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    Demain et tous les autres jours
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    2,8
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    benoitG80
    benoitG80

    3 312 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 septembre 2017
    "Demain et tous les autres jours", reflète bien l'univers de Noémie Lvovsky...
    D'emblée on sent l'esprit et la sensibilité de la réalisatrice avec un cinéma différent, humain et à fleur de peau.
    Sous une fausse apparence de légèreté, cette histoire va nous prendre à la gorge et même si certains moments se veulent drôles et décalés dans le vécu de ce duo mère/fille, tout ce qui va émerger sera le plus souvent cinglant de vérité et de réalisme !
    Car ici on ne badine pas avec le thème de la folie, d'autant plus que cette mère également sous les traits de Noémie Lvovsky, s'y enfonce sous les yeux de sa fille aimante, bienveillante malgré le trop plein de souffrance qu'elle accumule !
    Luce Rodriguez, cette petite brune aux yeux noirs, magnifique dans la justesse de ce rôle ardu, est justement très bien ciblée à travers les sentiments et les impressions qui lui passent par la tête...
    De nombreux moments sont extrêmement poignants et beaux, que ce soit ce besoin de poème que Mathilde s'écrira seule pour entendre les mots que sa mère ne peut pas dire, cette main qui serre celle qui devrait au contraire la serrer et la protéger !
    Il est juste dommage de voir Noémie Lvovsky s'égarer quelquefois comme dans cette approche de la mort, prétexte avec ce squelette à des instants artificiels presque dérangeants et ambigus qui n'apportent rien...
    Il y avait pourtant et justement des tas de façons bien plus poétiques de l'aborder dans ce contexte de l'enfance.
    Maintenant débarrassé de ces maladresses, ce film reste éminemment dur et angoissant mais une des scènes les plus touchantes, les plus parlantes, se révèle bien une danse sous la pluie où mère et fille tentent de s'apprivoiser, de se toucher, de s'aimer !
    On reste alors tétanisé et ému face à ces deux corps qui hésitent, qui s'esquivent mais qui s'aiment en dépit de tout pour toujours se retrouver...
    Chantal J.
    Chantal J.

    9 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 septembre 2017
    Tellement touchante et magique cette relation entre cette petite fille et sa mère à la frontière de la folie. Beaucoup d'émotion pour le film et la musique !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 27 septembre 2017
    un film profond et original, poignant et bouleversant. Un film que je n'oublierai pas tant il touche en chacun de nous notre mémoire d'enfant et notre imaginaire. A voir absolument.
    dominique P.
    dominique P.

    784 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 septembre 2017
    Ce film fait vraiment du bien.
    C'est magique, poétique, rafraîchissant, "fantastique", très beau.
    L'ambiance est agréable et l'oiseau (la chouette) est magnifique.
    Voilà un film reposant, très juste et surtout très touchant.
    miouze
    miouze

    45 abonnés 149 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 octobre 2017
    MA-GNI-FIQUE. Ou comment aimer sa mère par dessus tout. Dans la salle personne ne se levait à la fin. Nous étions nombreux à avoir besoin de quelques minutes encore avant de revenir à la réalité.
    Pas de blabla possible, voir le film tout simplement.
    islander29
    islander29

    755 abonnés 2 268 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 septembre 2017
    On va dire que c'est pas vraiment la ,joie...Un peu nombriliste et confus comme film.....Je ne savais pas où donner du sens, et ça c'est problématique, j'ai essayé le côté onirique, pas ça, le scénario, pas ça, l'esthétisme, pas ça,
    le réalisme pas ça, peut être la poésie ? pas ça.....Bref je n'ai pas pu m'accrocher à grand chose.....Par contre c'est vrai que la petite fille est adorable et que deux ou trois scènes sont réussies (j'ai aimé la scène du bain, la demande d'enfant), bref si vous vous décidez pour ce film, qui n'est pas forcément mauvais, mais un tantinet hermétique, il vous faudra prendre des pincettes....Matthieu Amalric est absent, on le voit cinq minutes à peine, bon les dialogues sont pas compliqués, à vous de voir.....
    nadège P.
    nadège P.

    125 abonnés 538 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 octobre 2017
    C'est un joli petit film sur une maman et sa fille qui s'adorent mais la maman est quelque peu dérangée et la petite fille essaye de l'aider.
    C'est un beau film délicat et sensible avec en prime une jolie chouette.
    Caine78
    Caine78

    5 986 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 octobre 2017
    C'est vrai qu'il avait pourtant de quoi charmer et susciter la curiosité, ce « Demain et tous les autres jours ». Une relation mère-fille pour le moins atypique, cette volonté de traiter la question de la folie douce par un mélange de fantastique, comédie et drame me séduisant toute la première partie. Cette enfant s'imaginant que son oiseau lui parle pour échapper à sa solitude, cette mère à la fois tendre et « légèrement » irresponsable, cet univers doux-amer bien retranscrit par une Noémie Lvovsky au regard sensible et décalé sur un sujet qui aurait facilement pu virer au mélo. Seulement, une fois toutes les bases, toutes les pistes lancées, j'ai eu l'impression que le film était terminé au bout de quarante minutes. Certes, l'évolution de la situation maternelle amène le récit vers une mélancolie assez touchante, quelques situations sont éloquentes (notamment lors du « déménagement », mais j'avais l'impression que presque tout avait été dit, sans qu'on ne cherche à aller plus loin que ce qui avait été posé initialement, l'ennui venant alors pointer le bout de son nez. Dommage, car certains aspects (notamment la relation au père ou encore le dénouement) auraient gagnés à être plus exploités, mieux expliqués. Encore un titre qui n'aura pas su quoi faire de ses bonnes dispositions : frustrant.
    traversay1
    traversay1

    3 076 abonnés 4 620 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 septembre 2017
    Noémie Lvovsky est une actrice mais aussi une réalisatrice sympathique et souvent attendrissante, mais sans mièvrerie, dans Les sentiments et Camille redouble, notamment. Avec Demain et tous les autres jours, elle s'attaque à un sujet dramatique, la démence, avec ses armes habituelles, la grâce et l'empathie, qui tentent de nuancer un récit plutôt noir de couleurs vives. Le film est à hauteur d'enfant et s'applique à montrer qu'une relation fusionnelle entre une mère et sa fille peut passer outre certaines réalités désastreuses, jusqu'à un certain point en tous cas. C'est bien tenté mais le cocktail drame fantaisie onirisme ne décolle à peu près jamais, hormis dans une conclusion charmante qui apporte un supplément d'émotion. Cette fois-ci, pour parvenir à ses fins, Noémie Lvovsky avait besoin de hisser sa mise en scène à un niveau supérieur et manifestement, elle n'y parvient pas. L'interprétation n'est elle pas en cause : elle est impeccable entre la petite Lucie Rodriguez, Noémie Lvovsky et des seconds rôles de bonne tenue, avec une Anaïs Demoustier comme toujours épatante. Quant à l'oiseau qui parle, il est chouette mais ne peut guère représenter davantage qu'un gimmick agréable et léger.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 octobre 2017
    Noémie Lvolsky montre avec une telle justesse et sans pathos une relation entre une petite fille précocement mûre et une mère très fragile psychologiquement .
    Ce film est très intime , avec des envolées dans l"imaginaire , rempli de scènes magiques en contrepoint à l'enfoncement de la mère jouée par la réalisatrice très sobrement . Des moments intenses , émouvants , bouleversements , dans prévenir et à l'instar des contes , une fin apaisée. comme la cinéaste qui a beaucoup livré de son intimité .

    Film insolite , imprévisible , joué avec finesse et traversé par de pure moments d'émerveillement..

    Courez - y , attention film fragile , peut disparaître vite des écrans au profit de films plus commerciaux .
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 138 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 octobre 2017
    Bon… Peut-être que ceux qui sont habitués à me lire verront dans ces deux molles étoiles un nouveau témoignage de mon indifférence / exaspération / mépris à l’égard du cinéma français… Pourtant non. Cette fois-ci, ce sont deux étoiles de tristesse. Vraiment… Tristesse, pourquoi ? Bah parce que ça me blase que, pour une fois que je tombe sur un film français qui n’est ni hautain, conformiste, moraliste et hideux formellement, malgré tout ça ne passe pas… Et franchement ça me blase parce qu’il ne s’en fallait vraiment de pas grand-chose pour que ça passe me concernant. Il aurait juste fallu qu’il y ait… du contenu. Bah ouais, parce que sinon tout le reste ça va, franchement ! Déjà, l’histoire de base, moi, je la trouve malicieuse. Une relation d’amour entre une mère folle et sa fille, je trouve ça assez original, et la traiter du point de vue un peu rêveur de la gamine, je considère personnellement que ça dédramatise totalement ce postulat de départ qui aurait pu facilement virer dans le pathos bien lourd. Pour le coup, l’apport de cette chouette qui parle va dans le bon sens et enrichit clairement la démarche. C’est qu’en plus, rien de tout cela ne m’est paru prétentieux ou méprisant. Encore une fois, je ne peux que louer la posture de Noémie Lvovsky dans ses créations : ça se veux toujours simple, sincère, touchant… Il n’y a pas cette condescendance habituelle des films français qui veulent enrober leur souffrance dans un standing de haut-bourgeois. D’ailleurs, ça se ressent dans la forme. Sans être vraiment inventives, la composition des cadres, la photographie ou bien encore le son, sont très propres. C’est sobre et efficace. Et puis enfin, je ne pourrais pas non plus passer sous silence le très bon casting du film. Parmi les belles prestations, il y a déjà celle de Noémie Lvovsky ; celle de Mathieu Amalric aussi (et il y avait bien longtemps que Mathieu Amalric ne m’avait pas plu dans un film, donc merci !); mais surtout, il y a cette interprétation solaire de la petite Luce Rodriguez. Cette gamine rayonne comme jamais. Elle pétille et elle est juste dans son jeu à chaque fois. Ralalah ! Rien que pour elle, j’étais d’ailleurs prêt à m’enflammer pour ce film… Seulement voilà – comme je le disais plus haut – ces seuls éléments ne suffisent pas pour moi à faire un film plaisant. Et là, pour le coup, c’est donc l’enlisement qui a ruiné les efforts de ce film sur le long terme. Clairement… Ce film, il ne bouge pas. Il ressasse sans cesse les mêmes situations sans réelle progression, laissant au passage de côté tous les éléments qui pouvaient donner sa pate à cette intrigue. La chouette parlante est par exemple très peu exploitée en fin de compte : elle arrive assez tard ; interagit finalement très peu avec l’intrigue ; et s’efface très vite se transformant rapidement en un simple élément décoratif. D’ailleurs, je m’étonne qu’au final, cette dimension liée à l’imaginaire de la jeune Mathilde soit à ce point marginalisé. ( spoiler: Pourquoi le passage lié au squelette Oscar ne bénéficie-t-il pas d’un traitement similaire à celui de la chouette ? Pourquoi un regard extérieur cette fois-ci alors qu’avec la chouette on nous faisait vivre le dialogue intérieur de la petite ? Mystère…
    ) Au final, quand on arrive au bout de l’heure et demie de film, on se rend quand même compte qu’il n’y a eu finalement pas grand-chose de raconté là-dedans : pas beaucoup de phases différenciées ; pas beaucoup d’étapes dans l’évolution de la relation mère-fille ; juste une intro et une conclusion à bien y regarder… Et c’est là pour moi que ce film est triste. Parce qu’on pourrait se poser la question du « pourquoi ce choix ? » Or moi je pense que la réponse est assez désolante d’une certaine manière. Je ne pense pas que Noémie Lvovsky ait vraiment fait eu le choix. J’ai plutôt l’impression qu’elle a subi ses propres limites. Parce que oui, ce n’est pas dans la culture du cinéma français que de gérer des univers fantasmagoriques. Ce n’est pas non plus dans la culture du cinéma français que de penser un univers ou une histoire en termes de densité. Du coup, bah quand on est une réalisatrice française et qu’on s’attaque à ce genre de démarche, eh bah on n’est pas très à l’aise avec. Pour moi ce n’est pas un hasard si au final la chouette se révèle plus être un détail de l’intrigue plutôt qu’un élément central. Si c’est ainsi fait, c’est tout simplement parce que Noémie Lvovsky ne savait pas comment développer ça tout en restant fidèle à son propos et son atmosphère ! Très rapidement, elle est retournée vers ce qu’elle savait faire ; vers ce qui lui était familier… Elle est retournée vers ce qui fait que le cinéma français est si… français. Et c’est dommage donc. Parce qu’au final, quand je regarde la bande-annonce du film, je trouve que c’est un meilleur film que le long-métrage en lui-même. Après tout, tout est déjà là, ne manque que le final. Donc oui, je suis triste. Parce que dans une autre culture cinématographique, elle aurait certainement pu s’épanouir autrement cette chère Noémie Lvovsky… Après, quand je dis ça, je ne fais qu'exprimer mon point de vue. Il a aussi ses limites. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
    Daniel C.
    Daniel C.

    131 abonnés 715 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 octobre 2017
    C'est précieux de montrer à l'écran, que les enfants protègent toujours leurs parents. Et qu'un parent fragile dispose d'un enfant robuste et attentif. Que la folie gagne un parent et l'enfant s'adapte à cette folie. La psychose de cette mère incarnée par Noémie Lvovsky n'est pas haineuse. L'amour circule entre mère et fille, le père, bien que séparé de la mère, reste présent et opérant. Mathilde, brillamment interprétée par Lucie Rodriguez, est parfaite dans son rôle. Nous pouvons aussi constater que la folie n'est pas contagieuse et qu'une mère déséquilibrée n'est pas à tout coup nocive pour son enfant. Mathilde ne se sent jamais abandonnée par sa mère. Elle a peur pour sa mère, lorsque celle-ci s'absente, elle n'a pas peur pour elle-même. Le soir de Noël sera l'occasion pour Mathilde d'exprimer sa colère et son agressivité, témoignant ainsi de son possible accès à l'ambivalence à l'endroit de sa mère. Le film est aussi empreint de rêve, de poésie, d'imaginaire. Décors, costumes et musique sont aussi au rendez-vous. Quant au volatile de l'histoire, disons qu'il est "chouette"! Un film tout en légèreté, qui traite néanmoins de questions graves.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 septembre 2017
    Touché par la grâce incroyable cette petite Luce Rodriguez ! Encore un très beau conte sensible de Noémie Lvovsky.
    Emma Schell
    Emma Schell

    9 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 octobre 2017
    Après l'excellent "Camille redouble" -où Noémie Lvovsky remontait le temps pour chérir une dernière fois sa mère disparue-, j'étais impatiente de découvrir la nouvelle pépite d'une réalisatrice/actrice si brillante. Et je dois dire que je n'ai pas été déçue !

    Les premières images -réunion mère-élève-directrice- vont immédiatement nous alerter sur l'état mental de la mère et donner le ton du film, grave et tendre à la fois. Grave de par une relation décalée entre une mère malade et sa fille, mais tendre par le regard protecteur de cette dernière et la voix d'une chouette réconfortante.

    Tourné dans un vieil appartement à la décoration hors du temps, accompagné d'une musique qui sent bon les carambars d'antan et l'innocence de l'enfance, j'ai été touchée par ce film personnel et notamment par la scène finale d'une grande humanité.

    Ce qui frappe dans ce film, comme dans les précédents, c'est le rapport qu'entretient la réalisatrice avec le temps qui passe, les regrets qui en découlent ; comme s'il y avait là, une sensation d'inachevé.

    Je ne sais pas si le fait "de faire de ses fantômes, des films" fait du bien à Noémie Lvovsky, pour ma part, c'est toujours un enchantement de plonger dans son univers poétique, un brin fantaisiste, baigné de nostalgie.
    Seemleo
    Seemleo

    52 abonnés 888 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 octobre 2017
    Noémie Lvovski doit tirer l'inspiration de ses histoires à l'aune de sa propre vie. Le sujet étant posé, le résultat est plutôt réussi, même si le dérapage n'est jamais loin. Luce Rodrig qui interprète l'héroïne y est pour beaucoup. Sa mère (la réalisatrice) est plus pénible et traverse le film en creux. Sauvé par le travail de mise en scène et un final qui touche enfin.

    Une belle déclaration d'amour.
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