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    La Jeune Fille Sans Mains
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    Yves G.
    Yves G.

    1 301 abonnés 3 302 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 décembre 2016
    C’est l’histoire d’un meunier tenté par le diable. Contre de l’or, il lui cède le pommier situé derrière son moulin. Mal lui en prend : le diable réclame aussi la fille du meunier qui était juchée dans l’arbre au moment où le pacte a été conclu. La jeune fille ne peut opposer au démon qui menace de s’emparer d’elle que sa pureté virginale. Elle y perdra ses mains.

    Les frères Grimm ont la réputation usurpée d’avoir écrit des contes pour enfants alors que les histoires du folklore populaire qu’ils ont rassemblées sont pour la plupart d’une rare cruauté. Cette « Jeune fille sans mains » n’est pas une à l’eau de rose. La vénalité d’un père provoque une succession de drames tous plus horribles les uns que les autres.

    La jeune fille parviendra néanmoins à s’enfuir de ce foyer à tout jamais corrompu. Elle croira trouver le bonheur au palais d’un prince charmant. Elle y donnera naissance à un fils. Mais le répit n’y sera que de courte durée. Car le diable est toujours là qui réclame son dû.

    « La Jeune fille sans mains » est un dessin animé français d’une rare beauté. Les silhouettes sont à peine suggérées par quelques traits poétiques. Le papier boit l’encre, le redessine, l’efface. On pense aux silhouettes dansantes de Matisse.

    Après « Ma vie de courgette », « Louise en hiver », « La Tortue rouge » ou « Tout en haut du monde », Sébastien Laudenbach démontre la richesse et la variété de l’animation française.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 28 décembre 2016
    Une petite perle douce et brutale, tendre et sanguinolente, un film qui dit tout l'amour des femmes pour la vie, un crayonné tout en estampe qui fait scénario, un film d'animation tiré d'un conte de Grimm qui touche par son message : il faut quitter son passé, si douloureux soit ce choix, pour construire ce qui nous fait être nous, des êtres uniques...
    montecristo59
    montecristo59

    34 abonnés 288 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 janvier 2017
    Sébastien Laudendach est encensé par un déferlement de dithyrambes dans la presse, ce que j'ai trouvé un peu excessif en sortant de son long métrage.
    D'abord, il faut le dire, j'ai été séduit, comme tous les adultes un tant soit peu critiques vis à vis des superproductions habituelles, formatées pour plaire à grand renfort de technologie 3D par les studios les plus en vue dans le monde de l'animation. "La tortue rouge" s'était récemment distingué lui aussi du lot commun et ça s'était révélé plutôt payant en terme d'audience, je crois (Ce long, très long métrage m'avait séduit d'un bout à l'autre par son côté contemplatif, philosophique et apaisant, par la fluidité du graphisme volontairement épuré d'une puissance surprenante, par des harmonies colorées très maîtrisées et une bande son originale, sans réel dialogue). "La jeune fille sans main", quant à lui, joue aussi la carte de l'originalité, encore plus radicalement peut-être, par un parti pris d'épure. Au début ça a fonctionné pour moi, et de loin en loin tout le long du film certains passages m'ont paru bien servis par ce parti-pris : je pense aux séquences évoquant les longues errances des personnages par un tournoiement de paysages schématisés ou la symbolique de la guerre par un défilement de tableaux vite brossés, je pense aussi à cette scène de la danse dans le jardin enchanté qui semble comme une convocation de Matisse... Mais assez vite, hormis lors de ces "moments de grâce", j'ai trouvé que cette économie de moyens redondante desservait le récit, lui donnait de la sécheresse, et l'ennui a pointé le bout de son nez. J'ai d'ailleurs vu des spectateurs quitter la salle avec leurs petits qui n'accrochaient pas. La palette colorée m'a finalement parue un peu pauvre elle aussi, des lignes discrètement pulsatiles et un peu fluo peinant à l'animer même s'ils sont souvent bien venus. Enfin, je n'ai rien trouvé de très original à la bande son et les dialogues, lus un peu laborieusement, auraient pour moi gagné à passer plus en avant... La critique est facile, certes, et l'art est difficile. Et des qualités artistiques, ce film n'en manque pas. Mais à mon sens la plastique et la rythmique qu'il adopte auraient mieux convenu à un format court ou moyen métrage....
    islander29
    islander29

    770 abonnés 2 278 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 décembre 2016
    Même si la patte artistique est originale, le moins que l'on puisse dire c'est que c'est de l'Art avec un grand A...j'explique en gros que le film est fait d'aquarelles qui font plus deviner les paysages et les personnages qu'ils ne les peignent...On est dans l'évanescence permanente....Les traits sont fait à la brosse, parfois avec beaucoup de blanc autour, on est dans l'esquisse, dans une peinture qui laisse l'imagination en éveil , qui ose , qui désacralise , qui lutte contre la page blanche....
    Donc attention, l'œil doit être aux aguets, sur le QUI VIVE et dans la vigilance picturale....Mais alors quel régal, que de fantomatiques apparitions, autant chez les personnages que dans les paysages, où tout est minimaliste et nuancé.....
    Quant au conte de Grimm, il est d'une grande beauté et malgré sa simplicité demande une attention au scénario.....
    Un film donc qui demande une certaine maturité et demande aussi deux attentions, une au scénario et l'autre aux dessins (aquarelles)
    Dans le genre on touche la perfection si l'on sait en gouter l'esthétisme parfois désorientant.....
    Julien H.
    Julien H.

    3 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 décembre 2016
    Film qui a seulement comme intérêt ses graphismes et délaisse le scénario. Les graphismes, réalisé par un cp sont pitoyables, c'est pour vous dire le néant du scénario. À éviter !
    Daniel C.
    Daniel C.

    132 abonnés 715 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 décembre 2016
    Je ne suis généralement pas un amateur de film d'animation, j'ai profité de l'envie d'une amie pour m'inviter à le voir en sa compagnie. Le graphisme est extrêmement créatif et audacieux. Le cinéma permet de transformer les mouvements en ellipses et en éclipses. Les thèmes cruciaux des contes, qui plus est des frères Grimm, sont traités. La trajectoire oedipienne féminine est explorée dans ses linéaments et nous montre combien la conquête de la féminité et de la maternité demandent de franchir nombre d'obstacles et d'affronter maintes épreuves. L'amour peut être au rendez-vous si la rencontre a eu lieu, si le courage de la séparation a été assumé, alors les forces destructives diaboliques peuvent se lasser et partir voir ailleurs s'il n'y aurait pas des candidats moins fatigants, c'est-à-dire plus réceptifs à la négativité. Belle leçon freudienne finalement !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 décembre 2016
    Magnifique film d'animation!
    Très poétique, poignant et intelligent !
    J'ai redécouvert grâce ce film ce conte qui raconte les étapes d'une jeune femme pour arriver à l'âge de la maturité.
    poet75
    poet75

    257 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 décembre 2016
    Tous les recueils de contes, y compris ceux qui ont été écrits pour les enfants, pourraient avoir pour titre celui qu'a choisi Villiers de l'Isle Adam: "Contes Cruels". Le récit adapté par Sébastien Laudenbach provient; lui, des contes de Frères Grimm et il est particulièrement terrifiant. La jeune fille du titre non seulement perd réellement ses mains mais c'est son propre père qui les lui coupe. Et cela pour quoi? Pour obtenir la richesse, pour rester en possession d'une profusion d'or! La jeune fille, elle, après avoir perdu ses mains, n'est pas au bout de ses souffrances et de ses peurs. Fort heureusement, elle connaît aussi des joies. Pour mettre en scène une histoire aussi terrible, Sébastien Laudenbach se contente de dessins très stylisés, parcimonieux, et de quelques touches de couleurs. Et c'est très beau. Le conte est cruel mais chacune des scènes est belle comme une peinture de Matisse. 8/10
    Laurent C.
    Laurent C.

    239 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 décembre 2016
    Voilà un petit Ovni dans le cinéma français qui constitue un miracle de beauté. Inspiré d'un conte assez peu connu des Frères Grimm, "La jeune fille sans mains" est le récit touchant d'un homme pauvre, particulièrement s'agissant d'eau, qui décide de se vendre au Diable pour récolter la richesse. S'il parvient à transformer ses rivières en or, il est contraint de lui livrer sa fille à qui il a monstrueusement coupé les mains. Le grand défi de ce film d'animation provient de la forme elle-même. Conçu comme une série d'aquarelles animées, le film tranche avec une animation à coups d'images de synthèse ou d'ordinateur assisté. L'auteur revient à un dépouillement du dessin-animé, faisant penser aux séries télévisées pour les enfants dans les années 80. Le résultat n'en est plus que sublime. Ainsi, l'auteur parvient à montrer des scènes presque grivoises, sans jamais sombrer dans la vulgarité ou l'impudeur. Ce "La jeune-fille sans mains" est une sorte de fable écologique où l'on sait que la véritable richesse est intérieure, spirituelle, et surtout pas matérielle, toute proportion gardée. Les personnages mangent des fruits, boivent de l'eau cristalline et nous, spectateurs, on sourit de beauté avec eux.
    dejihem
    dejihem

    118 abonnés 659 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 décembre 2016
    L'imagination est au pouvoir : le dessin n'est pas complet, le trait a parfois l'épaisseur du crayon gras, le fond a du grain, les paysages sont d'aquarelle et l'animation est d'une incroyable fluidité. Question graphisme il ait essayer d'imaginer un film entre estampe japonaise et animation à la Bill Plympton. QLe diable et la mort rodent, les paysages sont inquiétants et mouvants, l'histoire des frères Grimm est un conte mais plutôt cruel.
    Last but not least, ce style d'animation original oblige le spectateur à travailler et c'est franchement nouveau. Mais qui a vu "impression de montagne et d'eau" court métrage d'animation chinois de 1988 (19 minutes) sorti en France en 2004 utilisant la technique du lavis animé à l'encre de chine sera en terrain connu.
    Ufuk K
    Ufuk K

    471 abonnés 1 404 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 décembre 2016
    "la jeune fille sans main" acclamé par la critique et récompensé lors du dernier festival d'Annecy se distingue des autres. Tout d'abord par sa forme,le réalisateur illustre ses personnages par un coup de crayon pour retranscrire leurs émotions, ensuite par sa forme spirituelle ici il est question de mort,d'argent,de religion,de sexe etc .Bref je fus conquis par ce film d'animation plein de poésie et de tragédie.
    Anne M.
    Anne M.

    63 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 décembre 2016
    Long-métrage d’animation d’après un conte des frères Grimm.

    Cette adaptation nous rappelle à quel point les contes pour enfants peuvent être cruels, même avec une fin heureuse. Ici il est question de diable protéiforme, de mains coupées, de nouveau né susceptible d’être sacrifié, de guerre …Mais aussi de pureté, d’amour, de courage, de constance, de sagesse.

    La forme du dessin animé est surprenante, un certain temps m’a été nécessaire pour m’y habituer : croquis très simples animés, traits aux couleurs étonnantes, décors impressionnistes et minimalistes tout en couleurs et en transparence.

    J’ai particulièrement aimé la bande son. Il n’y a pas de narrateur, l’histoire est construite sous forme de dialogues assez lapidaires, allant à l’essentiel, avec des voix très travaillées, inquiétantes ou apaisantes. Des bruitages réalistes et une musique en adéquation avec l’histoire.

    Les thèmes abordés me semblent moins durs que dans « ma vie de courgette » par exemple, parce que plus distanciés du jeune spectateur (l’histoire se passe au moyen âge, on sait que c’est un conte, « ma vie de courgette » est une histoire plus proche des enfants, peut-être davantage marquante dans la conscience immédiate).

    Je recommande ce film original aux petits comme aux grands, à condition que l’esthétique particulière captive aussi les plus jeunes.
    Loïck G.
    Loïck G.

    289 abonnés 1 636 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 décembre 2016
    Je ne pense pas que l’on puisse recommander ce film d’animation en dessous de dix ans. L’image, assez puissante et parfois violente, s’inscrit dans une démarche narrative qui va bien au-delà du simple récit, voire du conte puisque l’imaginaire est ici celui des frères Grimm. Pour son coup de crayon au trait filiforme, inachevé qui s’ébroue à la manière d’une estampe japonaise, le réalisateur s’inspire en effet beaucoup de l’histoire de la peinture qui se terminerait sur un tableau de Munch. Un dessin aérien qui ne parle vraiment que dans l’animation de ces à plats difformes, peu à peu réunis au cœur d’une harmonie graphique inédite. Elle sert un propos de légende que le réalisateur élève au rang d’un hymne à la beauté et à l’amour, au corps et à l’expression que l’on peut en attendre.
    Pour en savoir plus
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 décembre 2016
    Ce film est magnifique !
    Le plaisir inexplicable qu'on a à voir "un dessin qui bouge", plaisir qui nous est boudé de plus en plus dans les long-métrages d'animation aujourd'hui, on le ressent ici avec d'autant plus d'intensité que le dessin est brut. La technique d'animation est virtuose et fait preuve d'une constante inventivité au cours du film : le réalisateur trouve sans cesse de nouvelles façons d'utiliser les caractéristiques uniques de son médium pour raconter son conte. Ce sont des morphings, ce sont des "mouvements de caméra" impossibles... C'est aussi cette écriture par fragments, cette façon si particulière de faire respirer les personnages du film.
    Le dessin est souvent très beau, assez sensible et juste, surtout quand il reste esquissé. Le compositing est moins réussi dans les premières scènes que par la suite, où les décors prennent plus d'ampleur -ou alors je me suis habitué au cours du film.
    Tout cela est au service d'un superbe conte, rempli d'images très évocatrices qui s'impriment en nous de manière viscérale, où l'on suit l'émancipation d'une jeune femme courageuse.
    Cerise sur le gateau, la bande-son instrumentale d'Olivier Mellano est absolument parfaite, avec une guitare qui rappelle les albums de Durutti Column et qui accompagne à merveille notre voyage aux côtés de l'héroïne.
    Le film s'écrit, se dessine, se joue devant nous et l'héroïne se découvre dans le même temps.
    C'est mon plus grand plaisir d'animation au cinéma depuis longtemps.
    Le film d'Ariane
    Le film d'Ariane

    63 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 décembre 2016
    Adapté d’un conte des frères Grimm, ce dessin animé atypique narre les déboires et le voyage d’une jeune fille vendue au diable par son pauvre père. Elle parvient à s’en libérer au prix du sacrifice de ses mains. Puis s’enfuit et rencontre un prince dont elle tombe amoureuse. Mais il doit partir à la guerre… Je suis habituellement très friande de films d’animation qui m’ont donné plusieurs occasions de me réjouir cette année. Malheureusement, celui-ci ne m’a pas convaincue (et laissé mes enfants perplexes). L’histoire d’abord : violente, certains passages sont même pénibles à regarder. Le scénario est complexe et les thèmes (l’émancipation féminine, la solitude, la barbarie) sont traités de façon trop métaphorique. C’est visuellement plutôt beau même si cette technique d’animation (le dessin fragmenté qui donne la sensation d’un film montré à l’état d’ébauche ) demande pas mal d’efforts d’imagination pour comprendre le sens de ce qu’on voit à l’image. Il faut compléter « mentalement » ce qui manque à l’écran. Personnellement, j’ai trouvé le principe un peu fatigant à la longue… Mais j’ai aimé les voix (Anaïs Demoustier et Jérémie Elkaïm) et le travail sonore dans sa globalité. Une curiosité.
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