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    Bob le flambeur
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    L'homme le plus classe du monde
    L'homme le plus classe du monde

    299 abonnés 450 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 septembre 2013
    Beaucoup plus académique que les futurs films de Melville, Bob le flambeur n'en reste pas moins très plaisant, notamment grâce à son univers de putes, de jeux et d'accent parigaux (prononcé avec la clope au coin de la bouche).
    chrischambers86
    chrischambers86

    12 116 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 juillet 2020
    Beaucoup de romantisme et de poèsie dans ce petit chef d'oeuvre de Jean-Pierre Melville, metteur en scène passionnè par l'Amèrique et le cinèma amèricain! Dans "Bob le flambeur", Melville a surtout voulu dècrire un certain milieu du Montmartre de l'avant-guerre qu'il avait lui-même frèquentè! L'histoire d'un truand possèdè par le dèmon du jeu! Roger Duchesne trouve en Bob le rôle de sa vie! Une vraie gueule de truand mais qui s'est assagi avec l'âge! La ligne du film est en cela descendante et la route de Bob le conduit inexorablement vers sa propre perte! Ayant mal nègociè son virage, Isabel Corey, mystèrieuse et sublime crèature qui se fiche de tout, engagera malheureusement sa carrière dans une impasse! Daniel Cauchy (mort rècemment du Covid-19) alias Paulo et Gèrard Buhr sont ici bien employès! En tout cas, rarement on n'aura vu le Paris des annèes 50 aussi bien mis en valeur! Et ce dès les premières minutes! spoiler: Quant à la sèquence du hold-up, elle est restèe aussi cèlèbre que son final au casino de Deauville!
    La lègende veut que Auguste Le Breton, le rival de Simenon et auteur de "Bob le flambeur", rendait visite à son èditeur, un flingue à la main! Ça a du plaire à Melville ce genre d'anecdote...
    Maqroll
    Maqroll

    134 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 mars 2010
    Un « film de gangsters » qui tranche sur la production de l’époque et impose un ton nouveau et décalé. On peut certes y assister à une très bonne reconstitution du Paris nocturne et encore plus de ces petits matins blafards chers à tous les amoureux de la capitale. Par ailleurs, Melville brosse un intéressant tableau des rapports entre truands, entre policiers et entre truands et policiers. Mais la principale force de ce film réside dans l’espace parodique de la préparation minutieuse du hold-up. Très évocatrice de celle de Du rififi chez les hommes (tournée un an plus tôt par Jules Dassin), elle vient pulvériser les lois du genre puisque le coup avortera pitoyablement en raison même du talon d’Achille du « héros » (contenu dans le titre du film). La fin, malgré un carnage aussi imprévisible qu’inutile, est ainsi teintée d’humour et d’espérance. Les comédiens, dont aucun n’appartient au « star-système », sont parfaits de justesse et de sobriété. La mise en scène de Jean-Pierre Melville est exemplaire en ce qu’elle contient de « cinéma », au sens noble du terme, que Godard encensera à juste titre. L’auteur (dans la pleine acception du terme puisqu’il est aussi scénariste et producteur) est sans doute alors à son apogée, avant de se faire rattraper quelques années plus tard par le cinéma commercial avec le vedettariat (Jean-Paul Belmondo) et l’adaptation littéraire (Léon Morin prêtre). Un film à découvrir ou à redécouvrir sans retard pour tous ceux que le cinéma passionne.
    Benjamin A
    Benjamin A

    654 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 mars 2014
    Pour son quatrième film "Bob le Flambeur", Jean-Pierre Melville nous livre un récit inspiré du cinéma Américain, et nous raconte l'histoire de Bob, ancien truand repenti et dépendant du jeu, qui projette de cambrioler le casino de Deauville. D'une richesse d'écriture et d'émotions, c'est un très bon film qu'il nous livre, teinté de mélancolie et de nostalgie et mêlant habilement noirceur et même burlesque. Avant d'être un film de gangsters, malgré le fait que l'on est bien dans l'ambiance du genre, entre malfrat, projet de pillages, cigarettes, récit se déroulant principalement la nuit, forte figure masculine capable de céder à la tentation d'une femme ou encore vapeur d'alcool, c'est bien un récit humain et amère, à travers les personnages, notamment Bob, les relations existant entre lui et son protégé ou une jeune fille capable de sombrer dans la prostitution, les illusions passés, présentes ou futur...La belle réalisation de Melville est soignée, le noir et blanc superbe et la photographie magnifique. Les interprétations sont impeccable et notamment Roger Duchesne dans le rôle titre, donnant une vraie profondeur à son personnage, Isabelle Corey ou encore Guy Decomble. Plus qu'un film de genres, c'est un récit humain, poétique et mélancolique que nous offre Melville. Superbe.
     Kurosawa
    Kurosawa

    522 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 mars 2016
    Dans un style qui influencera les cinéastes de la Nouvelle Vague, Jean-Pierre Melville oscille entre premier degré et décalage (dans les dialogues, le jeu d'acteurs, la voix-off) dans "Bob le flambeur", polar qui ne cesse de retarder le moment du braquage. Ce qui devait être un film de casse devient finalement un film de préparatifs en même temps qu'un long portrait d'un protagoniste (le très bon Roger Duchesne) rongé par la passion du jeu, laquelle interviendra de façon tout à fait inattendue lors d'un final inventif qui évite une dramatisation forcée en se révélant étonnamment optimiste, désinvolte dans ses derniers dialogues : cette désinvolture, ce relâchement, c'est ce qui caractérise le film dans son ensemble et ce qui le rend parfois anecdotique. Mais cette façon de ne pas vraiment se prendre au sérieux tout en faisant du cinéma (rien que l'ouverture est un régal d'écriture et de mise en scène, avec ces passants qui errent dans Paris au petit matin) singularise "Bob le flambeur", film déstabilisant à force de changer de degrés et qui, malgré son caractère inégal, possède une fraîcheur et un charme qui le rendent unique en son genre. En somme, un vrai bon moment de cinéma.
    Guy Barbey
    Guy Barbey

    5 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 octobre 2017
    Melville et Le Breton, du beau monde ! La preuve que les meilleurs peuvent se planter; J'ai vu trois fois ce film. La première à sa sortie (eh oui, j'ai 80 ans !), puis deux fois à la télévision.. Et si la seconde fois j'avais trouvé le divertissement passable, j'ai retrouvé hier soir les mêmes frustrations que j'avais ressenties la première fois. Certes il y a une atmosphère, un cadre, des personnages. Mais Le Breton force sur le pittoresque et sur les mots d'auteur. Les acteurs, même les seconds rôles, qui sont les meilleurs, se forcent pour les réciter. Et Duquesne est franchement insuffisant, les gros plans insistants sur son regard n'y peuvent rien. Son physique oblige à penser au Gabin de "Touchez pas au grisbi" et ça ne pardonne pas. Quant au scénario... Melville se donne beaucoup de mal pour donner à ses truands un brevet de professionnalisme en insistant longuement sur l'art et la technique pour ouvrir un coffre, alors que la conception de base du "coup" n'a aucune crédibilité. Tout repose en effet sur le blocage d'un ascenseur par un croupier pusillanime à faire pitié, dont on n'a obtenu le concours que par le chantage ! Et c'est là-dessus qu'on trouve un Écossais pour financer une action de commando avec un nombre impressionnant d'hommes armés ! Et puis à la fin, sur un coup de fil anonyme, des policiers parisiens débarquent à Deauville pour une bataille rangée sans la moindre sommation devant l'entrée du casino, et arrêtent Bob, à qui on n'a strictement rien à reprocher qui se puisse prouver. Décidément trop de choses dans ce film se contentent d'à-peu-près, quand la marque de Melville est habituellement la rigueur. Un très médiocre brouillon pour les Melville d'après.
    Hotinhere
    Hotinhere

    429 abonnés 4 763 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 janvier 2014
    Un gangster à la retraite a besoin d'argent pour aider une jeune fille. Premier polar de Jean-Pierre Melville, un film noir et nostalgique qui vaut le détour pour son style quasi documentaire notamment dans le naturel des personnages et la description minutieuse du Paris populaire de l'époque.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 830 abonnés 3 958 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juin 2010
    Film agréable de bout en bout, prennant, divertissant et drôlement bien foutu.
    halou
    halou

    103 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 février 2009
    Brillant, atmosphère subtile. Polar réussit et unique.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    934 abonnés 4 853 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 septembre 2017
    Melville joue avec nos nerfs en reculant sans arrêt le moment fatidique: le braquage censé être le point culminant du film, celui que tout le monde attend et qu'on arrive à oublier comme le héros lorsque celui-ci, comme un pied de nez au spectateur, se met à avoir une chance folle au jeu: sa drogue dure. La fin est donc tout à fait extravagante pour un film de ce genre !!!
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 10 avril 2009
    Il y a un petit plus au niveau des images et du scénario par rapport à un banal policier d'époque mais les acteurs ne sont pas vraiment convaincant et avec le rythme Melvillien cela ne pardonne pas.
    velocio
    velocio

    1 182 abonnés 3 043 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 octobre 2014
    Premier polar de Melville, "Bob Le Flambeur" ne met en scène aucune grande vedette du cinéma de l'époque. Un film d'atmosphère, un film qui annonce la nouvelle vague.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 018 abonnés 4 093 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 novembre 2015
    « Bob le flambeur » est la première incursion de Melville dans le genre policier dont il s’évertuera à partir du « Doulos » (1962) à réécrire les codes en les amenant jusqu’à l’épure totale du « Samouraï » (1967). « Bob le flambeur » dont l’idée originale est de Melville lui-même innove par la tonalité qu’il imprime à ses personnages sans toutefois se détacher des archétypes fantasmés du milieu de l’après-guerre : code de l’honneur, belles pépés, bars louches et trahison par les femmes. Quoique auréolé du succès du « Silence de la mer » sorti huit ans plus tôt, Jean-Pierre Melville est encore en 1954 un réalisateur peu connu et en devenir. Il lui faudra donc beaucoup d’abnégation et de débrouillardise pour venir à bout de son projet. Le film de casse revient en force depuis le choc total que fut "Quand la ville dort" de John Huston en 1950 et le retour triomphal de Jean Gabin dans « Touchez pas au grisbi » de Jacques Becker en 1954. Auguste Le Breton qui participe à l’adaptation avec Melville est le scénariste du « Rififi chez les hommes » de Jules Dassin (1955), un autre film de casse. Difficile donc pour Melville dans un tel contexte de trouver à la fois la voie de l’originalité et celle du succès. Il y parviendra toutefois en reléguant l’intrigue policière au second plan, préférant dresser le portrait d’un truand sur le retour, déambulant fatigué mais lucide dans le Montmartre et le Pigalle de l’époque dont Melville grand nostalgique sent bien qu’ils sont en train de disparaître. Il fait appel à Robert Duchesne, un acteur de très second plan surtout connu pour avoir été l’amant de Viviane Romance et avoir été mêlé au milieu pendant l’Occupation. L’identification de l'acteur au rôle est donc parfaite et l’on est du coup très loin de l’image robuste et pittoresque que pouvait renvoyer Jean Gabin dans le film de Becker. Bob dit « le flambeur » en raison de sa passion immodérée pour les nuits passées devant les tables de jeu est à la croisée des chemins. En attendant de décrocher, il cornaque Paulo (Daniel Cauchy), petit voyou écervelé qui le vénère et Anne (Isabelle Corey) jeune fille qu’il tente d’empêcher de sombrer dans la prostitution. La possibilité d’un dernier coup juteux au Casino de Deauville serait l’occasion pour lui de sortir proprement et par la grande porte. La préparation du casse minutieusement présentée par Melville n’intervient que dans le dernier tiers du film pour laisser la place à une mise en en situation étoffée durant laquelle chacun des personnages dévoile ses ressorts psychologiques. C’est sûr, Melville comme il le dira par la suite se tient à distance du pur film policier pour bénéficier opportunément de l’aura du genre sans tomber dans l’imitation facile. Touchant par la relative maladresse des acteurs et la peinture nostalgique des quartiers de Paris que Melville fréquentait, le film n’en demeure pas moins un peu bancal. Sans doute l’image distanciée (magnifique photographie d’Henri Decae) que le réalisateur sait déjà imprimer à sa mise en scène cadre mal avec les dialogues trop écrits et datés d’Auguste Le Breton mieux adaptés à un cinéma plus roboratif. On pouvait malgré tout se dire à l’époque que ce jeune réalisateur, Melville avait alors 37 ans, allait pourvoir surprendre. On connait la suite.
    Sergio-Leone
    Sergio-Leone

    163 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 septembre 2013
    Un grand classique Melvillien où le polar flirte avec l'ironie, l'élégance et la décadence. Un casting un peu méconnu de nos jours qui empêche peut-être cette œuvre de sortir un peu de l'étagère du cinéphile. Le scénario jusqu'au final éclatant reste une marque de fabrique de ce maître du film noir.
    NomdeZeus
    NomdeZeus

    72 abonnés 1 044 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 décembre 2014
    Et Melville trouva son style! Alors qu'il vient tout juste d'aménager les studios de la rue Jenner, le futur parrain de la Nouvelle Vague met en scène pour la première fois un scénario qu'il a lui même écrit. Bob Le Flambeur est une œuvre unique, oscillant constamment entre le polar, la comédie de mœurs et la déclaration d'amour à la vie nocturne parisienne. C'est aussi l'occasion pour Melville de poser les premiers jalons visuels et narratifs du style inimitable qui fera sa renommé (Le Samouraï, Le Cercle Rouge...). Néanmoins, le manque de moyen se fait parfois sentir et l'interprétation des acteurs n'est pas toujours d'une grande justesse. Un film d'atmosphère, témoignage émouvant d'un réalisateur en train de trouver sa voie.
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