Mon compte
    Moi, un Noir
    Note moyenne
    3,5
    82 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Moi, un Noir ?

    10 critiques spectateurs

    5
    1 critique
    4
    1 critique
    3
    6 critiques
    2
    2 critiques
    1
    0 critique
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    willyzacc
    willyzacc

    72 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 janvier 2012
    Très fort ce film qui dépeint la côte d'ivoire de l'époque à travers trois Nigérians qui galèrent pour survivre et ont tous leur caractère. La voix faite seulement pas les acteurs 6 mois après le tournage est un procédé incroyablement riche.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    516 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 décembre 2008
    Pas très facile de mettre une note à un film qui ressemble plus à un devoir devant être remis au professeur qu'à une oeuvre cinématographique.Sur le plan de l'ethnologie cela vaut bien un 18 sur 20 mais sur le plan du cinéma,il faut bien l'avouer ,c'est pas terrible.Comment aussi peut-il en être autrement avec les moyens dont disposait le cinéaste:trois fois rien.Pour ma part ,je serais bien incapable de faire le 1 dixième de ce qui à été fait alors que théoriquement chacun peut s'y coller;il suffit d'une bonne caméra.J'ai peur que les gens ne s'intéressant pas aux africains soient déçus.
    stebbins
    stebbins

    458 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 janvier 2012
    Avec un peu de recul, il faut avouer qu'il s'agit d'un bon film . Jean Rouch et son camarade Oumarou Ganda ( acteur principal mais aussi coréalisateur du film, selon certains...) signent un charmant portrait du quartier de Treichville ( Abidjan ) : la vie d'un peuple en pleine effervescence ( les africains s'entraident au boulot, se lavent dans les douches communes, se divertissent le samedi soir...) qui semble vivre avec des valeurs simples et pourtant primordiales. Jean Rouch donne la parole à ses deux personnages : Edward G. Robinson et l'agent fédéral Eddie Constantine. Moi, un Noir repose beaucoup sur l'utilisation de la voix off . Cette dernière soulève une ambiguité intéressante : sommes nous dans un documentaire ou dans une fiction ? On pencherait plutôt pour la première solution, notamment parce que nos deux héros avouent eux-mêmes porter un faux nom. La mise en scène n'est pourtant pas totalement étrangère au film de Jean Rouch ( il faudrait revoir la scène de la bagarre à la fin du film : difficile d'y voir une captation directe du réel, tant le montage est travaillé ). Qu'importe ! Documentaire ou fiction, le film s'achève sur un message optimiste : celui de continuer à vivre en dépit des injustices et de la misère. Fin de Chantier : et si le film n'était finalement qu'une ébauche ?
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 804 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 mars 2018
    Je trouve le cinéma de Jean Rouch vraiment intéressant, à défaut de forcément trouver tous ses films intéressants en eux-même. En fait son idée de cinéma qui consiste à faire du cinéma en improvisant avec des acteurs amateurs pour leur faire raconter leur vie, leurs rêves, je trouve ça vraiment pertinent puisque ça permet de donner la parole d'une certaine manière à des gens qui ne l'ont pas forcément. Mais le souci c'est que ça peut aller nulle part comme dans le cas présent.

    En fait Jean Rouch essaye donc de nous montrer dans cette demi-fiction la vie d'Eddie Constantine et d'Edward G. Robinson deux nigériens qui ont immigrés dans la banlieue d'Abidjan. Forcément on note les références cinématographiques, le fait qu'en ville on s'intéresse au cinéma américain, aux combats de boxe et qu'en voyant les bateaux qui vont aux quatre coins du monde on se prête à rêver d'avoir une femme dans chaque port.

    Et pour ce rapport entre les rêves de ces fils des campagnes africaines qui font des milliers de kilomètres pour se retrouver en ville et la réalité qui n'est pas forcément toujours très enviable, le film vaut le coup d'être vu.

    Cependant techniquement c'est totalement à la ramasse. Je veux bien que ça soit improvisé, mais l'étalonnage des couleurs change d'un plan à l'autre dans la même scène, les dialogues juste inaudibles puisqu'il s'agit uniquement, j'ai l'impression, d'une voix off ratée où les acteurs racontent les scènes et racontent les scènes que l'on a devant les yeux.

    Donc vu que l'image en elle-même ne veut rien dire c'est assez peu intéressant et ça donne un film réellement verbeux, avec des acteurs qui ont un accent assez incompréhensible et avec un DVD qui n'offre pas de sous-titres... Donc en plus c'est pénible à suivre rien que pour ça.

    Après, le film a été tourné juste quelques années avant l'indépendance de la Côte d'Ivoire et c'est assez marrant de voir donc des gens défiler avec le drapeau français, dire qu'ils sont courageux, qu'ils se sont battus pour la France, le tout sans aucun ressentiment envers « l'occupant » français. Et pour ces quelques images de la banlieue d'Abidjan, de ses plages, de ses infrastructures à la veille de la décolonisation, il faut voir le film, ça donne une image de la fin de la période coloniale.
    Ricco92
    Ricco92

    175 abonnés 2 085 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 septembre 2017
    Film le plus connu de Jean Rouch, Moi, un noir est un documentaire qui ne se veut pas une captation mais plutôt une recréation du réel. En effet, il est souvent très clair que les personnages obéissent à une mise en scène. Cela est notamment visible par le son car, pour des raisons techniques, il ne peut pas être pris en direct (le cinéaste ne s’en cache pas en ne synchronisant pas les dialogues avec les images) et est l’objet d’une narration (ce qui fait que le personnage principal, surnommé Edward G. Robinson, prononce souvent les dialogues des autres personnages et part souvent dans des délires qui semblent peu crédibles). On peut donc plus parler de film ethnologique que de film documentaire puisque le cinéaste nous présente un résumé de la vie de ses protagonistes tel qu’il a pu le voir (un peu comme Robert Flaherty le faisait dans Nanouk l’esquimau ou dans L’Homme d’Aran) plutôt que de montrer celle-ci réellement. Mais ce qui est intéressant pour l’époque, c’est que le cinéaste ne regarde pas ses personnages avec les clichés que les occidentaux possédaient souvent envers l’Afrique à l’époque et montre la réalité de la vie de ses personnages (dans la mesure où cela est possible) ou du moins telle que son narrateur veut la montrer. En cela, Moi, un noir est un film plus intéressant d’un point de vue ethnologique que cinématographique qui possédait sûrement plus d’intérêt au moment de sa sortie que de nos jours où le public est plus informé sur la réalité de la vie de ce continent et est moins sensible aux clichés (même si ceux-ci restent encore hélas très présents).
    riverainpsy
    riverainpsy

    21 abonnés 384 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 octobre 2019
    Film annonciateur de la Nouvelle Vague : il a deux mérites , poser un style qui fera école et qu'on peut ne pas apprécier et qui peut vite lasser et , second mérite, donner à voir un certaine réalité africaine au tournant du colonialisme dans une approche sensible et nuancée .
    benoitparis
    benoitparis

    94 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 septembre 2010
    Le quotidien de nigériens pauvres émigrés à Abidjan. C’est tourné visiblement avec des moyens rudimentaires, la voix off, rendant compte des intérêts et des délires (filles, cinoche, sports, argent…) d’un jeune homme de la communauté tombe par moment dans l’artifice de procédé, ou dans la banalité. Le plus intéressant est la manière dont c’est filmé caméra à l’épaule, au fil de la vie de la rue, avec sa dynamique. C’est comparable de ce point de vie à ce qu’a fait le cinéma de fiction néo-réaliste, ou de la Nouvelle vague. La fin, avec son expression de toute l’amertume d’une soutier noir grugé de l’empire français, donne au film une dimension de document historique. On est en 1959, à la veille des indépendances…
    titusdu59
    titusdu59

    59 abonnés 696 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 juillet 2011
    Jean Rouch dépeint avec beaucoup de force le portrait de deux jeunes africains perdus dans une société qui s'industrialise, qui va trop vite, et dans laquelle ils perdent leurs epoirs et illusions... Que dire sinon que c'est magnifique? Les couleurs sont splendides, la manière de filmer est prodigieuse et apporte beaucoup de profondeur et de véracité au récit, et la fin, dotée d'un pessimisme profond, libère un message puissant, et toujours d'actualité, dans une Afrique sale et triste, en proie à la misère de la jeunesse sans emploi, qui se cherche, mais ne se trouve jamais réellement. Mais en plus de tout cela, on a le droit à de sublimes paysages, qu'imprègne une belle bande-son... Un chef-d'œuvre émouvant, déroutant, et très puissant.
    Xavier B.
    Xavier B.

    12 abonnés 269 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 janvier 2018
    En 1957, trois Nigériens arrivent à Abidjan, comme bien d’autres migrants économiques de l’époque, attirés par le travail de manutention au port, et par le gigantesque chantier urbain qu’est alors Abidjan.

    Le film a une grande valeur de documentaire sur la situation du prolétariat urbain en Côte d’Ivoire à l’époque, plus précisément des immigrés sahéliens et sur la façon dont ils s’organisaient collectivement et culturellement. En ce sens, il a une forte dimension sociale, qui fait parfois oublier le récit teinté d’humour qui est censé le porter, avec deux immigrés qui prétendent incarner l’un Edward J. Robinson, l’autre Eddie Constantine.

    Il est aussi passionnant pour qui connaît ce qu’est devenu Abidjan et Treichville.

    Au plan cinématographique et de la narration, il est moins abouti que Jaguar, filmé en 1954. Ceci s’explique notamment par le fait que le son et le montage de Jaguar sont de très loin postérieurs à ‘’Moi, un noir’’.
    Laurent Boutonnat
    Laurent Boutonnat

    1 abonné 85 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 novembre 2023
    Une sorte de docu-fiction sur la vie de jeunes africains dans les années 50. On y voit leurs rêves, leurs espoirs, leur quotidien, leur pauvreté, leurs joies et leurs peines. Un film intéressant qui est un témoignage vivant de l'Afrique des années 50.
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top