Avis : Maryline - Page 7

Film aussi bouleversant que sensible, avec des comédiens qui assurent grave. On dira ce qu'on veut de la comédie française (vieille maison bla bla...), mais les acteurs qui y travaillent sont justes exceptionnels. Bravo encore une fois a Gallienne pour cette sensibilité éclaboussante mais réjouissante !

Je n'ai pas compris où a voulu nous emmener Guillaume Gallienne.
Autant j'avais aimé ''Les garçons et Guillaume à table''... autant là... à part voir une jeune provinciale insipide, alcoolique et totalement incompétente... il ne se passe strictement RIEN.
L'atmosphère est anormalement pesante et même assez glauque parfois.
Est-ce le portrait d'une de ses copines comédiennes ??
Film vraiment très très ennuyeux et très très moche du début à la fin.
Incompréhensible !!!

Ce film n'a rien à nous apprendre, nous apporter, nous susciter comme émotion, il ne fait pas grandir il n'apporte rien. On s'en fiche, de cette histoire, de cette fille, de son personnage, son évolution, son histoire, cette histoire. Réussir à filmer la vacuité, le décor et l'arrière boutique vide de la société du spectacle, Guillaume Gallienne l'a fait. On s'en serait bien passé, le cinéma aussi, l'économie du cinéma aussi, il aurait du laisser la place à un autre; à une autre, ses producteurs aussi, ils auraient du relire le scénario. Cela aurait été quelqu'un d'autre que Galienne, ce "film" vide n'aurait jamais vu le jour.... Gâchis.

Je ne sais quoi penser. Une chose est sûre : je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé comme je suis sûr de ne pas avoir aimé ! On est bien avancé avec ça ! Ce n’est même pas une réponse de normand. Pour tout dire, « Maryline » c’est ça. C’est un entre deux. Entre j’aime bien et j’aime pas trop. Il n’y a rien de précis. C’est confus comme ces ellipses. C’est parfois maladroit voire incongru pour certaines séquences. Il y a du potentiel dans d’autres comme cette scène où Maryline est tétanisée pour déclamer une phrase en anglais ; ou sa discussion avec Jeanne Desmarais (Vanessa Paradis, touchante de générosité). Puis l’ellipse suivante fait retomber ce potentiel. Un film ponctué de promesses non tenues. Un récit frustrant. J’aurais aimé aimer ce portrait de femme, mais le parcours de cette Maryline m’apparaît être un tracé de tirets aux intervalles irréguliers plutôt qu’un trait continu. J’avais l’impression de voir un film à sketch. Le sort de Maryline tantôt me touchait tantôt m’indifférait. A retenir l’indéniable prestation d’Adeline D’Hermy dans la peau de cette Maryline dont les blessures d’enfance cicatriseront avec le théâtre. Ah, le théâtre ! Guillaume Gallienne connaît ! Juste pour le plaisir de provoquer : nous en révèlerait-il les bienfaits ?!

Portrait d’une femme insaisissable que l’on voudrait rendre attachante. On nous la joue L’Étranger d’Albert Camus version L’Actrice de Gallienne, soit un scolaire mélange de cinéma chiant, de théâtre figé et de littérature d’apprentissage. Voilà pourquoi on suit de près une anti-héroïne – ou héroïne ? – sans pour autant la connaître, la comprendre. Intrusive posture où son intimité nous est révélée frontalement par le biais d’une mise en scène poético-réaliste pleine de grandiloquence et de lourdeur. L’erreur, c’est de rester en surface, contempler de loin son personnage et ses déboires à la manière d’un coffre-fort cadenassé sur du vide. Y aurait-il une clef éparpillée entre les scènes, dans ce vaste herbier collectant les étapes d’une actrice sur le devenir ? Maryline veut fasciner par l’opaque, envoûter par l’incompréhensible. Elle ne fait que louvoyer de la même manière que le film fait feu de tout bois, de tout art pour n’en atteindre finalement aucun. Et que dire du dégoût que suscite la province, celui que la scène du repas à table cristallise avec ses gros plans sur des trognes, ses comportements excessifs et vulgaires sous l’effet bienheureux de l’alcool ? Parce qu’il parle couramment anglais, Lord Gallienne s’amuse de la provinciale qui, parce qu’elle est provinciale, ne parle pas anglais. Trop loin de la Comédie-Française assurément, ce « là-bas », ce « pays de ploucs » où l’on prend des cuites dès dix ou onze ans. Le réalisateur se fait zolien sans prendre la peine de comprendre l’œuvre ni le contexte d’écriture de Zola : une alcoolique en puissance étouffée par sa rage car, bien évidemment, trop liée à ses proches arriérés qui rasent les cheveux de leurs enfants, à un ami débile qui sonne la cloche d’une église barbare et sauvage. Si je n’ai pas compris votre film, M. Gallienne, je m’en excuse. Avant d’être un littéraire cinéphile, je dois me reconnaître provincial. Il y a à coup sûr incompatibilité ! Il n’empêche que votre film est nombriliste. Et détestable. Preuve que l’opacité apparente ne signifie pas mystère, encore faut-il de la profondeur.

Courez-y ! ¡ ! Belle performance dans tous les sens du terme, d'actrice avant tout, d'histoire vraies et autres, surprises chocs ! Ce film ira loin, nous ferons sont succès… Stop aux critiques presse blasés.

Maryline est le magnifique symbole de la modestie mais Gallienne confond modestie avec timidité maladive. Ajouté à cela le fait que jamais Maryline n'agit d'elle-même, jamais elle a un sursaut pour s'en sortir, jamais elle ne se réveille, Maryline reste une soumise qui n'est sauvée que par les autres et les évènements qu'elle subit plus qu'elle n'assume. Le cinéaste offre quelques jolis moments de grâce mais le montage, la chronologie, le sens du rythme sont un réel soucis, on est un peu dans la cacophonie narrative.
Site : Selenie

Guillaume Gallienne à travers ce film a voulu rendre hommage à toutes les comédiennes dans ce portrait de Maryline. Adeline d'Hermy est dans cette oeuvre à l'image de son réalisateur : poétique voire lunaire. Elle insuffle sa sensibilité et son originalité au fil des minutes où son jeu est parfait. Il faut s'accrocher lors de la première partie, parfois oppressante pour le spectateur, pour ensuite vivre quelques moments de grâce. Ajoutez à cela des seconds rôles croustillants comme Vanessa Paradis ou Alice Pol et vous obtenez un film original mais peut-être pas accessible à tous.

Quel ennui abyssal.
Est-ce que cette actrice était vraiment censée jouer une fille molle tout le temps ???
Rien n’avance et quand ça avance on se demande de quoi ça parle.
Si vous décrochez lors de l’oiseau mort, c’est normal. Vous commencez à vous perdre dans un labyrinthe plaintif et quelque peu hautain.
Préférez largement meilleur espoir féminin qui nous accroche et nous émeut.

Un insolite portrait de femme, illuminé par la présence de la bouleversante Adeline D’Hermy, mais, à part quelques belles scènes, le film peine à trouver sa voie et à vraiment décoller. Dommage.

Une 2eme partie plus prenante..............quand le positif prend le dessus....................bien dans l'ensemble.................3 étoiles et demie..........!!!!!!!!!!!

Maryline a besoin d'un homme qui ruine son rouge à lèvres et non son mascara. Quand tu subis les morsures de la vie, quand demain te fais peur, regarde... demain.

Voilà un film injustement décrié à sa sortie. Gallienne a du le ressentir "comme une blessure"…. Peut-être qu'un montage trop elliptique n'a pas laissé à la bonne place la chanson de Léo Ferré, qui donne au personnage de Maryline toute la profondeur de sa fragilité, mais à condition d'être encore attentif pendant le générique de fin. Que des parisiens intellos et bobos ne puissent pas imaginer le fossé immensément profond qui sépare la jeune fille de la France profonde et la capitale. Il parait que Gallienne s'est inspiré d'une histoire vraie, et son choix de donner le rôle principal à une actrice comme Adeline d'Hermy, talentueuse mais plutôt inconnue au cinéma, fut pertinent. On souffre avec elle, jetée dans la cage aux lions sans défense. Il faudra pour la sauver du naufrage en vue l'intervention d'une lionne aguerrie en la personne de Vanessa Paradis, star attentive au talent qui pourrait surgir de la blessure parentale. Gallienne parle de théâtre, parle des actrices et les respecte. Quand elles sont douées et capables de nous émouvoir. Et c'est déjà pas mal en soi. TV janvier 2022

Encore le métier qui se regarde le nombril, mais c'est tout de même intéressant les entrailles des acteurs.
C'est bien vu, un peu à la Annie Ernaut.
L'actrice est très bien.
Et bon choix de chanson à la fin

c'est une critique en demi teinte que j'écris concernant le second film de guillaume gallienne . Mise à part l'interprétation très convaincante de cette nouvelle actrice je ne sais pas quoi dire. Quelques scènes touchantes et réalistes, puis d'autres un peu moins réussies.
Une histoire un peu décousue
par contre une belle reprise de vanessa paradis d'une chanson de léo ferré que j'ai découverte.