Mon compte
    90's
    note moyenne
    4,0
    2605 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur 90's ?

    151 critiques spectateurs

    5
    18 critiques
    4
    62 critiques
    3
    49 critiques
    2
    12 critiques
    1
    7 critiques
    0
    3 critiques
    connecte
    connecte

    Suivre son activité 2 abonnés Lire ses 19 critiques

    0,5
    Publiée le 24 avril 2019
    Avec en VOST, une phrase sur 5 tout au plus traduite, ce film ne peut être regardé si vous ne maitrisez pas la langue anglaise.
    Pas la peine de tenter votre chance
    Benito G
    Benito G

    Suivre son activité 467 abonnés Lire ses 3 137 critiques

    3,0
    Publiée le 23 avril 2019
    Un film qui pour le réalisateur change de ton dans les réalisations habituelles. Signe ici avec justesse l évolution lors de la période de l adolescence dans les années 90'. Ou visuellement on est tout juste dans les photographies, imagerie, plan.. Et une musique également dans la bonne vibes de l époque. Les acteurs paraissent un peu débutant mais s en sort et certains arrivent à se démarquer un peu plus que les autres. Mais le petit bonhomme arrive à tenir la route tout le long du film ou l on suit le chemin et la direction qu il prends. Un film bien a lui, ou pourrait se croire devant ses vieilles si ont puis dire film des débuts 90'. Mais bonne surprise et une simple mais qui parle... Le pari était pas facile vu son style mais il a osé et a mis en place un film devenant sur la fin presque émouvant et nous rappelle que l on a tous eu une jeunesse avec ses hauts et ses bas.
    John Henry
    John Henry

    Suivre son activité 89 abonnés Lire ses 681 critiques

    4,0
    Publiée le 15 avril 2019
    Jonah Hill signe un film court qui parle peu. Et pourtant il dit l'essence même des adolescences, de ces vies courtes et denses, de ces vies chahutées et pleines, violentes et lumineuses, ces vies qui durent à peine quelques années, ces vies qu'on traverse à la recherche de soi, à la rencontre du monde.
    C'est un hommage percutant et émouvant, d'une simplicité éclatante, d'une fluidité prodigieuse. Une figure impressionniste qui émeut parce qu'elle touche tous les adolescents qu'on est, ceux qu'on a été et elle nous rappelle la fougue et la fébrilité de ces mid90s.
    Peut-être que ça me parle encore un peu plus parce que ces références sont les miennes, celles de mon adolescence, sans le skate et la Californie. Il n'en reste pas moins que Jonah Hill signe un film enfiévré sur l'ébulition des vies.
    Jonah Hill est donc bien plus qu'un acteur déjanté.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    Suivre son activité 329 abonnés Lire ses 1 080 critiques

    3,0
    Publiée le 14 mars 2019
    Un peu comme pour Lady Bird de Greta Gerwig on sent que Jonah Hill met une grande partie de lui-même dans son premier film, que son jeune personnage c’est lui, pour moi c’est déjà faire preuve de suffisance, tout en voulant rester honnête quant à une quelconque authenticité, après tout si j’avais l’occasion je ferais comme lui, parce que je suis mélancolique des années 90. C’est d’ailleurs pour ça que je n’ai pas envie de cracher sur son film, malgré tous ces défauts, car c’est clairement du sous-Larry Clark, ce n’est pas assez sale, rien que lors du passage avec les types défoncés au crack, il ne montre que la première couche des classes défavorisées, sans forcément tomber dans le misérabilisme ce n’est juste pas assez cru et «vrai», mais je me suis laissé emporté par cette petite vague de nostalgie qui pour le coup m’a parlé. Car niveau reconstitution, réalisation, format 4:3, grain, le film semble tout droit sorti des années 90, c’est sans doute le plus bluffant, en plus d’une bande son fort plaisante, rehaussant le niveau dramatique un peu plat, il faut le dire, mais encore une fois était-il nécéssaire d’en faire trop ? Peut être pas. Cependant lorsqu’on n’a rien ou pas grand chose à proposer côté scénario il faut pousser le curseur émotionnel au maximum, et je trouve qu’on ne ressent pas assez de sentiments en tous genres, mais suffisamment pour qu’on s’y intéresse.
    Bref, moment sympathique, sans plus.
    MC feely
    MC feely

    Suivre son activité 65 abonnés Lire ses 630 critiques

    3,5
    Publiée le 14 mars 2019
    Un film léger sans scénario particulier,on suit juste une bande d'adolescents pratiquant le skate dans les années 90 et qui se cherche à leurs heures perdues.Les années 90 sont des années qui me parle beaucoup puisque j'y ai grandi aussi et j'ai essayé de pratiquer le skate à la meme periode sans succès,tout ça pour en venir à dire que ce film joue énormément sur la nostalgie avec des tas de références à cette époque qui m'ont vraiment plu et qui ont bien marché sur moi.J'ai trouvé aussi certains dialogues ou certaines situation intéressantes dans le film qu'elles soient drôles ou dramatiques.Ce n'est certainement pas le film de l'année mais c'est plutôt bon pour moi.3,5/5
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    Suivre son activité 179 abonnés Lire ses 2 459 critiques

    1,0
    Publiée le 6 mars 2019
    une variation du passage à l'adolescence avec toutes ses découvertes. sur fond de skate, d'un grand frère tyrannique, un portrait en demi teinte, sur un scénario inabouti. une petite production, sans conclusion, qui n'apporte guère d'intérêt.
    RedArrow
    RedArrow

    Suivre son activité 1 235 abonnés Lire ses 1 398 critiques

    4,0
    Publiée le 24 avril 2019
    On a fait sa connaissance au détour de pas mal de fous rires dans les comédies de l'ère Apatow, on a été bluffé de le voir brillamment élargir sa palette de jeu jusqu'à avoir des nominations méritées aux Oscars pour "Le Stratège" ou "Le Loup de Wall Street" et, aujourd'hui, Jonah Hill franchit encore un cap dans son irrésistible ascension cinématographique en écrivant et réalisant son premier long-métrage.
    Au premier abord, "Mid90's" paraît être un récit initiatique comme il en existe des dizaines d'autres sur cette période charnière de l'adolescence où l'innocence de l'enfance se fracasse contre la réalité de l'arrivée de l'âge adulte avec l'ensemble des rites de passages qui l'accompagnent. Les paradis artificiels, la première aventure sexuelle, la bande de potes avec laquelle on adore traîner... Tous ces éléments sont bien présents dans le parcours traversé par le petit Stevie (fabuleux Sunny Suljic) durant le film mais, dans le fond, ils ne sont que des accessoires à l'angle sur lequel va se concentrer Jonah Hill pour raconter cet épisode crucial d'une existence. En effet, le réalisateur/scénariste débutant va fixer son regard sur la nécessité absolue de ce jeune héros d'avoir des modèles pour se construire.
    Pour commencer, on comprend que Stevie a grandi sans figure paternelle, les rares hommes adultes qui traversent la maison n'y demeurent jamais longtemps à entendre la mère parler de sa vie sentimentale chaotique. De ce fait, comme la scène d'ouverture le montre, Stevie a répercuté cette recherche de modèle sur son grand frère dont il considère la chambre comme un sanctuaire qu'il adore visiter en secret mais le problème est qu'il ne reçoit que des coups en retour de la part de celui-ci (l'explication bien pensée de la violence enfouie chez l'aîné vis-à-vis de son cadet, lui-même contaminé par cette rage, sera rapidement abordée au détour d'une de leurs rares conversations à coeurs ouverts). En dernier recours, Stevie va reporter cette quête sur un groupe de skateurs plus âgés que lui et pour lequel il va développer une véritable fascination. Finement tous définis et rapidement attachants, chaque membre de la bande a plus moins un trait de caractère que Stevie va ou voudrait acquérir : la place dans le groupe de mascotte de Ruben qui, paradoxalement, est le premier à y introduire Stevie mais qui voit d'un mauvais oeil son rôle grandissant, la passion virant à l'obsession pour la réalisation de Ryder en écho à celle de Stevie pour le skate, l'apparente coolitude absolue de Fuckshit et, enfin, le talent de Ray pour sa discipline qui suscite l'admiration de tous. Au fil des jours, Stevie va concrétiser cette recherche permanente de modèles masculins en devenant un membre à part entière du groupe malgré son jeune âge. Le regard naïf de cet être à la sortie de l'enfance sur ceux qu'ils considèrent comme des exemples à suivre va nous être parfaitement retransmis par un Jonah Hill faisant le choix d'une approche formelle en 4/3 filmée à l'aide d'une caméra 16mm comme pour mieux traduire des réminiscences lointaines d'instants volés d'une étape majeure dans la construction de ce que deviendra le petit Stevie. Il ressort ainsi de cette approche une pureté indicible s'incarnant avec harmonie dans les yeux que pose Stevie sur chaque nouvel interaction que lui offre cet environnement pour grandir. La plupart tienne de passages obligés de cet âge comme on l'a souligné plus haut mais leur ambivalence sur ce qu'il apporte réellement au jeune garçon élabore subtilement une noirceur en toile de fond, amenée à contaminer complètement ce cadre qu'il pensait comme un but ultime et dont il touche un peu plus à chaque fois les contours pour en réalité s'y brûler. Car, bien entendu, non, la bande de skateurs n'est pas un modèle à suivre et la fascination de Stevie pour ses nouveaux amis va inéluctablement se fissurer devant leurs failles peu à peu dévoilées à l'écran. Il faudra un événement dramatique (attendu mais brillamment mis en scène par Hill en termes d'impact) pour sceller l'admiration que le héros a toujours pour eux, le film aurait d'ailleurs pu s'arrêter là afin de marquer la fin d'époque mais non, Jonah Hill fait le choix assez magnifique d'en exalter la force de l'amitié indéfectible qui y a trouvé ses origines, une de celles qui vous marquent pour toute la vie et où l'on pose souvent un regard au cours de notre existence sous forme d'un retour aux sources nostalgique pour ne pas oublier ses racines.

    En guise de première réalisation, Jonah Hill livre une oeuvre délicate, toujours juste et baignée de la lumière d'une époque qui lui (et me) parle bien sûr personnellement à travers une bande originale indissociable de cette jeunesse ou tous ces petits détails de l'apparat 90's pour lequel on aurait donné sa vie mais qui semble aujourd'hui si ridicules avec un minimum de recul. C'est d'ailleurs, en premier lieu, cette quête enfantine de modèle qui est la boussole du long-métrage. Encore plus que le reste, la vision adulte a posteriori sur celle-ci la rend forcément obsolète mais, comme le démontre si bien Jonah Hill, replacée dans son contexte, elle était tout, un besoin si fondamental pour trouver sa propre voie qu'elle a pu aussi bien conduire à tous les excès qu'à la création de liens d'une bande de potes à jamais gravée dans les mémoires.
    Peut-être que Jonah Hill en fait parfois un peu trop derrière la caméra avec un ou deux plans-séquences qui n'ont pas une grande utilité mais, pour ses premiers pas à la réalisation, il maîtrise complètement son sujet et y fait incontestablement déteindre de sa personne en retrouvant/superposant l'innocence de son regard d'adolescent à celui de son héros. Pour un premier film, c'est une réussite prometteuse d'une carrière de cinéaste prêt à s'y abandonner personnellement. Vivement le prochain !
    Kys3r
    Kys3r

    Suivre son activité 19 abonnés Lire ses 2 critiques

    5,0
    Publiée le 8 février 2020
    Captivant !
    Jonah nous fait voir que son talent cinematographique tend vers le genie...
    Le genre de film qui nous laisse avec un sentiment d'espoir agreable.
    eldarkstone
    eldarkstone

    Suivre son activité 149 abonnés Lire ses 1 666 critiques

    2,5
    Publiée le 26 février 2019
    Jonah Hill se lance en realisation, on sent l'envie de bien faire avec un melo-drame sur l'adolescence perdue des US, mais l'essai est helas un peu manqué, on s'ennuie beaucoup et il n'y a rien de très original, dommage...
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 24 février 2019
    un film sans scénario, ou on a l'impression de passer une journée avec des (pré)ados, a glander.
    L'equivalent 90s de kids, de larry clark qui montrait une jeunesse desoeuvrée des 80s.

    Vu en VF quebecoise, doublage pourri, mais surement difficile en VO, pour cause d'argot.
    Nico H.
    Nico H.

    Suivre son activité 14 abonnés Lire ses 170 critiques

    3,5
    Publiée le 15 février 2019
    Un casting très reussit avec un jeune garçon absolument bluffant, pour une histoire qui n'a rien d'originale mais qui est réussit en tous points. Un joli petit film à l'ambiance 90' hyper maîtrisée et à l'histoire fluide et agréable à suivre meme si certains personnages auraient pu être plus développés. Terriblement attachant.
    Naughty Dog
    Naughty Dog

    Suivre son activité 636 abonnés Lire ses 341 critiques

    3,5
    Publiée le 22 février 2019
    Pour son premier film, Jonah Hill revisite une période qui lui est chère : les 90's !
    En prenant place au milieu des années 90 dans un Los Angeles voyant l'émergence du skateboard dans les moeurs dela jeunesse et d'un certain age d'or du rap via la démocratisation par MTV, Jonah Hill pousse le vice en proposant un format 4/3 et un aspect granuleux sous forme de fenêtre directe sur cette époque.

    Et c'est là la grande force du film, qui transpire l'authenticité et la sincérité, en nous montrant les tranches de vie de Stevie, jeune garçon de 13 ans incarné par un très bon Sunny Suljic (qu'on a vu chez Yorgos Lanthimos ou en Atreus dans God of War !), martyrisé par son grand frère à la maison (Lucas Hedges, la révélation de Manchester by the Sea).
    Tout au long de ce récit initiatique, nous le verront face à ses propres insécurités et questionnements sur la manière de se faire des amis, apprendre à vivre dans un groupe et s'y intégré pour grandir individuellement.

    Si l'on échappe à des passages obligés de coming-of-age story inhérents au genre (première beuverie, première expérience sexuelle et affirmation identitaire entre autre), le tout est effectué via une simplicité et un naturel qui ne laisse pas indifférent, Jonah Hill apportant évidemment son lot d'éléments autobiographiques.

    Cela se traduit par un réel ancrage temporel, tant au niveau des références vidéoludiques à la Street Fight II que des produits alimentaires d'époque et surtout la bande-son convoquant A Tribe Called Quest, le Wu-Tang Clan, les Black Keys ou encore les Pixies.Bref, un vrai bonheur pour les oreilles, sublimés par le score de Trent Reznor & Atticus Ross se faisant entendre à des moments clés pour un vrai résultat atmosphérique !

    Si le tout méritait plus d'émotion et un traitement plus en profondeur jusqu'au-boutiste, Mid90's est une vraie bonne réussite au format court, dotée d'un solide casting d'inconnus et qui transpire la nostalgie, en plus de placer Jonah Hill comme un réalisateur prometteur !
    AM11
    AM11

    Suivre son activité 4 881 abonnés Lire ses 7 600 critiques

    4,0
    Publiée le 28 décembre 2018
    Comme Crystal Moselle plus tôt cette année avec "Skate Kitchen", Jonah Hill réalise son premier film qui est un coming of age movie se déroulant dans l'univers du skate. Stevie comme Camille se sent seul et va tout faire pour se faire accepter par la bande du coin qu'il trouve cool sauf que lui va aller beaucoup plus loin en faisant comme eux alors qu'il est beaucoup plus jeune. À seulement 13 ans, il va se mettre en boire, fumer et prendre de la drogue pour paraître "cool". Une vraie histoire sur un passage à l'âge adulte précoce avec Jonah Hill qui met en avant tout ce qui peut arriver à cet âge, mais de manière concentrée et peut-être exagérée. Les insécurités, les doutes, les nouvelles expériences, les nouvelles rencontres, les choix douteux et toute cette superficialité qui caractérise l'adolescence. Si le préado semble être parfois malheureux, il manque son ressenti pour comprendre tous ses actes, même si c'est cela qui permet de créer du mystère autour du petit Stevie. Cette bouffée d'air frais dans le quotidien du jeune garçon est par contre le véritable quotidien de ces compagnons d'infortune comme on le comprend au détour d'une touchante conversation avec Ray qui lui expose les problèmes de chacun. La bande est attachante en tant que telle et même si tous sont peu expressifs, chaque personnage est une personne authentique. Les différents jeunes acteurs sont excellents et apportent cette fraicheur et cette authenticité au film qui fait toute la différence. S'il n'y a rien d'original, car on commence à avoir l'habitude des ficelles de ce genre de film, cette première réalisation de Jonah Hill est une vraie réussite. Un film à l'ambiance old school très réussie et agréable qui est naturel et authentique et qui sait être touchant et puissant quand il le faut.
    Jorik V
    Jorik V

    Suivre son activité 1 030 abonnés Lire ses 1 861 critiques

    3,0
    Publiée le 4 décembre 2018
    Jonah Hill, l’acteur révélé par des comédies potaches telles que « Supergrave » ou star de l’excellente adaptation cinématographique de la série « 21 Jump Street » et qui s’est forgé une réputation plus sérieuse avec des films comme « Le Loup de Wall Street », réalise déjà son premier film alors qu’il a à peine trente printemps. Autodidacte et laissant parler ses talents autant devant la caméra que dans l’écriture, le voilà donc en train d’ajouter une nouvelle corde à son arc artistique avec « 90’s ». Un récit qu’il a écrit et donc que l’on imagine en partie autobiographique et inspirée de son enfance ou de ce qu’il a pu y voir dans le Los Angeles du milieu des années 90, d’où le titre. Après les années 80, une période qui devient très (et tout logiquement) à la mode en ce moment faisant résonner la fibre nostalgique des trentenaires actuels.

    A ce niveau, c’est réussi, tant le néo-cinéaste parvient à retranscrire l’ambiance de cette époque à travers la bande originale et quelques modes et traditions de l’époque, notamment vestimentaires. Si le film suit une bande de skate-boarders, il n’est pas une analyse de ce milieu comme « Les Seigneurs de Dogtown » de Catherine Hardwicke par exemple. C’est juste une toile de fond qui permet de suivre le passage de l’enfance à l’adolescence de Stevie, le protagoniste principal. On est en plein dans un récit d’apprentissage, davantage qu’un récit initiatique, où le jeune garçon va devoir affronter les déboires qui vont de pair avec le fait de grandir (incompréhension parentale, envie de faire comme les aînés, …) ainsi que les joies d’être un grand (le fait d’être admis dans un groupe, une certaine liberté, …). Tout cela est bien dépeint, avec finesse et justesse. On doit même reconnaître pas mal de petits détails universels à cet âge ou de moments vécus (le combat avec le grand frère).

    « 90’s » a, de plus, le mérite d’être très bien filmé mais sans jamais se transformer en exercice de style prétentieux propre à certains premiers films. Certaines scènes sont très belles (l’arrivée des flics dans un parc de skate, la scène finale, …) et le long-métrage réussit le tour de force de faire fonctionner la corde nostalgique à plein régime quand bien même on n’a pas vécu dans le LA des années 90. De plus, Hill a parfaitement cerné la psychologie des adolescents, qu’ils soient seuls ou dans une dynamique de groupe. Tout cela semble donc très réussi. Oui, mais le film ne dépasse malheureusement jamais le stade de la gentille et simple première œuvre. C’est très anecdotique, ça manque de profondeur réelle et cela ne dépasse pas le stade de la vision agréable. En somme, « 90’s » est un film plaisant mais malheureusement très vite oublié et oubliable.

    Plus de critiques cinéma sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.
    vicenzo06
    vicenzo06

    Suivre son activité Lire sa critique

    4,0
    Publiée le 31 octobre 2018
    Vu ce soir à Montréal au cinéma! Excellent premier film de Jonah Hill. Étant né au début des années 90, j’ai pu parfois me retrouver dans les yeux de cet enfant. Nous sommes immergés dès le début du film dans la découverte de facettes supplémentaires que peut offrir la vie à travers l’histoire d’un jeune qui cherche un autre quotidien que celui que lui propose sa petite famille. Dès l’instant où il rencontre son nouveau groupe d’amis tous pourvus d’une éducation relativement différente, plusieurs thèmes liés à l’adolescence sont immédiatement mis en avant : la confiance en soi, l’apprentissage des autres, l’évolution des relations amicales, l’acceptation d’autrui, les excès, la désobéissance etc. Autant de sujets traités avec humour, authenticité et légèreté dans un format relativement court qui nous donne envie d’en savoir davantage sur cette jeune bande de skaters californiens. A voir. A découvrir.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top