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    Le Cercle Rouge
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    Starwealther
    Starwealther

    48 abonnés 1 161 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 mai 2022
    Jean Pierre Melville est au sommet de son art pour "Le Cercle Rouge", un polar d'une grande force faisant un bel hommage aux films noirs des années 50. Melville met ce qu'il aime le plus dans ce film et ce qu'il aime le plus reste le cinéma américain. En effet, on y retrouve plusieurs gangsters se donnant rendez-vous dans des clubs de Jazz où de superbes filles dansent. Le réalisateur nous concocte vraiment une mise en scène aux petits oignons, la scène du cambriolage est vraiment millimétrée. De plus, le casting est d'enfer avec Alain Delon en star principal mais aussi Gian Maria Volonté, Yves Montand et Bourvil. Ce dernier est dans la peau d'un flic, une surprise pour un acteur qu'on a l'habitude de voir dans des rôles comiques." Le Cercle Rouge" est selon moi le plus beau film de Jean Pierre Melville, il est arrivé à la quintessence de son cinéma.
    Emmanuel Cockpit
    Emmanuel Cockpit

    37 abonnés 705 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 janvier 2024
    Ce polar noir sur fond de traque policière et d’amitié entre truands et ancien flic nous propose Alain Delon toujours aussi ténébreux, Yves Montant en alcoolique repenti, Gian Maria Volontè et son jeu mordant et Bourvil dans un rôle inhabituel de commissaire de police. Alors il paraît que c’est un chef d’œuvre ? Je trouve que Melville n’est pas aussi bon que dans « Le samouraï » ou « Un flic » (où Delon y est meilleur aussi). La crise hallucinatoire du délirium tremens d’Yves Montand est très réussie et l’acteur est terrifiant. Cependant Bourvil ne semble pas à l’aise dans son rôle un peu trop lisse et gentil, appuyé par son amour pour les chats. Le rythme est lent, le film trop long, la musique peu présente ou inappropriée et les dialogues sans saveurs. Tout ça n’est pas désagréable mais reste très convenu.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    46 abonnés 733 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mai 2019
    Présenté par Thierry Frémaux - qui nous gratifié d'un petit cadeau, le montage réalisé en hommage à Alain Delon préparé pour Cannes, il y a seulement quelques jours- l'enjeu était de revoir en grand écran et copie restaurée le dernier film de "André" Bourvil, sous la houlette de Melville.
    Demi-déception, l'impression est la même qu'en DVD. Certaines scènes de nuit restent sombres et presque difficile à suivre. celle du casse est aujourd'hui trop longue, d'autant que depuis l'on a fait beaucoup spectaculaire et sophistiqué dans le genre (n'est-ce pas Brad Pitt? n'est- ce pas de Niro?). En revanche la cohabitation de grands noms d'acteurs est parfaitement maîtrisée, offrant à chacun un espace de création de personnages atypiques et en recherche d'un deuxième souffle. Bourvil, à contre-emploi, est épatant, Montand, même en pleine crise de délirium, n'a pas l'occasion d'en faire trop, Delon révise son look de Samourai, Périer fanfaronne, reconverti en truand.Impassible et impayable, le boss de l'IGS condamne définitivement la race humaine: "tous des pourris". C'est du film noir bien daté, avec des traces de vieillissement, mais très bien joué, dont le titre abscons reste cependant un peu plaqué à l'emporte pièce. Peu importe, il est facile à retenir. GE3 - mai 2019
    Yetcha
    Yetcha

    743 abonnés 4 286 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 octobre 2021
    Un bon film certes mais qui a pris un bon gros coup de vieux et qui mériterait un remontage avec 20-30 bonnes minutes du moins. Dommage aussi que Delon soit dedans puisqu'il est égal à lui-même, un peu à la façon d'un Brad Pitt, c'est-à-dire aussi expressif qu'une moule cuite. Par contre c'est toujours un vrai plaisir de retrouver Bourvil et de voir à quel point cet homme était un acteur extraordinaire, il nous manque énormément.
    ferdinand75
    ferdinand75

    450 abonnés 3 639 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 janvier 2018
    Un très grand film de Melville, énorme, parfait par son style, épuré , rigoureux, sans fioriture. Juste de l'émotion, de la cinématographie,et de la technique. Les acteurs sont tous formidables, dirigés de main de maître. Peut-être Bourvil dans son rôle de commisaire taiseux, est le plus surprenant , amoureux de ses chats, taciturne, solitaire mais très rigoureux dans son enquête. Des scénes d'anthologie, stupéfiant de maîtrise et d'ingéniosité : la course à travers les champs gelés, fuite éperdue, , les visions de monstres de Montand. Le piège terrible sur le port de Marseille alors que la casse apparaissait parfait .Un film culte;
    Hotinhere
    Hotinhere

    417 abonnés 4 736 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juillet 2013
    Un polar passionnant, économe en dialogue, mais à la mise en scène épurée (avec en autre la séquence d’anthologie sans dialogue de vingt-cinq minutes du casse chez un grand joaillier de la place Vendôme).
    Les acteurs sont tous formidables, surtout Bourvil, aux antipodes de son emploi habituel.
    A la proue, une citation bouddhiste : « Quand les hommes, même s'ils s'ignorent, doivent se retrouver un jour, tout peut arriver à chacun d'entre eux, et ils peuvent suivre des chemins divergents ; au jour dit, inexorablement, ils seront réunis dans le cercle rouge. »
    Alasky
    Alasky

    284 abonnés 3 080 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 décembre 2018
    Casting de choix pour ce polar français exclusivement masculin, digne d'un film noir. Le Cercle Rouge est à voir si vous appréciez le style Melville, où lenteur et silence sont des personnages à part entière. Dans la même veine mais beaucoup plus abouti et plus palpitant à mon goût, voyez Le Clan Des Siciliens, indétrônable.
    Ricco92
    Ricco92

    175 abonnés 2 085 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 octobre 2020
    Le Cercle rouge est, avec Le Samouraï, un des polars les plus réputés de Jean-Pierre Melville. Pourtant, il est permis de trouver qu’avec ce film le cinéaste pousse l’esthétisation un peu trop loin. En effet, avec Le Samouraï, il avait réussi à pousser la pureté de son style à son paroxysme sans ennuyer le spectateur. Le Cercle rouge va encore plus loin dans l’épuration du style à un point tel que le spectateur peut décrocher à un moment. Cela se ressent particulièrement avec la séquence du cambriolage totalement muette et sans musique qui dure quand même 25 minutes ! Le résultat peut donc amener le public à se désintéresser un peu de ce qui se passe à l’écran. De plus, celui-ci peut être un peu surpris que, suite à ce très long passage, la résolution de l’intrigue se fasse très rapidement.
    Cela est un peu dommage car, pour le reste, le film conserve la qualité des précédents films du réalisateur et bénéficie d’un casting 4 étoiles. Ainsi, il réussit à surprendre son audience car, en plus des prestations de pointures comme Alain Delon, Gian Maria Volonte ou Yves Montand, il offre à Bourvil un rôle purement dramatique à mille lieux du rôle de benêt au grand cœur qui a fait sa gloire (ce qui explique qu’il soit crédité sous le nom d’André Bourvil et pas seulement sous celui de Bourvil). Pour son avant-dernier rôle, celui-ci devient un inspecteur froid qu’on imagine à aucun instant capable de chanter La Tactique du gendarme (qu’il interprétera pourtant lors du tournage après le dernier plan du film, offrant ainsi une image diffusée à multiples reprises dans les documentaires sur l’acteur).
    Ainsi, Le Cercle rouge fait donc partie des longs métrages qui doivent posséder une plus grande force au cinéma car la diffusion sur petit écran (et les distractions éventuelles l’entourant) peut amener le spectateur à être moins concentré sur le film par son style radical sans pour autant nier ses qualités formelles. En résumé, l’avant-dernier film de Jean-Pierre Melville est visuellement beau mais peut parfois ennuyer un peu.
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    104 abonnés 2 176 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 septembre 2016
    LE CERVEAU. Je continue les oeuvres de Melville. Année 70 le cercle rouge. L'encerclement d'un quatuor grandiose (Bourvil, Delon, Montand, Volonte). La circonférence d'un nouveau chef d'oeuvre. Sa froideur et sa longueur considéré comme sublime m'ont renvoyé au centre sans trouver le diamètre. PS. avec Melville, il morfle Delon.
    Florian Malnoe
    Florian Malnoe

    103 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 mars 2019
    Très bon film noir français avec un casting mythique, une mise en scène au cordeau pleine de tension et narration minimaliste mais non moins efficace. Tout simplement une valeur sûre du genre qui n'a en plus pas prit une ride ! Seul bémol : j'aurais aimé que ça se termine sur un climax plus fort.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    111 abonnés 1 577 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 décembre 2017
    Melville, la référence du polar à la française, s’apprête à tirer sa révérence après ce nouveau chef d’œuvre. Réalisateur hors pair avec son sens du cadrage, ses ellipses ingénieuses et ses mouvements de caméra savamment pensés ; il faut être un maitre de la mise en scène pour installer des atmosphères puissantes quand on est aussi avare que lui en dialogue et que son intrigue est somme toute assez conventionnelle. Ce niveau de maitrise fait toujours référence et ce bien au-delà de l’hexagone ; Tarantino, Scorcese, Woo n’ont jamais caché leur enthousiasme pour l’œuvre de Melville qui fût parfois même source d’inspiration. Revenons aux silences déjà hyper exploités dans « Le samouraï », symbole d’un souci de tendre au plus vers l’abstraction et l’essence même du polar et de ses personnages (cf. la scène du cambriolage : 25’ sans un mot… malgré tout intense). Ce cercle rouge est à nouveau une épure du cinéma policier : aucune sensualité, aucun gras… juste un léger fond sonore jazzy collant parfaitement aux images. Dès la première scène où l’on pense que la voiture qui grille le feu rouge est conduite par des bandits, il pose les bases : pas de bons et pas méchants ni chez les flics ni chez les truands. Et différents personnages de ce film (Jansen, surveillant de prison,…) incarneront à merveille cette phrase prononcée par un ponte de la police : « Nous naissons tous innocents, mais çà ne dure pas. ». Et pour ses personnages pareils ; ils ne sont que fonction ; ils n’ont pas de vie personnelle : la commissaire Mattéi rentre chez lui accueilli par ses trois chats dans un même rituel sans cesse reproduit ; Jansen vit reclus chez lui ; Corey n’a aucune vie sentimentale ;… Vides de plaisir, d’affects et de sentiments ; ils sont juste régis par leur propre code de conduite de manière mécanique. Ce qui fait de ses personnages des sortes de poupées fatigués et entrainés dans un tourbillon de la fatalité sur lequel ils n’ont guère d’emprise. Melville profite alors de ce petit théâtre de marionnettes pour amener des thèmes chers à son œuvre : échec, solitude, trahison. Finissons avec ce qui pète encore aujourd’hui : les noms figurant en haut de l’affiche. Bourvil, à bout de souffle, malmené par un cancer qui le laissera sur le carreau quelques mois plus tard joue pour son dernier film un contremploi incroyable. La mélancolie et la bonhommie du bonhomme emporte tout sur son passage. Delon nous refait le coup du taiseux samouraï. Montand est incroyable. Gian Maria Volonté électrique, un Bardem avant l’heure.
    Juste pour finir j’ai bien aimé une réflexion à propos de ce film que j’ai lu sur un blog : « D'ailleurs, tout le film ne pourrait être qu'un rêve : lors de la succession de plans liant Vauchel et Corey endormis, on voit Mattéi fermer les yeux quelques secondes. Une fraction de temps qui suffit à glisser en nous l'idée que Le Cercle Rouge pourrait n'être qu'un songe de film policier. »
    Un grand Melville dans une œuvre haut de gamme.
    Mon blog: tout-un-cinema.blogspot.fr
    mazou31
    mazou31

    80 abonnés 1 263 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 juillet 2013
    Un grand classique, un film de référence. Tout y est parfaitement fait : la mise en scène au cordeau, l’atmosphère digne et silencieuse — quelle sinécure pour un dialoguiste —, l’interprétation hiératique, le thème — la fatalité, la rédemption, les destins croisés —, le scénario riche et épuré, etc. Mais on peut regretter sa lenteur qui fait transparaître de nos jours, après Tarentino, Mann ou Scorcese, une note de vieillissement et de désuétude. Il demeure néanmoins un chef-d’œuvre du genre.
    Misoramengasuki
    Misoramengasuki

    54 abonnés 399 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 août 2010
    Melville tel qu’en lui-même. Sombre, hiératique, pessimiste, limite misanthrope, d’une violence rentrée qui éclate par à-coups et emporte tout sur son passage. "Le Cercle rouge" est peuplé d’hommes prisonniers de leur destin, qui luttent pour y échapper et tombent, inéluctablement, sous les coups de la fatalité. Même le (presque) gentil commissaire Mattéi devra plier devant la noirceur de la vision du monde de son Inspecteur des Services. Souvent considéré comme le point faible du film, Bourvil, déjà malade et qui décèdera six mois après le tournage, apporte au contraire une touche bienvenue d’innocence et de fragilité. Le reste de la distribution (et ce n’est pas un mince exploit) impose de vraies personnalités, en dépit de la chape de plomb et du mutisme presque permanent qu’impose le metteur en scène. Yves Montand, sa fragilité et sa gaucherie, Gian Maria Volonte et son feu intérieur, François Périer et sa fausseté... Quasiment statufié, incarnant son propre mythe avec un premier degré incroyable, Alain Delon réussit à échapper au ridicule (le risque était réel!) et fait de son personnage une figure mystérieuse, d’un charme hautain et finalement presque attachante. La scène du cambriolage de la bijouterie est un classique. Le final, qui tombe comme un couperet, peut sembler abrupt - Melville n’avait pas l’habitude de prendre des gants avec le spectateur. Son style a certes vieilli, mais Dieu sait qu’il en avait un !
    mickael l.
    mickael l.

    33 abonnés 89 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 juin 2023
    Chef-d'oeuvre du polar français signé le maître Melville . Une enquete de haut vol . Porté par super casting . Bourvil dans un de ses derniers rôle joue à contre emploi et ça lui va à merveille. Delon fidèle à lui même, Gianni Maria Volonte que j'avais vu dans l'attentat et très bon dans le rôle du traqué. Yves Montand ancien flic alcoolique est sublime ( le passage de la crise de delerium avec les serpents ...) est top .
    Bref du grand cinéma
    Xavier D
    Xavier D

    47 abonnés 1 047 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 décembre 2020
    Un bon polar bien servit, noir et sucré. Avec un petit nuage de lait. Avec l'assurance de Delon et le sérieux de bourvil, c'est les croissants. Les dialogues et la réalisation, deux morceaux de sucre de canne. Le verre de jus d'orange avec Yves Montand. Un parfais petit déjeuner.
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