Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
4,5
Publiée le 2 novembre 2017
très bon film on est dans l'intrigue pendant toute la durée du film - Olivier MARCHAL est vraiment un bon réalisateur et on retrouve Benoît MAGIMEL, çà fait plaisir sans oublier Gerard DEPARDIEU
Dommage. Bon réalisateur, bons acteur, bon sujet et pourtant le résultat est décevant tout au long du film. Tout est cliché, tout est convenu, tout est prévu. l'histoire ennuie, les dialogues sont inutiles, les sentiments mièvres, tournés de façon trop réaliste, ne font pas réver et n'émeuvent aucunement. Ce films sans mouvement est une photo prétenduement réaliste. C'est aussi une erreur de parcours que nos chers acteurs et réalisateur ne mérite même pas, mais ça arrive, et ça s'oublie vite gràce aux suivantsspoiler: .
Partagé entre un 4,5* pour la mise en scène, ambiance, jeu des comédiens etc et par 1* pour l'intrigue et les différentes situations improbable de bout en bout...
dommage car niveau intrigue de fond et mise en scène, c'est un Grand Polar comme O. Marchal s'avère (de films en films) en être définitivement le Maître incontesté en France !! voir au delà...
Mais trop d'incohérences et d'invraisemblances.. nuisent à la crédibilité ce qui fait malheureusement décrocher du récit malgré une mise en scène prenante et intriguante !..
sauf erreur... En - de 3 mois, on ne peut constituer autant de sociétés et les faire fonctionner, générer des droits "Carbone" etc ... et surtout ouvrir une société de trading et être agrégé par l'AMF en si peu de temps.. L'administratif est un véritable parcours du combattant dans notre cher pays..
les comédiens sont parfaitement convaincant !! A relever l'excellente interprétation de Laura Smet tout autant que celles déjà reconnues de B. Magimel etc
Décevant ... l'histoire vraie est tellement inspirante que la réalité du film peine à tenir ses promesses. Malgré un bon Benoît Magimel, le film manque de profondeur, de mystère et de précisions. Dommage ! Je m'attendais à vraiment mieux de la part d'Olivier Marchal.
Olivier Marchal met de côté ses histoires de flics le temps d'un film pour parler d'une histoire originale sur le papier, à savoir l'arnaque à la taxe carbone, mais qui l'est beaucoup moins dans les faits puisque le film est construit de manière classique et le thème en question n'est qu'un prétexte pour faire un film de malfrats. Le film ne surprend pas, les rouages sont toujours les mêmes avec cette montée puis cette descente aux enfers violente dont on a un aperçu dès la première scène, mais cela ne l'empêche pas d'être réussi. On peut regretter certaines choses notamment le sujet uniquement survolé, mais après tout, Olivier Marchal a fait un film à son image et c'est une fois de plus très efficace. "Carbone" est un polar sombre parfaitement ficelé même s'il n'y a rien d'original et superbement interprété par de très bons acteurs. C'est un film intense, sans concession qui nous fait vivre pleinement cette gigantesque arnaque et ces lourdes conséquences. Bref, un très bon film avec une ambiance lourde, un rythme soutenu et une histoire captivante de bout en bout.
C'est du Olivier Marchal, donc sans grande surprise. Le bonhomme a une formule et s'y tient, avec ce que cela implique. D'un côté, celui-ci y va à fond niveau noirceur, musique omniprésente et affaire qui va inévitablement mal tourner, d'autant que toute la première partie, menée correctement, s'avère très linéaire et manque un peu d'ampleur. Heureusement, le réalisateur trouve, à travers ce fait divers ayant fait grand bruit à l'époque, une dimension tragique intense, presque « shakespearienne » dans son déroulement et son aspect inexorable, à l'image de quelques scènes fortes, tranchantes, nous laissant ainsi sur une assez bonne impression. Dommage, quand même (et même si c'est un ressenti assez personnel), que les truands d'aujourd'hui manquent aussi souvent de classe, de panache, donnant juste l'impression de gros loubards méchants et dangereux, sans le moindre code d'honneur, l'interprétation s'avérant correcte mais sans éclats non plus (même si cela peut se justifier pour Benoît Magimel, dans une logique de « mec normal »). Du Marchal, avec ses qualités et ses défauts : c'était attendu, c'est confirmé. Pas mal.
Qualifiée à l’époque de casse du siècle, l’arnaque à la TVA carbone entre 2008 et 2009 avait permis à des escrocs de voler des milliards d’euros à plusieurs Etats. Une affaire qui s’est soldée par une série de procès, des fuites en Israël… et quelques meurtres. Une petite déception initiale pour ce film « Carbone » : Olivier Marchal ne cherche pas à adapter les faits réels. Il reprend simplement l’idée des malfaiteurs, pour la transposer dans une intrigue et des personnages globalement fictifs. On suit donc un chef d’entreprise au fond du gouffre, serré à la gorge par les charges et les impôts, et humilié par un beau-père aussi riche qu’infecte. Il va alors décider de prendre sa revanche contre le système, en détournant la TVA des quotas d’émission de CO2. Une combine juteuse, qui va malheureusement le forcer à travailler avec des personnes peu recommandables. Il y a du bon et du moins bon ici. Clairement, Olivier Marchal est davantage à l’aise avec le grand banditisme « classique », et ne maîtrise pas très bien le milieu financier. Les explications techniques sont expédiées, et nos protagonistes (un chef de PME, un gentil comptable, et deux andouilles camées) passent en quelques minutes d’un bande de pieds nickelés, à un groupe d’experts en escroquerie financière. Ce qui intéresse le réalisateur est surtout les relations avec leur entourage, et leurs mauvaises fréquentations qui vont dégénérer. Là-dessus, le réalisateur filme avec une noirceur certaine son intrigue. Si certains éléments sont un peu gros, voire invraisemblables (surtout dans le dernier acte), on apprécie de voir cette descente aux enfers d’un Benoit Magimel convaincant. Gérard Depardieu est à l'aise en beau-père effroyable, même si son personnage est exagéré. Michael Youn est parfaitement supportable dans un rôle étonnement sobre (qui eut cru il y a 15 ans qu’il arriverait chez Olivier Marchal ???). On sera plus mesuré sur les prestations de Gringe et Idir Chender, dont les personnages vulgaires et décadents sont franchement pénibles. Pas franchement mémorable, mais correctement mené !
Olivier Marchal nous a déjà démontré tout son talent pour réaliser de bons polars français : "Gangsters", "36 Quai des Orfèvres", "MR 73", "Les Lyonnais". Il signe ici un très bon policier, noir et réaliste, évoquant la grosse arnaque à la TVA carbone des années 2008-2009 en Europe. Benoît Magimel est excellent dans ce rôle du chef d'entreprise qui va doucement basculer dans le grand banditisme. Il est très bien entouré : une Laura Smet enivrante, un Michaël Youn convaincant et un Gérard Depardieu méprisable. L'intrigue est prenante, on tombe petit à petit avec le héros dans sa spirale sans issue. Sombre et percutant : un film remarquable. --> Site CINEMADOURG
Olivier Marchal se saisit de la fraude à la taxe carbone pour ajouter un polar poisseux de plus à sa filmographie. Son héros, Antoine Roca, se perd dans une quête de richesses et de reconnaissance qui va le mener à la déchéance.
On ressent sur certaines scènes la patte d'Olivier Marchal par sa violence inattendu et des dialogues tendus !! Pour le reste, l'histoire patine et se révèle inintéressante, un peu trop long par moment !!
bien qu'alambiqué et parfois calibré, un scénario qui dénonce les failles d'un système, l'engrenage dramatique et sans retour d'une arnaque d'ampleur. le sujet en lui même n'est pas extraordinairement passionnant mais est traité honnêtement. le rythme et la tension de ce thriller sombre s'accentuent dans sa deuxième partie. de plus, le casting tient bien l'affiche.
Bon la vraie histoire on la connaît tous grâce à sa médiatisation et son documentaire. Du coup, ça donne envie d'en voir la fiction mais honnêtement, c'est raté. Hormis un bon casting et à ma grande surprise, un Michael Youn plus que surprenant, j'ai trouvé me film plus digne d'un téléfilm. On tourne clairement en rond et on apprend rien. Ça manque de profondeur et de pas mal d'ingrédients. C'est dommage car il y avait du potentiel mais il faut avouer que depuis un certain nombre d'années, les français ne sont plus au rendez-vous. À oublier. 8/20.
Ce film est un échec total, son plus gros défaut étant son scénario très mal écrit. Tout ressemble à une pelote de ficelles de scénaristes peu doués qui accumulent les invraisemblances pour pouvoir enchaîner les scènes et construire une histoire 'cohérente' qui en devient invraisemblable. Car on n'y croit pas un seul instant, c'est un comble puisque cette histoire est basée sur une vraie arnaque... Les personnages sont également bien mauvais (du coup l'interprétation est au niveau), on trouve en vrac tous les clichés habituels de bon nombre de films français : le personnage principal usé qui devient malhonnête parce que les méchants impôts l'y obligent, le milliardaire pourri, les petits voyous minables qui parlent comme Les Inconnus dans leurs sketchs sur les cités, le super flic ripoux et j'en passe. Les dialogues sont à la hauteur du scénario et des personnages : écrits par un type qui essaye de singer un langage de personnages qu'il n'appréhende qu'à travers le visionnage de feuilletons télé (le verlan des années quatre-vingt est du plus bel effet). Tout sonne faux et forcé de A à Z. La réalisation, si elle n'est pas indigne, souffre aussi de la comparaison avec celle de papi Scorsese par exemple, seul le bel éclairage donne le sentiment de voir un film de cinéma. Bref c'est pas bon et ça devient encore plus mauvais si on met en parallèle le film avec la véritable histoire visible dans l'étonnant documentaire Netflix "Les rois de l'arnaque". La réalité dépasse largement la fiction, les brigands impliqués dans l'escroquerie à la TVA carbone ont des personnalités dingues qu'on aimerait retrouver dans un film, au moins ça serait original, et on se dit qu'en se donnant un peu de peine il y avait de quoi écrire quelque chose de très bon. "Carbone" est donc un gâchis total qui ne mérite en rien, selon moi, les critiques très favorables qui l'accompagnent.
On prend les mêmes et on recommence. Olivier Marchal a beau changer ses acteurs principaux, ses ressorts scénaristiques ne changent pas d'un iota. Des gueules de mafieux 100% frenchy, l'argent, la drogue, les filles, Paris, les flics etc. "Carbone" lorgne un peu du côté de Scorcese (!) et se plante en beauté. On a de la peine pour Benoît Magimel, pas très bon dans le genre "au bout du rouleau la clope au bec". L'abus de poncifs est dangereux pour le polar. Il est grand temps de passer à autre chose pour se renouveler.