Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
LeFilCine
163 abonnés
559 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 22 septembre 2017
Présenté à Cannes et reparti sans prix, le film des frères Ben et Joshua Safdie est pourtant un véritable exercice de style qui aurait mérité d’être salué. Des films comme Drive ou Night Call ont pu inspirer les frères Safdie qui nous proposent un long-métrage dans la lignée de ces deux glorieux prédécesseurs. Seule la ville change, l’action de Good Time se déroulant à New York. On retrouve donc ces ambiances nocturnes typiques des grandes villes américaines, la misère humaine, la drogue et les bagnoles. Les réalisateurs ont soigné tout particulièrement leur mise en scène. Et il le fallait pour arriver à maitriser le rythme haletant offert par leur road-trip nocturne. Une bande-son époustouflante nous plonge avec délice au plus près des sensations éprouvées par les personnages. Robert Patinsson est parfait dans le rôle de Connie, ce jeune pommé animé d’un attachement viscéral à son frère handicapé, et qui va s’avérer près à faire n’importe quoi pour le sortir de la galère dans laquelle il l’a plongé. Quant à Ben Safdie, co-réalisateur, il s’est offert le rôle très compliqué du frère handicapé et s’en sort à merveille. Le seul problème du film c’est qu’il ne raconte finalement pas grand-chose. Même si le scénario s’essaye à quelques pistes, en introduisant notamment cette thématique du handicap, mais qui est seulement effleurée. On retiendra donc essentiellement de Good Time son ambiance géniale de road trip nocturne halluciné.
Polar de l'urgence, "Good Time" est une remarquable virée nocturne dans un New York plus intérieur qu'extérieur. Hormis un passage dans un parc forain, l'essentiel du film se joue dans des lieux clos (un hôpital, des appartements) où Connie tente de retrouver son frère Nick, arrêté par la police après un braquage singulier. "Good Time" est donc moins un film sur les bas-fonds de New York qu'un film qui se déplace dans New York, qui n'est au fond qu'une suite de mouvements uniquement dirigés par les improvisations de Connie, qui puise en chacun des personnages rencontrés des idées pour atteindre Nick ou récupérer la somme servant de caution pour le libérer. Les déplacements du film sont gagnés par une vitesse euphorisante mais ménagent également le spectateur, comme dans ces pauses où s'efface temporairement le projet psychédélique des Safdie. Dans "Good Time", le psychédélisme ne vaut pas seulement pour l'image – couleurs fluorescentes qui envahissent le cadre – mais aussi pour les personnages, à l'instar des cheveux teints d'un Robert Pattinson habité, et pour la bande-originale composée par Oneohtrix Point Never : l'alliance de cette musique synthétique procurant une forte tension à un montage rythmé crée parfois un vertige impressionnant, celui de ressentir de la peur pour un personnage au bord du gouffre, auquel on s'est attaché malgré la vitesse d’exécution du film. Car l'émotion finit par pointer, lors du générique de fin et plusieurs jours après la projection, se libère enfin après être restée sous-jacente, cachée sous le poids d'une histoire qui n'avait pas le temps de s'arrêter et nous fait enfin prendre conscience de la puissance des liens entre ces deux frères.
J’ai assisté à un assourdissant salle de concert techno, c’est de l’intrigue distinctive des défoncés frères malfrats, je ne suis pas ressortie émoustillé, un film nul et un final qui tourne en rond.
Le film le plus bruyant, le plus assourdissant de toute l'histoire du cinéma … à moins que ce soit un nouveau style ! Au point de carrément masquer les dialogues … à moins qu'il n'y avait rien à dire !
Good Time propose une expérience spatiale et sensorielle peu commune. Bien éloigné des écueils des films sociaux à la française qui se cantonnent à faire de la mise en scène naturaliste leur cheval de bataille de « vérité » sociale, le film des frères Safdie propose une expérience « sociale » qui ne se refuse pas l'artifice, et sait parfaitement manier l'art de l'oppression et de la claustrophobie. Faite de frénésie visuelle et sonore répétée dans un cadre spatiale très serré et lancinant, l'expérience traduit une forme d'enfermement d'individus qui ne parviennent jamais à sortir de leurs conditions misérables. La géographie des lieux tout autant que l'état mental des protagonistes sont perturbés par une caméra et un montage qui empêchent tout sens du repère et de l'accomplissement. Expérience délicate et hypnotique, Good Time n'est pas sans défauts dans sa consistance narrative, mais il propose néanmoins, une expérience de construction d'univers texturé, organique et sensoriel qui n'est pas sans rappeler les films granuleux/bleus/rouges/néon/sang/sueur des polars US des années 1970. Intéressant.
Quelle nullité soutenue par la critique presse de surcroît !!! Mise en scène modeste ms on peut aimer un style... Sur le papier je me suis laissé convaincre par le synopsis ms c'est un scénario absurde qu'on ns livre. Un homme qui "aime " son petite frère attardé mental ; l'entraîne dans un braquage de banque ! Puis décidé de Le faire évader sous prétexte qu'il veut protéger de la violence carcérale qui l'attend... En effet cest un film de "k. Soce" américain dont la trame équivaut à confession intime. Bonde sonore nulle. Road movie nocturne bâclé et sans intérêt pour celui qui cherche un film pour se divertir.
Pas de profondeur des personnages, scenario bof (je men fous un peu de leur histoire a ces tocards) musique bourrine pour bien insister sur ce qu' il faut ressentir et à quel moment, rebondissements téléphonés. Un téléfilm moyen finalement.
Non mais comment ce film peut-il être aussi bien noté???? Les acteurs sont perdus dans un scénario mou et des séquences d'ambiance avec la musique à fond et rien qui se passe à l'écran. La moitié des spectateurs sont sortis pendant la séance, je suis restée par principe jusqu'à la fin, mais c'est un flop du début à la fin. C'est vraiment dommage parce que le thème est super intéressant et original. Trop déçue
Scénario nul, musique assourdissante, acteurs mauvais. C'est mal filmé, les personnages ne sont pas du tout attachants. On sait pas ou ils veulent en venir.
sur une bande son assourdissante et omniprésente la descente aux enfers programmée d'un homme qui déambule dans les bas-fonds de New York et tente le tout pour sauver son frère déficient mental. un film un peu marginal et qui sort des sentiers battus. Robert Pattinson est formidable.
L’ambiance fait penser à Drive. C’est un film sombre mais humain, la réalisation donne un vrai cachet au film tout comme la prestation des acteurs. La BO fait vraiment son effet.
Je n'ai pas réussi à me passionner pour ce film . Un voyou qui retire de la protection des services sociaux son frère handicapé et qui le soumet à des épreuves terribles , par pur égoïsme, honteux !! Étant concerné par à peu près le même problème , voir ce braqueur , Dealer, escroc et ces agissements m'a beaucoup dérangé !! Mais comme toujours c'est mon avis et je vous laisse faire le votre .
Une course poursuite dans les bas-fonds de New York, avec pour guide un Robert Pattinson impressionnant ... La structure en échafaudage, d'une rencontre à une autre, d'un environnement à l'autre, est fluide, admirablement mise en scène, avec des effets visuels magnifiques.
Ce film mêle habilement action, violence et psychologie. Partant d'un hold-up forcément foireux, le film nous entraine dans une sombre course-poursuite visitant les bas-fonds d'un New-York pas vraiment transcendé par une lumière blafarde quasi-permanente. Quelques éclats de génie sont enfouis sous une musique (?) exténuante et des dialogues pas toujours lumineux. Jolie interprétation toutefois, avec un casting plutôt bien choisi pour ces as de la "lose". Un thriller au cours duquel on ne s'ennuie pas mais qu'on va très vite oublier.
Dans l'esprit des films indé new-yorkais des années 70, les frères Safdie ont écrit et réalisé un thriller fiévreux sur les paumés et les laissés pour compte de l'Amérique. La première partie démarre sur les chapeaux de roue, caméra à l'épaule, souffle court et tension extrême. Et puis inévitablement, le rythme fatigue un peu et malgré l'humour, malgré la bande-son électro dynamisante et la prestation très convaincante de Robert Pattinson en loser azimuté, le film patine un peu. Je me suis peu à peu désintéressée de l'intrigue et de sa résolution, assez prévisible. Mais ce qui m'a le plus gênée, c'est que je n'ai ressenti ni empathie, ni émotion. Je ne voulais aucun mal à ces personnages mais leur sort ne m'a jamais concernée. Néanmoins, quelque chose me dit que ce tandem en a sous la semelle et qu'il faudra suivre attentivement la suite de leur travail.