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Un visiteur
5,0
Publiée le 9 janvier 2018
Magnifique film ! Véritable hymne à la vie comme il est dit sur l'affiche ! Plein de justesse, et très touchant, mais avec beaucoup de délicatesse pour aborder un sujet si lourd. Casting formidable, nous sommes si proche de cette famille "particulière" pendant toute la durée du film... Grande réussite pour un premier film. À voir absolument !
Le Rire de ma mère, représente la vie dans tout ce qu'elle contient : les rires, les larmes, les colères... Le sujet est difficile d'autant plus qu'il est tiré d'un fait réel mais le talent des réalisateurs (Colombe Savignac et Pascal Ralite), et des acteurs (les acteurs principaux à savoir Suzanne Clément, Pascal Demolon, Igor Van dessel et Sabrina Seyvecou sont toujours justes ) est vraiment à saluer. On sort de la salle prêts à recommander ce film qui mérite des louanges.
Bien, mais il manque un petit quelque chose à ce film pour nous emporter vraiment. Peut être quelques longueurs et des anachronismes. On a pas l'impression que les réalisateurs connaissent des malades sous chimio. La malade du film en pleine chimio et en phase terminale fume, boit, danse. Cela ne paraît pas très réaliste.
J'ai beaucoup aimé ce film, la vie, la maladie, la mort, tout est traité naturellement sans pathos et parfois même avec de l'humour, les 3 principaux acteurs sont géniaux avec une mention "très bien" pour le jeune Igor Van Dessel dans le rôle d'Adrien. J'espère que le public répondra présent car je sors d'une salle où j'étais le seul spectateur.
Film superbe, émouvant, extrêmement bien monté Les acteurs sont fabuleux On passe du rire au larmes tout du long Allez le voir Je recommande vivement ce film
Ce film est d’une grande finesse, tant au niveau de l’écriture que de la mise en scène. Les acteurs sont bouleversants de justesse. On ri, on pleure.... on en ressort plus fort. Certaines répliques de ce film vont sûrement rester longtemps dans nos mémoires. Quant à la BO du film elle nous emporte toujours là où il faut sans lourdeur, sans déranger, elle est très intelligemment écrite et posée.... Bravo donc aux auteurs, acteurs, artistes et techniciens qui ont travaillé sur ce chef d’oeuvre.... J’attends avec impatience le deuxième long métrage de ce binôme : Colombe Savignac & Pascal Ralite.... En attendant, exceptionnellement, je vais retourner le voir sans hésiter. Allez-y vous aussi.......
Wow... Le rire de ma mère est une de ces œuvres rares qui semblent être portée par un alignement des astres exceptionnel : depuis l'écriture, le jeu des comédiens (le jeune Igor Van Dessel est tout simplement bluffant, mais je pourrais en écrire autant du reste du casting) jusqu'à une réalisation qui soigne chaque image, pas un étage de la fusée ne semble avoir été ciselé avec amour par ses différents participants, pas un plan du film qui ne semble pas avoir été l'objet d'une attention scrupuleuse, pas une scène qui ne semble viser l'authenticité la plus absolue, pas un comédien qui ne disparaît pas totalement dans son personnage. La musique est généralement très belle et réussie, se fond parfaitement avec la beauté des image. Le film est donc une réussite esthétique mais cette esthétisme n'est pas la star du film, c'est un soutien d'une grande élégance au récit et au propos. Un propos qui, sans doute, grâce à l'élégance de cette réalisation et interprétation, mais aussi grâce à l'intelligence du découpage de l'histoire, échappe à toute lourdeur mélodramatique, ce qui est un tour de force d'autant plus impressionnant qu'il est accompli sans effort apparent. Le sujet est ressentie avec intelligence, sans manichéisme, avec humanité donc, avec ses parts d'ombre, ses ambiguïtés, ses embarras, ce qui décuple son impact émotionnelle, pour le meilleur... Et pour le pire en tant que spectacteur : le pire étant de se retrouver les larmes aux yeux quand la salle s'éclaire, et d'avoir du mal à se remettre dans un état tout à fait serein, tant le film nous laisse des choses à explorer et alimente la persistance de l'émotion longtemps après la fin du générique. C'est sans doute à cela que l'on reconnait une émotion authentique, par opposition à un accès de sensiblerie.
J'ai mis un peu de temps à "rentrer" dans le film (le mutisme est irritant), mais une fois installé, quel attachement aux acteurs, aux images (j'ai adoré le traitement du corps, je sentais presque maman...) et aux sons (je veux la BO) ! Difficile de sortir... Excellent !
Magnifique, émouvant, bouleversant, poignant, du rire, des larmes ... une très belle ode à la vie !!! Arrêtez de lire ces commentaires ... n'hésitez surtout pas, respirez profondément et allez prendre cette grosse dose d'humanité. Enorme merci à Colombe ... et à Sylvie ... ;-)
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3,5
Publiée le 19 juin 2020
Distribuè sans tambour ni trompette en 2017 avec un petit passage au Festival d'Angoulême, "Le rire de ma mère" est une très jolie comèdie dramatique et mèrite qu'on s'y attarde pour ses excellents comèdiens : Suzanne Clèment, Pascal Demolon & le prometteur Igor van Dessel! Pas mal de finesse psychologique, de douleur diffuse au sein de l'humour dans cette histoire très lente dans son rythme qui ne tombe jamais dans la facilitè ou l'apitoiement! Bien que mèconnu, voici un film à la fois sombre et solaire, très contemplatif, qui n'est pas sans èvoquer l'univers de Xavier Dolan! Derrière la camèra, Colombe Savignac et Pascal Ralite font des petites merveilles! ils traitent dans des sèquences pleines de tact et de pudeur les rapports du jeune et timide Adrien, de sa mère malade et condamnèe, et de son père qui a refait sa vie avec une autre femme! Les annèes rendront sans doute ce film encore plus beau, encore plus èmouvant! Les courts passages avec l'oiseau bleu touchent même au sublime...
Je ne sais ce qui se cache derrière un tel film, plein de retenue et tellement plein d’envie pour retenir cet ami, cette mère, qui s’en va et le fait savoir dans un silence ou un sourire. A la fois minimaliste (peu de dialogues, de commentaires, des images qui parlent) et impressionniste, la peinture de Colombe Savignac et Pascal Ralite renvoie au beau et à la contemplation dans la dérive d’un jeune garçon ballotté par la maladie de sa mère. Son père vit avec une autre compagne, mais l’entente parait plutôt cordiale si ce n’était cette réserve, cette timidité de la part d’un presque ado encore enfant dans les bras de sa maman souffrante. Suzanne Clément est extraordinaire dans sa retenue et ses tempêtes réfrénées, laissant au temps et au mouvement du cœur, l’annonce d’une naissance, le départ d’une vie. Une peinture bien française dans un cadre apprêté. Du beau cinéma Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com