Avis sur L'Histoire de l'Amour

"L'Histoire de L'Amour" de Radu Mihailleanu, est au fond une grande fresque mélodramatique, qui s'étale dans le temps et dans l'espace, tout ceci à travers un amour impossible à se concrétiser véritablement !
Ce serait même plus l'histoire d'un homme auquel tout échappe, son amour, sa vie, son œuvre...
Maintenant ce beau et ambitieux programme est en partie gâché par une mise en scène grandiloquente, où on mise tout sur les larmes et les sentiments en frisant quand même l'excès très souvent.
Beaucoup de mièvrerie, des acteurs étant censés représentés des personnes jeunes, bien trop âgés et pas toujours convaincants, des allers-retours incessants dans le passé sans compter, juste quelquefois pour l'explication d'un détail...
Tout cela n'est malgré tout pas désagréable à regarder mais le film est quand même trop délayé dans une ambiance guimauve avec des effets tire-larmes à fond, accompagnée d'une musique sirupeuse et au fond paradoxalement aboutit à l'inverse de ce qui est attendu, en se résumant à une platitude liée à une absence d'émotions !
Et pourtant le fond de l'histoire même si elle un peu tirée par les cheveux, était pertinent, car l'idée de ce destin plutôt sans espoir pour ce Léo était un bon point de départ, mais sans doute perdu dans trop d'artifices inutiles...
L'acteur âgé (Derek Jacobi) qui lui donne corps arrive d'ailleurs être persuasif et assez touchant par moment !
Ce genre de cinema qui veut tout englober, tout montrer sombre ainsi dans le piège de la dispersion un peu comme un catalogue exhaustif des moindres petits détails d'une destinée, en oubliant la véritable passion...
Mais rassurons-nous, car la plus belle Histoire de l'Amour est au fond la nôtre, celle propre à chacun, la seule et unique, rien que pour nous !

un film de Radu Mihaileanu en principe je vais toujours le voir
et je suis rarement déçu.
avec l'histoire de l'amour vu en V.O.S.T je suis passé par plusieurs
sentiments et forcément il y en a qui sont négatifs.
j'ai trouvé le film alambiqué au possible et difficile à comprendre
et les aller retour dans le temps difficiles à suivre.
jeu d'acteurs très bon et l'histoire en elle même est belle.

Je suis allée voir ce film avec une amie qui aime beaucoup l'œuvre du réalisateur, en particulier "Le concert". Grosse déception tant pour elle que pour moi ! C'est lourd, compliqué, avec d'incessants flashes-back, à tel point que par moments l'histoire devient incompréhensible. J'apprécie une présence musicale dans les films en général. On est servis ici, trop, même. La musique est envahissante et inadaptée aux situations qu'elle est censée souligner. Tout cela fait de l'Histoire de l'Amour un film peu captivant, peu émouvant, bref pas réussi. Je me suis vraiment beaucoup ennuyée.

Le début du film est particulièrement difficile. Les histoires s'entrecroisent, on se doute bien qu'à un moment donné tout ca va se rejoindre mais c'est laborieux. Ca semble aussi laborieux pour le réalisateur. Il semblerait qu'il est difficile de méler une histoire d'amour et une fresque historique en respectant l'oeuvre.

Le film est une superbe histoire d'amour. Quel dommage que le réalisateur use de stratagèmes pour nous tirer les larmes, sans y parvenir , les ficelles sont trop grosses. Pire, on a parfois envie d'en rire. La musique est envahissante. Et puis les époques s'entrelacent avec beaucoup de maladresses. Sans parler des personnages trop caricaturaux. Peut etre etait-ce un projet trop ambitieux. Quel dommage car j'aime bien le réalisateur mais la j'avoue qu'il est passé à coté. Aucune chaleur ne se dégage du film, les personnages ne déclenchent aucune émotion, aucun intérêt

Derek Jacobi joue le vieux juif polonais bougon. Il est dommage que le personnage soit poussif, beaucoup trop. Il gesticule, il bougonne, il se laisse aller à des colères...trop. Il donne la réplique aii talentueux Elliot Gould. La jolie Gemma Arterton est l'amoureuse du film.

L'histoire de l'amour est une jolie histoire d'amour. Dommage, le réalisateur est passé à coté

Adapté du livre de Nicole Krauss, le film nous raconte la vie de Leo et Emma, deux juifs polonais fous amoureux que la guerre et le nazisme ont séparés. Cette fresque transgénérationnelle déroule 8 décennies d’histoire et a pour ambition de nous parler d’amour, comme d’un sentiment qui survit à tout. À l’horreur, à la distance, à la séparation, au temps. Il est universel. Et pour nous le prouver, parallèlement à la saga originelle, L’HISTOIRE DE L’AMOUR fait le portrait d’une ado américaine d’aujourd’hui qui s’interroge sur le sens à donner à tous les frémissements qui lui traversent le corps et le cœur. J’aurais adoré aimé ce film. Et je suis très cliente en général des histoires romanesques qui mêlent la grande et la petite histoire. Encore faut-il que ce soit subtil, ou bien écrit, ou brillamment interprété. Malheureusement, c’est d’une lourdeur insondable, le scénario multiplie les pistes et les intrigues sans que ce soit ni drôle ni vraiment pertinent et ce n’est pas non plus très bien joué. Les allers-retours entre passé et présent complexifient le récit. Résultat, le film est boursouflé, confus et fragmenté. Sans parler de la musique symphonique, bien trop envahissante. Mais le problème majeur, c’est qu'aucune émotion ne m'a traversée. Compte tenu des thèmes brassés ici (la guerre, la mort, les deuils, les sacrifices et les amours empêchées), j’aurais dû être en eaux. Or, je suis restée totalement sèche, indifférente à ce qui se jouait à l’écran. Un comble. Et je crois aussi que ce qui se dit sur l’amour est bien trop naïf et cul-cul la praline pour que ça me touche.

Ca ne marche pas beaucoup. La confusion des personnages , les rapports entre eux pas comprehensible , les différentes epoques donnent un melange ou l'on ne comprends pas tout et donc difficile de s'approprier cette histoire ou de s'attacher aux personnages.

L'histoire nous présente deux personnages principaux. D'abord Léo, personne âgée vivant à New-York après avoir fui la guerre en Pologne dans sa jeunesse, éperdument amoureux d'une fille qui a rejoint les Etats-Unis avant lui. Le personnage d'Alma ensuite, qui vit avec son petit frère et leur mère qui se voit proposer la traduction d'un livre très important pour elle, L'Histoire De L'Amour.
Ce film traite essentiellement de l'amour dans deux contextes distincts à travers les faits se déroulant au moment présent pour la jeune Alma et les souvenirs de Léo, mais les problématiques auxquelles la communauté juive a fait face après la guerre sont aussi esquissées. Au-delà des relations amoureuses des personnages principaux, il y a un réel scénario qui se développe en reliant les trames des protagonistes à travers le fait que spoiler: le livre devant être traduit par la mère d'Alma ait en réalité été écrit par Léo qui s'était fait voler son oeuvre par un ami
. Ce long-métrage comporte ainsi quelques surprises. Les personnages disposent dans l'ensemble de beaucoup de personnalité et ont des réactions plutôt cohérentes. Néanmoins, j'estime que certains éléments étaient dispensables, notamment la sous-intrigue construite autour du petit frère d'Alma.

Je ne me suis pas ennuyée mais il m'a manqué une dimension pour être parfaitement " dedans". Les allers-retours passé présent sont un peu brouillons et cela m'a semblé manquer d'explications pour le passé de la famille de Alma (la jeune). Ce film ne m'a pas paru totalement abouti

Le titre est magnifique, l'histoire un peu longue et parfois confuse. Trahisons, loyautés et promesses tenues ou pas. L'amitié, l'amour, la rivalité entretenue par la belle convoitée. L'exil face à la persécution nazie et les modalités de la résilience. Etre l'auteur d'une oeuvre, c'est pouvoir en revendiquer la paternité. Parfois faire oeuvre relève de l'impossible. Freud avait intitulé l'un de ses articles "ceux qui échouent devant le succès". Peut-être sa relecture après avoir vu ce film serait intéressante...

Je n'ai pas été emporté par l'émotion en partant pourtant sur une belle histoire. J'ai ressenti presque toujours une désynchronisation des valeurs sentimentales fortes par rapport à la façon dont elles étaient jouées, surtout de la part de Léo vieillissant que j'ai trouvé dans son ensemble très agaçant dans son charisme général et non dans la continuité de ce qu'il paraissait être jeune. Je me suis un peu ennuyé, toutefois j'ai trouvé Sophie Nélisse brillante!!!

Des le pré-générique, on trouve une première longueur. En partant de là.. Le titre est tellement prétentieux que ce film se casse la figure dans le pathos. Lourd, fastidieux, pas intéressant. Scénario aussi ennuyeux qu'un roman de 1000 pages, mise en scène aussi laide qu'un épisode des feux de l'amour. On peut pas se permettre de faire ce genre de film en 2016.

Tellement lourd, tellement fouillis, tellement prétentieux, cabotinage insupportable de Derek Jacobi, et puis je ne savais pas que les juifs russes parlaient anglais ! Gardez vos sous, ce film ne vaut pas un dollar !

« Il était une fois un garçon qui aimait une fille ». Fresque romanesque à travers les âges et les continents, L’Histoire de l’ Amour joue la carte de l’universel, de l’intemporel. Entremêlant de manière complexe mais habile les personnages et les époques (on passe régulièrement d’un village polonais à l’aube de la seconde guerre mondiale à Central Park de nos jours), le récit développe sa réflexion, mais surtout sa célébration de l’amour.

enchevêtrements de destins,chassés -croisés intergénérationnels invraisemblables, de 1946 à 2006, entre campagne polonaise, NY (chinatown et brooklyn) ...l'Amoooour- cucu à souhait...et ça dure 2 plombes cette fresque de radu mihaileanu ! peut -être aurait t-elle fait une belle série télé romanesque. ouf il y a une très vague note d'humour quand même mais question émotion c'est pas ça malgré toutes les larmes des protagonistes de l'histoire.

Une belle histoire d'amour. Mais l'ensemble reste compliqué et nous empêche de vibrer à tant d'émotion qui traverse une génération.
Ceci est certainement dû au mélange incessant des temps, des lieux et de nouveaux personnages pas toujours bien présentés.
Techniquement c'est une belle prouesse (notamment le premier plan séquence) mais est-ce suffisant pour en faire un bon film, malgré une belle interprétation.