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    Un Amour impossible
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    266 critiques spectateurs

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    nadège P.
    nadège P.

    125 abonnés 538 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 novembre 2018
    Ce film est bouleversant, sensible, touchant.
    Une femme de 25 ans dans les années 50 est charmée par un homme légèrement plus vieux, d'une classe sociale supérieure.
    Alors oui il est charmant, il l'emmène au restaurant et faire des sorties, il est beau, elle tombe rapidement amoureuse et pense sincèrement faire sa vie avec lui, du moins elle l'espère.
    Manque de bol, elle est tombée sur un vrai pauvre type qui a simplement voulu sortir quelques temps avec une jolie fille et qui ne compte absolument pas s'engager (la raison principale est qu'elle est pauvre, d'une classe sociale inférieure à lu)i.
    Il y en a toujours eu plein des types comme cela.
    Manque de bol à nouveau, elle est enceinte et lui refuse catégoriquement toute reconnaissance paternelle (jusqu'au 14 ans de la fille).
    Ensuite on apprendra qu'il abusera sexuellement sa fille quand elle sera adolescente.
    Ce monsieur aura détruit deux vies féminines.
    Et comme si cela ne suffisait pas, il a fondé une famille ailleurs (il s'est marié car la femme en question était riche).
    C'est une histoire tragique très bien retranscrite au cinéma.
    Angèle I
    Angèle I

    6 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 novembre 2018
    Un véritable chef-d'oeuvre. Un film sur l'amour passionnel, l'amour qui déchire par son intensité. Virginie Efira est absolument bluffante, chacune de ses larmes nous bouleverse, son émotion semble universelle. À voir absolument !
    Delphine D
    Delphine D

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 novembre 2018
    Ce film ne vs laissera pas insensible ...acteurs exceptionnels ....on en ressort bouleversé à voir absolument .....
    Yves G.
    Yves G.

    1 305 abonnés 3 308 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 novembre 2018
    Rachel (Virginie Effira) vient de coiffer la Sainte Catherine à Châteauroux à la fin des années cinquante. Elle rencontre Philippe (Niels Schneider), en tombe amoureuse, en attend bientôt un enfant. Mais Philippe ne veut ni l'épouser ni même reconnaître la petite Chantal.
    Les annees passent. Rachel élève seule sa fille mais est attachée à garder le contact avec son père qui s'est entre-temps marié. Chantal a une adolescence difficile, étouffe auprès de sa mère, fantasme un père d'autant plus merveilleux qu'il reste lointain.

    Il est difficile d'aller voir le film de Catherine Corsini sans a priori. Qu'on ait lu ou pas le livre de Christine Angot qui en est l'adaptation, on n'est pas insensible à la romancière devenue célèbre grâce à sa participation à l'émission de télévision "On n'est pas couché". Selon les cas, on admire son intelligence, ses froides colères ou on prend en grippe son intransigeance, ses obnubilations.

    Autre préjugé : le livre lui-même publié en 2015, en lice pour les prix littéraires mais couronné par défaut seulement par le Prix Decembre. Un livre à la belle écriture. Plus classique moins provocateur que les précédents ouvrages de cette romancière de l'autofiction. Le film semble s'inscrire dans cette veine comme en attesterait sa bande-annonce : reconstitution impeccable de la province des années soixante, personnages romantiques à souhait parfaitement éclairés, costumés, maquillés, grande fresque s'étalant sur plusieurs décennies...

    Et le film commence. Comme on l'espérait, il est porté par la grâce de ses acteurs. Viriginie Effira dans son virginal chemisier blanc est belle comme le jour. Niels Schneider avec ses cigarettes fumées à la chaîne, son sourire carnassier et ses bonnes manières est la séduction faite homme.

    Mais, bientôt, du charme naît un malaise. Les deux personnages, aussi parfaitement interprétés soient-ils, sont trop manichéens. Virginie Effira incarne l'innocence prise au piège, la femme à la vie gâchée, la mère aveugle aux violences sournoises subies par sa fille. Niels Schneider est plus caricatural encore. Chacun de ses sourires cauteleux annonce la prochaine banderille qu'il plantera dans le coeur saignant de Rachel. Chacune de ses réparties est une escalade dans l'abjection. L'amant irresponsable se transformera bientôt en père pédophile. N'en jetez plus ; la coupe est pleine.

    Et puis il y a une dernière demie-heure en forme d'épilogue. Chantal est désormais adulte ; Rachel est au crépuscule de sa vie. On craignait le pire en imaginant la radieuse Virginie Effira éhontément grimée pour jouer une septuagénaire. Au contraire, "Un amour impossible" atteint in extremis une justesse, une ambiguïté qui lui avaient jusqu'alors manqué.
    spoiler: Et boum ! Patatras ! Un face à face inutilement bavard entre la mère et la fille vient clore ce film qui venait juste de trouver son point d'équilibre. Tout est dit, expliqué, surligné. Pire : l'histoire individuelle de Rachel et Chantal devient le procès à charge intenté à une société paternaliste et capitaliste. Alors qu'on allait saluer la conversion de Christine Angot, on la retrouve sous son pire visage : péremptoire, vindicative, horripilante.
    ATHMOS.ONER
    ATHMOS.ONER

    141 abonnés 259 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 novembre 2018
    « Un amour impossible », titre et bande d’annonce qui ne sont guère désirables, un comble pour un film sur les sentiments amoureux ! De plus, le scénario tiré du très controversé livre de Christine Angot semble être un terrain est miné ou encore une possible option de sensationnalisme.
    Contre toute attente, la proposition de Catherine Corsini est d’une pudeur sans faille et pourtant totalement bouleversant et remuant car la retenue n’exclut pas des scènes très fortes.
    Bien que de facture classique, les plans sont beaux, les couleurs évoluent subtilement selon les époques et les saisons mais aussi suivant les sentiments ressentis et certains mouvements de caméra sont très travaillés, notamment lors de l’échange final.
    Certains passages sont sublimes, que ce soit dans un sentier de forêt sinueux bordés de muguets à perte de vue (symbolique d’une relation jolie en apparence mais tumultueuse), ou dans un style opposé, une station-service d’époque enfermée dans du béton grisâtre (la laideur du carburant qui anime la fille).
    La reconstitution des différentes époques est non seulement sans faille mais en plus, elle apporte une mélancolie aussi surprenante que difficilement explicable. Le vieillissement des personnages et surtout de Rachel est très bien géré et les différentes actrices qui incarnent Chantal à quatre époques de sa vie sont très bien choisies. Les comédiens sont excellents et le duo Virginie Efira et Niels Schneider fait des merveilles que ce soit dans le magnétisme de la passion ou la froideur la plus rigide. Lui incarne la beauté sombre à la parfaite éducation bourgeoisie, mais aussi un malaise troublant qui fait planer une épée de Damoclès. Elle incarne la douceur, la force, la droiture de sa condition plus simple.
    Personnage central et pilier du film, la mère passe de l’amour aveugle à la souffrance pudique, à une relation proche avec sa fille puis à l’éloignement par cause de non-dit. A une époque où la condition de la femme était liée à des schémas patriarcaux, c’est courageusement et surtout sans faire de vague que Rachel tente de faire le deuil de sa relation et cherche à s’émanciper. Malheureusement, la relation toxique liée à une volonté de faire reconnaitre sa fille à son père fait qu’un dangereux lien est maintenu et apportera son lot d’horreurs.
    Elle n’est jamais victime, toujours digne et capable d’encaisser beaucoup sans pouvoir parler à quiconque, il ne faut oublier que dans ces années-là, la folie et la névrose étaient encore trop souvent considérés comme des pathologies proches et qu’aller voir un psy était une solution considérée comme honteuse et totalement inavouable. Dans ces conditions, il n’était pas évident de gérer un pervers, d’agir et de dénoncer l’inavouable, de lutter contre le carcan des classes encore très présent, puis au final de sortir du cadre imposé par une société « bien-pensante ».
    De par des ellipses fort bien gérées, la chronologie respectée n’est ainsi pas rébarbative et permet d’apprécier l’évolution de l’enfant qui va porter les chaines familiales et s'en défaire du mieux qu’elle peut. La haine, adressée à la mauvaise personne, fait monter en puissance un malaise omniprésent jusqu’à la révélation choquante de son origine.
    Le film est à l’image de son héroïne : pudique, intelligent, de peu de mots, de non-dits et de parts d’ombres, parfois révoltant, toujours émouvant.
    La citation finale est sublime et conclut parfaitement cette adaptation littéraire de grande classe !
    PaulGe G
    PaulGe G

    101 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 novembre 2018
    mélo sensible et délicat ou la sublime Virginie étincelle dans le rôle de la mère. la réalisation certes ultra classique est d'un réalisme étincelant , même si le film dure plus de deux heures on est pris et on vibre a cette histoire dramatique et pourtant merveilleuse . un rôle de femme comme il en existe peu, un éblouissant cinéma, un film généreux , comme un petit miracle dans le cinéma français.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 020 abonnés 4 093 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 avril 2020
    Catherine Corsini tout comme Nicole Garcia, Laetitia Masson, Anne Fontaine et quelques autres fait partie des réalisatrices françaises qui explorent avec lucidité mais aussi nuance et délicatesse, les rapports entre les hommes et les femmes. Avec "Un amour impossible" adapté du roman éponyme de Christine Angot, elle se plonge dans la relation compliquée que l'auteure a développé avec sa mère, consécutive à l'amour fou de celle-ci, employée à la Sécurité Sociale de Châteauroux dans les années 1950, pour un jeune homme d'origine bourgeoise et cultivée qui spoiler: n'assumera jamais l'enfant née de cette courte union
    . Catherine Corsini a eu la très bonne idée de faire appel à Virginie Efira qui est sans aucun doute l'actrice francophone de sa génération la plus bouleversante quand il s'agit de faire passer à travers l'écran les émotions de ses personnages. Venant de la comédie, elle a abordé progressivement un virage vers des rôles à dimension plus dramatique qui s'est clairement confirmé avec son personnage d'avocate à la dérive dans "Victoria" de Justine Trier en 2016. Son jeu parfaitement dépouillé lui permet sans effet ostentatoire de passer de la détermination la plus affirmée à la fragilité puis au doute absolu. C'est exactement ce qu'elle imprime à cette femme spoiler: qui jusqu'au bout sera prête à tout donner à celui qu'elle a aimé follement le temps d'un été à Châteauroux, et à leur fille qu'elle assume seule avec la plus grande dignité. Malheureusement sa droiture et sa confiance ne seront pas payées de retour, l'homme de sa vie revenant la briser ainsi que sa fille
    . Naïveté, refus de regarder les choses en face, trop grande passivité ? Après coup, les explications ne manquent pas. La caméra jamais voyeuse de Catherine Corsini nous rappelle qu'en matière de sentiments les choses ne sont jamais univoques. Les explications sociales de cette relation toxique qui lui sont fournies par sa fille devenue grande sont sans aucune doute pertinentes mais le cœur embrasé de la jeune femme de 25 ans n'avait certainement pas le goût pour une telle analyse prospective qui parait pourtant évidente à l'écran. Un film qui touchera les spectateurs que les choses du cœur intéressent mais qui aussi confirme Virginia Efira comme une grande actrice dont on espère qu'elle continuera sur ce chemin qui la mènera à coup sûr très haut dans la pratique de son art. On notera aussi la performance du taciturne et troublant Niels Schneider déjà remarqué dans "Diamant noir" (Arthur Harari en 2016).
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 novembre 2018
    A la base je ne suis pas une grande fan de Christine Angot, mais j'ai été séduite et bouleversée par ce film qui va bien au-delà de l'autobiographie et rentre avec virtuosité dans les méandres de l'âme humaine. Un des films les plus forts que j'aie vus récemment.
    leoufdefilm1
    leoufdefilm1

    5 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 novembre 2018
    Magnifique film sur l’amour, Efira encore au top, une plongée à travers le temps et cette incroyable personnage.
    A voir absolument avec maman surtout
    JulesCol
    JulesCol

    3 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 novembre 2018
    Très bon film, des acteurs impeccables et un thème fort. On aime ou on n'aime pas, mais le bouleversement rencontré lorsque le film se termine, est témoin de la qualité de celui-ci.
    Edouard64
    Edouard64

    7 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 novembre 2018
    Que de délicatesse et de talent pour rendre supportable l’horreur de cette histoire… Car en voyant ce médiocre séducteur tourner autour de l’émouvante Virginie Efira, arriver à la duper à ce point, en saisissant, ou se rappelant, combien c’est facile, quand on est un peu cultivé, de séduire une jeune femme qui aimerait tellement le devenir : un chouya de Nietzsche, quelques pincées d’anecdotes glanées en voyage, un brin de promenade en forêt, et la joie de la chair remuée jusqu’aux tréfonds, on est presque pris de nausée. Et ce n'est pas tout, car cette jolie fille consent à toutes les humiliations, à tous les caprices de son ami: à son refus de se marier, de reconnaître leur enfant, de venir la voir sinon quand il en a le temps, le désir, ou le besoin de se distraire. Et l’avilissement est si brutal que l’on n’est pas loin de se demander ce qu’on fait là, à s’intéresser à cette oie trop blanche, à cette petite esclave d’un tout petit maître. Mais non, il faut rester et souffrir, avant de sentir la tendresse monter avec la colère, les fils d’une vie simple et aimée se renouer – trop tard, bien faiblement, mais se renouer. Jenny Beth, le visage sec, la chevelure noire et hargneuse, est bouleversante. Comme le récit est bien mené, chaque touche bien posée: c’est magnifique.
    tixou0
    tixou0

    638 abonnés 1 972 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 mars 2019
    Corsini rend justice à Angot : elle filme comme cette dernière écrit. Cela donne "Un Amour impossible" - 2 heures interminables de boursouflure stylistique. Où le vain, le creux, le disputent à l'exhibé (qui se drape hypocritement dans le non-dit !), au sordide. Le tout surligné, et "contextualisé" (sur l'air bien usé des dominations de classes - et avec une fluidité éléphantesque), par l'auteur, en voix "off". Virginie Efira (qui ne vieillit pas, 25 ans durant...) est jolie - ce qui devrait compenser, pour les amateurs, un jeu monolithique... Côté casting toujours, seule "Chantal", en version adolescente (Estelle Lescure), arrive à donner émotion et chair à son personnage - par moments.
    Tibalou
    Tibalou

    2 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 novembre 2018
    Ah la complexité humaine! Il en faut du talent pour la donner à voir, chatoyante, parfois désespérante... et c'est ce que fait la fine Catherine Corsini dans la réalisation de ce film, où l'amour et pourtant... la cruauté, font leur oeuvre sur les êtres. Un pervers narcissique et 3 victimes: une femme amoureuse et tenace, sa fille, qui subit, jusqu'au pire, et l'amour, qui de prometteur, devient impossible. L'histoire est servie par une interprétation magnifique des acteurs. Virginie Efira, tellement juste et fébrile, vulnérable et forte, nous donne à sentir ce que Rachel va vivre depuis le bonheur d'aimer passionnément jusqu'aux déconvenues extrêmes distillées par Philippe, son amour... S'il est un acteur qui maîtrise le jeu de la complexité de la psyché humaine, c'est le beau et talentueux Niels Schneider. Tout en finesse et en subtilité, il nous séduit d'abord, nous attache au personnage, pour ensuite nous faire subir les chocs qu'il inflige à Rachel, avec une simplicité et une désinvolture inouïes. Quant aux trois actrices qui ont joué Chantal, leur fille, toutes crédibles, quelle fraîcheur de jeu, quel talent! Bravo!
    traversay1
    traversay1

    3 142 abonnés 4 634 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 novembre 2018
    Il n'est pas besoin d'aimer Christine Angot (l'auteure et la personne publique) pour apprécier Un amour impossible. En priorité parce que l'autofiction sulfureuse est devenue un film romanesque et ample qui symbolise avec son héroïne certains aspects de la condition féminine dans les années 50 et 60. Malgré une voix off un peu trop littéraire et atone, le film de Catherine Corsini séduit par sa pudeur et son portrait subtil d'une amoureuse, d'une amante et d'une mère, soumise à la manipulation masculine. Un amour impossible ne tait pas le comportement innommable d'un homme (et d'un père) indigne mais réussit à l'évoquer avec une délicatesse qui n'atténue pas la souffrance. En brossant la violence sociale d'une époque, le film conte l'émancipation douloureuse d'une femme avec ses failles et son aveuglement mais surtout avec son courage et son indéfectible amour pour une fille qu'elle n'aura pas su protéger d'un prédateur. Une qualité de la réalisation de Catherine Corsini, qui n'est pas la moindre, est d'évoquer le passage du temps avec une fluidité parfaite. A 25 ans, 35 ou même 65, Vitginie Efira se révèle une fois de plus admirable, faisant passer avec une grâce infinie toutes les nuances d'un personnage que peu d'actrices auraient pu défendre avec un tel talent. N'oublions pas pour autant Niels Schneider, aussi remarquable que dans Diamant noir, dans un rôle très difficile et foncièrement antipathique.
    Alice L
    Alice L

    154 abonnés 205 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 novembre 2018
    Une claque!
    Je ne m'attendais pas à une telle émotion.
    Rachel, interprétée magistralement par Virginie Efira, devient une héroïne bouleversante et inoubliable.
    Un très grand film!
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