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    West Coast
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "West Coast" et de son tournage !

    Premier film

    West Coast est le premier film en tant que réalisateur du monteur Benjamin Weill qui a par le passé travaillé, entre autres, sur des films de Kim Chapiron (Sheitan, Dog Pound, La Crème de la Crème) et Fred Cavayé (Pour elle, A bout portant, Mea Culpa).

    Casting

    Pour interpréter ces jeunes caïds bretons, le metteur en scène Benjamin Weill a fait appel à Devi Couzigou, Victor Leblond, Mathis Crusson et Sullivan Loyez. Ils sont entourés par les plus expérimentés Isabelle Nanty, Arnaud Duléry, Simon Astier et Pierre-François Martin-Laval.

    Recruter en province

    La phase de casting a été particulièrement longue et difficile. Benjamin Weill et son équipe ont vu plus de 1 000 enfants, sur Paris, mais en vain. Le cinéaste et sa directrice de casting ont alors décidé de rencontrer des adolescents qui viennent de province. Il se rappelle :

    "Mathis Crusson qui joue Delete (le grand frère geek martyrisé), vient des pays de la Loire. Victor Le Blond qui joue le rôle de Flé O (le leader de la bande) ainsi que Sullivan Loyez qui joue le rôle de King Kong (le petit frère dévergondé) viennent de Poitou-Charentes. Victor est le seul de la bande qui avait déjà joué dans un long métrage (dans La Guerre des Boutons de Yann Samuell). Et il y a également Devi Couzigou alias CopKiller qui joue le fils du gendarme qui lui vient de Lannion, donc des Côtes d’Armor… un pur breton. Devi avait joué dans un téléfilm."

    Le choix de la Bretagne

    Comme il en va de même dans son intrigue, West Coast a été tourné entièrement en Bretagne, à Auray et Carnac durant l'automne 2014. Benjamin Weill a voulu situer son intrigue dans la campagne bretonne pour appuyer le fait que les personnages du film vivent dans une bulle et aussi parce que la région possède des décors très cinématographiques. Benjamin Weill confie : "À Paris ou dans une grande ville, il me semble plus difficile de faire croire à des personnages autant dans leur bulle. Dans une ville, les cultures brassées sont plus larges… Les personnages de West Coast ne seraient plus crédibles s’ils ne vivaient plus à la campagne… un peu isolés."

    Par ceux qui ont produit "La Famille Bélier"

    Le film est produit par Eric Jehelmann et Philippe Roussel de la société Jerico, laquelle a récemment produit La Famille Bélier qui fut, avec ses plus de 7 millions d'entrées, un très gros carton en France.

    Une phase de la vie

    Benjamin Weill lie la naissance de ce premier film avec l'émotion qu'il a ressenti lorsque, enfant, il a commencé à s'émanciper. Le metteur en scène confie éprouver une grande nostalgie pour cette période de la vie et explique que la phrase que l’on peut lire dans Stand by me, de Rob Reiner"plus jamais ils ne connaitront d’amis comme ils en ont eu à quatorze ans", l'a poussé à réaliser le film.

    Signification du titre

    Le titre West Coast a une double signification. En premier lieu la passion des personnages pour la culture Gangsta Rap américaine, mouvement qui a pris ses origines sur la West Coast aux Etats-Unis. En second lieu ce titre fait référence aux origines géographiques des personnages qui sont nés en Bretagne à l'ouest de la France. "Les personnages de West Coast ont donc fait un léger amalgame. Habitant sur la côte ouest bretonne, ils estiment être les meilleurs représentants de la culture Gangsta Rap en France… cela leur donne, ce qu’ils appelleraient entre eux, leur « Street Credibilty »", précise Benjamin Weill.

    Puiser dans son vécu

    Benjamin Weill a puisé dans son propre vécu pour donner forme aux personnages, notamment son premier souvenir d'émancipation vers 12/13 ans quand ses parents lui ont dit qu'il pouvait sortir après le dîner jusqu'à 21 heures 30. Le cinéaste confie par ailleurs avoir été très proche du personnage de Copkiller (le fils du gendarme) qui est un collégien geek mal dans sa peau.

    Références

    Selon Benjamin Weill, West Coast s’inscrit dans la tradition des "Teen movie". Judd Apatow, Greg Mottola ("Adentureland"), Rob Reiner ont ainsi servi de références mais c'est surtout l’oeuvre de John Hughes qui a donné envie au réalisateur de faire ce film. Des films comme Seize bougies pour Sam et La folle journée de Ferris Bueller nous permettent également d'après Weill de replonger avec une grande délicatesse dans l’âge de nos premiers « 400 coups ».

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