Derniers Avis sur L'Olivier

C'est le second film d'Iciar Bollain que je regarde, un film tout aussi engagé, et en rapport avec la nature.
Il s'agit cette fois, comme son titre l'indique, d'un olivier.
J'ai trouvé cet arbre magnifique, qui raconte une histoire, une enfance qui permet les rêves.
J'ai aimé le contraste avec la vie adulte d'Alma, qui a passé son enfance en compagnie de cet arbre, jouant dedans, et qui travaille dans l'exploitation familiale de poulets de batterie.
Autre contraste : celui avec la froide ville minérale dans laquelle se trouve l'arbre.
J'ai eu de la peine pour le grand-père qui ne se remet pas de la perte de l'arbre de sa petite fille.
J'ai aimé la dernière scène, pleine d'espoir et en même temps si triste.

Un film magnifique qui donne la larme à l’œil. Un jeu d'acteurs formidables et la place des relations et des émotions est incroyable. Un récit de soi, des autres et d'amour, un amour infini entre une jeune fille et son grand-père. Une histoire où la famille et les liens tiennent une place importante. Une histoire où les thématiques du temps et des générations sont représentées par cet olivier millénaire. spoiler: Et, la fin où Alma replante avec son père ce rameau d'olivier représente un renouveau, un nouveau départ
. Je recommande.

Un film sublime, pleins de faits historiques. Je le conseille pour ceux qui souhaite avoir une autre version de l'histoire.

je pense que la fin est tres mal tournée, elle est trop rapide et ne nous parmet pas de nous remttre de nos emotions précédentes spoiler: concernant la mort du grand-père.
spoiler: Le grand-père est mort "inutilement" car sa petite fille n'a pas réussi a lui ramner l'arbre, c'est donc un échec. Ce qui montre que dans la vie on ne peut pas tout avoir sans plan, d'une part, et d'autre part on ne peut pas tout avoir sur un cou de tête.
La moral du film est un peut décenvante, spoiler: j'aurais bien aimé voir le grand-père "revivre" lorsqu'il aurait découvert que sa petite fille a réussi a retrouvé l'arbre
. Cette fin est brutale, décevante et très triste.
Sinon, le film dans sa généralitée est bien car plusieurs opositions sociales, culturelles et envirronementales.
Ma critique est certe peut constructive, mais c'est mon avis ;) spoiler:

Ce film est une copie exacte du programme politique de Ségolène Royale, franchement pour la bonté de la vie, n'allez pas voir ce film. C'est un systeme de Propagande Extreme-Gauche/Ecolos.

Alma, 20 ans, élève des poulets dans la région de Valence et mène une vie dissolue la nuit. Au milieu de cela, il y a son grand-père qui se laisse mourir depuis que l'olivier de la famille a été racheté par une multinationale. Ce petit film espagnol est un bijou sublimé par l'interprétation extraordinaire d'Anna Castilla en jeune femme libre, déterminée et combative. On y reconnaît la patte sociale du scénariste de Ken Loach et ce road-movie jusqu'à Düsseldorf, même s'il peut sembler naïf et utopique, est savoureux. L'émotion est au rendez-vous avec ces flash-backs qui nous montre l'importance de la transmission du savoir par les anciens. Une très agréable surprise.

Le film commence bien car on est immergé dans le réel à savoir une famille d’agriculteurs dans la région de Valence : Alma, 20 ans, élève des poulets avec son frère (on assiste au démarrage des poussins, leur élevage puis leur mise en caisses pour l’abattoir). Elle est très proche de son grand-père ( spoiler: qui lui a appris, notamment, à bouturer les oliviers et à observer la nature
), veuf et muet depuis la vente d’un olivier bimillénaire pour 30 000 €. Le voyant péricliter, elle décide de retrouver l’olivier ( spoiler: acheté par une multinationale dont le siège est à Düsseldorf
) et de le ramener [ spoiler: avec son frère et son oncle (excellent Javier GUTIÉRREZ)
]. Un très beau film dans la veine de ceux de Frank Capra, notamment, « Vous ne l’emporterez pas avec vous » (1938) : il traite avec justesse et humanité de la famille, des non-dits, de la transmission, tout en étant ancré dans la réalité quotidienne (crise économique et importance des réseaux sociaux dans la mobilisation des gens). Anna Castillo (Alma) a reçu le Goya 2017 de la meilleure révélation féminine (amplement mérité tant elle exprime énergie et sensibilité). 

on s'ennuie ferme dans ce capharnaüm socialo intello écolo, on parle de la crise en Espagne, des trusts allemands de l'élevage des poulets d'une famille divisée et des oliviers, mais nous voila parti dans un délire invraisemblable pour un film d'aujourd'hui, c'est ni drôle ni attachant, en plus c'est mal fait et brouillon. aucun intérêt , il y avait pourtant matière a faire tout autre chose.

Vraiment on est loin d'un super film
histoire basique mais déprimante
Dommage car les acteurs jouent vraiment bien !

L'ancien s'était opposé à la vente d'un spectaculaire olivier de 2000 ans. Il disait que l'arbre appartenait à l'histoire, à l'identité du pays, à la Terre, au continuum du travail des générations, au bien commun... Tout à leur "projet de développement", ses fils ne l'ont pas écouté. Avec l'argent du trafic, ils ne sont parvenus qu'à graisser la patte de l'élu local et à participer à la ruine de l'immobilier.

Pour comble, l'arbre choyé par des dizaines de générations attentives a échoué comme emblème "écolo" d'une multinationale coupable de destructions et d'exactions tout autour de la planète.

Film sensible qui montre l'impuissance et le désarroi de tous face au totalitarisme impudent et méprisant de la fièvre du profit mondialisée.

Ecrit par Paul Laverty, le scénariste attitré de Ken Loach, « L’Olivier » déroule beaucoup de thèmes dans un récit qui met en avant la transmission des valeurs à travers l’histoire d’une jeune fille qui va tout faire pour retrouver l’olivier arraché sur les terres de son grand-père qui se laisse mourir depuis lors. Un arbre symbole de valeurs séculaires dans cette famille qui s’est retrouvé dans le hall d’une entreprise énergétique qui ne respecte pas l’écologie.

Malgré les intentions louables et les belles promesses initiales, un tel sujet ne tient pas vraiment la route sur la durée d’un long-métrage. Les enjeux sont trop restreints et manquent d’ampleur rendant le résultat anodin, sans pour autant être inintéressant. On apprécie la mise en avant des valeurs familiales, du poids des traditions et, en filigrane, l’aspect écologique de ce film mais rien n’est vraiment assez poussé pour que l’on puisse être pris par le déroulement des évènements. La critique de notre société motivée par l’argent et des promoteurs véreux sent trop le déjà-vu et n’est jamais assez creusée. Certains aspects de la crise sont montrés sous un angle peu habituel, mais en plus des conflits familiaux, « L’Olivier » pioche dans trop de directions pour pouvoir les approfondir.

On arrive tout de même à être sporadiquement touchés par cette leçon de vie à forte teneur humaniste, pleine de bons sentiments mais qui ne sombre jamais dans le larmoyant. Et la modestie de l’entreprise force le respect. Cependant, tout cela ne dépasse jamais le stade de l’illustration et n’inspire guère plus qu’un respect poli à défaut de l’ennui de la banalité. Une belle histoire qui manque de sel et de fond où c’est la relation entre un grand-père et sa petite fille qui nous émeut le plus à travers de jolis flashbacks.

Alma est très attachée à son grand-père inconsolable de la perte de l’olivier ancestral déterré par ses fils pour financer leurs projets immobiliers. Elle ira jusqu’en Allemagne pour retrouver ce symbole perdu d’une enfance heureuse.

"L’Olivier" est réalisé par Icíar Bollaín et mis en scène par son époux Paul Laverty, scénariste attitré de Ken Loach. On y retrouve tous les ingrédients des films du réalisateur britannique deux fois Palme d’or : des personnages au grand cœur qui se battent courageusement contre le système, une histoire tire-larmes qui frôle la mièvrerie sans y sombrer, une critique sociale en creux qui prend ici pour cible la spéculation immobilière en Espagne qui a détourné de braves paysans de la culture de la terre (qui, elle, ne ment pas ?)…

"L’Olivier" est sauvé du mélo par la belle énergie de son héroïne et par une fin aussi surprenante que logique.

Très joli film sur la transmission des valeurs dans un monde sans autre repaire que l'argent et le court terme.
Le patrimoine de la terre doit être protégé, il est sacré; que vont trouver les futures générations, des poubelles ?
Merci

Un combat, celui des plus humbles, ici des amoureux de la terre nourricière, peu à peu dépouillés de leurs biens par une crise financière envahissante. Icíar Bollaín, réalise ce film, comme une fable. Des paysages ensoleillés de l'Andalousie profonde ou ses bords de mer dévastés par des constructions modernes, dans un total abandon aujourd'hui, le film nous entraîne vers ceux plus modernes, gris et industrialisés de Düsseldorf. L'amour d'une jeune femme pour son grand-père paternel la poussera à toutes les folies. À tous les mensonges, aussi. L'optimisme et la détermination flirtent avec la naïveté. La réalisatrice déclare déclare: "L’Olivier aborde l’espoir d’un ré-enchantement possible du monde. Apprendre à faire confiance à nouveau. À travers cette crise, au-delà de l’appauvrissement d’un pays, nous perdons quelque chose d’essentiel : l’espoir." Cet arbre majestueux et millénaire tient une place primordiale. Déraciné, il trouvera avec Alma, une "force de la nature" pour reprendre les mots de la réalisatrice, une défenderesse de choix habitée par la force et la conviction de tous ceux qui tentent de s'opposer à ces multinationales sans scrupule. Le pitch est simple, les dialogues sensibles et solides à la fois. L'interprétation sans faille aucune. L'excellent Javier Gutiérrez s'impose avec maestria face à la douce et convaincante Anna Castillo. Un film qui atteint son but. Pousser à la réflexion et se laisser porter par la beauté des images et la musique de Pascal Gaigne.

Excellent ! Les personnages touchants et authentiques. Un scénario lent dans lequel on prend le temps de plonger dans les émotions du drame.
Je regrette juste quelques scènes dont les images auraient pu être mieux soignées comme les portraits de près du grand père. Ce commentaire est en même temps dur parce que le reste du temps les prises de vue sont très bonnes !
Bon film à voir et même plusieurs fois.