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    Le Nom de la Rose
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    501 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 août 2015
    GÉNÉRAL : Au XIVe siècle, un moine et son novice vont enquêter sur des morts étranges dans une abbaye au nord de l’Italie.

    NOTES POSITIVES : spoiler: Le film met bien en évidence les conflits perpétuels entre les religions et la raison, les valeurs collectives et les valeurs individuelles ainsi que la révélation et le concept. La fin est intéressante, car elle permet au novice de faire un choix difficile entre le présent et le futur. Les deux options qui se présentent sont à l’image des choix que les humains doivent faire fréquemment au cours de leur vie. Il a fait un choix d’avenir en faisant la part des choses. La relation père-fils où le jeune semble aimer plus le vieux que l’inverse. L’intrigue du film est intéressante par le fait que la logique et la recherche de vérité prennent le dessus sur la religion, l’imagination, la peur et les idées préconçues. Le personnage de Bernardo représente bien les croyances poussées au fanatisme et on n’est pas trop triste quand il tombe dans les broches.


    NOTES NÉGATIVES : spoiler: C’est probablement voulu par le réalisateur, mais on a souvent de la difficulté à bien voir les images à cause de l’obscurité. On sait par contre qu’il n’y a pas d’angle dans la scène de l’incendie, car elle n’était filmée que par une seule caméra. Il y a trop d’accent sur la relation entre la fille et les moines de l’abbaye. En réalité, les moines avaient sûrement plus de relations avec leurs jeunes moines. Le gay est très souvent repoussé dans le film. Le réalisateur en met un peu trop sur la laideur de certains.

    PISTES DE RÉFLEXION : spoiler: Terrible la différence entre cette époque et aujourd’hui. Comme le jeune homme à la fin, nous avons à faire ces choix dans notre vie. Dans la relation entre le moine et son novice, le partage de connaissance semble plus facile que le partage d’émotions pour le moine contrairement au novice. Il n’a pas de difficulté à prendre les meilleures décisions pour son novice, mais il a de la difficulté à s’impliquer avec son cœur. Il est supposément orgueilleux, mais ne serait-ce pas plutôt de l’envie de la part des autres, car il est sûr de sa philosophie ? Toutefois, sa passion pour la connaissance aveugle parfois son désir de vivre. Par exemple, lorsqu’il tombe et qu’il dit à son novice de sauver les livres. Heureusement, son novice y verra plus clair, grâce à une certaine distance, et le sauvera. On espère qu’on y verra aussi clair si nos films devaient passer au feu. En comparant le film de Jean-Jacques Annaud et le livre d’Umberto Eco sur lequel est basé le film, on constate notamment deux différences. D’abord, le personnage du novice est beaucoup plus développé dans le film. Ensuite, l’inquisiteur meurt dans le film tandis qu’il continue une carrière florissante dans le livre. Concernant la scène de sexe entre le novice et la jeune fille, il semble qu’elle avait été prévue par le réalisateur avec quelques filles différentes. Toutefois, la réaction de Christian Slater, qui a sûrement tenu son meilleur rôle dans ce film, a bloqué les tentatives successives.
    Val_Cancun
    Val_Cancun

    48 abonnés 764 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 juin 2015
    "Le nom de la rose" (1986) ne m'aura pas séduit autant que je l'espérais, même si cette adaptation de l'œuvre d'Umberto Eco rassemble effectivement un certain nombre de qualités, notamment techniques et esthétiques, qui en ont fait un standard des années 80.
    Polar médiéval, quête initiatique, pamphlet contre l'Inquisition religieuse et la barbarie des hommes, le quatrième long-métrage de Jean-Jacques Annaud est un film ambitieux, qui brasse de nombreux thèmes en s'appuyant sur une reconstitution historique minutieuse et une mise en scène digne de ce nom.
    Autour d'un Sean Connery à l'opposé de ses facéties bondesques et d'un Christian Slater débutant, Annaud et ses maquilleurs ont réuni une galerie de trognes improbables illustrant ce Moyen-Age "monstrueux", au sein de laquelle on retiendra notamment la prestation insensée de Ron Perlman en débile polyglotte.
    Mais là où "Le nom de la rose" m'a déçu finalement, c'est dans son rôle de divertissement : les longueurs s'accumulent et l'ennui guette parfois, en raison de scènes qui s'éternisent parfois sans raison.
    On sent en outre que Annaud est partagé entre son ambition de tourner un film didactique et exigeant et son obligation de ne pas perdre le spectateur lambda, qui se traduit par des séquences purement narratives qui s'emboîtent mal avec les reste : en témoigne ce dénouement un peu bancal, non sans charme, mais où le propos d'Eco semble édulcoré.
    Qu'importe, le film a obtenu un grand succès mérité, mais pour ma part j'en gardais un souvenir plus enflammé.
    7eme critique
    7eme critique

    471 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 juin 2015
    Je me rappelle que ma prof d’histoire, au collège, nous avait diffusé ce film. Ça ne m’avait pas vraiment impressionné à l’époque (il faut dire que d'un niveau éducatif, on est loin de "Nuit et brouillard"), et malgré que les goûts évoluent avec l’âge, que l'ouverture d'esprit s'étende avec le temps, une quinzaine d’années plus tard, le résultat en restera pourtant similaire. Je ne comprends toujours pas l’intérêt de nous avoir fait découvrir ce film en cours (si ce n'est que la prof était fan) au profit de "La liste de Schinder" par exemple (bien que dans un autre registre), beaucoup plus percutant et important historiquement parlant. Bref, je m'égare, les méthodes des professeurs ne sont pas le sujet. "Le nom de la rose" n’est ni plus ni moins qu’un simple thriller où seul son milieu le démarquera des autres. En effet, c’est plutôt inhabituel de se confronter à une série de meurtres dans un univers religieux, et plus particulièrement au sein d’une abbaye. On retiendra surtout la mise en scène de Jean-Jacques Annaud ; l’atmosphère, la musique et la reconstitution des décors étant de qualité. Pour ce qui est du reste, les prestations n’ont rien d’extraordinaire, et le scénario, bien qu'il soit présent et un minimum attractif, ne sera pas là pour nous bluffer. Unique en son genre tout de même, "Le nom de la rose" se défend très bien, sans pour autant s’élever au grade de chef d’œuvre.
    bruno E.
    bruno E.

    14 abonnés 645 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mars 2015
    l'un des meilleurs films se passant au moyen âge. un thriller d'une grande profondeur, une mise en scène rigoureuse pour une reconstitution époustouflante. près de 30 ans après n'a pris aucune ride. servi par un Sean Connery au sommet de sa forme.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 11 juillet 2015
    Guillaume De Baskerville, moine Franciscain, et l'apprenti moine Adso enquêtent sur des meurtres mystérieux intervenant dans une sombre abbaye bennedictine de l'Italie du XIVe siècle. L'adaptation du roman d'Umberto Eco est une superbe peinture, sombre et grave, du moyen-âge. On y suit la dénonciation du créationisme moyen-âgeux prônée par le frère De Baskerville qui pointe du doigt la censure du rire et de la comédie, et notament du livre d'Aristote. Un polar noir, à contempler tant pour le suspens que pour l'image. Un césar du meilleur film étranger en 1987 bien mérité.
    Eselce
    Eselce

    1 218 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 mars 2015
    "Le nom de la rose" offre l'une des meilleures prestations de Ron Perlman, vraiment bluffant en moine un peu fou. Sean Connery et Christian Slater y sont également remarquables en moines enquêteurs, surtout S. Connery. L'intrigue est prenante, la reconstitution parfaite. Les personnages sont vraiment intrigants.
    Florian Malnoe
    Florian Malnoe

    106 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 avril 2021
    La magnifique adaption filmique de Jean-Jacques Annaud "Le Nom de la Rose" (avec sa géniale affiche) regroupe et reprend quasiment à lui seul presque tous les marqueurs du roman qui révèle les plus grandes réussites de la Littérature, toutes époques confondues.Tout d'abord, il me faut directement applaudir ce scénario qui est tout bonnement exceptionnel, riche et ultra documenté. Reprendre la trame narrative écrite par Umberto Eco, l'un des plus grand chefs-d'oeuvre de tous les temps, d'un genre considéré comme mineur (polar médiéval) n'était pas chose aisée et le résultat est ici prodigieux. Prouesse d'autant plus grande à réaliser quand on sait à quel point le bouquin est d'une ambition et d'une audace folle dans la volonté de traîter un grand nombre de thèmes. Car comme dans le roman l'intrigue s'inscrit en plein dans le ventre de l'obscurantisme religieux et doctrinal, à l'époque des grandes hérésies et du plein-pouvoir de l'inquisition, du temps des papes avigonais. On retrouve donc dans le film beaucoup de gageures propres au livre comme des réflexions sur l'ordre philisophique, sur le rôle de l'écriture ou du rire, des dissertations sur le savoir, le fanatisme, la tolérance, la révolte des classes populaires, et sur les liens ambigues qui existent entre le Pouvoir, la Possession et le savoir. Aucune éventuelle apologie ici, de partialité encore moins. Juste une volonté, je pense, de souligner, de se concentrer et de nous dépeindre la face sombre, les limites et conséquences de l'opinion sectaire notoire du milieu et de l'époque (on pense à le pensée unique intronisée par l'Inquisition romaine) (avec quand même ce qu'il faut en faire pour nous offrir une fiction historique prenante à l'évidence) avec une interprétation forcement toujours relative, subjective et différenciable en fonction de l'individu. Et c'est dans notre interprétation personnelle où on peut retrouver de la partialité d'ailleurs. Bref, c'est dans le fait de retrouver cette densité narrative dans un seul et unique film (même s'il est assez long) qui est impressionnant. Et comme dans le style d'Eco la mise en scène, l'humour et la qualité d'écriture au sens large du thème y sont finement ciselés, doctes et truffés de clins d'oeil plus ou moins perceptibles selon la culture du spéctateur. Tout cela nous conduit, à côté d'une ambiance d'époque magnifiquement retranscrite (qu'elle soit dans la fidélité des dialogues, en passant par les décors, les costumes et même le jeu d'acteur) à une enquête et une trame pleine de mysticisme, de suspense et de mystère. Un peu à la manière d'une certaine illustre série de HBO, complots, rancœurs, luttes d'influence, énigmes, pièges politiques, coups de théâtre, tout y est. Et c'est ça qui est vraiment prenant car il y a tout ce qu'il faut pour nous faire un excellent polar enrichissant, captivant et donc aucunement vain. L'un des meilleurs films hexagonal (et globalement européen) de tous les temps sans doute. Vous avez dit "Chef-d'oeuvre" ?
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 21 janvier 2015
    Oh mon dieu c'était mauvais !!

    Alors oui le film dénonce l'église du moyen âge et est donc le chouchou des critiques ... Mais franchement il ne mérite pas du tout les 5 étoiles de la presse ...

    Tout d'abord a cause de son manque d'objectivité totale . Non tous les moines n'avaient pas des têtes de tueurs fous furieuse s (j'aurais adoré voir le casting) ... Ensuite il est possible que dans un monastère persistent de nombreux vices mais de là à y mettre de l'adultère ... De l'hérésie... Du satanisme... Des meurtres...de l'autoflagellation...et j'en passe ...faut pas deconner !!

    Bon une fois n'est pas coutume,énonçons les problèmes dans le désordre le plus total (ce qui ne sera pas sans rappeler le déroulement film)
    -le personnage féminin le moin développée de l'histoire du cinéma (pas de nom , pas de répliques,pas de personnalité , juste de très belles formes)
    -les motivations de l'abbé sont débiles !! Ca ne coûtait rien de remplacer le livre sur la comédie par un livre de magie noir ou quelque chose de ce genre qui est réellement posé un problème
    -c'est quoi ce putain de hasard ??? Un type qui veut manger un coq noir et Aui possède à côté de lui un chat noir!!! Non mais la il pratique la sorcellerie !!
    -expliquez moi pourquoi faire des pièges mortels dans une salle dans laquelle seul 2 personnes peuvent entrer (dans la bibliothèque)??
    -l'abbé de 90 ans qui se traîne pendant toute la durée du film et qui tout d'un coup cours plus vite Sean Connery ... Encore une fois c'est de la sorcellerie !!
    -Vous avez vu le chapeau de l'envoyé du pape ??? (Oui Ca n'avait aucun rapport mais fallait quand même en parler)
    -Ca m'étonnerait que dans un monastère on trouve beaucoup d'autel sur lesquels se trouvent des représentations du christ et de nombreux saints dont les têtes ont été remplacés par des crânes ... Mais bon vu qu'on est plus a un détail pres continuons
    -
    -j'en oublie certainement beaucoup mais ce genres de détails sont vraiment énervants car ils n'aident pas à rentrer dans le film !!

    Bon sur la forme le film n'est pas si mauvais que ça , si on fait abstraction du jeune acteur qui est fabuleusement mauvais .

    Ce film n'est pas aussi mauvais que ça et possède des qualité de mise en scène et de photographies certaines . Mais je pense qu'il ne mérite absolument pas d'être aussi bien noté ...
    rcan
    rcan

    45 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 janvier 2015
    Près de 30 ans après vu le film en salle, j'ai trouvé que ce film gardait toute son originalité par rapport aux sorties actuelles. Qui aurait misé un euro sur un scénario d'enquête policière réalisée par des moines au Moyen Age ? L'ambiance froide et sombre de l'abbaye contribue à l'atmosphère mystérieuse du film. Le duo Guillaume de Baskerville incarné par Sean Connery et de son novice (Christian Slater) fonctionne à merveille et donne le rythme au film. Ron Perlman est fabuleux dans la peau du "stupido" Salvatore. Pour ceux qui n'ont jamais vu ce long métrage, il faut outrepasser les préjugés que ce style de film pourrait empêcher de voir (côté histoire, religion,...). Le film se termine même dans une ambiance sentimentale et nostalgique que l'on ne pouvait deviner sur base du scénario.
    Sid Nitrik
    Sid Nitrik

    43 abonnés 416 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 décembre 2014
    Adaptation plus ou moins libre du célèbre roman d'Umberto Eco, Jean-Jacques Annaud s'entoure d'un casting international pour nous livrer un thriller médiéval à l'ambiance sombre et intrigante. Le parti pris du réalisateur de s'axer principalement sur l'aspect enquête, tout en n'oubliant pas de teinter son récit de réflexions morales, théologiques et philosophiques, permet d'imprégner une certaine tonicité au déroulement de l'histoire. La force du récit provient également de la capacité à vraiment personnifier les différents lieux de l'action et notamment ce fameux donjon-bibliothèque labyrinthique, à l'ambiance froide et véritablement cauchemardesque. Rappelant sur plusieurs aspects les ambiances implacables mises en place par Sir Conan Doyle dans les aventures de Sherlock Holmes, et notamment sur la noirceur de l'intrigue et le travail des personnages (Adso n'est pas sans rappelé Watson de par la fascination qu'il voue à son maître, ce dernier partageant des traits de caractère avec Sherlock pour sa capacité à raisonner, son entêtement et ses points de vue sur la gente féminine), « Le nom de la rose » s'impose comme un polar atypique parfaitement maîtrisé. Une reconstitution méticuleuse du contexte grâce aux décors, des musiques d'ambiance très bien choisies et un casting de gueules cassées au diapason renforcent l'immersion dans cette passionnante enquête. De très bons rôles pour Sean Connery mais également pour le tout jeune Christian Slater (pour lequel il fallait oser imposer une scène de sexe aussi explicite, surtout dans un tel contexte) et petite mention à Ron Perlman, dans un rôle taillé sur mesure. Toujours un plaisir à redécouvrir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 décembre 2014
    Sûrement l'enquête policière la plus passionnante qui ait été. Le lieu, une abbaye, ajoute au côté obscur et mystérieux de ce sensationnel thriller médiéval. Une adaptation fidèle au roman d'Eco, qui vaut autant le coup d'oeil
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    117 abonnés 829 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 novembre 2014
    C'était le premier thriller du temps de l'inquisition. Un Sean Connery épatant, d'ailleurs toute une jouissive galerie de personnages secondaires pour l'entourer... Une pléiade de gueules cassées comme aux plus belles heures du western Leonien. et puis l'intrigue valait également le détour (étonnante révélation sur les meurtres en cascade) tout comme l'atmosphère unique de cette Abbaye. Pas revu depuis, mais sûrement toujours aussi étrangement envoûtant.
    hephep
    hephep

    1 abonné 121 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 août 2014
    Un véritable chef d'oeuvre. Merci à tous les contributeurs.
    Danny Wilde
    Danny Wilde

    96 abonnés 502 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 juillet 2014
    J.J. Annaud a relevé le soi-disant impossible défi d'adapter le roman foisonnant d' Umberto Eco, et avec un succès inattendu. C'est un véritable polar médiéval, gothique, envoûtant, centré dans un décor unique d'abbaye mystérieuse (ce décor existe vraiment en Italie), à la beauté étrange et au suspense haletant, mais dont le véritable tour de force est d'avoir imprimé une ambiance insidieuse, inquiétante, qui captive l'attention, et d'où peut surgir à tout moment le danger. L'interprétation internationale est de haut vol, avec en tête Sean Connery en moine Guillaume de Baskerville pugnace, qui trouve là un des meilleurs rôles de sa carrière, le jeune Christian Slater (pour des débuts, que rêver de mieux ?), l'étonnant Michael Lonsdale, Frank Murray Abraham qui après "Amadeus", trouvait un autre rôle fort, et surtout l'extraordinaire Ron Perlman que le public découvrait dans ce rôle de Salvatore, le moine difforme et dérangé. Dans les bonus du DVD, Annaud livre énormément de secrets de tournage sur ce film passionnant.
    Incertitudes
    Incertitudes

    177 abonnés 2 320 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 juillet 2014
    Je ne suis pas très familier du cinéma de Jean-Jacques Annaud, je dois dire. Hormis L'Ours quand j'étais gamin, il me semble même que je n'en avais vu aucun. Et puis j'avais Le Nom de la Rose sur mon étagère alors je me suis dit pourquoi pas. Et d'emblée, j'ai été séduit, happé même par cette atmosphère hors du commun. J'ai eu l'impression d'être plongé en plein Moyen-Age. En compagnie du franciscain Guillaume de Baskerville et de son jeune apprenti et narrateur de l'histoire Adso de Melk. On navigue en plein cœur de cette abbaye en 1327 où sont commis des crimes horribles d'où la présence de Guillaume de Baskerville chargé de faire la lumière sur ses meurtres. Meurtres qui rappellent l'ambiance glauque de Seven de David Fincher. Surtout que les moines peuplant cette abbaye isolée de tout sont tous plus bizarroïdes les uns que les autres. Donc, je rends hommage à toute la direction artistique du film. La photographie signée Tonino Delli Colli (directeur photo de Pasolini) et les décors de Dante Ferretti (décorateur de Fellini). Et puis Jean-Jacques Annaud nous montrait déjà avant L'Amant et Stalingrad qu'il était un des réalisateurs sachant le mieux filmer des scènes érotiques avec énormément de sensualité. Cette super-production fut un grand succès en 1986 et son ambiance gothique, malsaine n'a pas vieilli encore aujourd'hui.
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