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brunocinoche
69 abonnés
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4,0
Publiée le 27 novembre 2016
Issu d'une inattendue collaboration entre un artiste francophone et les fameux studios japonais Ghibli, "La tortue rouge" s'impose très vite par son graphique dépouillé d'une très grande beauté. Entièrement muet, on se laisse prendre à cette histoire à la fois très simple et terriblement universelle. Il y a un subtil mélange entre réalisme et fantastique, c'est d'une grande et belle poésie. Ce film d'animation est surtout destiné aux adultes qui, si ils sont sensibles à la beauté et aux histoires subtils, devraeint tomber sous le charme de ce film d'animation de haute tenue artistique.
Ce film est magnifique, il décrit l'existence d'un homme pourrai vivre sur la terre bleu, sans bute, qui pense uniquement à son bien être son confort sexe et amour manger dodo c'est tout. La musique est belle elle aide se qui n'est pas dans le film est dans la musique peut être Kamel
spoiler: Un naufragé arrive sur une île déserte (pourquoi, comment, on l'ignore). Il essaie de fabriquer un radeau pour s'en échapper (mais où diable trouve-t-il toute cette corde ?). Une grande tortue marine rouge l'en empêche (pourquoi, comment, on l'ignore). Il la capture sur la plage. Elle se transforme en femme (rousse, évidemment). Ils vivent ensemble, ont un fils qui les quitte à la puberté – il part avec des tortues marines (vertes). Ils vieillissent. Il meurt. La femme se transforme en tortue et part. Fin
Donc, un film sans histoire. Il dure 1 heure 20, mais il semble bien plus long, beaucoup trop long.
Ah oui, j'allais oublier : les images sont superbes. Mais ça ne suffit pas pour faire un film, sauf peut-être si on aime Marguerite Duras et Alain Robbe-Grillet et qu'on a pris une bonne dose d'anti-dépresseurs…
Animation magnifique, couleurs merveilleuses, délicatesse du dessin et délicatesse tout court... Difficile de ne pas trouver de grandes qualités à un dessin animé faisant constamment preuve d'une grande sensibilité. J'ai d'ailleurs été un bon moment porté par cette vague de douceur et de poésie caractérisant le film, seulement voilà : c'est un peu long. Aussi beau soit-il, le film a du mal à tenir la distance sur une heure vingt et brasse (un peu) de vide à plusieurs reprises, notamment durant la deuxième partie. Je n'irais pas jusqu'à écrire qu'il ne se passe plus rien (il y a quand même quelques événements importants), mais on sent bien qu'une vingtaine de minutes en moins auraient sans doute été bénéfiques au résultat final. Maintenant, ne soyons pas trop sévères non plus. Il y a suffisamment de richesse et de subtilité pour que cette « Tortue rouge », bien qu'un peu survendue, justifie le déplacement des adultes comme des enfants.
Cette co-production franco-belge-japonaise il est bien aidé avec dans la production la présence de Christophe Jankovic ("Peur(s) du noir" en 2008 et "Zarafa" en 2012) et des studios Ghibli représentés par le producteur-réalisateur Isao Takahata ("Le Tombeau des Lucioles" en 1988 et "Le conte de la princesse Kaguya" en 2014) ! Bref, prometteur et potentiel évident pour ce film... Malheureusement ce film d'animation est décevant et surestimé. En effet si le graphisme et l'animation sont de toute beauté le récit est d'un ennui profond et le scénario vide de toute substance. LA plus grande déception 2016.
Un choc émotionnel et esthétique. Même dans le cinéma d’animation la poésie a du mal à passer. Il faut beaucoup d’éléments pour arriver à la faire ressentir. De Wit a réussi, ce n’est pas un mince exploit. En vérité, dans le domaine cinématographique nous sommes plus proche des japonais que n’importe quel autre peuple. Pas besoin de longues paroles pour sentir notre communion avec la nature aussi cet échange entre les deux cultures a donné cette merveille. C’est une oeuvre avant tout contemplative proche d’un tableau de maitre, le message est d’une simplicité biblique, nous ne sommes rien par rapport aux éléments naturel, contentons nous de vivre ou de survivre si des difficultés apparaissent. Au passage admirons tout ce qui nous entoure et apprenons à aimer. Chacun pourra interpréter à sa manière non pas les événements bien décris par les auteurs mais le pourquoi qui devrait déboucher sur des analyses philosophiques différentes pour chacun de nous. Pourquoi ces petits crabes ? Pourquoi la tortue rouge attaque t elle le radeau ? Pourquoi ces rêves différents du père et du fils ? Pourquoi la femme-tortue se ravise t-elle au dernier moment et revient près du corps du père de son enfant ? Tout cela me fait penser à Lamartine au bord de son lac.
Bon. Ok. J'aime la contemplation et la paix de ce genre de films graphiques d'ordinaire. Une oeuvre visuelle, qui attendrit et qui donne de la paix au cœur, j'en convient. L'absence (totale) de dialogues, bien qu'étrange, nous oblige à concentrer notre œil sur ce grain photographique, sorte de filtre que j'ai finis par trouver trop omniprésent et synthétique... Et on se dit que la nature est forte et belle, la vie aussi... et oups! on s'endort! Je ne croit pas que ça méritait un long métrage. Trop de longues scènes inutiles (vraiment inutiles, même dans un film contemplatif et serein) et répétitives n'apportant rien. Heureusement, les crabes nous font esquisser de faibles rictus amusés une ou deux fois...
Ce film, comme le nez de Cléopâtre, aurait pu changer la face du monde s'il eut été ... moins long. Au tout au moins l'histoire du cinéma d'animation.......... Quel dommage!
Ce film d’animation nous offre un pur moment de poésie et de contemplation avec ses graphismes épurés mais néanmoins somptueux, sa mise en scène aboutie et son histoire sans paroles mais non dénuée de paraboles, aux frontières de la féerie. Il nous offre en effet tout cela, du moins durant les 20 premières minutes, et tant que l’on ne réfléchit pas plus loin que ce que l’on voit. Au-delà, on constate moult incohérences, des raccourcis en veux-tu en voilà et des situations qui ne tiennent pas la route. Bref c’est beau mais creux comme une coquille…pardon une carapace vide.
Un film d'animation minimaliste qui traite avec finesse des différentes phases de la Vie. La tortue rouge nous recentre sur l'essentiel et ça fait du bien, parfois avec violence, parfois avec humour, et toujours avec grâce nous invite à nous questionner sur le Pourquoi de la Vie. Pour les amoureux de Poésie, les rêveurs, pour retrouver une certaine quiétude, une sagesse. Un bijou de délicatesse.
bien que les dessins et l'île, baignant dans un bleu de mer splendide, aident à une relaxation pleine d'onirisme, l'absence de dialogue et la lenteur (on me dira que c'est le pitch mais bon) finissent par donner une forte impression de creux, renforcée par le romantisme d'abord naïf, puis béat, enfin accompagné d'éléments de what-the-fuck qui font comprendre que jamais le but n'a été de raconter une histoire avec un semblant d'intérêt, mais juste de nous faire passer le temps avec de belles couleurs et des musiques assez peu recherchées. Pas de belle forme sans aucun fond...