pratiques mais judicieuses et s'extasier devant la célèbre scène du casse silencieux. C'est s'esbaudir devant la qualité de l'interprétation ,à commencer par celle de Delon, et s'émouvoir de la prestation d'un Bourvil amaigri, qui mourra un mois après la fin du tournage et dont le rôle était de prime abord destiné à Lino Ventura. C'est avoir sous les yeux l'un des grands classiques du cinéma français, ni plus, ni moins.
Avant dernier film de Jean-Pierre Melville, jamais vu. Un casting prestigieux et avant-dernier film de Bourvil, décédé juste avant la sortie du film en 1970. Il prouve ici qu’il était aussi un grand acteur dramatique. Voilà donc un pur polar, lent et cérébral, qui privilégie les rapports entre les protagonistes plutôt que les scènes d’action. C’est sombre, il y a un bon suspens, on ne s’ennuie pas une minute. Le genre de film qu’on ne voit plus vraiment aujourd’hui.
La réunion des hommes dans le cercle rouge, c'est le destin en marche. On ne peut pas y échapper. Un film noir peu bavard mais palpitant et efficace. Un modèle de sobriété avec un trio d'acteurs cultes. Et la scène du vol des bijoux exemplaire.
Un bon Yves Montand. Un bon Bourvil qui se voit prénommé au générique André. Et Delon fait du Melville, c’est-à-dire impeccable. La touche américaine de Melville pour ses voitures. Dialogues et jeux d’acteurs sobres comme du Melville. Un braquage à la Melville : mutique et méticuleusement mis en scène. Selon moi, ce qui passe pour « Le cercle rouge » ne passera pas pour « Un flic », le film suivant. Bref, un très bon Jean-Pierre Melville.
Une ambiance de film noir finement retranscrite, notamment grâce aux dialogues et au sobre jeu des acteurs. Cependant quelques longueurs l'émaillent et certains choix de mises en scène sont assurément datés (les gros plans en champ/contre-champ ou les fondus du montage en particulier). Reste une réflexion intéressante sur la responsabilité individuelle, au-delà même de ce cercle rouge de l'humanité.
Le cinéma de Melville vieillit mal malheureusement : sa réalisation très stylisée anéantit tout suspense et toute émotion. Le rythme est d'une lenteur qui confine à l'ennui. Les dialogues sont indigents et le message de l'homme toujours coupable très raccourci. A la fois certaines sont très précises et à la fois le scénario est elliptique et complètement invraisemblable. Reste une direction artistique superbe et le plaisir de voir de grands acteurs à l'œuvre : Delon et Bourvil en tête.