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3,0
Publiée le 19 novembre 2012
Attention, le monde est envahi par des millions de tonnes de gèlatine! Brrr..."The Blob" de Irvin S. Yeaworth Jr est l'exemple même de la sèrie B qui a tout pour sèduire le cinèphile! Pourtant, ce film de 1958 a bènèficiè en France d'un lancement important plusieurs annèes après, et le matèriel publicitaire se gardait bien d'indiquer la date de production du mètrage, laissant entendre qu'il s'agissait là d'un film catastrophe! Même si les effets spèciaux font sourire aujourd'hui, on passe un excellent moment face à cette masse visqueuse de gèlatine (et dèvorante) qui engloutit les humains! Steve McQueen fait ici ses quasi-dèbuts dans ce film de S.F aux couleurs criardes, dèlicieusement kitsch, qui sent bon les annèes 50! A voir surtout dans un Drive-In "by night" avec pop-corn à volontè! A noter que Chuck Russell signe en 1988 un remake hyper efficace aux effets spèciaux particulièrement rèussis...
C'est kitsch et çà se prend pas au serieux. Steve McQueen inhabituel dans un role de teenager mais convacant dans son role de sauveur de la ville. Le film est court (moins d'1h20) et on le voit pas passer, pas le temps de s'ennuyer. On passe un bon moment. Toutefois les effets speciaux sont d'epoque et la creature quelque peu grotesque est loin d'être credible.
Je n'ai pas trouvé ce film pénible à regarder. McQueen jouait déjà très bien. Bien sûr il faut bien se dire que c'est un film de science-fiction qui a presque 50 ans et "le blob" ne ressemble pas à grand chose. Mais bon il n'est peut être pas non plus sensé ressembler à grand chose! On déplore tout de même quelques longueurs au début. Mais l'ambiance d'une petite ville des années 50 donne un décor très stylé qui n'est pas sans charme.
Steve Mac Queen cavale devant un chewing-gum géant, parfum fraise des bois, dans cette série B technicolor au charme désuet. Une fois nest pas coutume, le remake de 1988, avec son monstre véloce et rapace, lui est bien supérieur. A noter que ce film a également inspiré, par sa structure, le merveilleux « Gremlins » de Joe Dante.