Mon compte
    Volta à Terra
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Volta à Terra" et de son tournage !

    Genèse du projet

    L'idée du film est née lorsque João Pedro Plácido était en voyage dans le nord du Portugal avec Laurence Ferreira Barbosa, sa coscénariste. Ensemble, ils ont rencontré des habitants des hameaux alentours et engagé la conversation avec eux. Le réalisateur les a filmés et c’est en regardant ces images que Laurence lui a suggéré de réaliser son premier film, lui qui est à la base directeur de la photographie.

    Un lien avec Uz

    Les grands-parents maternels de João Pedro Plácido vivaient à Uz et sa mère y est née. Le metteur en scène possède donc un fort lien avec ce hameau du nord du Portugal puisque même après qu'il ait déménagé avec sa famille à Lisbonne, il retournait à Uz régulièrement pour les vacances scolaires. "Ce sont ces deux mondes qui m’ont élevé. J’ai commencé à avoir un regard critique, social et politique relativement jeune, mais je ne voulais pas pour autant faire un manifeste politique avec Volta à Terra."

    Désir de réalisation

    Le cinéaste a eu envie de faire ce film à Uz pour filmer le lien viscéral que ses habitants entretiennent avec la nature et les animaux. "C’est un vrai échange qui s’y produit : ce que les gens prennent à la nature, ils finissent par le lui rendre. Il y a une symbiose, qui me semble être le bon équilibre à atteindre entre l’homme et son environnement. Je pensais que le cinéma était le meilleur médium pour enregistrer cette réciprocité. J’ai toujours été passionné par la vie des Indiens d’Amérique, des peuples premiers en Afrique, ils représentent pour moi l’acceptation de la condition humaine, un peu comme chez les habitants de Uz", confie-t-il.

    Parallèle

    João Pedro Plácido effectue un parallèle entre Volta à Terra et la lettre que le chef indien Seattle a adressée au président des États-Unis en 1854. Il explique : "Quand je donne la parole aux personnages, ce n’est pas pour me positionner politiquement. C’est en tant qu’observateur. Volta à Terra a aussi une filiation avec le livre Le Portugal aujourd’hui de José Gil - dont le sous-titre est La peur d’exister - qui décrit très bien l’état des choses et des mentalités au Portugal. Le monde de Uz ne rencontre jamais le monde politique : il n’y a, par exemple, pas de crise économique à Uz. Les différents gouvernements n’ont jamais pensé à ces gens, ce sont des citoyens oubliés."

    Signification du titre

    Volta à Terra signifie « Retour à la terre », mais aussi « autour de la terre », car le film dépeint le mode de vie de n’importe quel endroit où les gens vivent de la terre. João Pedro Plácido pense que nous avons tous des origines rurales, ou au moins nous connaissons tous quelqu’un qui a des origines rurales, et pour le metteur en scène voir le film nous conduit à faire un retour à nos origines.

    Projection

    Le film a été montré aux habitants de Uz : les producteurs portugais ont loué un bus pour les amener à Porto où se déroulait un festival qui projetait le film. "Ils ont parlé dans la salle et ont dialogué avec l’écran, comme dans un cabaret. Ils étaient tellement heureux et fiers de se voir dans un film. Ce fut un moment de rare émotion et d’une très grande intensité. Les gens pleuraient, riaient… La palette des émotions ne pouvait être plus vaste", se souvient João Pedro Plácido.

    Les secrets de tournage des films les plus populaires lors des 30 derniers jours
    • Civil War (2024)
    • Nous, les Leroy (2024)
    • Pas de vagues (2023)
    • Il reste encore demain (2023)
    • La Promesse verte (2024)
    • Et plus si affinités (2024)
    • Kung Fu Panda 4 (2024)
    • Godzilla x Kong : Le Nouvel Empire (2024)
    • Dune : Deuxième Partie (2024)
    • Le Jeu de la reine (2023)
    • S.O.S. Fantômes : La Menace de glace (2024)
    • Borgo (2023)
    • Une vie (2023)
    • Le Mal n'existe pas (2023)
    • La Malédiction : l'origine (2024)
    • Quelques jours pas plus (2024)
    • Rosalie (2023)
    • LaRoy (2023)
    • Ici et là-bas (2024)
    • Ducobu passe au vert (2024)
    Back to Top